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Retraites : ils avaient LA solution

LA solution existait pour satisfaire tout le monde et équilibrer les comptes sans mettre personne dans la rue. Alors qu’en 2012-2013 on voulait imposer 67 ans aux professions libérales pour la retraite à taux plein, le 18 juillet 2013, je me suis rendu au Ministère des Affaires sociales, bureau 3C chargé des retraites, pour expliquer qu’une autre voie était possible. Alors Président de la Caisse « Autonome » de Retraite des Médecins de France (CARMF, 200 000 affiliés), j’étais allé présenter une alternative à l’allongement de la durée de cotisation que j’avais élaborée, reposant sur le libre choix de la date de départ. J’avais démontré que l’on obtenait le même équilibre qu’avec une réforme portant le taux plein à 67 ans. J’avais également ajouté que cette réforme pouvait être appliquée pour tous les régimes, et que « cela éviterait de mettre à nouveau tout le monde dans la rue à la prochaine réforme ». Les actuaires (statisticiens de la retraite) du ministère étaient présents, ils avaient vérifié mes projections et confirmé qu’il n’y avait pas d’erreur. Cette réforme sera bloquée pendant 4 ans, le décret sortira en décembre 2016, et depuis CELA FONCTIONNE.

Cette solution, ils la connaissent tous. La personne que j’ai vue en 2013 a piloté la réforme des retraites pour Jean-Paul Delevoye. Son supérieur hiérarchique, avec qui j’avais pris le RDV en 2013 et qui bloquera ma réforme jusqu’à la veille de son départ, était le directeur de la Sécurité Sociale, Thomas Fatome, passé en 2017 directeur adjoint au cabinet d’Edouard Philippe, a également piloté la première réforme Macron avortée. En octobre 2022, lors d’un colloque, le Président du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) glissait en aparté à mon successeur à la Caisse de Retraite des Médecins : « la bonne réforme, c’est vous qui l’avez ». À Paris, tout le monde sait que cela existe, sait que cela marche, mais ils n’en veulent pas. Pourquoi ? Nous sommes dans une société administrée, avec des administrateurs qui veulent tout planifier, contrôler vos choix, quels qu’ils soient. Ils haïssent la liberté, incompatible avec leurs ambitions. Si vous décidez vous-mêmes, ils perdent une partie du pouvoir divin qu’ils se sont attribués. Liberté ne fait pas partie du vocabulaire de l’ENA, car non planifiable.

HISTORIQUE DE LA RÉFORME À LA CARTE

En 2012, il y avait une forte pression des autorités pour que les professions libérales reculent l’âge du taux plein de 65 à 67 ans, la plupart s’y sont précipités. Quand je demandais à mon collègue président des dentistes pourquoi il l’avait fait, il me répondit « parce que cela m’arrange ». Peut-être que cela arrangeait ses comptes, je ne suis pas sûr que cela arrangeait ses affiliés.

J’ai donc cherché une autre voie que celle de l’éternel allongement de la durée de cotisation, en repartant d’une feuille blanche. Le taux plein chez les médecins et professions libérales était obtenu à 65 ans, mais on pouvait partir entre 60 et 65 ans avec une pénalité de 5% par an. Ainsi, si vous liquidiez à 60 ans, votre retraite était diminuée de 25%. Par contre, en partant après 65 ans, c’était toujours le même montant, vous n’étiez pas récompensé, malgré plus de cotisations et une retraite moins longue. Le gouvernement a fait passer ces limites dans le régime de base de 65 ans (60 avec décote) à 67 ans (62 avec décote), et nous poussait à faire de même dans nos régimes complémentaires. 

Je me suis demandé ce que cela pouvait donner en ramenant le taux plein de 65 (ou 67 ans) à 62 ans, au « tarif » existant minoré, et que l’on bonifie chaque année de plus, pour retomber sur nos pattes à 65 ou 67 ans. Résultat, les projections donnaient les mêmes équilibres sur le long terme (20 à 30 ans, ce que nous projetons toujours) que de passer à 67 ans avec l’ancien système. 

J’ai donc proposé un départ à taux plein à 62 ans (pour aligner sur le régime de base imposé, sinon 60 ans était possible), avec retraite identique à l’ancienne, compte tenu de la décote de 15%. Chaque année travaillée en plus donnait une retraite majorée de 5% par an jusqu’à 65 ans, puis 3% par an jusqu’à 70 ans. Précisons qu’à ces 5%, s’ajoutent les points acquis par les cotisations, soit environ 8% d’augmentation au total par année, 25% pour 3 ans.

Avantages : plus d’âge de départ imposé, libre à partir de 62 ans. Retraite à la carte définitive, plus besoin d’y retoucher. Les bons points remplacent le bâton : finies les sanctions quand on veut arrêter plus tôt (pour raison de santé entre autres), remplacées par des récompenses financières pour ceux qui travaillent plus longtemps. Les décisions individuelles de départ plus tôt ou plus tard, n’entraînent aucun coût pour l’intéressé, ni pour le régime, c’est-à-dire les autres affiliés. Explications :

L’ALLONGEMENT DE LA DURÉE DE COTISATIONS

Pourquoi depuis des décennies, chaque réforme ne concerne que l’allongement de la durée de cotisation pour avoir le taux plein, sans jamais de réformes structurelles ? Parce que c’est une solution de facilité qui rapporte au régime, sans toucher à la cotisation ni à la retraite.

Démonstration avec des chiffres simples arrondis :

Je travaille 40 ans, et je vis à la retraite pendant 20 ans (moyenne pour la population). Si on m’oblige à faire 1 an de plus, je cotise 41 ans, soit + 2,5 % de recettes pour le régime (1/40), et je vivrai à la retraite 19 ans au lieu de 20, soit 5 % (1/20) de dépenses en moins pour le régime. Total, le régime gagne 2,5 % en recettes, et 5 % de dépenses en mois, soit au total 7,5 %, sans augmenter la cotisation et à retraite égale.

Ainsi le principe de la réforme chez les médecins donne cela : si vous écourtez votre durée de retraite de 1 an sur 20 (5 % en durée), je vous donne 5 % de plus pour qu’au total vous touchiez la même somme totale, et si à l’inverse vous allongez votre durée de retraite en partant plus tôt, je diminue le montant annuel, soit un peu moins mais plus longtemps, pour qu’au total, vous touchiez toujours la même somme. Ce coefficient de 5 % sur 20 ans est qualifié de neutre actuariellement, calculé pour ne rien coûter ni au régime, ni à l’intéressé, ni aux autres affiliés.

Voici pour le principe, la réalité n’est pas très loin, car en pratique le vrai coefficient de neutralité n’est pas très loin de ces 5 %. Certains pays comme la Suède calculent la retraite en fonction de l’espérance de vie au départ, ce qui est un peu le même principe.

UN SYSTÈME PAR POINTS

Pour passer dans ce système à la carte, il faut abandonner les annuités et passer à un système par points, où chaque euro cotisé donne un certain nombre de points. Les syndicats n’y sont pas favorables, car le système actuel permet de cacher toutes les inégalités, alors qu’un système par points est un système qui applique le principe que j’ai toujours défendu dans la gestion de la caisse : « à revenu égal, cotisation égale, et à cotisation égale, retraite égale ». De plus c’est la transparence totale, chacun de mes affiliés peut calculer au jour le jour sa future retraite en fonction de sa date de départ choisie, en connaissant son portefeuille de points et la valeur du point.

Ce système est très facile à mettre en place, et instantanément, en transformant les droits acquis en points. Je l’ai fait en 2005 pour le régime de base des professions libérales. Nous n’étions pas en annuités mais en trimestres, et lors d’une énième proposition de réforme, j’ai démontré les avantages de ce système. Alors que certaines professions libérales touchaient pour la même cotisation 4 fois plus que d’autres, aujourd’hui tout le monde est au même niveau. Ce système n’empêche pas la solidarité, j’avais instauré 2 tranches de cotisations, au-dessus du plafond de la SS, les points sont achetés plus cher.

Avec le système actuel, on ne voit pas que certaines professions, comme les fonctionnaires (et il y a pire), touchent 4 fois plus que les salariés à cotisation égale, ce qui fait que les seconds payent 2 fois pour la retraite : une première fois pour leur propre retraite que leurs cotisations financent en totalité, et une seconde fois pour payer la retraite des premiers, financée par les impôts et taxes. Dans un système par points, tout le monde est égal.

Un système à la carte et par points peut régler beaucoup de problèmes. Prenons par exemple la pénibilité. Ce n’est pas à la retraite de la financer, d’autant plus que cela repose sur des promesses qui ne seront pas tenues quand celui qui démarre aujourd’hui prendra sa retraite. Un métier pénible doit être rémunéré à la hauteur de la pénibilité quand on l’exerce, pas à la retraite. Qui dit meilleure rémunération dit possibilité de partir plus tôt ayant acquis plus de points, ou de partir plus tard avec une meilleure retraite, au choix de l’intéressé.

LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ

Vous aurez compris que le système actuel est totalement contraire à la devise de la France. Il n’y a que contraintes, inégalités et aucun soutien entre différentes catégories, alors qu’un système de retraite à la carte et à points, c’est la Liberté, l’Égalité et la Fraternité, et… personne dans la rue.

Les bases du système actuel n’ont jamais été remises en cause quels que soient les gouvernements qui se sont succédés depuis 80 ans, alors que le monde, lui, a évolué. Notre système social a été institué par les fameuses Ordonnances du 4 et du 19 octobre 1945. Les Ordonnances sont des Lois édictées par le gouvernement sans discussion au Parlement. Ni la IVe ni la Ve République n’ont depuis ouvert de débat démocratique sur la protection sociale. Les seules modifications qui ont été apportées au système ne touchent pas à ses bases fondamentales. Les gouvernements suivants ont court-circuité le débat parlementaire, que ce soit avec les Ordonnances de 1967, les Ordonnances Juppé de 1996, et en 2023 le 49.3 et le 47.1.

Les réformes passées, actuelles et futures ne règlent aucun problème de fond. Elles en créent, sachant qu’au-delà de l’aspect comptable, il y a des femmes et des hommes. Allonger la durée de cotisations, c’est supprimer la retraite de ceux qui sont moins gâtés par la nature. Certains naissent avec des handicaps, d’autres sont plus fragiles et développent des affections (cardiaques, cancers, obèses, etc) qui font que leur espérance de vie n’est pas la même. Ces derniers vont cotiser toute leur vie pour une retraite qu’ils n’auront pas, et c’est faire financer la retraite des bien portants par les moins bien portants.

Pour tout le monde, il y a également deux phases dans la retraite : la première, où l’on peut encore profiter pleinement de la vie, faire tout ce qu’on n’a pas pu faire quand on était en activité, et une seconde phase, où l’on commence à être diminué physiquement et intellectuellement, phase où l’on peut moins parler de « profiter » de la retraite. Reculer l’âge de départ supprime une partie de la première phase, la meilleure, alors que l’allongement de l’espérance de vie, que l’on met en avant pour justifier ce recul de l’âge de départ, ne concerne que la seconde phase.

Des coûts de plus en plus élevés, des contraintes de plus en plus restrictives, tout cela pour de moins en moins de retraite, c’est le résultat d’une gestion administrée. Ce bilan, nous le constatons dans tous les domaines, depuis que le pays est dirigé par des administrateurs, et non plus par les citoyens, qui ne sont ni écoutés, ni entendus. Quant aux élus, la France a bien changé depuis que la politique est devenue un métier, et n’est plus une vocation désintéressée. Quand les intérêts personnels passent avant l’intérêt général, il n’y a plus de démocratie, place à la dictature administrative.

Gérard Maudrux

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92 commentaires

  1. Je reprends ce point soulevé par moi dans un de mes “post” précédents qui suggère que le montant des retraites pourrait (devrait) tenir compte de l’évolution de l’espérance de vie pour les retraites à points. J’aimerais savoir ce que vous en pensez Gérard Maudrux (je suis retraité CARMF).

      • Désolé, pas vu passer au milieu de mes 400 mails/jour.
        La valeur du point est fixée afin de permettre l’équilibre du régime, avec des projections à 30 ans, mises à jour chaque année. Dans ces projections démographique il y a l’espérance de vie, corrigée chaque année en fonction de l’évolution prévue et constatée. En 30 ans, j’ai pu constater que ces projections (à la Carmf), étaient justes, sans véritables ajustements nécessaires, y compris les prévisions les plus dures à projeter sur 20-30 ans, comme le numérus clausus, la féminisation, etc.

  2. Faire des prévisions à plus de 10 ans est impossible ; réduction du PIB pour cause de crise énergétique, coût de la transition énergétique, coût des épisodes climatiques, réduction des productions vivrières… dépenses d’armements puis conflits inter états et migrations. liste non exhaustive.
    Le financement des retraites sera bientôt un problème mineur par rapport au reste !

    • Ne pas oublier que tous nos centenaires actuels ont mangé bio durant toute leur enfance !
      Les post-boomers n’auront pas cette chance !

      • Et surtout ils ont jeûné involontairement pendant la guerre et mangé des topinambours à la place des patate ce qui est très sain…

    • Le recul de l’espérance de vie est il observé dans les statistiques démographiques ?

      La proportion des différentes causes de décès a t elles changé en 20 ans ( par exemple, y a t il plus ou moins de cancers, d’obésité, de diabète …).?

      Les facteurs de iatrogenie (comme par exemple la surconsommation de médicaments ) jouent ils un role dans l’évolution récente.?

      La vie en ehpad a t elle un effet mortifère ou au contraire ?
      Quel rôle jouent les changements de modes alimentaire ( cherté des produis frais, facilité des aliments industriels, perte des traditions en matière de repas et cuisine…) ?

  3. Un commentaire d’un ami Facebook (et pas seulement Facebook) à qui j’avais transmis le lien vers votre billet et qui me parait intéressant : “Tout ce que dit G. Maudrux est très sensé. C’est bien pour cela que M. Macron, dont je ne suis pas un zélateur, avait d’abord prévu une retraite à points. Le seul petit correctif (appliqué dans certains pays) est que le montant des retraites devrait tenir compte de l’évolution de l’espérance de vie… Depuis la 2ne guerre mondiale avec un effet de diminution… jusqu’au Covid qui (momentanément, on verra) a amené dans les pays ayant retenu cette solution une augmentation des pensions servies. Avouons qu’un système où les retraités se disent “pourvu que ma pension n’augmente pas !” serait vertueux !

    • Très bien tout ça espérance vie, temps passé à la retraite mais jamais rien sur l’évolution de la répartition des richesses produites, de l’évolution de la productivité, du salaire des femmes, des conséquences sur l’emploi avec une meilleure répartition du travail et la prise en compte de tous les besoins de la société en services publics, éducation, santé, je ne vais pas vous faire un dessin avec des déserts médicaux généralisés et des temps d’attente pour des rdv à l’hôpital insupportables, énergie, eau, … ça en fait du travail!! Faut vraiment réfléchir à ce que veut dire Liberté Egalité Fraternité. !!

  4. dans le fond je suis aussi pour une retraite par point qui a le mérite de rendre compréhensible le système. Il faut bien-sûr l’assortir de bonifications pour éducation, pénibilité et autres critères. De plus on connait l’espérance de vie par profession, donc on peut appliquer ces points à l’espérance de vie à la retraite, quel que soit l’âge. Ensuite il faut assurer un revenu minimum pour ceux qui ont cotisé (pas ceux que je connais qui partent à Dubai et qui reviennent se faire soigner en France et comptent bien récupérer une part du gateau auquel ils n’ont pas contribué). A ce sujet j’aimerais aussi qu’on différencie citoyenneté et nationalité. Le citoyen contribue aux impots, charges, etc … et donc aux devoirs sont associés des droits. Le français de l’étranger ne devrait pas avoir plus de droits en France qu’un réfugié s’il ne paie ni impôts ni charges (je suis un peu brutal et j’ai été expatrié en contrat français, mon entreprise et moi-même payions des charges et des impots en France, et aussi une taxe d’habitation dans le pays où je travaillais)

  5. La retraite par répartition n’en est pas une:les caisses ont constitué des fonds de réserve,elles n’ont donc réparti qu’une partie des cotisations récoltées.
    Le reste a été placé en obligations .
    La hausse des taux a fait partir en fumée une grosse partie de ces réserves.
    Voila pourquoi Macron est obligé de ponctionner plus.
    Cela fait des années que les cotisations sociales sont détournées.
    Pas seulement par les syndicats mais aussi par les grands fonds financiers.
    Eloise Benhamou a écrit dessus.

    • La retraite des fonctionnaires est une véritable retraite par répartition puisqu’il n’y a pas de caisse et que l’employeur (donc l’Etat) et les fonctionnaires actifs paient les retraites des retraités.
      Il en va de même du régime générale de la Sécu.
      Vous êtes en train de me dire que les caisses particulières, comme celles des médecins, ont constitué des réserves qu’elles ont placées, donc ont fait, au moins en partie de la capitalisation. Et vous vous plaignez du fait que vous vous êtes fait roulés par cette capitalisation, donc par le finance.
      C’est le défaut de la capitalisation. Périodiquement les régimes par capitalisation s’effondrent, c’est ce qui est arrivé aux Etats-Unis en 29 et explique que Roosevelt ait instauré un régime de retraite publique par répartition. Mais les financiers se battent pour que la répartition soit réduite et remplacée par les fonds de capitalisation (Blackrock…)
      C’est ce qui se passe aujourd’hui : on cherche à diminuer la retraite en allongeant le nombre d’annuités nécessaires et en refusant que les dividendes, qui en plus ont un impôt sur le revenu plafonné, participent à la répartition, et en disant à ceux qui en ont les moyens (les cadres, y compris ceux de la fonction publique, les professions libérales) vous n’avez qu’à vous adresser aux assurances privées
      Donc la question fondamentale est la retraite par points relàve-t-elle de la répartition ou de la capitalisation?

      • Non.
        Les cotisations des fonctionnaires ne sont qu’un jeu d’écriture.
        Il ne me semble pas que les rectorats par exemple versent a la sécu les cotisations retraite des profs,mais peut etre que je me trompe…
        La retraite par points a été abandonnée par Macron parce qu’elle supprimait la solidarité obligatoire du secteur privé envers la fonction publique.
        A priori il n’a jamais été question de capitalisation pour les retraites complémentaires du privé mais de répartition.Donc ils n’avaient pas de réserves a faire.
        Enfin de l’aveu meme d’un membre du gouvernement ,les retraites du public sont très avantageuses en échange de salaires plus bas pendant la vie active.

        Il faut bien que quelqu’un paye cela:le privé et la dette publique.
        La retraite par points aurait empeché la solidarité….

    • “La retraite par répartition n’en est pas une:les caisses ont constitué des fonds de réserve,elles n’ont donc réparti qu’une partie des cotisations récoltées.”
      Non, la Sécurité Sociale n’a pas de fond de réserve. Jospin avait crée un fond de retraite spécifique alimenté par les privatisations pour assurer la surcroit de prestation du au baby boom. Malheureusement les gouvernement suivant l’ont détourné de sa vocation. Les réserves de l’AGIRC/Arcco n’assurent que 10 mois de prestation.

      • Pour certains la retraite complémentaire est d’un montant supérieur a celle de la sécu.En aucun cas les retraites complémentaires ne sont par capitalisation,mais bien par répartition.
        Macron voilait récupérer 120 milliards des fonds de réserve des diverses complémentaires.
        Cela ne correspond pas a 10 mois,mais bien plus.
        A votre avis,combien reste-il sur ces 120 milliards placés en obligations après une hausse des taux aussi violente?
        Regardez l’état des banques US et vous comprendrez.

    • Toutes les caisses de retraite (par répartition) et heureusement! gèrent un pactole sous forme de réserve notamment pour lisser l’effet des évolutions démographiques. Toutes sauf l’état pour ses fonctionnaires. Comment nier cela? Il en est de même, partiellement, pour l’assurance maladie. Deux exemples, deux seulement pour stigmatiser l’incompétence alliée à la malfaisance de hauts fonctionnaires qui “cadrent”, “surveillent”, etc… pour notre bien à tous, citoyens-cotisants: 1) TOUTES les caisses gérées par eux au nom de l’Etat, avaient truffé leurs portefeuilles obligataires de fonds junky US -i.e. subprimes- avant la déroute de 2008, pour faire croire sans doute à une gestion performante genre Blackrock (où ils résident sans doute depuis l’effondrement de 2008= revolving doors); 2) ce n’est pas Gérard Maudrux qui me démentira: depuis quelques années les sbires incompétents de l’Etat français prétendent imposer (et ils le font) la répartition des réserves de la CARMF (caisse de retraite des médecins) selon leurs critères. Ainsi ils ont obligé les gestionnaires de la CARMF à réduire la ligne d’investissement dans l’immobilier physique, et à majorer la part des obligations d’état, rapportant 0% ces dernières années, et probables junk bonds pour les temps à venir. Non mais, de quoi je me mêle? Ecoutez, par exemple Charles Gave, et vous comprendrez mieux si je me suis mal exprimé! Moi, je ne suis “que” médecin-cotisant. Merci à Gérard Maudrux d’avoir, en son temps, tenu tête à cette racaille incompétente. Oui merci!

      • Absolument. Et récemment Charles Gave disait, dans une intervention sur IDL (“Fitch, dégradation de la note de la France, Revolution?”), bien plus qu’une révolution; nous avons besoin en France d’une évolution – pour chasser la classe des hauts fonctionnaires qui ont capturé le pouvoir…

      • Voila!
        Je suis content que la mauvaise gestion(ou pire) soit dévoilée au grand public.
        Le débat est toujours le meme:les gens s’épuisent a cotiser de plus en plus pour un argent qui s’évapore.

  6. Merci encore pour ces conseils de bon sens et des solutions essayes pour d’autres retraites…qu’est ce qu’on se fait couilloner quand on nous dit qu’il n’y a pas d’autres solutions…et pourquoi aucun media n’est alle chercher les solutions qui existent chez nous…merci Dr! bon week-end!

  7. L espérance de vie doit être evaluée en fonction de la profession exercée pdt un certain nb d années .pour les ch dentistes l espérance de vie en bonne santé est basse

    • Je me souviens quand j’ai écrit mon livre en 2 000, que l’on justifiait le départ précoce des instituteurs en raison de la pénibilité, métier usant. J’avais regardé l’espérance de vie par profession à l’époque, et je m’étais amusé du fait qu’ils étaient une des professions qui avaient l’espérance de vie la plus longue.
      Maintenant ce n’est peut-être pas le métier qui donne cette espérance de vie plus longue, mais le fait qu’ils prennent leur retraite plus tôt ?

  8. Par ailleurs nous sommes en train de nous chamailler au sujet d’un problème qui n’a aucun sens. On nous dit que la dette publique atteint presque 3000 milliards et donc qu’on courrait à la cata. Outre le fait que ce chiffre ne signifie pas grand chose pour le français moyen, il faut rappeler qu’il s’agit d’une dette brute i.e.sans déduction des actifs financiers ou réels. Donc on regarde ce que les administrations ont emprunté sans déduire ce qu’elles ont prêté ou déduire les biens qu’elles possèdent.
    Ci-dessous la définition de cette dette telle que donnée par l’INSEE:
    La dette au sens de Maastricht couvre trois passifs financiers de l’ensemble des administrations publiques : les numéraires et dépots (AF.2), les titres de créances (AF.3) et les crédits (AF.4). C’est une dette brute, consolidée et exprimée à sa valeur de remboursement, définie sur des concepts du Système européen de comptes nationaux (SEC 2010).

    La dette au sens de Maastricht, ou dette publique notifiée, couvre l’ensemble des administrations publiques au sens des comptes nationaux : l’État, les organismes divers d’administration centrale (ODAC), les administrations publiques locales et les administrations de sécurité sociale.

    La dette au sens de Maastricht ne comprend pas l’ensemble des passifs financiers. La formule suivante permet de résumer les passifs pris en compte : Encours de dette au sens de Maastricht = passif AF.2 (numéraires et dépôts) + passif AF.3 (titres de créances) + passif AF.4 (crédits). En sont exclus les produits financiers dérivés, les intérêts courus non échus ainsi que les autres comptes à payer.

    C’est une dette brute au sens où l’on ne soustrait pas aux éléments de passifs les actifs financiers des administrations publiques.

    Elle est consolidée : sont donc exclus du calcul de la dette les éléments de dette d’une administration détenus par une autre administration. C’est le cas par exemple des dépôts des administrations publiques au Trésor.

    La dette au sens de Maastricht est évaluée en valeur nominale, c’est-à-dire à la valeur de remboursement du principal. Ainsi, les intérêts courus non échus ou les fluctuations des cours des titres ne sont pas compris dans l’évaluation des instruments, alors que la réévaluation de la valeur de remboursement des titres indexés sur l’inflation (OATi, BTANi et CADESi) est prise en compte.

    La dette au sens de Maastricht est définie par l’article 126 du traité de Maastricht, puis complétée par le règlement 479/2009 et le protocole sur la procédure concernant les déficits excessifs annexé à la version consolidée du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne

    • Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire vous viennent aisément.
      Signé: un Français de rien (sans dents) oubliés de tous (i.e. les ignares)

  9. Heureusement qu’il y avait des fonctionnaires comme les professeurs Perone et Raoult, qui ont pu parler librement, de l’ivermectine de l’HCQ ou critiquer les «vaccins».
    Mais rassurez-vous M. M. les médecins libéraux, l’université utilise de moins en moins de fonctionnaires, mais de plus en plus de chargés de TD, de post-doctorants sans statuts voire sans paye, d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche, de «professeurs juniors», tout personnel qui seront virés sans aucune indemnité s”il critiquent les «vaccins» ou parlent d’ivermectine. L’université sera une filiale des labos.
    Quant aux petits médecins libéraux, ils ont de fait la garantie de l’emploi même s’ils perdent la liberté de prescrire (vous connaissez des médecins au chômage?)

  10. Vous opposez à tort les fonctionnaires et les autres salariés. En fait les calculs sont très différent mais aboutissent à peu près au même résultat.
    En réalité, le système actuel, est injuste car globalement se sont les salariés et employées les plus modestes qui payent la retraite des cadres et les études de leurs enfants.
    C’est plus flagrant chez les fonctionnaires.
    Cette injustice s’explique par l’inégalité de l’espérance de vie et la prime aux carrières croissantes.
    C’est aussi pourquoi je suis favorable a un système par points mais avec un prix de service du point décroissant et l’attribution de points gratuits pour compenser les aléas de la vie. L’utilité sociale d’un retraité ne dépends pas de sa carrière.

  11. Merci Gérard pour cet éclairage très intéressant.
    La Réforme sous cet angle, je comprends et adhère.
    bruno Ravet Propriétaire Immeuble le République de Grenoble

  12. Toujours aussi fringant preux chevalier . Que des êtres comme Vous parsèment le monde rassure un peu sur le devenir de l’humanité.

    • OH,ça Oui!
      Heureusement que notre Grand Gérard MAUDRUX est bien Là ,une grande Lumière dans ce ciel de noirceur…

  13. Attention aux “fonctionnaires bashing” et à une vision fantasmatique de leur travail tranquille et bien payé. La moitié d’entre eux sont dans la santé, l’enseignement, la sécurité et la défense, où les salaires n’ont cessé de reculer en termes réels et où le travail est harassant. Sinon, n’hésitez pas : on recrute à l’Education nationale, où de moins en moins de personnes sont prêtes à s’occuper de 150 à 200 élèves par an dans le secondaire… Et on recrute à l’hôpital…Idem pour les employés communaux qui ramassent les poubelles et entretiennent les routes…Dites à vos enfants maltraités en entreprise d’aller vers ces verts paradis, on y a besoin de bras…

    Par ailleurs, la retraite par points, mais dont la valeur serait à la main de nos chers gouvernants, me semble une idée bonne en soi, mais utopique et risquée. Il suffirait d’appuyer sur le bouton pour massivement baisser les retraites et seules d’onéreuses et inégalitaires “complémentaires privées” sauveraient les chanceux privilégiés.

    Réformons d’abord les institutions pour faire en sorte qu’un vrai fonctionnement démocratique et de vrais contrôles et contre-pouvoirs soient possibles… Quand les citoyens auront institutionnellement la possibilité de vraiment faire de la politique, pourront exercer un vrai contrôle et participer aux décisions, au lieu de faussement choisir tous les cinq ans des représentants professionnels souvent peu soucieux de l’intérêt général, les chose s’amélioreront sans doute.

    • Il ne s’agit pas de “fonctionnaires bashing”. Gérard Maudrux dénonce l’inégalité de rendement des cotisations des fonctionnaires par rapport aux salariés. Cette inégalité pour les retraites est encore pire que si les fonctionnaires avaient droit à un livret A à 12% alors que les autres n’auraient que 3%. Mais cette dernière inégalité se verrait alors que celle sur les retraites n’est vue que par des initiés. Il est totalement anormal que dans les régimes de prévoyance obligatoires les rendements des cotisations soient différents d’un régime à l’autre > obligation = égalité. Il dit aussi, à raison, que ce n’est pas à la retraite de compenser la pénibilité des métiers. Cette pénibilité doit être compensée par des salaires plus élevés. Si on a des difficultés à recruter des infirmières il faut augmenter leur rémunération et ainsi leur retraite grâce à des cotisations plus élevées.

      • et ba commençons à s’occuper des inégalités et de la péni bilité avant de réformer les retraites. Il ne fallait pas mettre les charrues avant les bœufs

    • “”on recrute à l’Education nationale, où de moins en moins de personnes sont prêtes à s’occuper de 150 à 200 élèves par an dans le secondaire””

      mes parents étaient enseignants dans des classes où le nombre d’élèves était bien plus élevé. La différence est qu’il y avait une stricte discipline et les éleves se tenaient à carreaux pour éviter la double punition avec celle des parents qui s’ajoutait. Maintenant c’est une véritable foire usante psychologiquement pour les enseignants respectueux de leur travail…..après pour les autres ils n’en ont plus rien à foutre attendant leurs congés de Noël, Pâques et grandes vacances

  14. Excellent !
    Mais me trotte dans la tête, tout de même, que le Covid a été géré comme s’il s’agissait de réduire le fardeau retraite des anciens, et soin des polypathologiques ! (en plus de tester la docilité des population à la “mise en faisceau des esprits).

  15. Au sujet des retraites, une injustice dont on ne parle pas est que les covids longs ne peuvent pas cotiser pour les retraites, ou peu s’ils sont à temps partiel. A l’inverse les 80 % de médecins qui ont laissé leurs malades à la maison avec du doliprane seront récompensés d’une excellente retraite après avoir répandu la mort, la souffrance et le handicap.

  16. Démonstration parfaite, pour compléter j’ajoute que le système à points, tiens compte de tous les versements de l’affilié y compris par exemple les cotisations versées sur les droits d’auteur qui pour la plupard ne permettent pas de valider un trimestre, donc sont versées pour rien, ou plutôt pour le bénéfice des caisses.

  17. Je pense que le système de retraite élaboré par le Dr Maudrux fait appel au simple bon sens et à la seule recherche de la meilleure efficacité pour les allocataires,comme ses analyses concernant l’épidémie du sans covid2 et ses recommandations pour le traitement des malades .
    En ce qui concerne la retraite rien n’empêche les futurs retraités d’investir eux-mêmes et librement dans tout système qui leur apportera un complément de retraite le moment venu.La liste de ses investissements est très diverse(par exemple la PREFON) pour les fonctionnaires.
    En tant que vétérinaire praticien la Caisse de retraite des Vétérinaires associée à la Caisse de retraite des Médecins,j’aie la possibilité de partir à la retraite de mon plein gré dans ma 62e année,et je m’en trouve très bien dans ma 21e année de retraite.
    Je voulais simplement apporter mon témoignage pour soutenir les analyses du Dr Maudrux .
    Cordialement
    Philippe Cailliau(Toulouse 1967)

  18. Toujours précis concis Gérard, factuel et dénonçant en fait le jacobinisme centralisateur et l’idéologie Bravo

  19. Oui, la liberté de choix est sans doute ce qui marcherait le mieux.

    Deux points par contre ne sont pas pris en compte.

    Le niveau de salaire:
    Si les fonctionnaires étaient payés comme ceux du privé à compétence et quantité de travail egale, le calcul de leur retraite actuel serait , comme vous le dites, inique. Mais, ils sont payés pendant qu’ils travaillent à un niveau beaucoup plus bas que dans le privé. La méthode de calcul de leur retraite,, qui est une pension d’état , fait que simplement l’état recule le moment où il lâche de la rémunération, ne payant pas le travail pendant 40 ans. Au bout de 40 ans, il paye une retraite, en fait comparable, à celle de son équivalent du privé . Les cotisations cachées, sont une partie des salaires non versés, et le calcul sur les 6 derniers mois une forme de rattrapage .
    Il faudrait donc commencer par payer normalement les fonctionnaires, et leur appliquer le système de calcul de retraite commun. Ils seraient alors en général plus motivés et de meilleure qualité.

    Et pour tous, la retraite par points, attention ! Il faut ajouter une indexation de sa valeur sur un critère qui permet d’assurer qu’elle sera supportable par l’intéressé. Ceux qui gagnent peu ne peuvent pas épargner de leur côté et pourraient bien “crever dans la rue” si le point ne vaut rien au bout du compte.

    L’égalité de calcul ne fera pas forcément une égalité ou même une inégalité finale supportable, assurant l’exercice effectif de la liberté.
    Quant à la fraternité, on a vu celle qui a existe entre soignants, suspendus et les autres, etc..

    • Tout à fait exact ! Quand les primes représentent une part importante du salaire et ne comptent pas pour la retraite, on mesure bien le manque à gagner quand vient la retraite !

      • C’est comme les patrons de CHU : ils ont double salaire, un de l’hôpital, un de la fac, et ne cotisent que sur un. Quand vient leur retraite, ils se plaignent de n’avoir qu’une retraite. Normal, ils n’ont pas cotisé ! C’est leur problème. Même chose pour les primes des fonctionnaires. Tous contents de payer moins de charges, mais cela se paye un jour, et c’est normal. C’est leur problème, ils l’ont accepté avec leurs syndicats, qu’ils ne viennent pas se plaindre sur ce sujet.

        • Non, les syndicats ne l’ont pas accepter. Ils sont tous pour une intégration des primes dans le traitement. Ce qui a été très partiellement mis en œuvre avec la réforme de 2015

        • Les gouvernements successifs achètent la paix sociale à coup de primes sans charge (ni patronale, état, ni salariale). Le plus grand creuseur de trous est l’état lui-même.
          (vu dans l’EN et à la SNCF au moins)

    • Merci Gérard Maudrux pour ce nouvel article.
      En réponse à Michèle S. et concernant le comparatif avec les fonctionnaires, c’est un vaste débat qui n’est pas aussi binaire que celui que vous présentez. Cela mériterait un autre article ! Tout aussi bien argumenté et documenté .. à commencer par le sécurité de l’emploi à vie garantie aux fonctionnaires.

      • Je corrige juste un point:
        à commencer par le sécurité de l’emploi à vie garantie aux fonctionnaires.
        Le préambule de la consitution précise que tout francais doit se voir offrir un travail. L’article est violé au quotidien.
        La sécurité de l’emploi ne devrait pas être un tel avantage.

        • C’était le deal au départ : le sécurité contre une rémunération plus faible. Tout le monde l’a oublié, et c’est un choix quand on rentre dans le métier. Il ne faut pas à l’entrée réclamer le beurre, et à la sortie réclamer l’argent du beurre.
          Une solution juste : même statut pour fonctionnaires et salariés.

          • De “rémunération moindre” on est passé à rémunération ridicule en comparaison de l’équivalent dans le privé. Le chômage, ça n’existait pas ou quasi avant la crise du pétrole en 76. Ce n’était donc pas ce deal, alors. Ensuite, l’état a profité du chômage dans les années 90 pour ne plus revaloriser le point d’indice sur le thème de ce ” sécurité contre rémunération “faible “, mais , si alors effectivement certains ont accepté de rentrer dans la fonction publique pour cette raison, ce n’est pas la raison de la majorité. C’est un faux débat.
            Il s’agit de retraite , à la base , et de son mode de calcul etc… Pour que le mode soit universel,il faut que les conditions d’exercice ( échelle de rémunération, possibilité d’emploi, conditoobns d’exercice ..que sais-je encore soient semblables tout au moins comparables .
            Ce n’est pas le cas. Et donc il faut se poser la question: peut-on réellement faire un système unique, totalement?
            C’est un peu comme la secu, il s’agit que chacun puisse de manière assez égalitaire se faire soigner, et bien soigner. On pourrait pour rester sur la secu se demander si les caprices doivent être rembourses, si les reparations d’accidents ne devraient pas être à la charge de compagnies d’assurance, s’il est normal de plafonner les cotisations etc..
            On aura des arguments pour ou contre. Peut être que dans un cas comme dans l’autre on devrait avoir un système de cotisation modulé faiblement, un système de prestation plafonné pour tous, de sorte que les excès soient réduits,mais que soient assurés une vie digne et des soins de qualité pour tous. Chacun peut avoir besoin d’un véhicule ,pas forcément plaqué or.
            Plus simple dans l’abstrait que le concret. Il faudra toujours des accomodements.

            Ce qui est certain c’est qu’aucun individu n’a décidé de son système de retraite, et que la majorité n’y a jamais personne se devant ses 30 ou 40 ans ( moment où les parents y entrent) .

            Je vais faire la féministe que je ne suis pas. Savez-vous qu’un enfant compte 1 annuite de bonus pour une fonctionnaire contre deux dans ke privé et que PERSONNE n’en a vraiment parlé ?

          • êtes vous sûre ? Ce que je sais, c’est que la majoration familiale du régime général est limitée à 10% pour 3 enfants, mais pas dans la fonction publique, qui a encore des majorations augmentant avec le nombre d’enfants.
            Il est temps d’aligner tout ces régimes, fonctionnaires et salariés du privé devraient être traités de la même manière, rien je justifie ces différences de statuts et de rémunérations.M^mes lois pour tous, et tout le monde s’entendra très bien.

          • Pour la petite histoire, j’ai bénéficié en tant que père de cette annuité, alors qu’elle n’était attribuée qu’aux mères. Je n’ai pas le souvenir qu’elle était doublée. J’en ai bénéficié grâce à un fonctionnaire qui avait gagné au tribunal, au nom de l’égalité des sexes, cette bonification étant liée non à la grossesse, mais à l’éducation des enfants. Ils ont vite changé la loi juste après, 2010 il me semble. Si cela n’a pas changé, il faut maintenant choisir ou partager entre père et mère.

          • Ou ije suis sûre 2 enfants = 2ans,même si pour l’ un, j ai arrêté de travailler 3 ans,le poste proposé étant a 800 km de celui de mon époux.
            Donc sécurité de l’emploi…laquelle? Etc..

      • Par exemple les soignants suspendus qui sont obliges de démissionner pour avoir un emploi et pouvoir toucher de quoi simplement se nourrir et se loger…
        Des profs avec Master 2 recrutés au smic…
        Des catégorie C recrutés sous le smic
        Tout ça pour “la sécurité de l’emploi”…oui mais où ? Affectation sans réel choix ( 93 pour debuter bien souvent,ou équivalent .. pendant plusieurs annees, mutation à l ‘aveugle…mince et le conjoint ?
        Pourquoi les médecins ne veulent-ils pas être obligés de se rendre dans les zones désaffectées? Parce que les conjoints n’auront pas de travail, leurs gamins pas de collège ( sans parler lycée université ) et que quand les études durent jussu’a plys de 23 ans, la vie de couplé peut déjà être en route,, Si elle ne l’est pas encore, la construire dans le 93 ou puy de dôme ou…puis “muter” à 2 etc..,est très problématique.
        Oui,le fonctionnaire bashing est facile,pour ceux qui connaissent la liberté d’installation, et des revenus qui donnent une souplesse en matière d’emploi de couplé pendant Q années.
        Et franchement si c’était si enviable, croyez-vous qu’on aurait tant de mal à recruter des instits des profs, auparavant des postiers , actuellement des fonctionnaires hospitaliers? Pourquoi tant de médecins hospitaliers fuient ils dans le privé ?
        Etc..
        Pour entrer maintenant dans la fonction publique il faut soit se sentir une âme de missionnaire soit ne rien trouver d’autre. Ce n’était pas le cas il y a quelques dizaines d’années.

      • Outre de nombreux avantages le premier problème est qu’ils n’ont pas de caisse de retraite. Le montant de leur retraite est arbitraire, sans rapport avec les cotisations. La répartition et le rapport démographique n’est pas leur problème. Ils peuvent être 10 fois plus ou 10 fois moins à cotiser, ne change rien, n’étant pas obligés d’équilibrer les comptes.Ils peuvent partir à 50 ans ou 70 ans, sans que cela ne change rien. Leur pension est versée directement par le trésor public, pas par une caisse, c’est donc fiancé par nos impôts. Certes ils ont une cotisation, mais pour la forme, qui ne couvre que 25% des dépenses.

        • «Le montant de leur retraite est arbitraire, sans rapport avec les cotisations.»
          Complètement faux. Le montant dépend du nombre d’années de cotisation. Autrefois 2% du salaire de base par année d’ancienneté, maintenant moins, alors que la cotisation a augmenté
          . Donc partir à 50 ou 70 ans, ce n’est pas pareil.Et si vous êtes titularisé à 35 ans voire plus comme c’est souvent le cas dans l’enseignement supérieur votre ancienneté est très faible. Par ailleurs vous dites l’Etat paie une grande partie de la retraite,
          c’est normal l’Etat est employeur. Pour les salariés du privé, l’employeur paie aussi une cotisation
          Et pour l’enseignement primaire et secondaire il n’y aura plus que des écoles privées, si les parents ont les moyens de payer.
          Le jour, pas très loin, où tous les profs seront recrutés en CDD, la liberté d’enseignement et de recherche n’existera plus et les facs seront financées par des labos. Adieu à l’ivermectine, vive les rappels de pseudo-vaccins tous les 2 mois et le paxlovid

    • Un 3ème point mériterait d’être mis en pleine lumière, concernant la retraite des fonctionnaires, et dont ils ne sont, pour la plupart, ni responsables, ni conscients: si je ne m’abuse, contrairement aux autres régimes de retraite, LEUR ASSUREUR RETRAITE -i.e. l’Etat- NE CONSTITUE AUCUNE RESERVE EN VUE DES RETRAITES A VERSER A SES ASSURES.

      • le régime général de la sécurité sociale lui aussi ne constitue aucune réserve puisqu’il s’agit d’un régime par répartition : ce sont les cotisations payées au temps t qui financent les retraites du temps t. Les réserves n’existent que dans les systèmes par capitalisation : la retraite de M. X est financée par les cotisations que M. X a payé antérieurement. Autrement dit M. X a épargné, placé son argent dans des «réserves» qu’il récupère à sa retraite

        • Pour les retraites des fonctionnaires e pb qui se pose est la faillite des etats. Rappelons nous l’a Grece mise en faillite par le FMI e, la banque centrale et la commission européenne

          • Toutes les caisses de retraite (par répartition) et heureusement! gèrent un pactole sous forme de réserve notamment pour lisser l’effet des évolutions démographiques. Toutes sauf l’état pour ses fonctionnaires. Comment nier cela? Il en est de même, partiellement, pour l’assurance maladie. Deux exemples, deux seulement pour stigmatiser l’incompétence alliée à la malfaisance de hauts fonctionnaires qui “cadrent”, “surveillent”, etc… pour notre bien à tous, citoyens-cotisants: 1) TOUTES les caisses gérées par eux au nom de l’Etat, avaient truffé leurs portefeuilles obligataires de fonds junky US -i.e. subprimes- avant la déroute de 2008, pour faire croire sans doute à une gestion performante genre Blackrock (où ils résident sans doute depuis l’effondrement de 2008= revolving doors); 2) ce n’est pas Gérard Maudrux qui me démentira: depuis quelques années les sbires incompétents de l’Etat français prétendent imposer (et ils le font) la répartition des réserves de la CARMF (caisse de retraite des médecins) selon leurs critères. Ainsi ils ont obligé les gestionnaires de la CARMF à réduire la ligne d’investissement dans l’immobilier physique, et à majorer la part des obligations d’état, rapportant 0% ces dernières années, et probables junk bonds pour les temps à venir. Non mais, de quoi je me mêle? Ecoutez, par exemple Charles Gave, et vous comprendrez mieux si je me suis mal exprimé! Moi, je ne suis “que” médecin-cotisant. Merci à Gérard Maudrux d’avoir, en son temps, tenu tête à cette racaille incompétente. Oui merci!

  20. Merci Gérard pour cet article qui mérite d’être lu par le plus grand nombre. Il rejoint ce que j’ai écrit en 2012 sur la retraite publié dans Les Échos et sur mon site. Tu devrais le proposer aux journaux car en plus de sa pertinence il est parfaitement compréhensible pour le plus grand nombre – Amitié respectueuse -Olivier Badelon

  21. ✍🏽Détournement d’AMELI par les ministères :

    Un petit rappel sert toujours.

    – Ne jamais oublier, que la Sécu est une caisse créée par l’ouvrier, pour les ouvriers !

    La Cour des Comptes avait déjà signalé ces manques de versements et les détournements entre ministères… Mais visiblement inefficace.

    Faites circuler ce message, que la France entière le sache on nous prend pour des gogos ! Pour une fois qu’un haut dirigeant nous dit la vérité. Evelyne DUBIN est passée sur France Bleue mais pas sur une chaîne de télé nationale,

    pourquoi ?

    – La sécu n’est pas en déficit mais en excédent, 50 secondes pour comprendre pourquoi.

    Depuis le temps qu’on bouche le trou de la sécurité Sociale

    – Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant (voir la fin du texte).

    A TRANSFÉRER AUTANT DE FOIS QUE VOUS POUVEZ ! L’ASSURANCE MALADIE, 50 secondes de lecture à couper le souffle.

    Savez-vous que :

    – 1) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n’est pas reversée: 7,8 milliards.

    – 2) Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée: 3,5 milliards.

    – 3) Une partie des primes d’assurances automobiles, destinées à la Sécu, n’est pas reversée 1,6 milliard.

    – 4) La taxe sur les industries polluantes, destinée à la Sécu, n’est pas reversée: 1,2 milliard.

    – 5) La part de TVA, destinée à la Sécu, n’est pas reversée : 2 milliards.

    – 6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.

    – 7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.

    – En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de : 20,1 milliards d’Euros.

    Conclusion : Si les responsables de la Sécu et nos gouvernants faisaient leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reversait ce qu’elle doit chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent ! Ces chiffres ne sont pas inventés ; vous pouvez les consulter sur le site de la Sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu.

    – Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu’il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l’assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

    Cordialement.

    Evelyne DUBIN

    Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général Institut National du Développement Local

    Avenue Michel Serres BP 32 47901 AGEN Cedex 9

    Tél : 05.53.48.06.74 / 05.53.48.06.74

    Fax : 05.53.48.06.71

    Mobile: 06.72.19.53.50

    e.dubin@indl.fr

    “VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES ! TRANSFÉREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS !”

    – A force de tourner, il s’affichera peut-être un jour sur l’écran d’ordinateur d’une tête pensante, d’un député, d’un ministre censé passer son temps à gérer l’argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver) dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd’hui, de toutes et tous. Sans oublier ce que l’Algérie DOIT à LA SÉCURITE SOCIALE, quatre milliards, et les fausses cartes vitales !”✍🏽🔥

    • Dans tous les cas notre retraite de médecin est ridicule par rapport au même médecin hospitalier et à durée de vie égale il gagna bien plus que nous libéraux
      C est une arnaque organisée !!
      Pas contente du tout pendant nos études nous sommes payées des cacahuètes j ai fait une qualification qui m à permis de devenir spécialiste sans être renumeree pendant 2 ans et j ai bien sûr perdue autant dans ma retraite connaissez vous des études de stage sans statut social !!
      Cette retraite est un système opaque quelle déception quand on y arrive
      J ai compris que vous gêniez et que vous avez été viré mais je lisais vos bulletins avec plaisir j ai arrêté avec votre successeur !
      Ensuite je vous ai demandé pourquoi l argent du conseil de l perdre ne pourrait pas être redistribué aux médecins et vous m avez répondu pas possible !! Quel dommage tout ces cotisations qui dorment !!ou qui sont dans des locaux somptueux !!

      • «devenir spécialiste sans être renumeree pendant 2 ans et j ai bien sûr perdue autant dans ma retraite connaissez vous des études de stage sans statut social !!»
        Bien sûr que j’en connais. Savez-vous ce qu’est un post-doctorant. c’est un individu qui a un doctorat et qui travaille bénévolement dans un labo avec l’espoir (pas toujours satisfait d’être recruté comme maître de conf ou chercheur) sans cotiser pour retraire.

      • connaissez vous des études de stage sans statut social
        oui j’en connais j’ai déjà cité les postes de post doc pour les titulaires d’un doctorat. Ça c’est pour les intellectuels
        Mais du côté des ouvriers ça existe aussi : le projet de réforme des lycées pro prévoit de rémunérer les stages en entreprises, qui ne sont pas encore rémunérés à ce jour.

  22. Bonjour,
    Je viens d’achever la traduction de Les Mensonges de mon gouvernement de Robert Malone. Il s’agit de la catastrophe des vaccins Covid, avec une solide explication scientifique qui devrait vous plaire, mais aussi de la gestion catastrophique de la crise. Il conclut à la même chose que vous, la dictature administrative. Le livre sortira sous peu chez Marco Pietteur en Belgique.
    Bien cordialement
    Juliette Bouchery

  23. J’étais arrivé aux mêmes conclusions : 1) plus de limites et plus on cotise plus on touche 2) la gestion du pays est confisquée par les administrations.
    Le second point m’a convaincu d’être libertarien.

  24. Bravo et encore merci à Mr Maudrux. Je rejoins totalement votre conclusion finale. J’approuve totalement votre proposition de calcul de la retraite. Que de bonnes idées et de clairvoyance peut-on lire dans bien des propositions qui sont faites et sur bien des sujets …. mais si peu mises en application par les soi-disants élites du pays. Elles n’ont d’élites que le fait d’avoir été élues à coup de campagne promotionnelle ciblée, parce qu’elles sont nées dans la “bonne maison”. Autrefois, les “bonnes maisons” n’étaient reconnues comme telles qu’à condition d’avoir suffisamment d’argent pour “être capable de faire du pain tous les jours de l’année” MAIS AUSSI que leurs valeurs morales soient reconnues par les autres gens du village : honnêteté, fidélité (car fiabilité et stabilité) à une cause commune, solidarité et fraternité envers leurs pairs et envers les autres (ceux plus démunis). De nos jours, seul l’argent personnel régie la “moralité” de nos élites qui changent d’avis comme de chemise, qui consomment des idées comme du petit beurre, parce qu’elles ne s’engagent plus par conviction idéologique mais “pour faire carrière”. Nos “élites” sont lamentables !! Elles ont perdu toute valeur morale. Et c’est de là qu’est venu TOUS les problèmes de la France.

  25. Malheureusement, Mr Maudrux, vous raisonnez sur la base d’un libéralisme ”chimiquement pur”, où la structure administrative est au service du commun, et la structure capitaliste aussi.
    Ce courant essaie parfois d’apparaître, mais est souvent écrasé par d’autres intérêts.

    C’est pour cela que personnellement je me suis plus intéressé aux idées anarchistes. D’ailleurs je pense que les idées anarchistes se sont développées suite au constat d’échec du libéralisme, que je qualifierai de ”trop naïf” (sans condescendance, mais c’est sa nature. Quand on met la liberté en premier, c’est aussi la liberté de se faire avoir par une structure ayant plus de pouvoir. d’où l’idée anarchiste de refuser le pouvoir, de le traquer et sans cesse le remettre en question. ”L’ordre moins le pouvoir” Reclus E.).)

    Vos propositions, décidées démocratiquement, par la base, après une simple consultation de vos adhérent-es et sous réserve bien sûr que ça ne nuise pas à d’autres (ce qui semble être le cas et est une évidence quand on a le sens du bien commun). Donc vos propositions auraient été une évidence, malheureusement, vous rajoutez quelques intérêts cariéristes, un zeste de fierté mal placé (j’aurai dit OK si ça avait été mon idée), un peu de pouvoir à quelque médiocres (qui arrivent toujours à se glisser dans les rouages), et PFIOU ! Tout part à la benne.
    C’est pas l’administration le problème, le problème c’est le petit pouvoir des médiocres.

    • Tiens, au passage, Perrone a été confronté à la même chose, quand il réclamait dès le début que soit juste appliqué les politiques élaborés collectivement (pour le bien commun), dont l’issue a été le rapport sénatorial suite à H1N1.

      Tout est parti à la benne, alors que tout avait été anticipé pour des prises de décisions intelligentes. Le pauvre a fini ”complotiste” !

  26. Conclusion: il faut remettre les administrateurs sous le pouvoir d’hommes et de femme politiques vertueux qui défendent vraiment l’intérêt de la France et des Français.. mais dans le paysage politique actuel qui est le notre, je ne vois personne qui ait ce profil, sauf François Asselineau.

    • D’accord avec vous : François Asselineau est le seul politicien qui se bat pour la France et les français AVANT toute autre chose, avant son intérêt personnel, cela fait 16 ans qu’il le prouve tous les jours.

    • Mon cher confrere ..
      J avais envie de te l écrire ce soir…
      Bravo pour ton parcours, pour ton travail au profit de la vérité scientifique, pour ton courage et plus à avoir diffusé ton analyse toujours argumentee… bref respect … admiration… et évidemment soutien depuis le début… passif jusqu’à ce soir.. mais ton exemple, comme celui de tous ceux qui ont osé resister à decouvert malgré les menaces.. me motive à agir aussi, du mieux que je pourrai…j au tellement à dire…
      Avec mes respectueuses et chaleureuses salutations. Serge belhassen, med mpr ancien Hu Montpellier..
      Une devise…. j aime mon métier… et je le défends!

    • Mais, Asselineau élu, comment fera-t-il pour mettre au pas la MAFIA D’ÉTAT qui tient la France et fait bosser Mc Kinsey à leur place, en plus, à nos frais???

        • reponse a tous=la retraite c est quoi ? C EST L ARRET D UNE ACTIVITE REMUNEREE et compensee par un revenu de solidarite et qui dit solidarite dit egalite et donc egalite dans le partage de ce qu il y a dans la cagnotte caisse(s) de retraite donc on partage la cagnotte (retraite) par le nombre de retraités………..