93

Traitements précoces : quand randomisation rime avec escroquerie intellectuelle

Alors que j’avais déjà commencé ce nouveau billet pour démontrer le très faible « niveau de preuves » des essais randomisés contrôlés (ERC) , relevant plus de la manipulation que de la recherche de la vérité scientifique, l’ANSM vient de publier le 5 avril 2023 un communiqué participant à cette désinformation, où on peut lire : « Les résultats de plusieurs essais randomisés contre placebo, de bonne qualité méthodologique, permettent aujourd’hui d’affirmer l’absence d’efficacité de l’ivermectine,  quel que soit (*) la dose utilisée en prévention ou en traitement du Covid-19. » (*texte original de l’ANSM, sans correction de l’accord).

Personne ne l’a remarqué, mais il y a eu deux phases dans les publications concernant l’ivermectine. Une première vague d’études, toutes favorables, puis après 18 mois, une seconde vague, toutes ne montrant aucune supériorité de l’ivermectine sur le placebo. Surprenant. Les dernières études auxquelles l’ANSM fait allusion sont principalement Together et Activ-6, sans oublier la tentative Principle.

À quoi est due cette différence dans les résultats, alors qu’il s’agit du même traitement, de la même maladie, des mêmes patients et que les résultats devraient donc être les mêmes ? Avec de telles différences, il y en a forcément qui font de grosses erreurs, qui manipulent ou qui mentent.

PREMIÈRE CONSTATATION : comment la méthode pourrait changer le résultat ?

Les premières études, favorables, sont observationnelles, alors que les secondes, défavorables, sont « randomisées et contrôlées ». On ne devrait d’ailleurs pas parler de défavorables mais de neutres, car le placebo n’a pas encore été démontré comme étant supérieur au produit, mais cela peut encore arriver avec les biais qu’ils introduisent.

Nous avons souvent cité ici l’étude d’Anglemeyer, travail indiscutable fait en 2014 et publié dans Cochrane. Cet énorme recueil de 1 583 méta-analyses avait pour objectif de comparer le résultat des études randomisées avec les études observationnelles, pour voir s’il y avait une différence entre ces deux types d’études. Cela n’a pas été fait sur une seule pathologie mais sur 228 pathologies différentes, évitant ainsi les biais liés à la pathologie. Le résultat de ce travail montre qu’il n’existe aucune différence entre les études ERC dites « gold standard » et les études observationnelles. C’est logique ! … comment voulez-vous que la méthodologie de l’étude change le résultat du traitement ? 

Conclusion, s’il y a pour l’ivermectine une différence entre ces deux types de publications, c’est ailleurs qu’il faut en rechercher la cause, pas dans la nature observationnelle ou ERC.

DEUXIÈME CONSTATATION : le biais intellectuel et financier

Ceux qui rejettent les études observationnelles émettent quelque part un doute quant à l’honnêteté de celui qui a fait l’étude. Permettez-moi d’émettre le même doute quant aux praticiens des études randomisées, et ce d’autant plus que, pour les premiers, il n’est pas question d’argent, ce qui n’est pas le cas pour les seconds.

Les études observationnelles sont faites par des médecins qui traitent, colligent leurs résultats et les publient s’ils sont intéressants. C’est le cas de ces médecins de République Dominicaine qui recevaient les patients dans un centre de soins et les traitaient, avec un rapport sincère pour lequel ils ne recevaient aucune rémunération. 

À l’inverse, les patients dans les études ERC sont recrutés par des médecins rémunérés pour cela et pour la charge administrative. Cela n’est pas sans inconvénients, j’en sais quelque chose ayant participé à ce genre d’» études ». J’ai vite abandonné après la seconde, trop chronophage au détriment des autres soins. Ce n’était pas des soins et ça ne me convenait pas. J’ai pu constater qu’il est facile de biaiser, changer une date ou omettre un élément pour ne pas perdre le temps investi, et le temps, c’est de l’argent… Ce biais important n’est jamais évoqué.

Cette différence, entre des études faites par des praticiens non rémunérés pour l’étude et dont le premier objectif est de soigner, ou par des non soignants rémunérés, n’est pas anodine. L’intérêt de celui ou de ceux qui sont prêts à investir plusieurs millions dans l’étude est également à prendre en compte. Nombre d’études défavorables à l’égard des traitements ont pour financiers des personnes ou des entreprises liées aux vaccins, et les trois premiers auteurs de Together ont reconnu avoir reçu des fonds du NIH. Ces études ne sont pas indépendantes, alors que les études observationnelles le sont.

TROISIEME CONSTATATION : le biais matériel et scientifique

Cette troisième constatation est la plus importante, le biais n’étant plus intellectuel ou financier, mais matériel et scientifique. Des faits, rien que des faits : ces études ERC, vantées dans les hautes sphères et seules reconnues, sont inadaptées pour étudier un traitement précoce, quel qu’il soit. S’appuyer sur des études ERC est une escroquerie intellectuelle. Il y a accumulation de biais qui sont trop importants, insurmontables. Je le dis, je l’affirme et je le démontre. Pour rentrer dans le protocole de ce genre d’étude il y a des délais incompressibles. Il faut plusieurs jours pour la mise en oeuvre, beaucoup trop pour pouvoir parler de traitement précoce

Le patient, qui va se plaindre de troubles, a été contaminé il y a 2-3 jours. Il va alors voir son médecin qui prescrit un test, puis retourne chez le médecin, soit 1 ou 2 jours de plus. On est au mieux en moyenne entre 3 et 5 jours. Pour faire rentrer ce patient dans une étude randomisée « de bonne qualité méthodologique » comme le dit l’ANSM, il faut que le patient réponde à certains critères et qu’il ait un dossier, avec nombre d’examens, qui sont alors prescrits. Il faut donc 1 ou 2 jours de plus pour avoir un dossier complet et voir s’il coche toutes les cases pour être randomisé. Si c’est le cas, le médecin prévient le laboratoire ou l’équipe responsable, qui va contrôler le dossier, effectuer la randomisation, puis envoyer les produits numérotés, étiquetés, au médecin. Ce dernier va reconvoquer le patient pour les lui remettre. Dans le meilleur des cas, il est très difficile de faire tenir tout cela en 4 jours, qui s’ajoutent aux 2-3 jours incompressibles après contamination.

Ainsi quand vous regardez l’étude Activ-6, 3 457 malades voulaient rentrer dans l’étude, seuls 1 591 ont été sélectionnés et la moyenne des traitements a démarré après 7 jours. Un quart des patients a démarré le traitement après plus de 8 jours, sans garantie que cela ne soit pas le 11e ou 12e jour, date arrangée à 10 jours pour ne pas perdre tout le travail antérieur. Un des patients a raconté s’être déclaré au 5e jour, et avoir reçu son colis au 6e jour après déclaration (par la poste, à cause du week-end), soit un total de 11 jours. Il a fait partie de l’étude, soit dans les moins de 10 jours. Il est signalé que 209 patients sélectionnés n’ont pu rentrer dans l’étude, faute d’avoir reçu leurs produits dans les délais. Cela montre bien que démarrer un traitement dans une étude ERC, dans les 3-4 jours qui suivent les premiers troubles, c’est impossible. Quand ils parlent d’évaluer l’efficacité d’un traitement précoce, ils mentent. Le biais est insurmontable. Une étude ERC, avec la qualité demandée à ces études, ne peut être précoce.

Or, on le sait très bien, toutes les études concernant l’ivermectine le disent, plus le traitement est pris tôt, plus il est efficace. Et pour cause : l’ivermectine est censée empêcher le virus de rentrer dans les cellules. Désolé, après 5 jours, ils sont déjà tous rentrés, et cette fonction de l’ivermectine devient sans objet (reste l’immuno-modulation, qui n’est pas la fonction première). 

L’étude de la République Dominicaine est à l’opposé de ces études ERC, et démontre parfaitement que seules les études observationnelles peuvent évaluer correctement un traitement précoce. Les patients avaient été classés en 4 groupes correspondant à la gravité et l’ancienneté des troubles. Les résultats les plus spectaculaires sont dans le premier groupe, patients renvoyés chez eux avec traitement. En revanche, comme dans les études ERC, ils ne constatent pas de bénéfice du traitement dans le dernier groupe, le plus évolué avec des patients traités tardivement. Même chose dans les constatations du Dr Loué en ehpad : son seul décès est le patient traité le plus tardivement, au 18ejour.

AUTRES BIAIS

Je ne les citerai pas tous, tant il y en a, plusieurs dizaines pour les plus importants (80 ici pour Together), dans ces études montées secondairement dans le but de prouver qu’il n’y a pas de traitement efficace possible contre le covid. Ces études sont de vastes fumisteries, la première étant celle du Lancetgate à l’été 2020, ce qui ne les empêche pas d’être les seules utilisées par les autorités qui les mettent en avant.

Dans quasiment toutes ces études « neutres », tout a été fait pour que cela soit neutre. L’ivermectine a été donnée en monothérapie, alors que tous les protocoles l’associent avec de la Doxycycline ou de l’Azithromycine. Il est également connu que c’est un ionophore de zinc, et qu’elle est donc plus efficace avec du zinc qui augmente sa biodisponibilité. Vous avez une trithérapie pour le VIH, si vous passez en monothérapie, ce n’est plus la même chose ! Outre cette monothérapie, on a toujours étudié avec le dosage le plus bas, et surtout avec des prises à jeun, en toute connaissance de cause, alors que l’on sait que l’absorption est deux fois plus importante avec un bon repas.

Le groupe placebo n’était pas forcément sans traitement. L’essai Together se déroulait au Brésil, dans une région où l’on pouvait se procurer de l’ivermectine sans ordonnance, et où elle connaissait un pic de consommation. Sa réputation d’efficacité en prévention et en traitement était donc assez répandue. Or, le protocole expérimental ne fixait aucune condition d’exclusion de l’essai liée à la consommation d’ivermectine préalablement à l’enrôlement. Il n’est donc pas exclu qu’une partie du groupe placebo ait été « sous ivermectine » du fait d’un traitement préventif. Dans une autre étude,Médina, vantée par les autorités, le groupe placebo avait reçu par ailleurs de l’ivermectine par erreur, ce qui n’a pour autant pas arrêté l’étude !

La quasi-totalité de ces études porte sur des populations à moyenne d’âge faible. Dans l’étude Activ-6, 60% des patients avaient moins de 50 ans. De plus on peut se demander quelle maladie ils ont traité et si les cobayes étaient vraiment malades, car quand il y a dans le groupe placebo 1% d’hospitalisations et 0 décès, comment voulez-vous arriver à démontrer que l’ivermectine peut faire mieux ? Dans une population qui guérit seule de la maladie, comment voulez démontrer qu’un traitement fait mieux ? Le résultat ne peut être que neutre. Dans les études observationnelles en ehpad de Charlotte Bernigaud et de Pierre Loué, les moyennes d’âges étaient de 90 et 83,5 ans, les commorbidités multiples. Là on est dans le concret pour juger des résultats, sans biais concernant l’âge.

Dans l’étude Activ-6 toujours, la moitié des patients étaient vaccinés. Quand on vous dit que cela protège des formes graves, cela fait un peu désordre dans le groupe placebo ! 

Dans cette étude RCT :

  • Les dossiers médicaux étaient faits via une plateforme internet par les patients eux-mêmes, de même que la description des symptômes et des résultats, alors que dans les études observationnelles, c’est au moins fait par des médecins ! 
  • Une seule visite à 3 mois, alors que les critères définissant les résultats sont évalués à 7, 14 et 28 jours.
  • Quand on apprend que ces « cobayes » étaient rémunérés via un bon d’achat Amazon de 100 €, et que certains pouvaient appeler les copains « viens, si tu veux gagner un bon d’achat, il suffit de raconter n’importe quoi sur leur site et tu es accepté », d’où le rush inattendu pour les inscriptions. Je ne dis pas que cela s’est passé comme cela, mais tout est fait pour que cela arrive, et la seule chose contrôlée a été le test, pas la manière de remplir les dossiers en ligne, ni les dates et troubles avant et après traitement. 
  • Dans la version complémentaire avec dosage plus important (Activ-6 600), 109 patients étaient asymptomatiques lorsqu’ils ont reçu le médicament mais ont été inclus dans les données car positifs, avec « infection faible à modérée » qui rentre dans les critères d’admission. Sans commentaire.

Passons sur les nombreuses entorses comme des changements de protocoles en cours d’étude, les résultats préliminaires ne convenant sans doute pas, résultats par ailleurs non publiés alors que dans le protocole initial cela devait être fait tous les 300 patients. Passons sur les data non disponibles pour certaines études, qui renvoient sur des sites hébergeurs qui prétendent ne rien avoir et n’avoir rien reçu (Together). Passons sur les délais pour publier afin de tourner le tout dans un bon sens, les chiffres annoncés en conférence de presse n’étant plus les mêmes dans la publication 7 mois plus tard.

Le « biais » de l’étude Principle relève d’une sorte de mensonge par omission.  

Cette étude pilotée par l’Université d’Oxford a sombré dans le ridicule. Les premiers résultats n’étant sans doute pas conformes à ce qu’ils étaient censés démontrer, cette étude a été arrêtée … faute de trouver de l’ivermectine ! ! ! Des milliards de doses étaient disponibles sur la planète, n’importe qui peut en acheter en Inde par 10 kg pour une poignée d’euros. Sans commentaire. Cette Université est aussi celle qui a surdosé l’étude sur l’hydroxychloroquine pour arriver aux conclusions que le produit était dangereux. On sait aussi que c’est elle qui a reçu 40 millions quand le rapport Andrew Hill sur l’ivermectine est sorti. Cela fait beaucoup de coïncidences concernant l’honnêteté de ces études ERC.

Malgré tous ces efforts pour rendre ces études défavorables, malgré des traitements toujours tardifs, toutes ces études montrent dans les chiffres un avantage favorable à l’ivermectine, mais « statistiquement non significatif ». Mission accomplie.

Les autorités sanitaires sont les mieux placées pour constater ces faits, elles ne peuvent les ignorer. Dans ces conditions, leur attitude et leur discours relèvent soit de l’incompétence (ils ne voient rien), soit de la manipulation mensongère (ils savent). Notons au passage que quand l’ANSM se permet d’affirmer que « plusieurs essais randomisés contre placebo, de bonne qualité méthodologique, permettent aujourd’hui d’affirmer l’absence d’efficacité de l’ivermectine … en prévention du Covid-19 », ces études permettant de l’affirmer n’existent pas ! Il n’y a à ce jour « que » 18 études dans le monde en prévention, et toutes donnent des résultats extrêmement positifs. Un mensonge de plus.

Le communiqué défavorable de l’ANSM a été immédiatement diffusé par le Quotidien du Médecin, ce même 5 avril 2023, qui nous a permis d’en prendre connaissance. Mais, quand une étude dit le contraire, ce journal est aux abonnés absents, tout comme les autres d’ailleurs. On est plus proche de la pensée unique qui doit obligatoirement manipuler pour exister, que d’une information plurielle où toutes les opinions s’expriment. Il est vrai que pour ces journaux, comme pour les médecins participant aux études, leur existence tient à leurs sponsors, et l’on a déjà vu de gros laboratoires pharmaceutiques menacer de retirer leurs contrats publicitaires si les journaux publiaient certains articles. Face à l’argent, la liberté d’expression est bien démunie.

Gérard Maudrux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

93 commentaires

  1. Merci Président Maudrux, nous avons compris ce que vous écrivez et gravez avec insistance. D’abord nos expériences toutes petites de praticiens en Médecine Générale nous ont prouvé que le protocole Ivermectine ou HCQ + Aztyhromycine avec parfois recours à la Cortisone et HBPM, étaient le succès systématique. Ceux que nous avons vu mourir étaient ceux qui ce sont adressé à la Nomenklatura des promoteurs de l’abstention ou du paracétamol , soit la Mafia (Politiques rémunérés +médecins Rémunérés pu cons + Big Pharma). Le tout pour nous est de savoir maintenant si la Justice sera au Rdv de la Vérité ou de la Mafia. Il est dur au terme d’une vie professionnelle de 42 ans fondée sur la foi et la confiance en la Médecine et nos Patrons, d’accepter la mort de celle-ci, et de se dire qu’on a été déjà peut-être trompé, escroqué, depuis longtemps et de nombreuses fois. Quand on me demande aujourd’hui quelle profession j’exerçais, je réponds Maréchal Ferrand. Peut de gens se souvienne de quoi il s’agit. Ils ont disparus. Nous aussi. Nous sommes à l’agonie, remplacés par de mauvais médecins à la pêche au diagnostic par multi scanners et prescripteurs de paracétamol. Ce naufrage était prévisible depuis Giscard et le Tandem infernal Barre + Veil. ILs ont mis sur les rails le train de la solution finale de la médecine où l’on réflechit. aujourd’hui on applique “le protocole”. Leurs successeurs n’ont jamais fait qu’accélérer la vitesse de ce train. En retraite, j’habite le secteur où j’ai exercé. Mes ex patients me sollicitent ils ont compris, mais trop tard, que nous n’étions pas ces ordures assoiffées d’argent que le 20h de Christine Ockrent leur décrivait. Je les plains. Et le pire est avenir. Les Infirmiers assez bien formés pourront grâce à l’Intelligence Artificielle éviter les hécatombes.
    Chers Confrères, réciproquement je vous adresse mes sincères condoléances.

    • J’y lis par exemple, que la Suisse ne recommande plus du tout – sauf cas par cas pour des personnes particulièrement fragiles- de vaxx et que
      Les nouvelles recommandations ont également des conséquences en matière de responsabilité. C’est ce que dit le document du BAG sur la stratégie de vaccination Covid (état : 29 novembre 2022) :

      L’indemnisation par la Confédération des personnes lésées pour les dommages de vaccination ne peut être envisagée pour les vaccinations que si elles ont été officiellement recommandées ou ordonnées (voir art. 64 EpG).”

      Plus loin on parle de la responsabilité des médecins qui doivent prouver qu’ils ont agi en tenant compte de etc…
      Voilà, si on veut que ça s’arrête, il faut que les injecteurs soient poursuivis a priori, et blanchis s’ils prouvent qu’ils ont bien réfléchi au cas précis de la personne, respecté les recommandations en la matière etc .
      Ce que je crains, c’est qu’on n’y arrivera pas en France 😒

  2. “Dans une maladie potentiellement mortelle, randomiser, c’est décider de laisser mourrir certains patients du groupe placebo, sans leur donner les mêmes chances que ceux traités. Très éthique. C’était le problème dénoncé par Raoult pour refuser de randomiser.” dit Gérard Maudrux
    https://www.covid-factuel.fr/2023/04/08/traitements-precoces-quand-randomisation-rime-avec-escroquerie-intellectuelle/comment-page-1/#comment-184893
    Au moment où le Pr Raoult l’a dit, très tôt dans le déroulé de l’épidémie, je me rappelle que cela avait été énoncé ici. Pourquoi une étude randomisée aurait plus de valeur que l’observationnel qui atteste l’efficacité du traitement (une cohorte insuffisante était un autre argument) ou un résultat différent.
    Certes ce dernier billet est limpide mais il y a incontestablement une inertie à comprendre, à lâcher l’instance tutélaire, à se réapproprier son jugement.

    • Quand un traitement est très efficace, il y a besoin de très peu de cas. Pour les médicaments que produit l’industrie en vue de remplacer un vieux produits sans brevet, et qui n’apportent rien, il faut de longs essais et tricher un peu. C’est facile, car c’est noyé dans des masses de données et les autorités ont piscine le jour où il faudrait vérifier. De toutes les façons leurs statisticiens sont à plein temps occupés à debiner Pierre Chaillot sur les réseaux sociaux, pour Didier Raoult, c’est trop tard.

  3. Bravo Gérard! Là c’est du lourd: qu’au moins tout individu se disant médecin, c’est-à-dire sensé aider des gens qui vont mal à aller mieux, se positionne maintenant. De même que Jésus à dit “vous ne pouvez servir deux maîtres: Dieu et l’argent”, de même toute personne se réclamant de la médecine, dûment éclairé par des exposés comme le tien, ne pourra dorénavant plus se prosterner devant le veau d’or de l’ERC, tout en prétendant mettre son énergie et son savoir au service des malades (au moins, et sans conteste, pour les traitements précoces des maladies aigües).

    • sinon c’est du 😎 😎
      Oh paravent on les appelait au truches
      C’est pratique même jeune on est com pétant
      Pas d’ex père hi-han ce à trans mettre
      On applique on palpe

  4. Je voudrais savoir si, en passant une couche de peinture sur le côté face de pièces de monnaies, cela modifiera leur probabilité de tomber sur pile. Pour ce faire, je dispose de 100 pièces. Il y a fondamentalement 2 méthodes.
    1- La méthode du parachute de Raoult. Je peins les 100 pièces, je les lance et compare le résultat obtenu avec un modèle théorique établi auparavant avec d’autres pièces et par d’autres lanceurs de pièces qui avaient constaté qu’elles étaient équilibrées. Je compare ainsi le résultat obtenu, 65 piles, avec la probabilité théorique de 50% pour conclure que les pièces peintes sont déséquilibrées en faveur des piles.
    2- Seconde méthode, la randomisation. Je forme 2 groupes de 50 pièces chacun en les tirant au sort puis je choisit au hasard le groupe dont les pièces seront peintes. Je compare alors entre les 2 groupes de 50.
    L’avantage de la première méthode est que je dispose d’un échantillon 2 fois plus grand avec des pièces peintes. Je peux donc faire une bien meilleure évaluation de la probabilité de tomber sur pile pour les pièces peintes. En contre-partie, je m’appuie sur les résultats obtenus par d’autres lanceurs de pièces.
    L’avantage de la randomisation est que je contrôle la totalité de l’expérience. Son inconvénient est que les échantillons peints et non peints sont plus restreints.
    Il me fut répondu que la première méthode n’était pas applicable en médecine. Certains ont même voulu donner l’exemple de la streptomycine : en 1948 une étude randomisée avec groupe contrôle fut conduite pour évaluer la streptomycine contre la tuberculose. Il fut retenu 107 malades dont 55 traités et 52 non traités. L’efficacité de la streptomycine contre la tuberculose fut ainsi établie sans conteste. Cette étude consacra tout autant la randomisation que la streptomycine. Tout juste s’il ne fut pas écrit que c’était la randomisation qui guérissait la tuberculose, tout juste !
    Pourtant, à l’époque la tuberculose était très répandue depuis plus d’un siècle et en particulier en Angleterre. Des centaines et milliers de cas avaient été décrits dans la littérature médicale et tous les médecins en voyaient tous les jours. L’évolution de la maladie en l’absence de traitement était très bien connue, en tout cas certainement largement aussi bien connue que ce que les 52 cas non traités retenus pouvaient apporter à cette connaissance. On disposait donc d’un modèle théorique fiable, plus fiable sans doute que la référence constituée par les 52 cas de l’étude randomisée.
    En traitant les 107 malades retenus pour l’étude il aurait alors été possible d’apporter des informations plus précises et plus nombreuses sur les effets du traitement. Il aurait donc été possible de faire une étude de meilleure qualité que celle par randomisation.
    Voir un article mentionnant cette étude sur la streptomycine avec le lien pdf vers elle. Les 107 y sont décrits en détails :
    https://www.aimsib.org/2020/06/21/covid-19-et-cette-rigueur-scientifique-qui-nous-aura-tout-le-temps-manque/
    “Pour démontrer l’efficacité du traitement contre placebo il aura fallu 55 patients dans le groupe traité et 52 patients dans le groupe placebo ! 107 patients au total, c’est tout ce qu’il aura fallu pour démontrer l’efficacité du médicament qui sauvera des millions de patients.”
    En réalité, si cette étude avait été lancée c’était seulement pour confirmer une efficacité déjà constaté auparavant car le médicament était sorti dès 1947. On disposait donc auparavant de données très favorables. En fait cette étude fut comme un cérémonial de confirmation selon une procédure définie mais qui n’était sans doute ni indispensable ni la plus performante dans la situation de l’époque.

  5. Quant aux traitements délivrés à l’IHU Méditerranée du temps de Raoult, le suivi médical complet de 30 000 malades vient d’être mis à disposition de tous, par Raoult & co. C’est du lourd pour ceux qui veulent évaluer l’efficacité des traitements. Personne n’en parle et pas sûr que l’article y afférent trouve une revue pour le publier.
    Il y a peu Olivier Véran porte parole du gouvernement, s’est ridiculisé en parlant du trafic de drogue à Marseille qu’il attribuait aux “tours de Le Corbusier”! Mais personne n’a souligné que ses déclarations pendant l’épidémie de covid étaient tout aussi infondées.

  6. Merci Dr Maudrux pour votre précision à démontrer l’arnaque intellectuelle des études qui permet aux laboratoires de vendre n’importe quoi. Ce qui me semble grave, ce sont les médecins dits de base ou spécialistes qui ne voient pas cette arnaque et qui prennent pour argent comptant ce qu’on leur raconte. Comment être un bon médecin sans esprit critique et sans sens de l’observation ?

  7. Merci Mr Maudrux pour cette fine analyse sur l’ivermectine qui en rajoute une couche sur les doses de mensonges dont nous sommes assommés depuis cette plandémie….
    Collectif Sauver la Science
    @GabinJean3
    Ni l’hydroxychloroquine ni l’ivermectine ne seront jamais des “affaires classées”, pour la bonne et simple raison que malgré les efforts de certains, les signes de leur efficacité sont simplement beaucoup trop nombreux pour qu’ils puissent être oubliés.

  8. Bonjour
    Quand nos autorités ont commencé à mentir, et elles le savaient des le début de la soi-disant pandémie, il leur est impossible de s’arrêter sans se retrouver devant un tribunal pour crime contre l’humanité.
    Aussi simple que ça.

    • Bonjour,
      Quand les français acceptent d’avoir à l’Elysée un ex enfant de 15 ans violé (et qui aurait dû être pris en charge par un service social) par une professeure pédophile de 37 ans qui aurait dû être en prison, tout est permis. Et ça passe…

        • Viol sur mineur par adulte en position d’autorité, normalement c’est du lourd. Que ce soit Brigitte ou Jean-Michel. Mais avec des relations influentes, c’est passé crème.

  9. Merci pour ces explications très claires.
    Médecin généraliste depuis 1987, jamais je n’aurais imaginé avant le covid combien nos autorités médicales étaient corrompues, au point de discréditer des traitements efficaces comme l’ivermectine, et d’imposer des traitements inefficaces voire dangereux, comme les vaccins à ARNm (je précise que je vis à l’étranger depuis 2004, et n’ai pas été soumis à l’obligation vaccinale, contrairement aux soignants en France).
    Merci pour votre travail inlassable, mon cher confrère: j’apprécie vivement vos contributions depuis votre livre noir sur la retraite dans les années 90, qui avait motivé mon vote pour vous aux élections de la CARMF (la caisse de retraite des médecins). Vous avez toujours eu la vérité à coeur, et le courage de la révéler aux autres.
    Respect sincère.

  10. Excellente analyse !
    Merci pour toutes ces informations. J’ai bien noté, en particulier, l’impossibilité de se procurer de l’IVM…..j’en ai moi-même acheté sur le net sur un site indien : no comment.

  11. Il existe en mathématiques des raisonnements par l’absurde.
    De façon assez semblable il était très facile de comprendre que les traitements précoces ne pouvaient pas marcher puisque le vaccin était déjà programmé.
    OK, je sors !

    • Dans une maladie potentiellement mortelle, randomiser, c’est décider de laisser mourrir certains patients du groupe placebo, sans leur donner les mêmes chances que ceux traités. Très éthique. C’était le problème dénoncé par Raoult pour refuser de randomiser.

      • mais est-ce vraiment ce qui se passe en réalité ? ces études randomisées , avec tirage au sort etc.;sont -elles elles-même exemptes de biais? Je résume autrement y a t-il vraiment des placebos pour des malades à traitér, ou est-ce un principe non réellement mis en oeuvre ?
        si tel est la cas comment , pourquoi des “malades” réels iraient prendre de tels risques dans le cadre de ce type d’ études?

        • That is the question…
          Pardon that IS A question.
          L’autre est: comment peut-on trouver un médecin qui se prête à l’organisation de cette expérience?

    • à lire les dernières contributions
      Depuis combien de temps les études randomisées sont-elles devenues l’indépassable de la preuve scientifique ?
      Si j’ai bien compris se sont les laboratoires qui ont imposé cette soit disant preuve absolue
      Un dogme a faire tomber puisque justement le Dr Maudrux indique que ” le résultat de ce travail montre qu’il n’existe aucune différence entre les études ERC dites « gold standard » et les études observationnelles. C’est logique ! … comment voulez-vous que la méthodologie de l’étude change le résultat du traitement ? ”
      Les deux chemins ne peuvent qu’amener à Rome en toute logique
      En soignant au passage où en engraissant les labos qui dictent ainsi une nouvelle médecine hors sol?

    • Le seul intérêt de la randomisation en double aveugle, dans le cas d’experimentateurs intègres (ce qui ne paraît plus conforme à la culture actuelle), c’est de supprimer les effets placebo/nocebo et les biais des observateurs. En pratique, ça permet de fourguer des molécules chères et peu ou pas efficaces, avec quelques manipulations des données, avec surtout la complicité des autorités de santé et du médicament. Le deuxième intérêt est que ça donne prétexte à ne pas prendre en compte les études observationnelles beaucoup plus rapides à mener et peu coûteuses, qui permettent de tester des combinaisons de molécules synergiques. C’est ce que faisait à l’IHU MI le Professeur Raoult et son équipe pour valider rapidement le traitement à base HCQ AZT, et facilement valider l’intérêt d’ajouter le Zn. C’est toute la différence entre la vraie science désintéressée et les combines de big pharma et ses complices.

      • Je viens de penser que la randomisation en double aveugle a pour les labos un avantage supplémentair: montrer que les non traités s’en sortent très mal, et qu’il est urgent de développer un traitement
        Dans le cas des pseudos études sur HCQ etc…, les études foireuses ont donc soi disant montré que
        1. Il n’y avait pas de traitement connu et efficace, donc place aux AMMConditionnelles pour les super nouveaux produits
        2.le groupe placebo- comme l’autre dans ce cas- mourait beaucoup. On a donc ajouté au mensonge une dose supplémentaire de peur du virus et donc une appétence pour le pseudo vaccin.
        Vite, vite ma dose

        • Comme aurait pu dire Coluche, ils “s’autorisent” à dire et faire n’importe quoi et avec les subventions et pots de vin, ils suppriment toute velléité d’esprit critique.

  12. Le diagnostic est maintenant bien établi : corruption systémique des systèmes de santé publique par les grands industriels de la pharmacie .
    Aucun procès contre eux ne peut les inquiéter ni les empêcher de continuer, ils peuvent payer sans difficulté des milliards de dollars d’amende.
    La seule question qui vaille désormais est : comment mettre fin à ce système ou au moins desserrer la mainmise des bigpharmas ?
    La seule réponse que je vois est : par changement de comportement des consommateurs -patients, malades, médecins- en les amenant à moins prescrire et consommer de médicaments allopathiques, plus de médecines naturelles, à privilégier les médecins qui vont dans ce sens, à les mettre en garde contre les médicaments soit-disant nouveaux et hors de prix, etc.
    Il faudrait que tous ceux qui ont dénoncé avec raison et courage les abus des labos pharmaceutiques et des agences de santé à leur solde, passent à une nouvelle étape de combat positif ne se limitant plus à dénoncer les manipulations et mensonges, mais promouvant auprès du grand public une approche plus saine de la médecine.
    Si chacun consomme moins de produits des grands laboratoires, ça change la donne sur tous les plans.

    • une preuve de plus ? >>> Je viens de recevoir ceci de Serenza Ways – Vivre à l’ère du sans-fil- – David Farel – En voici un extrait

      ” On parle de conflits d’intérêts à la pelle…
      Entre 2009 et 2013, la Commission Européenne a financé l’étude Mobi-Kids. Le but est d’évaluer objectivement l’effet des téléphones mobiles sur nos enfants
      Excellente initiative puisque nos enfants appartiennent à la première génération qui grandit au milieu des smartphones et d’un brouillard électromagnétique dense (3G, 4G, Wi-Fi, DECT…).
      Mais voilà… Il y a quelques mois, nous avons découvert qu’un expert ayant travaillé sur l’étude Mobi-Kids avait un conflit d’intérêt non-déclaré avec l’industrie télécom.
      Quelques semaines plus tard, nous avons découvert un second expert Mobi-Kids concerné par un conflit d’intérêt.
      Puis un troisième expert.
      Et un quatrième !
      Décidément…
      À l’heure où je vous écris, nous avons recensé dix conflits d’intérêts pour cette étude [source]… C’est affligeant. “

    • “Comment mettre fin à ce système ou au moins desserrer la mainmise des bigpharmas ? ”
      Autrefois cela aurait été réglé très prosaïquement… mais comme on est soi-disant “civilisé”, on respecte les assassins en col (et blouse) blanc !

      • Malheureusement, il semble bien que les dictatures seront plus efficaces que les démocraties corrompues pour régler ce problème de prise de pouvoir par les multinationales corruptrices : les dictateurs ont intérêt à avoir un peuple en bonne santé et, avec des services à leurs ordres et une opinion publique muselée, ils n’hésitent pas à mettre au pas les oligarques qui ne vont pas dans leur sens. C’est le cas en Chine et en Russie…

        • Mwouais… pour l’instant je ne vois pas en quoi la Chine ou la Russie auraient été plus performantes que nos patacraties dans cette sinistre affaire !
          En fin de compte c’est là où les gouvernements avaient le moins de pouvoir que les populations ont le moins morflé, non ?

          • Pardon… Mais :

            -la Chine n’a JAMAIS utilisé les poisons, pardon les “vaccins” ARNm.

            -des scientifiques chinois furent les premiers à revenir sur l’HCQ (début 2020)… Balle que Raoult reprit au vol.

            -les bilans chinois sont… ridicules par leur petitesse… Nous Occidentaux arrogants dénonçâmes alors “les manipulations du PCC”…

            Mais si… ils étaient vrais ? En clair, si la Chine avait en réalité soigné les gens… et donc avec très peu de pertes, au lieu des les assassiner avec des ventilations mécaniques à outrance (ah pardon, ça ce fut leur conseil “avisé” pour les Occidentaux au début)… ou avec du Rivotril ?

            -qui sait concrètement… comment furent soignés, sur le terrain, les couillonavirés en Chine ? En réalité, nous n’en savons rien.

            Une chose est sûre cependant : la terrible pandémie, à part le Show de Wuhan de janvier à mars 2020 et le Martyr de Shanghai (printemps 2022, pour des raisons politiques évidentes)… il n’y a JAMAIS EU de terrible pandémie en Chine.

            Le Show de Wuhan fut conçu pour nous le faire croire…
            Et j’ajoute : il ne s’est STRICTEMENT RIEN passé non plus en Thaïlande en 2020, Vietnam, Malaisie etc.

            Etrange non ?

    • Vous avez raison mais ….je vis sur le terrain – en tant qu’homéopathe – les réticences à respecter la fièvre et à ne conserver le paracetamol qu’essentiellement comme médicament de confort.C’est un travail pédagogique éreintant et chronophage . Alors imaginez le labeur pour déconstruire les automatismes avec les anti acides , les anti-inflammatoires,tous les « antis »,et leur redonner leur juste place!
      De ce que je lis dans la presse médicale, les médecins français, contrairement aux hollandais par exemple, sont les derniers à faire des consultations sans une ordonnance finale.
      Il y a un travail de Titan a faire au niveau des médecins, à commencer pendant leurs études,tout autant qu’au niveau des patients.
      Faudrait peut-être s’y mettre avant que le système social ne capote , ce qui ne saurait tarder.

      • Et si nécessité faisant loi
        ce sera alors la possibilité de revenir aux fondamentaux, prendre le temps de se prendre en charge.

      • Qui ferait ce travail? Tous -ou presque- les congrès, auxquels sont conviés les étudiants en médecine à partir le la deuxième année sont financés par les labos…et par les fabricants d’alcool divers .
        Il faut commencer par interdire l’intrusion des labos dans la période de formation des médecins.
        Puis, rétablir la recherche publique, et mettre a la poubelle le “partenariat public privé” dans ces histoires
        Ensuite…
        Mais on n’y est pas.

        • vu ce qu’ont fait nos gouvernants au plus haut niveau, on peut malgré tout se demander s’ils ne continueront pas à nous truander sans le secours du privé

      • La France manque terriblement de médecins, donc il faudrait d’urgence former plus de jeunes médecins, mais si c’est pour les conformer dans l’idéologie pasteurienne çà va servir à quoi ?

        A enrichir les actionnaires de Bigpharma, sans oublier les sociétés de pompes funèbres ?

        Même en cherchant dans beaucoup de bottes de foins est-il réalistement espérable de trouver un jeune médecin avant tout pro-médecines douces ? La fille ou le fils d’un bon vieux vrai disciple d’Hippocrate qui aurait fait l’hypocrite durant toute sa formation avec finalement la soutenance d’une thèse ne parlant pas vraiment de soigner en ayant soin de ne pas nuire et en fuyant les visiteurs médicaux  ?

        • L’apprenti que je connais est contre sa maman ‘médecines douces’ pour s’émanciper et se faire reconnaître par ‘ses pères’😉, il faut bien que jeunesse se passe… mais quelle latitude aura-t-il si comme je l’espère il finit par ‘virer sa cuti’ ?

  13. Si toutes les personnes incluses dans une étude randomisée ont la même probabilité de guérison avec le traitement et la même sans traitement, on peut mettre qui on veut dans le groupe traité et les autres dans le groupe non traité.
    C’est une évidence à laquelle on pourrait ajouter qu’on ne le sait pas et que donc … Certes mais une conséquence capitale de ce “théorème” est que si on se donne la peine de faire une randomisation c’est qu’on admet que tous pourraient ne pas avoir les mêmes probabilités de guérison avec par exemple la conséquence suivante : les hommes ont 40% de guérison et les femmes 80%. Avec le même nombre d’hommes que de femmes on trouvera 60% de guérison et on passera à côté du problème.
    Donc, si on fait une randomisation il faut se donner la peine de rechercher ce qu’en épidémiologie ils appellent les facteurs de confusion c’est à dire les facteurs conduisant à des différences de probabilités de guérison comme dans l’exemple qui exige de dissocier les hommes des femmes pour étudier l’efficacité du traitement.
    Toute randomisation devrait donc être suivie d’une recherche active et poussée de facteurs possibles de confusion. Le sexe bien sûr en premier mais cela ne suffit pas. Il y a aussi l’âge, les groupes sanguins, les HLA, l’obésité, l’hypertension ainsi que beaucoup d’autres et aussi, comme mentionné dans l’article, le délai entre le début de la maladie et le début du traitement. La probabilité de guérison quand on débute le traitement à 24 heures pouvant être très différente de celle à 4 jours.
    Le plus important n’est pas d’annoncer “nous avons fait une étude randomisée” mais “nous avons recherché les facteurs de confusion suivants : …..” Cette mention semble être très souvent absente.

    • Cela me rappelle le courrier que vous aviez adressé en aout 2018 au CNOM pour ce qui relève des effets secondaires des vaccins anti-hépatite B notamment par rapport à la SEP. Vos arguments sont pleins de bon sens clinique et mathématique confirmant en cela ce que dénonce à juste titre notre confrère Gérard Maudrux. La manipulation et désinformation de nos dites ” élites politico-médicales” est malheureusement évidente sur bien des points. Ce qui me trouble le plus est l’attitude de l’Ordre. Un de mes amis médecin, ancien interne et chef de clinique de CHU, ancien chef de service de CHG pendant plus de 40 ans vient d’être suspendu pendant 2 ans pour avoir prescrit en tout et pour tout, et en dehors de sa qualification de spécialiste en chirurgie, 20 boites d’ Ivermectine à sa famille et à des amis. Officiellement, tous ont été guéris dans les 3 à 4 jours qui ont suivi mais il avait oublié de mentionner “Hors AMM”. Mais dans quel monde vivons-nous !!!
      Bien confraternellement.

      • Suspendu 2ans…
        Et donc, un chirurgien ne pourrait pas prescrire de médicament ( hors paracétamol ou antibio qui font partie de son arsenal) ? N’importe quoi !

    • “La probabilité de guérison quand on débute le traitement à 24 heures pouvant être très différente de celle à 4 jours.”
      Je dirais même plus (Dupont et Dupont) : la probabilité de guérison est maximale si on traite après rétablissement ! 😉

  14. Bonjour Dr Maudrux,
    D’abord merci pour tout ce que vous faites et avez fait.
    Voici ce que j’écrivais à quelqu’un qui voulait faire dire à l’étude ACTIV-6 qu’elle démontrait l’inefficacité de l’ivermectine. Les chiffres que je retiens sont ceux de l’étude ACTIV-6, même avec ces chiffres, qui comme vous en faites la démonstration ne sont pas exempts de biais, on ne peut pas conclure à l’inefficacité de l’ivermectine.
    “L’IC (intervalle de confiance) est habituellement annoncé avec une valeur moyenne, une borne supérieure et une borne inférieure. Ces bornes sont les bornes d’une courbe en cloche de probabilités comme le montre cette source https://randomedicale.com/2019/12/29/lca-comment-interpreter-un-intervalle-de-confiance-a-95/. Ainsi, la moyenne est la valeur la plus probable, les bornes sont les valeurs les moins probables.
    Les effets pour l’évolution clinique à 7 jours vont de 0,5 (très favorable à l’ivermectine) à 1,13 (légèrement défavorable à l’ivermectine) avec une moyenne à 0,81 (favorable à l’ivermectine) la vraie valeur se trouve dans cet intervalle.
    Les effets pour l’évolution clinique à 14 jours vont de 0,39 (très très favorable à l’ivermectine) à 1,13 (légèrement défavorable à l’ivermectine) avec une moyenne à 0,76 (favorable à l’ivermectine) la vraie valeur se trouve dans cet intervalle.
    Voilà comment il faut interpréter les résultats d’ACTIV-6. Cette étude ne permet pas de conclure quoi que ce soit donc poubelle. Ton acharnement à vouloir faire dire quelque chose à cette étude discréditerait toutes tes analyses.”

    • Non pas “Poubelle” ! Parce que manifestement l’action était délibérée. Les rédacteurs savaient tout ce que vous leurs reprochez. Il faut donc au contraire garder et démontrer, systématiquement, pour que ces gens finissent par disparaître.

  15. j’avais zappé l’organisation d’une plainte adressée à la présidente de la commission européenne. C’est parti ! je retrouve ici les mêmes combats auprès de cette commission que ceux menés contre l’obstruction faite par celle ci lorsqu’ on lui demande de rendre publics les documents et études qui lui permettent d’autoriser la poursuite de l’emploi de la chimie en agriculture
    voire asso Pollinis,et autres. Des intérêts économiques supérieurs, des négligences, ou les deux? se jouent de notre santé. Battons nous pour ne pas être stupidement malades et si besoin pouvoir se soigner efficacement à moindre coût!!

    • Vu que vous semblez le seul à avoir réagi, la combativité du lectorat maudrussien semble avoir été considérablement sapée par 3 ans de lutte.
      Pourtant “il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer” !
      Déposer plainte coûte strictement rien, sauf le papier et éventuellement l’affranchissement de l’envoi avec A.R. si vous n’habitez pas à proximité du tribunal du coin, mais cela reste apparemment un effort surhumain apparemment pour certains… à moins qu’ils aient trop peur de se mouiller avec une plainte sèche !

      • N’y aurait-il pas pu avoir quelques problèmes sur la transmissions des news letters de Réaction19, je n’avais moi non plus pas reçu l’info. J’ai dû aller la récupérer sur le site. Bon même avec 150 plaintes, ça commence à causer, et gageons qui ça s’amplifie suite à votre publication.

      • J’ai vu me semble-t-il qu’on a encore qq temps non?
        Et puis, des plaintes on en a tous déposées, avec AR, par exemple pour ( contre) les masques à l’école etc..
        Les avocats comme MeJodeph, par exemple, n’ont même pas donné un début de compte-rendu…
        Donc, tt ça donne bien à réfléchir. Personnellement, je préfère des actions de soutien aux organisations qui aident les malades, les suspendus, les media etc..et signer des pétitions qui, au moins ne coûtent rien en temps , et qui ne sont pas plus inefficaces.
        Enfin, je pense qu’il y a des méthodes de harcèlement et d’injures à peine voilées qui n’ont pas lieu d’être sur ce blog.

        • Donner de l’argent c’est très honorable, mais ça ne dispense pas de faire le siège des tribunaux pour obliger la justice à se réveiller. Les criminels adorent les victimes qui s’écrasent d’elles-mêmes : pas de plainte pas de crimes, CQFD !

  16. Merci pour ce criblage critique en règle. Je pense que tous (ou presque) les médecins et leur entourage qui attrapent le covid se soignent avec l’association iver- azythro et pour leur cas personnel, se fiche bien des études randomisée contrôlées!

  17. Ces affirmations au nom d’une entité (l’ANSM) sont anonymes. Qui l’affirme ? Un document non signé est sans valeur,, a fortiori s’il affirme des contrevérités. Une personne peut dire n’importe quoi sans que sa responsabilité soit recherchée

  18. Merci pour ce billet même si rien de neuf sous le soleil…car ça fait quelques décennies que Le marketing s’est emparé des sciences pour se faire passer pour de la science…
    “La physique théorique, qui est devenue une physique sans expérience et une mathématique sans rigueur, a fait que la science est devenue un vaste hôpital psychiatrique où ce sont les fous qui ont enfermé les autres.”
    Jean-Marie Souriau

    En ce temps-là, le désormais célèbre village des Cinque Terre, Riomaggiore, n’était qu’un minuscule village de pêcheurs.
    Ces deux-là ? Amis d’enfance. Pasquale le pêcheur et Garibaldo. Sa profession ? Écrivain, dont la mémoire des hommes n’a rien gardé. En vérité, Garibaldo n’a jamais pu être égalé tant il était un Jean foutre toujours à rêvasser plus haut que son crâne, se voulant libre autant de cœur que d’esprit et donc célibataire toujours prompt à déjuponner et mécréant en bondieuserie.
    Pasquale rentre chez lui, son panier sous le bras et, à l’angle de la Via Scalinetta que voit-il ?
    Garibaldo, l’oreille collée contre un mur.
    Chut, dit à voix juste perceptible Garibaldo, sans même laisser à Pasquale le temps de lui demander ce qu’il faisait.
    Pasquale pose son panier, s’avance à pas feutré proche de son copain. Il pose lui aussi son oreille contre le mur, retient son souffle et écoute. Froncement de sourcils, grimace, yeux comme des œufs durs, bouche ébahie presque à se marcher sur le menton.
    Mais enfin ! Je n’entends rien !
    Moi non plus répond béatement Garibaldo. Pas un bruit, pas une respiration, pas un seul mot, rien qui puisse attester d’une présence vivante derrière ces murs. Tu vois, Pasquale, je ne saurais même pas te dire précisément si c’est attristant, ennuyeux, démoralisant ou simplement navrant !
    Puis, dans un long soupir désolant :
    – Et toi à qui je peux vraiment tout dire, mon ami, je peux même t’avouer que depuis ce matin, j’écoute attentivement, j’espère, j’attends. Quoi au juste ? Je n’en sais rien.

  19. Refuge du Savoir Humain pour le détourner au profit de quelque “Potentats cachés”, le “Secret Défense” est un détournement de l’inventivité en général et des valeurs et développements économiques qui en découlent pour mieux spolier la Société au profit de quelques magnats: dans tous les cas d’escroqueries pouvant avoir, parfois, des conséquences criminelles lorsque les inventions permettent de soigner ou protéger le Vivant en général. Il en va de même pour le Détournement et la “Discrétion” opérés à propos des Savoirs ancestraux en de nombreux domaines tels que Médecine, Bâtisseurs, et nombreuses autres spécificités.

  20. Mon grand père médecin installé en 1933 qui a travaillé jusqu’en 1977 me disait:
    «  les statistiques c’est comme le bikini ça montre beaucoup de choses mais ça cache l’essentiel. »

    Les laboratoires pharmaceutiques sont hélas devenus les maîtres de la manipulation des chiffres : 95 % d’efficacité par exemple nous démontrent qu’ils savent parfaitement cacher l’essentiel: l’inefficacité et la dangerosité de leurs produits.

    • Dès l’époque de la reine Victoria Disraéli disait “il y a trois types de mensonges, le petits mensonges, les gros mensonges et les statistiques”. Et le progrès n’y a rien fondamentalement changé au niveau des résultats

  21. ANSM. S-M surtout. Que ne ferait-on pas pour son petit confort. Il suffit hélas d’un petit nombre de psychopathes sélectionnés à la tête d’un organisme pour neutraliser tous les éléments qui voudraient faire leur travail honnêtement.

    • Comportement de base des psychopathes, se sélectionner entre eux comme cela ils se sentent tous parfaitement normaux : les malades, ce sont les autres !

  22. Merci de votre éclairage, je ne connaissais pas l’étude en Ehpad de nos Collègues Parisiens, je confirme dans mon expérience de gériatre en Ehpad l’intérêt de la précocité du traitement sur le profil des résidents âgés et très pathologiques chez qui une étude RCP est illusoire ,dans notre expérience en 2020 avant que l’IVM soit étudiée, le protocole précoce dès le diagnostic par HCQ/AZ/Zinc/HBPM a donné d’excellent résultats: Groupe non traité de 25 résidents : 11 décès, groupe traité sur 85 résidents un seul décès , données publiées dans l’étude de l’IHUM chez les résidents en EHPAD par Li and Coll avec baisse de la mortalité de plus de 50%.

  23. Merci encore M. Maudrux pour ces informations pertinentes.
    Peut-on porter plainte contre l’ANSM ? Faut que les mensonges cessent. Au plus vite. Trouver des personnes habiles pour démontrer le côté mafieux des propos, donc soit ils sont “achetés” , soit ils obéissent à une injonction. Qui ? Je ne suis même pas certain qu’une plainte prospérerait. Donc des enquêteurs pour que le parquet agisse. L’affaire doit être énorme.

    • “Peut-on porter plainte contre l’ANSM ?”
      Je ne sais pas, mais contre Ursula Von der Leyen c’est possible : voir plus bas !

  24. On peut supposer que l’ANSM considère comme nulle l’étude randomisée de MedinCell sur l’Ivermectine. En a t-elle simplement pris connaissance ?

    Citation du lien ci-dessous:

    “Depuis avril 2020, MedinCell, cette entreprise basée à Jacou aux portes nord de Montpellier, travaille sur les effets de l’antiparasitaire ivermectine pour prévenir l’infection à la Covid-19. L’étude clinique de phase 2 Saive révèle des résultats encourageants, « une réduction de 72 % », révèle t-elle.
    Bilan positif de la phase 2
    Saive est une étude clinique de phase 2, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, en groupes parallèles, évaluant l’innocuité et l’efficacité de l’ivermectine prise par voie orale pendant 28 jours, sous la supervision d’un comité indépendant de surveillance des données basé aux États-Unis. L’étude a été menée en Bulgarie, entre mars et novembre dernier et s’est achevée par un bilan positif. L’étude, menée sur 399 participants, a atteint son critère principal d’efficacité avec une réduction de 72% des infections à la Covid-19 dans le groupe traité par administration orale quotidienne d’ivermectine, par rapport au groupe placebo », confirme MedinCell”.

    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/pres-de-montpellier-covid-19-medincell-revele-des-resultats-encourageants-contre-l-infection_56536116.html
    https://actu.fr/occitanie/montpellier_34172/pres-de-montpellier-covid-19-medincell-revele-des-resultats-encourageants-contre-l-infection_56536116.html

    Cette société française aura fait tout ce travail pour rien !

    • 72 % avec une retard à l’allumage de probablement plusieurs jourss comme l’explique si bien le Dr Maudrux !
      En automédication (molécule sans danger) le jour même des premiers symptômes, on peut penser que ce serait beaucoup plus !

  25. Pfffffff toujours et encore plus dégoûtée, j’avais compris dès le départ que malgré toutes vos recherches, analyses, et des études dans le monde entier que rien n’y ferait. Tout est volontaire…

  26. ” l’attitude et le discours des autorités sanitaires relèvent soit de l’incompétence (ils ne voient rien), soit de la manipulation mensongère (ils savent).”
    NON, vous êtes trop bon, Dr Maudrux.Il faut appeler un chat, un chat, ce sont purement et simplement des criminels, le terme est faible… qu’ils se remplissent les poches à l’occasion n’est pas le plus grave, malgré l’ampleur de l’escroquerie,. S’agissant de l’atteinte à l’intégrité des millions d’individus qui ont été, ou continuent d’être” victimes, c’est le plus grand crime contre l’humanité jamais commis.
    S’ils persistent, encore actuellement, à prétendre une absence d’efficacité de l’ivermectine, c’est simplement parce que leur criminalité est trop visible et qu’ils tentent désespérément de se protéger de condamnations à la mesure de leurs actes. mais Ils ne pourront jamais faire disparaitre les preuves de leurs forfaitures.
    Partout ou l’ivermectine a été employée massivement, comme en Inde, le covid a disparu très rapidement, et ce sont les pays ou la vaccination a été la plus pratiquée qui ont au contraire eu le plus de morts et d’effets secondaires
    A persister ainsi, les autorités sanitaires ne font que creuser plus profond leur tombe.

    • D’accord avec vous @Rolland, la malhonnêteté criminelle est avérée.
      Merci Docteur Maudrux de ce travail implacable pour la démasquer. Mon seul Bon Sens me permet de tout comprendre de votre analyse étayée.

    • Ils ont bien de la chance que personne n’ait encore essayé de faire justice elle-même, mais ils feraient mieux de ne pas trop tirer sur l’élastique !

  27. Cet article du Que Des Menteurs avait de quoi ( vous) énerver: la colère fut très bonne conseillère, vous avez magistralement démonté la publication de l’ansm!
    On n’y pensait pas, mais le coup de l’impossibilité de vérifier la validité en traitement précoce , c’est évident, c’est un argument incontournable!
    Le reste, magouilles et compagnie font partie de la “règle”..Bravo encore une fois.

  28. Ca c’est envoyé Dr Maudrux. L’ANSM se rend complice ouvertement des thuriféraires de Bigpharma soit par aveuglement soit par intérêts. Cette instance me dégoûte comme elle m’a déjà dégoûté à propos des mensonges sur le cholestérol et les Statines, j’en sais quelque chose.
    merci pour cet article.