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Différentes actions de l’ivermectine 

Suite à vos demandes, voici résumé une synthèse complète sur l’ivermectine et ses différents modes d’actions.

La découverte de l’ivermectine est due à Satoshi Ōmura, spécialiste des antibiotiques à l’Institut Kitasato de Tokyo, qui l’a confié à un laboratoire privé américain, Merck Sharp and Dohme (MSD) en 1974 pour l’évaluation de son activité. Si elle est très utilisée en médecine vétérinaire depuis 1981, MSD s’est intéressé à son application humaine dès 1978, avant la commercialisation pour les animaux. Les premiers essais phase 1 ont démarré en 1980, phase 2 en 1983, pour se terminer en 1987 avec une première autorisation mondiale, en France, pour l’onchocercose, au vu des résultats sur 1 206 patients. Le prix Nobel de médecine a été attribué en 2015 à ses découvreurs, Satoshi Ömura au Japon et William C.Campbell aux Etats-Unis.

L’Ivermectine est une substance « naturelle » (non synthétisée), produite par une bactérie, le streptomyces avermitilis. Elle fait partie de la grande famille des lactones macrocycliques qui rassemblent différentes molécules venant de la fermentation des streptomyces. Les lactones macrocycliques sont classées en deux groupes : les avermectines(ivermectine, doramectine, éprinomectine et sélamectine) et les milbémycines (moxidectine et milbémycine oxime). Les avermectines ont une structure proche de celle des macrolides mais elles n’inhibent pas la synthèse des protéines ou de la chitine et n’ont aucun antibactérien ou antifongique, contrairement aux macrolides. Une hydrogénation sélective de l’avermectine B1 conduit à la synthèse de deux molécules, la 22,23-dihydroavermectine B1a et la 22,23-dihydroavermectine B1b qui, ensemble, constituent l’ivermectine.

Rappel : l’ivermectine est un des médicaments les plus sûrs au monde. Lu sur la publication du centre de pharmacologie du HUG (Hôpital Universitaire de Genève), en général sévère à l’égard de l’ivermectine : « Dans le traitement des maladies tropicales parasitaires, l’IVM a été largement utilisée et a démontré un excellent profil de sécurité. Les doses totales distribuées au cours des 30 dernières années représentent un tiers de la population mondiale actuelle. Dans une étude de phase I à doses croissantes, le médicament s’est avéré aussi sûr et tolérable qu’un placebo, même à une dose dix fois supérieure à la dose maximale recommandée. Des doses allant jusqu’à 2000 μg/kg ont été bien tolérées chez les patients atteints d’infections parasitaires. »

ANTI PARASITAIRE

Ces substances ont un large spectre d’action et à faibles doses, sur plus de 300 parasites, nématodes (vers, y compris des larves) et arthropodes, et sur un large éventail d’hôtes. Si seule l’ivermectine est utilisée chez l’homme, les autres ont été très étudiées par les vétérinaires qui les utilisent toutes, ayant des propriétés différentes selon les parasites, l’absorption, la durée de vie (stockées jusqu’à 6 semaines dans la graisse et libérées progressivement pour certaines, contrairement à l’ivermectine qui a une rémanence plus limitée). Quand on voit toutes les actions possibles, on peut s’étonner de la pauvreté de la recherche médicale chez l’homme, comparée à la richesse de cette recherche en médecine vétérinaire.

Son mode d’action sur les parasites est simple. Les premiers travaux de Merck orientaient vers un blocage des neurotransmetteurs pouvant fortement perturber les terminaisons nerveuses des invertébrés, mais aussi des mammifères, donc médicament potentiellement dangereux, ce qui était une erreur. Les invertébrés possèdent des canaux « chlorures glutamates-dépendants » dans les cellules nerveuses et musculaires. Les lactones macrocycliques activent ces canaux, faisant rentrer plus d’ions chlorures dans la cellule. L’entrée massive de chlore dans ces cellules entraîne alors une hyperpolarisation, rendant impossible la contraction des cellules musculaires, ce qui conduit à une paralysie du parasite. C’est en quelques sortes le curare des parasites.

Fort heureusement les mammifères sont dépourvus de ces canaux, d’où l’innocuité de ces traitements. Seuls certaines races de chiens (Bobtail et Collies notamment), porteurs d’une mutation de délétion dans le gène ABCB1 codant pour la glycoprotéine P sont plus sensibles, les conséquences pouvant être mortelles.

La recherche vétérinaire est plus dynamique que l’humaine, les vétérinaires ne s’étant pas arrêtés aux parasites. Ils traitent non seulement les vers ronds de l’estomac ou de l’intestin, les vers dans les poumons, les acariens, les poux, les mouches des cornes, les tiques (qui causent d’énormes dégâts chez les bovins dans les régions tropicales), allant jusqu’aux poux des poissons en aquaculture (mais interdit à cause des effets sur les autres organismes invertébrés ainsi que les batraciens), mais ils ont aussi découvert des propriétés antivirales. Ainsi l’ivermectine est utilisée avec succès contre le virus de la pseudo rage porcine ou celui de l’encéphalite équine vénézuélienne.  Ces maladies sont dues à des virus à ARN, comme l’est celui de la covid. Ils ont également constaté dans une expérience menée au Kenya, que si des moustiques venaient à piquer un animal traité par ivermectine, ces moustiques en meurent. L’ivermectine est donc aussi un insecticide (parfois néfaste, comme son action sur les bousiers qui viendraient à manger les excréments d’animaux traités).

Ces travaux ont été faits en partenariat avec l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), organisme qui va jusqu’à écrire que « Grâce à ces recherches, la médecine animale a contribué à la santé humaine. C’est le seul cas dans ce sens. Le développement de l’ivermectine en médecine humaine a été nourri par la recherche en santé animale. Le corpus de connaissances sur l’animal alimenté par INRAE a été déterminant et, concernant notamment la forte rémanence de la molécule, qui permet une prise orale unique ou tous les 6 mois par les habitants des villages africains exposés à des parasitoses tropicales endémiques. »  

Chez l’homme, l’ivermectine est autorisée dans la plupart des pays. En France elle a une autorisation pour l’anguillulose gastro-intestinale, et tous les parasites de la peau comme la gale, les leishmanioses et les filarioses lymphatiques (éléphantiasis) et cutanées (onchocercose ou cécité des rivières). Un tiers de la population mondiale en a pris, 4 milliards de doses ayant été produites. Traitement le plus actif contre les poux, il n’est pas autorisé, aucun laboratoire n’étant intéressé pour déposer un dossier, la molécule étant tombé dans le domaine public. Les autorités ne sont pas plus intéressées à valider un dossier sans que le travail soit fait par un laboratoire.

ACTIONS SUR LE SARS-COV-2

Rappel : Le Sars-CoV-2 est un virus à acide ribonucléique (ARN) qui se fixe sur un récepteur cellulaire par l’intermédiaire d’une protéine de fusion, la protéine de pointe. Chez l’humain, l’enzyme de conversion de l’angiotensine II (ACE2) joue le rôle de porte d’entrée principale du coronavirus. Une fois dans la cellule, le virus libère son ARN et détourne la machinerie cellulaire à son profit. Les virus nouvellement synthétisés quittent la cellule pour en infecter d’autres, en déclenchant une réaction immunitaire et inflammatoire importante.

TRANSPORT ET PÉNÉTRATION DU VIRUS

L’action principale de l’ivermectine sur le Sars-Cov-2, et sans doute d’autres virus, est connu depuis… 2012 ! En effet, un certain Kylie Wagstaff, virologue de l’Université de Monash, a découvert en 2012 que l’ivermectine inhibait spécifiquement l’enzyme importine α/β, qui est impliquée dans le processus de transport dans le noyau cellulaire pour la réplication du virus du VIH et de la dengue. Le virus n’est pas un être vivant qui peut se reproduire comme les parasites ou les bactéries, mais c’est un amas de protéines et acides aminés qui a besoin de pénétrer dans une cellule hôte qui va le reproduire. Il a besoin pour cela de transporteurs, et c’est le rôle de ces importines, que l’ivermectine va bloquer. Il n’y a pas d’action virucide directe, et le virus va se dégrader faute de pouvoir être reproduit.

On cite régulièrement l’article publié en ligne le 3 avril 2020, dans « Recherche antivirale », de Caly et Druce du Royal Melbourne Hospital comme étant à l’origine des premiers essais de traitement par ivermectine. La présence de Wagstaff dans les auteurs de cet article n’est pas sans raison. Ils ont montré que l’ivermectine inhibait la croissance du virus Sars-Cov-2 dans des cellules cultivées. Cet article est fort décrié par les opposants à l’ivermectine en raison des doses employées, argument cher à Mme Costagliola qui refuse de voir les articles in vivo, au prétexte que les doses utilisées in vitro étaient « 300 fois » la dose utilisable chez l’homme. L’université de Kitasato au Japon a calculé que la dose utilisée, 2µM, équivalait à 15 à 30 fois la dose selon que l’on donne 200 ou 300µg/kg, et non 300 fois la dose. Ils font remarquer que les doses in vitro sont calculées pour avoir la dose optimale pour éviter les faux positifs et faux négatifs, ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas en utiliser moins et que l’extrapolation n’a pas beaucoup de sens, ignorant par ailleurs les facteurs liés à l’hôte. En effet des tests positifs in vitro peuvent s’avérer totalement négatifs in vivo et inversement, tout le monde le sait, car nombre de substances in vivo peuvent être facilitatrices ou inhibitrices. En effet, les cellules Vero sont des cellules épithéliales de rein de singe qui ne possèdent pas les mécanismes enzymatiques nécessaires à l’activité́ du virus dans les cellules humaines (notamment la protéase membranaire TMPRSS2) ! !  À transmettre à Mme Costagliola.

 La seule indication donnée par Caly et Druce était l’ouverture possible pour une utilisation chez l’homme, ce qui a été fait avec succès. L’institut Pasteur a d’ailleurs démontré cette efficacité à doses normales chez le hamster doré, modèle animal le plus proche de l’homme pour étudier le Sars-Cov-2.

Vu ce mode d’action sur le transport du virus, vous comprendrez que c’est d’abord un traitement précoce, car une fois que le virus a pénétré, il est trop tard. C’est bien illustré par une des premières études, en République Dominicaine, qui a scindé 4 groupes, montrant parfaitement la dégradation du résultat en fonction du stade au début du traitement. C’est d’ailleurs en prophylaxie que l’ivermectine excelle, ce qui est logique : 18 études au monde, toutes très positives, aucune étude n’a pu le contredire, d’où le mutisme des opposants dans cette indication, faute de pouvoir argumenter contre.

IMMUNOMODULATEUR ET CYTOKININES

Rappel : Après pénétration du SARS-CoV-2 dans la cellule hôte, une réponse immunitaire antivirale se met en place, avec ici hyper-inflammation des cellules épithéliales respiratoires, des cellules dendritiques et surtout des macrophages pulmonaires capables de sécréter de grandes quantités de cytokines inflammatoires entraînant un « orage cytokinique », constitué de cytokines telles que l’IL-6, l’IL-8 ou le CCL2, chez les patients gravement atteints de COVID-19 comparativement aux patients atteints de formes plus légères. Ceci explique une dégradation de l’état de certains patients après 7 à 10 jours d’évolution, malgré́ une baisse de la charge virale. L’inflammation entraîne une altération de la barrière endothéliale et le système immunitaire lui-même favorise l’endothélite et l’œdème aigu pulmonaire, ce qui limite alors les échanges gazeux, menant à̀ une insuffisance respiratoire, voire un véritable SDRA (Syndrome de Détresse Respiratoire Aigu), principale cause de décès chez les patients atteints de COVID-19.

Les patients sévères atteints de Covid-19 développent donc une réponse immunitaire et inflammatoire excessive et dérégulée, dans laquelle l’IL-6 jouerait un rôle essentiel. Inhiber les cytokines inflammatoires pourrait donc permettre d’atténuer cette réaction, c’est ce qu’a montré l’étude Pasteur avec l’ivermectine. En effet, elle n’a pas qu’une propriété sur le transport intracellulaire des virus, mais a également des effets immuno-modulateurs ainsi que sur les cytokinines, réduisant le choc cytokinique. 

Ces effets sont connus depuis plus de 20 ans, et mis en évidence par des chercheurs ayant étudié ces effets dans le traitement de l’onchocercose. En dosant différentes immunoglobulines, ils ont constaté une amélioration de l’immunosuppression associée à l’onchocercose, et la modulation de la réponse immunitaire. D’autres études ont constaté la diminution des cytokines. L’étude de l’Institut Pasteur suggère également que l’ivermectine pourrait être efficace sur le COVID-19 en agissant pour réguler les réactions inflammatoires de l’hôte, constatant une diminution significative du rapport IL-6/IL-10 (IL = interleukine) dans les poumons du groupe ivermectine. Le Vidal signale enfin que « les avermectines ont des effets anti-inflammatoires par inhibition de la production de cytokines inflammatoires », et dans la publication du HUG, on peut lire que l’ivermectine « à 2mg/kg a supprimé de manière significative le recrutement des cellules immunitaires et la production de cytokines dans les liquides de lavage bronchoalvéolaire, a diminué́ les taux sériques d’IgE et d’IgG1 spécifiques de l’ovalbumine et réduit l’hypersécrétion de mucus [Crump 2017]. Ces éléments pourraient être intéressants dans le traitement de l’infection COVID-19. »

ANTI-INFLAMMATOIRE

Cette action est particulièrement connue et reconnue depuis 10 ans dans le traitement des lésions inflammatoires de la rosacée, avec une forme pommade de l’ivermectine, très utilisée par les dermatologues (Soolantra crème). Toutes les études et notices disent la même chose comme le Vidal : « l’ivermectine appartient à la classe des avermectines qui ont des effets anti-inflammatoires par inhibition de la production de cytokines inflammatoires induites par le lipopolysaccharide (LPS). »

L’ivermectine a donc sa place comme traitement complémentaire, non pour traiter directement le virus, mais sur ses effets secondaires induisant une inflammation, surtout vasculaire. Pourquoi son action sur les sur les cytokines, reconnue par tous depuis longtemps, n’a pas amené les médecins à l’utiliser dans l’orage cytokinique contre lequel ils étaient désarmés ?

ANTIAGGLUTINATION

La protéine de pointe induit une agglutination des globules rouges. In vitro l’ivermectine la bloque quand elle est ajoutée avant, et relibère les globules rouges si ajoutée après. En clinique cette hypercoagulabilité a été observée dans plusieurs études, et s’y ajoute une production de fibrine plus ou moins résistante aux fibrinolytiques. Ces phénomènes entraînant des thromboses ont été majorés au début des traitements par des pressions de ventilation positives entrainant une stase veineuse qui favorise la thrombose. Ces phénomènes et bien d’autres sont très bien expliqués dans cette thèse (page 52 en ce qui concerne les thromboses), ainsi que dans cet article (en français).

Rappel : en cas d’infection, la porte d’entrée du virus est aérienne, créant ces lésions vasculaires et inflammatoires, dues à la protéine de pointe, essentiellement au niveau des poumons. Lors de la vaccination, la porte d’entrée de la protéine de pointe (en fait de son procédé de fabrication) est sanguine, le produit diffusant rapidement dans tous les organes, pouvant donc créer cette situation dans n’importe quel organe, comme le montrent les autopsies poussées.

Pour pallier ces phénomènes, l’ivermectine a parfaitement sa place dans le traitement des covid évolués, mais aussi et surtout en accompagnement de la vaccination afin d’en réduire les évènements indésirables pouvant être mortels. Ceci est confirmé dans cet article de l’IHU.

IVERMECTINE ET CANCERS

Voir le billet précédent : Ivermectine et cancer.

Gérard Maudrux

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110 commentaires

  1. Lutter contre les moustiques n’est pas vraiment inutile pour de nombreuses raisons. Mais ce combat reste largement insuffisant. La preuve la dengue continue depuis des années. Et aucun vaccin n’est encore possible. Pire le programme vaccinal en cours a été arrêté lorsque Sanofi Pasteur a informé le gouvernement que le vaccin pourrait exposer les personnes auparavant non infectées à un risque un peu plus élevé encore de cas grave de dengue. Mais alors comment est-il possible que Dengvaxia ait été retiré aussi tardivement alors même qu’il était dangereux ?

    Par contre, éliminer les seuls moustiques porteurs du virus me semble assez facile à réaliser à peu de frais. Il suffit de donner aux seuls malades atteints de quoi faire mourir les moustiques peu après leur repas sanguin chez un malade atteint de la dengue. C’est une idée de BILL GATES ! A retenir. Avec quoi ? Je ne vous le dirai pas pour ne pas risquer mon avenir professionnel. Ben l’IVERMECTINE

  2. Témoignage. En cas de grippe, mon généraliste prescrit Vit D, Zinc, Doxy et IVM. Idem contre Covid. Je préfèrerai toujours un médecin qui soigne, qui tente quelque chose de raisonné et de raisonnable, qui observe sa patientèle, qui apprend d’elle et évolue, qu’un soignant qui s’abstient, qui renonce à exercer son métier, et qui accepte de suivre sans les discuter des directives gouvernementales.

  3. Bonsoir Dr Maudrux, au sujet de l’effet immunomodulateur, peut-on envisager essayer l’Ivermectine en tant que traitement au long cours sur des maladies auto-immunes type spondyloarthrite par ex. Dis autrement, l’aspect sûr de ce médicament l’est-il toujours autant sur la durée ?

  4. Cher Docteur Maudrux
    je viens de recevoir le dossier de l’ordre départemental des médecins suite à une demande de poursuite de la caisse régionale de sécurité sociale , pour mes prescriptions d’ivermectine dans le cadre du covid
    pourriez vous me contacter sur mon mail afin que je puisse préparer ma défense.
    respectueusement

  5. Voici le compte-rendu de l’action contre la FDA, fait par un journaliste (venant de la Lettre de Pierre Kory)
    Les réflexions médicales de Pierre Kory
    Mise à niveau vers payant

    The Case Against The FDA For Their Illegal Anti-Ivermectin ActionsLe dossier contre la FDA pour ses actions anti-ivermectines illégales
    The case brought by Drs. Paul Marik, Mary Bowden, and Robert Apter is now at the Court of Appeals. I was interviewed for this awesome Federalist article today where I landed some powerful blows.L’affaire portée par les Drs. Paul Marik, Mary Bowden et Robert Apter sont maintenant à la Cour d’appel. J’ai été interviewé pour cet article génial sur le fédéralisme aujourd’hui où j’ai décroché des coups puissants.

    Pierre Kory, MD, MPA
    7 hr agoil y a 7 heures
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    Je suis très heureux de la couverture que notre cas a reçue aujourd’hui dans l’article fédéraliste ci-dessous qui peut également être trouvé ici . Je dis « notre » cas parce que non seulement cela affecte tout le monde, mais aussi parce que le FLCCC, l’Association des médecins et chirurgiens américains et les médecins de première ligne américains ont tous soumis des mémoires d’amicus à l’appui des plaignants. Le journaliste a parfaitement compris à quel point il est dangereux de concentrer autant de pouvoir dans une seule agence du gouvernement fédéral (ainsi que le gouvernement fédéral en général). L’article a été publié dans la section Éthique médicale du journal et, comme je l’ai dit, je suis assez fier des citations qu’elle a décidé d’inclure. Je pense que je vais le relire tellement j’ai adoré ! C’est ici:
    ÉTHIQUE MÉDICALE
    Des médecins poursuivent la FDA pour avoir interdit l’ivermectine pour traiter le Covid-19
    PAR : VICTORIA MARSHALL
    21 FÉVRIER 2023

    Un groupe de médecins poursuit la Food and Drug Administration et le ministère de la Santé et des Services sociaux pour leurs diverses tentatives visant à empêcher la prescription de l’ivermectine pour traiter le Covid-19. Les plaignants Robert L. Apter, Mary Talley Bowden et Paul E. Marik ont fait valoir que la FDA avait tenté de leur interdire de prescrire le médicament, même s’ils l’avaient utilisé avec succès pour traiter des patients atteints du coronavirus.
    “La FDA ne peut généralement pas interdire des utilisations particulières de médicaments à usage humain une fois qu’ils sont autrement approuvés et admis sur le marché, même si une telle utilisation diffère de l’étiquetage – communément appelée utilisation” hors étiquette “”, fait valoir le procès. “La FDA ne peut pas non plus indiquer si un patient doit prendre un médicament approuvé dans un but particulier.”
    Mais la FDA a outrepassé son autorité en « ordonnant au public, y compris aux professionnels de la santé et aux patients, de ne pas utiliser l’ivermectine pour traiter le COVID-19, même si le médicament reste entièrement approuvé pour un usage humain», poursuit le procès. L’objectif de la poursuite est d’annuler “toute action de la FDA qui ordonne ou donne son avis sur la question de savoir si l’ivermectine est un traitement approprié pour le COVID-19, de déclarer ces actions illégales et d’émettre une injonction permanente interdisant à la FDA de s’engager davantage dans de telles actions”.
    Les plaignants ont initialement déposé leur plainte en juin 2022 – après que la FDA et les médias d’entreprise ont raconté que l’ivermectine est utilisée comme vermifuge pour le bétail et que quiconque prescrivait ou prenait le médicament comme traitement Covid était un rube anti-science – mais un Le tribunal de district américain a rejeté leur demande. En février 2023, les médecins ont fait appel de leur affaire devant la Cour d’appel du cinquième circuit. Plusieurs groupes ont déposé des mémoires d’amicus à l’appui de la poursuite, notamment America’s Frontline Doctors et Front Line COVID-19 Critical Care Alliance (FLCCC).

    “Il s’agissait d’une campagne coordonnée entre les agences pour limiter l’utilisation de l’ivermectine”, a déclaré Pierre Kory, président et médecin-chef du FLCCC, à The Federalist. “De multiples actions prises par le CDC et la FDA, ainsi que les médias sur une période de deux semaines, ont été déclenchées par la publication de données montrant qu’il y avait 90 000 ordonnances en cours d’exécution pour l’ivermectine à la mi-août.”
    Kory a décrit la collusion entre la FDA, le CDC et les médias d’entreprise comme une campagne de désinformation massive.
    “Pendant deux semaines, tout ce que vous avez entendu était” vermifuge pour chevaux “”, a déclaré Kory. « Et les effets ont été massifs. Les hôpitaux ont commencé à le retirer de leurs formulaires, les pharmaciens ont cessé de remplir. Les médecins ont eu peur de prescrire parce qu’ils ne voulaient pas aller à l’encontre des agences et prendre des risques sur leurs licences.
    Même des célébrités qui ont pris de l’ivermectine comme traitement pour Covid-19, comme l’animateur de podcast Joe Rogan et le quart-arrière des Green Bay Packers Aaron Rodgers , ont été victimes d’une campagne de diffamation publique et ridiculisées pour avoir pris du «vermifuge pour cheval», bien que les deux personnages se remettent rapidement de leur maladie. Comme l’a expliqué Kory, cependant, la campagne de propagande massive ne concernait pas du tout l’ivermectine, mais plutôt l’utilisation de médicaments réutilisés ou « hors AMM » .
    “Les médicaments réutilisés sont le talon d’Achille de tout le modèle commercial de l’industrie pharmaceutique”, a déclaré Kory. « Et quand on voit nos agences de santé travailler littéralement au service de l’industrie pharmaceutique en détruisant la crédibilité des médicaments réutilisés, c’est terrifiant. Ils ne travaillent pas en fonction des intérêts des patients ou des médecins, mais des sociétés pharmaceutiques. »
    En interdisant l’utilisation de médicaments «hors AMM» pour traiter Covid, les responsables de la santé publique et les bureaucrates fédéraux ont fait passer les intérêts de Big Pharma avant les patients. En tant que tels, les médecins avaient peur de prescrire des médicaments hors AMM, une pratique courante au sein de la communauté médicale, de peur de perdre leurs licences. Combien de décès inutiles de Covid ou d’infections graves auraient pu être évités sans cette fausse campagne d’intimidation publique ?
    *Victoria Marshall est rédactrice chez The Federalist. Ses écrits ont été publiés dans le New York Post, National Review et Townhall. Elle est diplômée du Hillsdale College en mai 2021 avec une majeure en politique et une mineure en journalisme. Suivez-la sur Twitter @vemrshll.
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  6. Bonjour,
    J’ai été abonné à votre blog…

    Auparavent j’ai été abonné pendant un demi siècle aux sciences dites dures, ce qui m’a amené à chercher
    une raison logique, fût-elle diffuse, aux propriétés antivirales d’antibiotiques et d’antiparasitaires.

    Les coronavirus peuvent pénétrer dans les cellules par endocytose. L’acidification de la lumière endosomale par une H+ATPase déclenche la fusion de l’enveloppe virale avec la membrane endosomale, ce qui expulse la capside virale dans le cytoplasme.

    L’ hydroxychloroquine est une base faible qui sous sa forme neutre traverse les membranes et baigne tous les tissus, cellules et vacuoles. Elle est en équilibre avec sa forme amine protonée et peut jouer le rôle d’un tampon empêchant le pH de l’endosome de baisser, et par conséquent le virus de pénétrer dans le cytoplasme.

    Les macrolides (azithromycine, clarithromycine), efficaces sur les bactéries intracellulaires, sont également des bases faibles lipophiles capables de baigner les tissus et cellules et d’interférer avec la sortie des virus des endosomes pour les mêmes raisons.

    Restait l’énigmatique ivermectine qui n’est pas une amine.
    Mais elle est un inhibiteur de certains canaux chlorure. Or chaque proton pompé dans l’endosome par l’ATPase endosomale doit être accompagné d’un anion chlorure. L’ivermectine pourrait donc empêcher elle aussi l’acidification des endosomes, mais par un mécanisme différent, complémentaire. A voir de plus près.

    Par ailleurs, ces composés vont probablement interférer également avec le traffic intracellulaire des vésicules d’exocytose de facteurs proinflammatoires.

    Moralité: antibiotiques, antiparasitaires, antiviraux peuvent peut-être être confondus pour des intrus devant pénétrer dans les cellules par endocytose.

    D’où l’intérêt de repositionner sans a priori des molécules très peu toxiques, peu chères, ayant fait leurs preuves en infectiologie. Dixit Didier Raoult.

  7. 👍🙏
    Quand y aura t’il à nouveau une vraie médecine généraliste qui soigne et qui pourra avoir confiance dans ses institutions enseignantes (facultés,revues,conseil de l’ordre des médecins)???

  8. Certains se préoccupent beaucoup de l’impact environnemental de l’IVM. Mais quid de tous les rejets de toutes les personnes sous chimiothérapie, et autres traitements de type antibiotiques, anti-inflammatoires, hormonaux, etc? Les installations de traitement des eaux usées n’éliminent pas une bonne partie de tous ces rejets médicamenteux. Quelle répercussion sur la santé humaine et animale?
    L’administration d’un médicament doit se faire de façon rationnelle.
    J’ai affiché ceci dans ma consultation:
    Pourquoi prendre un médicament/vaccin?
    1/ Parce-qu’il est sans danger pour le patient
    2/ Parce-qu’il est efficace dans la pathologie à traiter/éviter
    3/ Parce-qu’il est utile dans la prise en charge de la pathologie à traiter/éviter

    Merci Dr Maudrux d’avoir répondu à cette demande d’info sur l’IVM.
    P. Toson Vétérinaire

    • quelle distinction faites-vous entre “efficace” et “utile dans la prise en charge ” ?
      serait-ce une sorte de distinction entre traitement curatif et traitement symptomatique ?

      • Par ex: Si j’ai un animal douloureux, la morphine est efficace, mais en a t’il vraiment besoin ou puis-je me contenter d’un antalgique de type AINS?
        Je vais déjà aller aux solutions les “plus simples ou accessibles” avant de recourir aux plus contraignantes ou impactantes.

  9. Beaucoup de gratitude pour ce travail Dr Maudrux c’est bien cela que j’attendais, d’autres vont en être aussi satisfaits, je vais imprimer ce précieux doc
    Bonne journée à vous

  10. Merci pour ce post Mr Maudrux
    Pour compléter la partie anti parasitaire

    Éliminer les poux, c’est possible avec l’ivermectine, mais ce n’est pas autorisé !

    Un médicament contre les poux existe, nous révèle le Pr Raoult :
    L’ivermectine il est très efficace, pas cher et sans danger, mais il n’est pas autorisé pour cette indication.

    Par le professeur Didier Raoult article datant de 2013

    Efficace, bon marché, sans toxicité, mais non autorisé !
    Nous avons beaucoup utilisé ce médicament avec mon équipe de la faculté de médecine de Marseille, pour traiter des poux de vêtement chez les SDF. Il a été très employé par une autre équipe, à Paris pour le traitement des poux de tête, avec une efficacité absolument remarquable. Dans mon entourage, j’ai parfois eu recours à ce médicament dans cette indication, car les mères étaient désespérées de voir leurs enfants harcelés par les poux. Or ce médicament n’est pas disponible pour lutter contre les poux, car il n’a pas d’autorisation dans cette indication. Il est bien disponible en pharmacie, mais pour le traitement de la gale et d’un certain nombre de parasitoses tropicales. Pour le traitement de la gale, c’est d’ailleurs de très loin le traitement le plus efficace.

    Si le médecin prescrit de l’ivermectine contre les poux, il assure la responsabilité totale. Pourquoi n’est-il pas disponible dans cette indication ? Est-ce que le laboratoire l’ayant découvert (Merck) ne veut pas investir de l’argent, car décrocher l’agrément d’une indication nouvelle pour un médicament est un processus très coûteux et qu’il n’est pas assez rentable ? Probablement, car ce médicament ancien peut être utilisé comme générique, et dans ces conditions, les études de mise sur le marché ne seront jamais rentabilisées pour le laboratoire.

    Quoi qu’il en soit, voilà un exemple remarquable de notre incapacité à gérer une épidémie du fait d’un certain nombre de contraintes économiques et réglementaires. Nous ne pouvons pas lutter contre une épidémie incroyablement banale qui parasite nos enfants, alors que nous avons sous la main un produit efficace, facile à utiliser, bon marché et dépourvu de toxicité. Cela n’a plus de sens, où est le pilote ?

    Or la situation est tout à fait étrange d’un point de vue scientifique. On sait qu’il existe un traitement parfaitement efficace, sans échec connu à ce jour, et extrêmement facile à mettre en oeuvre. Il consiste en la prise unique, par voie orale, d’un médicament antiparasitaire (l’ivermectine), avec un nombre de comprimés déterminé en fonction de l’âge et du poids. Il a 100 % d’efficacité, il est bien connu, car il est commercialisé depuis 1981 pour d’autres maladies, et il ne présente pas de complications connues ; celles-ci sont d’autant plus rares et peu probables que l’on prend un seul jour ce traitement.

    https://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/eliminer-les-poux-c-est-possible-mais-ce-n-est-pas-autorise-24-09-2013-1734510_445.php

    • mes enfants avaient pris des poux à l’école maternelle, , après avoir trouvé inefficaces les produits pharmaceutiques, j’ai mis de l’essence de lavandin sur la tête de mes enfants, puis rincé peu de temps après…une seule fois a suffit ! (pour le covid, je ne préconise pas, mais possiblement plus efficace en inhalation, en tout cas plus efficace que les masques que j’ai testés récemment pour me protéger de la poussière de ponçage de plâtre. Au bout d’une heure, j’avais les trous et poils du nez tout blancs, alors imaginez la protection contre les virus ! Dommage que personne n’ait fait fait une vidéo en 2020 qui aurait fait le buzz, avant d’être censurée, et fait pas mal d’émules, avant que les esprits n’aient été totalement altérés par la propagande.

  11. Un grand merci pour cet article on ne peut plus clair, qui confirme l’évidence de l’intérêt de l’IVERMECTINE dans le traitement du COVID, s’il y en avait encore besoin pour preuve après toutes ces études et articles de scientifiques de part le monde..
    Mais il est vrai , qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre !

  12. Merci de réaliser avec d’autres votre destinée en cette période très particulière de la vie des Terriens.

    On ne peut pas créer une sorte de coopérative qui achèterait en gros de l’ivermectine et la revendrait à prix coutant en France ?

    A moins qu’il nous suffise de trouver un fermier bio complice qui soigne ses bêtes en faisant appel à un véto bio

  13. Pour résumer et simplifier, on peut dire que l’Ivermectine est l’exact inverse de Macron : bénéfique et efficace dans pratiquement toutes les circonstances.

  14. L’ivermectine est un poison très dangereux en plus d’être très efficace pour réduire votre fertilité au néant.
    Allez voir les études médicales pointées par TimTruth sur Odysee.
    Ne vous faites pas avoir ou bien n’allez pas pleurer plus tard.

  15. Je connais un véto qui s’est fait vacciner jusqu’à 4 doses à en être malade comme un chien(c’est le cas de le dire) à la 4e. Alors que comme tous les vétos il avait de l’ivermectine sur ses étagères.
    C’est là où on voit la puissance de la propagande..Comment voulez vous que les simples gens n’ayant pas fait d’études en général soient sur la réserve

    • Alors celle là en effet elle est bien bonne 😂😂😂
      J’espère qu’il ne découvrira jamais les vertues de l’ivermectine, il s’en mordra les doigts jusqu’à l’os…

      • en fait c’est à la 3e qu’il en a chié et n’a pas fait la 4e. mais je n’arrive pas à comprendre de toute façon, je n’aborde pas le sujet avec lui.. Peine perdue et je me ferais mal voir..

  16. Très fier d’être de Grenoble comme le Dr MAUDRUX.
    Merci pour cet excellent travail de synthèse sur l’ IVERMECTINE qui traite de la parasitologie de l’immunologie de la physiopathologie de l’infectiologie et qui devrait intéresser tous les médecins, même les neurologues les moins convertis…

  17. Merci!!!
    Grâce à vos infos, j’avais réussi à me procurer le fameux kit. Complètement rassurée, et prête si jamais. Un soulagement qui m’a permis de rester sereine. Bien entendu, j’ai suivi l’évolution notamment grâce à vos articles. Un travail remarquable. Je vous en suis très reconnaissante, et j’en fait bon usage pour informer à mon tour quand c’est possible.

  18. J’espère qu’un covidgate (vs US) va remettre les pendules à l’heure dans notre système médical, recaller la corruption et redonner la main aux vrais médecins.
    Une question environnementale plus globale : l’ivermectine est-elle un fléau pour la biodiversité en raison justement de son hyperefficacité sur les parasites et autres petits êtres?
    Je signale à votre attention, la visibilité de l’impact sur les jeunes tranche d’âge de la vaccination, sur cet article “automatique” du Monde : https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/11/29/covid-19-les-chiffres-de-l-epidemie-en-france-et-dans-le-monde-en-cartes-et-en-graphiques_6038751_4355777.html
    Il faut cliquer sur les tranches d’âge 0-19 ans (hospitalisation et décès), c’est Le Monde, cela peut convaincre des idéologues du vaccin. En fait, on a troqué 6 mois d’espérance de vie des vieux, contre une flambée de moralité des jeunes. Si on a avait présenté la chose ainsi aux vieux, la majorité aurait dit “non, c’est à moi de partir !”

  19. Merci Dr Maudrux, ravi de vous relire, car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire vous viennent aisément. Chapeau bas devant le courage et la persévérance qui font de vous le Turenne de la médecine

  20. Merci Monsieur Maudrux. Grâce à votre intelligence devant cette immonde situation, tout s’éclaire. Nous sommes nombreux à vous devoir une fière chandelle.

  21. Bonjour cher Monsieur,
    je suis toujours impatient de lire vos billets car ils sont vraiment parfaits !
    En tant qu’ancien biologiste je me suis très vite intéressé à ce SARS-CoV-2 d’autant plus que j’en ai souffert fin mars 2020. J’avais » 74 ans à l’époque et comme j’avais souffert de la malaria au cours d’un long séjour au Vanuatu j’avais une boite de chloroquine. Je me suis donc traité sans aller voir un médecin et sans aller à l’hôpital (j’habitais à Tenerife). Je n’ai malheureusement suivi que le protocole pour prévenir une deuxième crise de malaria (P. vivax) puisque je ne connaissais pas celui qui allait par la suite être mis au point à l’IHU. La fièvre a disparu et je me suis senti tout de suite mieux. Mais une dizaine de jours plus tard j’ai commencé à avoir des thromboses au niveau des pieds, gonflés, violacés, avec desquamation de la peau, totalement indolores.
    Je me suis donc décidé à aller aux urgences de l’hôpital qui ont diagnostiqué une infection alors qu’il n’y avait aucune inflammation au niveau de l’aine ni fièvre. Je croyais que le diagnostic était correct mais j’avais quelques doutes. Nouvelle visite aux urgences et là une analyse sanguine a révélé un taux anormalement élevé de D-dimère. Dans le même temps je développais sur tout le corps une dermatose sur tout le corps avec démangeaisons insupportables (j’en souffre toujours depuis maintenant presque 3 ans, j’y reviendrai). De plus, dégouté par l’incompétence des urgentistes de l’hôpital je suis allé consulter un médecin de ville qui a constaté une lymphocytopénie profonde, toujours la présence anormale de D-dimère et un taux d’IgE dix fois supérieur à la normale. Traitement : stéroïde (deflazacort 60 mg/jour), les problèmes cutanés ont été diagnostiqués comme urticaire géant chronique avec apparition d’hématomes sous-cutané au cours des épisodes de grattage que seule une application topique d’un autre stéroïde (fluticasone) en crème permettait de calmer.
    Bref, après avoir dépensé près de 2000 euros en frais médicaux de ma poche en quelques mois, j’ai fini par quitter Tenerife, dégouté par la médecine locale encore plus fonctionnarisée qu’en France, la médecine de ville étant réservée aux personnes riches et les médecins voulant faire du chiffre avant de s’occuper vraiment correctement de leurs patients, vous voyez ce que je veux dire …
    Je vis aujourd’hui à Papeete. J’ai consulté deux médecins qui voyant l’état de ma peau m’ont tout de suite demandé si j’avais attrapé le coronavirus. Mon généraliste traitant fait partie des rares médecins qui fait de la bibliographie tous les jours pour s’informer. Il m’a dit que je souffrais maintenant d’une réaction auto-immune consécutive à l’infection coronavirale. Premier traitement de trois mois : 600 mg par jour d’hydroxychloroquine en 3 prises mettant à profit les propriétés immunologies-modulatrices de cette molécule. Je ne raconte pas n’importe quoi, tout ce que j’écris est vrai. Traiter un “covid long” avec de l’HCQ avouez que ce n’est pas banal. Après trois mois, nouvel essai car les bienfaits de l’HCQ étaient loin d’être satisfaisants. J’ai commencé un traitement il y a une semaine avec de la beta-methasone qui semble pour l’instant satisfaisant : plus de démangeaisons, résorption des plaies et des papules avec de l’huile de tamanu locale (frelatée et pressée à chaud mais tant pis) qui a gardé ses propriétés analgésiques et cicatrisantes.
    Ma question est la suivante : s’il s’agit bien d’une maladie auto-immune pouvez-vous me retrouver qui et quand la cross-réactivité entre les anticorps anti-spike et la syncytine a été décrite. Je crois qu’il s’agit de Didier Raoult qui mentionnais cette cross-réactivité mise en évidence par Western blot, une technique que j’ai moi-même utilisé par le passé sur des peptides lorsque je travaillais chez Roger Guillemin au Salk Institute, que j’ai réutilisé ensuite lorsque je travaillais dans le centre de recherche de Rhône-Poulenc Agro. Si tel est le cas alors les problèmes d’avortement spontané décrits chez des femmes “vaccinées” s’expliquent et peut-être bien que beaucoup d’autres formes de “covid-long” pourraient trouver une explication. J’ajoute enfin que ma perte de masse musculaire (15 kg en près de 3 ans alors que je n’étais pas du tout en surpoids) peut également s’expliquer si cette cross-réactivité existe car comme vous le savez la formation des fibres musculaires est le résultat d’une fusion d’une multitude de cellules qui fusionnent pour former ces longues fibres et la syncytine est essentielle dans ce processus.
    Vous pouvez m’envoyer vos commentaires par mail.
    Très cordialement et encore merci pour vos magnifiques articles

  22. C’est quand même terrible de faire le constat que les autorités politiques les autorités sanitaires et la majorité des médecins sont une menace pour notre santé et nos vies

    • Le constat aurait pu se faire bien plus tôt, depuis le temps que cette engeance est nourrie à la soupe Big Pharma. A part quelques toubibs militaires plus ouverts d’esprit à cause de leur position, le reste est habitué à se soumettre au dogme depuis les bancs de la Fac. En plus la pharmacopée n’occupe que peu de leur temps; la porte ouverte au lobbying ! Faut bien que les facs tournent et comme l’État est pingre… c’est la porte grande ouverte aux financements privés.
      Penser que ces gens sont de purs philanthropes est une erreur magistrale; en fait ils attendent patiemment le retour sur investissements.
      Mais qui pense encore de nos jours?
      Va falloir revoir le “logiciel” et essayer de choisir son toubib selon d’autres critères que la proximité, par exemple.
      Le mien s’est taillé de la maison médicale qu’il avait rejointe il y a seulement quelques années, je vous laisse deviner un peu pourquoi !

      • C’est surtout à la soupe pasteurienne.
        A qui a encore besoin de se déniaiser il faut suggérer au minimum survoler les deux tomes résumant le travail de recherches et synthèses impressionnant de Dawn LESTER et David PARKER « Qu’est-ce qui nous rend réellement malade ? Pourquoi tout ce que nous croyons savoir sur la maladie est faux » aux Éditions Nouvelle Terre. 1184 pages, mais avec une table des matières très détaillée.

        Il y a une statue de Pasteur sur la couverture du premier tome. Mais un imprimeur sans doute complotiste a décapité ce « Grand Bienfaiteur de l’Humanité » sur la couverture du deuxième tome.

        De fait depuis 1885 il doit bien y avoir plus de cent bouquins très fiables sur la planète entière qui ont essayé de dépasteuriser les esprits avec hélas malheureusement un succès très relatif, a fortiori dans le microcosme médical pasteurien et bigpharmatisé.

        Par rapport à l’actualité covidienne on peut aussi utilement compléter sa culture par « Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu’ils font » de Jean-Michel JACQUEMIN-RAFFESTIN chez le même éditeur

        • Voir aussi l’un des derniers livre de Sylvie Simon ayant été réédité 3 fois… cette journaliste a fait un travail de recherche remarquable sur les vaccinations dans le monde
          VACCINATION L’OVERDOSE
          Préfacé par Jacqueline Bousquet Dr ès Sciences biologie biophysique et chercheur au CNRS
          Vaccination l’overdose dénonce sur plusieurs années les impostures scientifiques, scandales financiers et la désinformation dans plusieurs pays et les scandales qui s’en sont suivit…

  23. je l’utilisais sur mon bétail contre le varron 🙂 et quand j’en ai entendu parler contre le covid mon épouse en a parlé à son médecin. Haussement d’épaule.. 🙂 non lui c’était vaccin! vaccin ! vaccin !

    • Ah, le varron ! Ça me rappelle vaguement une vieille histoire, un médoc utilisé contre le varron… et une autre épidémie…

    • Une question est la prévention (hypothétique) d’une maladie par un certain produit injectable.
      Une autre question est de traiter ladite maladie si elle se présente chez un individu, animal ou humain.
      On constate que chez de trop nombreux médecins, la propagande et le dogme officiel ont inhibé la logique élémentaire.

  24. Merci pour cet article si bien documenté
    Personnellement je n’ai pas hésité une seconde pour m’en servir
    La seule et unique “toxicité” de Ivermectine est pour le politique

    • Bonjour, je ne me souviens plus où j’ai noté les dosages de début de traitement “au cas où”, je n’ai pas le courage de rechercher dans toute la littérature passionnante de ce blog, et ne l’ai pas inscrit sur mes boites en stock, vous pourriez m’indiquer la posologie habituelle, svp ?
      Avec mes remerciements.

  25. Excellent article magnifiquement documenté . Pas de réelle persistance de l’ivermectime ,pour l’anecdote avant commercialisation ,différents essais ,même des lots témoins n’ont pas pu être pris en compte en raison de résultats à peine croyables , sur des témoins, par contact avec les traités ,les parasites ciblés avaient disparus . Pour de la rémanence d’activité , il a fallu attendre l’arrivée vers 1997 de ” L’ EPROMECTINE ” au moins sur les bovins ( nom commercial :EPRINEX )

    • Il est possible que certaines avermectines soient supérieures, ce qu’ont constaté les vétérinaires. Il y a 2 ans, ayant reçu d’AliExpress une bonne quantité d’Avermectine par erreur, j’avais interrogé Satoshi Omura pour savoir si on pouvait en prendre, il m’a répondu que cela n’avait pas été testé chez l’homme.

    • JEANNOT : vous pourriez préciser, développer ceci : ” résultats à peine croyables , sur des témoins, par contact avec les traités ,les parasites ciblés avaient disparus” ? Merci

  26. merci beaucoup pour ce topo sur l ivermectine, reste plus qu à s en procurer !
    La dernière fois, j ai été obligé de passer par une pharmacie suisse, c est bêta !
    merci à vous

  27. d’abord merci pour ces articles passionnants sur l’ivermectine.
    Qu’en est-il des actions autres qu’antiparasitaires de la selamectine ? avez-vous des références ? je pose cette question car mes chiens croisés, d’origine incertaine, pourraient être porteurs de la mutation du gène ABCB1 et je n’ose pas leur donner d’ivermectine.
    J’en profite pour dire que non, tout n’est pas idéal non plus en médecine vétérinaire, on en est même loin… et les vétos formatés ça existe aussi, contrairement à ce que j’ai pu lire dans les commentaires

  28. Comme le disait déjà le Professeur Raoult, nous avons une multitude de molécules dont certaines à large spectre qui pourraient fonctionner sur plusieurs maladies.
    Mais çà ne rapporte rien aux laboratoires.
    La nature elle même nous enseigne le rôle multiple dans les soins et la guérison comme par exemple le Moringa et bien d’autres plantes
    Mais cela n’intéresse pas la science.
    Le covid a-t-il sonné la fin illusoire du tout vaccinal et de la chimie nocive ?

    • Comment faire, sur quel bouton appuyer pour que soit reconnue la nécessité de traiter covid et beaucoup plus avec l’IVM?
      That is the question

      • Tant que l’appât du gain, le profit sans limite est la règle, tout cela relié à une idéologie il n’y a aucun bouton malheureusement.

      • Seulement pour le moment une impression , un sentiment : ce ne serait pas du goût des quelques grands puissants financiers mondialistes progressistes qui ne veulent conserver que la moitié de la population mondiale ,au moins comme esclaves et ou cobayes pour un nouveau monde ?

  29. Bref on avait un traitement totalement anodin à 8,53€ capable de terminer en moins d’un mois toute la pandémie si on traitait tout le monde, et on a filé 50 milliards de dollars à Pfizer, peut-être autant aux autres labos pour aucun effet si ce n’est pro-viral sur le covid et des effets indésirables ? Bravo Pfizer, MacKinsey, OMS, Bill Gates et toute la bande de pourris qui va avec

    • Oui, et avant même d’arroser Pfizer, et pour préparer le terrain, on a menti sciemment à la terre entière, en affirmant qu’il n’existait aucun traitement efficace contre le Covid19.
      Heureusement que CERTAINS médecins sont passés outre ces consignes honteuses, assorties d’intimidation, et ont OSÉ soigner les patients contrairement au nouveau dogme.

    • Oui, vous avez raison, mais l’argent est secondaire dans cette histoire, l’objectif est d’abord de mettre en place la grande réinitialisation et en particulier la dépopulation et le contrôle des humains restants…de ce point de vue c’est une demi réussite: pour l’instant il n’y a pas eu énormément de morts, bcp de pays ont peu vacciné, mais quand même la propagande covidiste a remporté qqs beaux succès: imaginez par exemple le nombre de soignants vaccinés ! On peut aussi espérer de bons résultats avec les effets secondaires des vaccins, il y a aussi une baisse de la natalité…et puis beaucoup d’addiction au vaccin…une amie de 66 ans, en bonne santé, compte déjà 5 injections…” et dans 6 mois, sans hésiter, j’en ferais une 6ème, si c’est conseillé”…On devrait y voir plus clair dans les mois à venir : la phase sanitaire du covid sera-t-elle remplacée par une phase judiciaire ? Si je dis que l’argent est secondaire, c’est parce que bcp croient à une manipulation organisée par big-pharma…non, ce sont les politiques qui ont exigé une vaccination rapide ” quoiqu’il en coûte”

  30. Lumineux encore une fois !
    Juste une question : “In vitro l’ivermectine bloque cette hémagglutination quand elle est ajoutée avant, et l’inverse si ajoutée après.” Merci de préciser ce que veut dire “l’inverse” (ne bloque plus ? ou diminue l’hémagglutination ?).

    • J’ai eu la même réaction que vous à la lecture de l’article fidèlement reproduit. A la seconde lecture, j’ai mieux compris le sens, plus logique. Tout est dans le “l'”. Cela inverse l’hémagglutination. Je change pour une meilleure compréhension.