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« La délinquance des industriels du médicament et ses conséquences sur la santé publique. »

Laurent Mucchielli a publié cet article dans les cahiers du CEDIMES ( 2025 n°1) . Le voici donc, avec son autorisation. Cet article, fruit d’une importante recherche est très instructif pour tous ceux qui veulent connaître et comprendre le fonctionnement de l’industrie pharmaceutique et les dysfonctionnements (euphémisme…)  structurels  des diverses autorités de santé, avec leurs conséquences inévitables sur notre santé. Mais il dépasse le format habituel des billets. Je vous livre donc  simplement ici son résumé, son introduction, le titre de chaque partie et bien sûr  le lien vers l’article entier et ses sources.  Bonne lecture!

Résumé : Cet article s’efforce de synthétiser l’état de la connaissance scientifique sur la criminalité des industries du médicament, à partir des sources américaines et françaises. Après avoir rappelé les affaires les plus graves survenues depuis les années 1950, et les centaines de milliers de décès et de blessures graves occasionnés aux populations, il détaille les mécanismes de fraude et de corruption pratiqués couramment par ces industries. Il explore également la question des conflits d’intérêt des « experts » mobilisés par les agences publiques de sécurité sanitaire, ainsi que le phénomène des « portes tournantes » qui se cache derrière. L’auteur souligne aussi les failles structurelles de ces agences. Il montre enfin que les sanctions financières dont ces industries sont régulièrement l’objet font partie intégrante de leur modèle économique, de sorte que ce système délinquant ne semble connaître aucune limite dans les sociétés occidentales contemporaines.

1. Introduction

      Le 27 décembre 1939, lors du congrès annuel de l’American Sociological Association dont il venait d’être élu président, le sociologue Edwin Sutherland (1883-1950) fit un exposé intitulé « The White Collar Criminal », qui a marqué l’histoire des sciences sociales. Sutherland (1941, 112) y définit le « crime en col blanc » comme « une violation du droit pénal par une personne de la classe supérieure dans le cadre de ses activités professionnelles ». Par ce concept, il venait rappeler à tous que la criminalité n’est pas réservée aux pauvres mais se rencontre au contraire dans tous les milieux sociaux et professionnels. Cette délinquance en col blanc prend généralement la forme de « l’abus de confiance », lui-même issu d’une « tromperie » consistant à « obtenir de l’argent sous de faux prétextes » : « ces tromperies peuvent concerner le bilan financier des sociétés, la publicité et autres méthodes de vente, les manœuvres boursières, la triche sur les poids, mesures, et autres caractéristiques des marchandises, les malversations et les détournements de fonds, la corruption commerciale, la corruption d’agents publics, les fraudes fiscales, et les arnaques d’entreprises placées en redressement judiciaire ou en faillite » (ibid., 112-113). Sutherland ajoutait enfin que « les crimes en col blanc représentent pour la société une perte financière probablement supérieure à celle résultant des cambriolages, des vols et des larcins perpétrés par des personnes de la classe populaire ». Pourtant, tandis que les pauvres sont arrêtés par la police, jugés rapidement et souvent envoyés en prison, « les individus qui enfreignent les lois relatives aux limitations commerciales, à la publicité, aux normes alimentaires et pharmaceutiques, et autres pratiques des milieux d’affaires, ne sont pas arrêtés par des policiers en uniforme, ni jugés au pénal, ni incarcérés ; leur comportement illégal reçoit l’attention de commissions administratives et de tribunaux civils ou de juridictions spéciales » (Sutherland, 1983, 6). Les élites économiques échappent ainsi largement au système pénal, donc également aux statistiques que ce dernier produit. Ce traitement de faveur participe ainsi à l’invisibilisation de leurs pratiques délinquantes.

            85 ans plus tard, la leçon de Sutherland n’a toujours pas été apprise. Tandis que la délinquance des pauvres (vols et cambriolages, bagarres entre bandes de jeunes, reventes de drogues…) est l’objet d’un traitement politique et médiatique quasi quotidien et qui la présente comme un grave problème de société, la délinquance des élites n’apparaît dans l’espace public que sous la forme d’« affaires » qui, bien que récurrentes, sont généralement renvoyées à de simples dérives individuelles ou encore des accidents de parcours (Barraud de Lagerie, Trespeuch, 2013). Ce vieux préjugé (qui n’est qu’une déclinaison du préjugé général selon lequel les élites dirigeantes ne pourraient pas agir volontairement contre l’intérêt des populations) empêche ainsi d’analyser le caractère pourtant systémique de la plupart des délinquances en cols blancs, et tout particulièrement le Corporate Crime c’est-à-dire la délinquance des entreprises, domaine de recherche bien établi (Van Erp et al., 2015 ; Van Slyke et al., 2016 ; Rorie, 2019).

Dans cet essai de synthèse des connaissances scientifiques disponibles, on traitera ici le cas des entreprises pharmaceutiques qui est l’un des plus anciens, des plus instructifs et des plus graves problèmes de criminalité en col blanc dans la mesure où il impacte directement la santé – et détermine parfois même la vie ou la mort – des êtres humains. Les données et ressources documentaires mobilisées seront pour l’essentiel françaises et étasuniennes. Cela étant, les questions soulevées dans ce travail sont valables à tout le moins à l’échelle de l’ensemble de l’Occident, l’économie du médicament s’inscrivant totalement dans la mondialisation et en constituant sans doute même l’une des illustrations les plus saisissantes dans la mesure où la rentabilité y est une des plus fortes existant dans l’ensemble du système capitaliste financiarisé qui domine la planète.

                                             Suite de l’article :

2. Une série de « scandales sanitaires » qui n’a en réalité pas de fin.

3. Des techniques délinquantes : corruption, fraudes, mensonges et dissimulations.

4. Evidence B(i)ased Medicine : un simulacre de science.

5. La police sanitaire : un système complexe et déresponsabilisant.

6. Revolving doors : des « experts » perclus de conflits d’intérêts avec l’industrie du médicament.

7. Le système médicamenteux et la question cruciale de la pharmacovigilance.

8. Des sanctions financières énormes mais intégrées dans les business plans des industriels.

9. Conclusion.

                                                    Lien vers l’article : Surtout ouvrez-le !

https://cahiers.cedimes.com/wp-content/uploads/2025/03/2025_1_08_Les_Cahiers_du_CEDIMES_MUCCHIELLI.pdf

Sophie

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31 commentaires

  1. Mucchielli est un chercheur en sciences sociales dont les travaux depuis les années 1990 sont majeurs pour comprendre un peu le fonctionnement de la délinquance.
    Concernant la délinquance des élites, il reste souvent assez théorique et ne mène pas l’enquête lui-même (ce n’est pas un magistrat comme Eva Joly ni un journaliste d’investigation), ce n’est pas non plus un lanceur d’alerte, mais ses travaux sont irremplaçables pour les francophones.
    Et s’agissant de Big Pharma, son analyse de la crise Covid est exemplaire. A compléter par Marc Rodwin.
    Un exemple parfait de l’incompréhension du phénomène se trouve dans les commentaires (aveugles ou stipendiés, en tout cas donnant dans le panneau) d’une dépêche de l’AFP ce jour : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/06/10/etats-unis-robert-kennedy-jr-limoge-tous-les-experts-d-un-comite-sur-les-vaccins_6611879_3210.html?contributions

  2. Dans la délinquance de l’industrie pharmaceutique pour laquelle j’ai travaillé 39 ans en laboratoires de recherche (1968-2007) j’espère que n’est pas oublié le scandale des statines.
    Les statines sont des poisons dangereux, coûteux, prescrites à plus de 6 millions de français SANS AUCUNE UTILITE, aucun résultat positif et avec des effets secondaires graves, coûteux et invalidants physiquement et cognitivement.
    Dans des débats on entend des arguments de médecins en conflits d’intérêts donnant en exemple l’hyper cholestérolémie FAMILIALE alors que cette affection concerne moins de 0,2 % des soi-disant hypercholestérolémies pour lesquelles sont prescrites des statines.
    On constate aussi que « les normes » de bilan lipidique données par les labos d’analyses ont évoluées sous la pression de l’industrie pharmaceutique et ses essais cliniques manipulés, biaisés, aux résultats extrapolés faux. A chaque fois que « la norme » baisse de 0,1 ou 0,2 g/l de cholestérol, le vendeur gagne des centaines de milliers de clients !
    J’ai écrit sur ce scandale aux ministres de la santé et au directeur de l’Assurance Maladie mais, bien entendu, ils bottent en touche.

  3. Bonjour,
    Merci de vous faire le relai de la transmission de cet article brillant et d’utilité publique.
    Pour mémoire, le blog de L. MUCCHIELLI, qu’il tenait chez Médiapart, à été censuré et est depuis hébergé par QG média libre. Les articles sont particulièrement intéressants, courageux .et très sérieusement documentés.
    parce que Laurent MUCCHIELLI est un vrai chercheur, qui fait honneur à sa profession.

  4. Merci à Michele Sophie pour ce poste et à Laurent Mucchielli pour ce travail minutieux de vérité. Qui après avoir lu cet article peut encore croire à l’intégrité des laboratoires pharmaceutiques et des pouvoirs politiques et médiatiques. Le seul problème, c’est qu’il ne sera lu que par une infime partie de la population et une minorité de scientifiques avertis. La vulgarisation de de toutes ces informations et données cruciales serait le meilleur moyen de les faire connaître à l’opinion publique. Facile à dire me direz-vous mais même si à l’impossible, nul n’est tenu, il n’est pas interdit d’essayer.

    • Diffuser , c’est un des seuls moyens.
      Pour faire admettre le scandale COVID il faut d’abord faire connaître l’immensité du scandale pharma précédent, faire savoir que l’ANSM n’a pas de labo de recherche, qu’ils publient simplement ce que disent les labos, etc…
      Les gens ont confiance, ( comment ne pas avoir confiance? Il y a tellement de lous qui » protègent » la sécu etc…et si on a peur en permanence, que faire ? ) C’est donc cette confiance generale , dangereuse en permanence, qu’il faut fortement ébranler en leur faisant simplement connaître la réalité.

      • Bonjour à tous .Rien de nouveau sous le soleil , piqûre de rappel : j’ai déjà cité ici : Peter C. Gotzsche , de la foundation Cochrane ; Remèdes mortels et crimes. organisé ; 600 pages quand même !
        Il est dans la bibliographie de l’article d’ailleurs …
        (Un journaliste du monde l’avait épinglé car il avait été évincé de la Cochrane , un ami en prenant le prétexte qu’il n’était pas sérieux sans avoir lu le livre auquel il n’aurait rien compris d’ailleurs )

  5. Pour compléter, relire l’article de Gerard Maudrux concernant le même sujet mais pendant le COVID ,.
    Sa conclusion
    « Le COVID-19 sera-t-il le plus gros scandale sanitaire de tous les temps ? C’est ce que nous pensons et l’histoire jugera, en espérant que des juges puissent le faire avant. Peu de chance en France vu le système politico judiciaire et l’absence de presse pour dénoncer les scandales, mais on peut espérer des anglo-saxons. »

    https://www.covid-factuel.fr/2024/08/29/autorites-et-covid-19-lillegalite-indispensable-pour-proteger-lindustrie-pharmaceutique/

  6. Bonjour,
    Un grand merci pour avoir repris le flambeau de Gérard Maudrux. Je ne reçois plus les alertes ( c’est un ami qui m’a adressé celui-ci ) et lorsque j’essaie de m’inscrire avec mon adresse mail et mon pseudo j’ai comme réponse:
    Email Address already exists!
    Merci de me dire comment procéder.
    Bien cordialement

    • Personne n’y peut rien.Vous n’êtes pas le seul. Les envois sont bloqués par les serveurs ( orange particulièrement, mais d’autres) dès qu’ils détectent des envois en nombre. Gérard Maudrux a essayé plusieurs fois, en fractionnant les envois..rien n’y fait. Lui-même ne les recevait pas! Je ne sais donc que vous proposer…

      • Merci du lien c est désespérant y a t’il une porte de sortie ?plus juste ?
        Ayant une fille qui a fait un avc 3 semaines après la prescription de Diane 35 et tabac a l âge de 16 ans avec hémiplégie droite et aphasie !
        20 ans plus tard c est un combat journalier avec la spaticite du bras droit
        Pas d indemnité c était écrit dans le Vidal!!!
        A ce jour des frais pour lesquels il faut des moyens !!
        Alors quel espoir pour ces lobbyistes qui gèrent ce monde de l’industrie pharmaceutique qui en ont rien à faire du genre humain !!
        J aimerais y croire !!

  7. Merci pour la diffusion de cette analyse intéressante.
    À mon avis dans l’épisode covid il s’est passé quelque chose de beaucoup plus grave et un pas supplémentaire a été franchi.
    En effet le pouvoir politique et les autorités sanitaires ne se sont pas contentés de fermer les yeux d’être complices ou corrompus mais ont assuré directement la promotion du vaccin non fiable en l’imposant à la population par des méthodes coercitives et totalitaires.
    Il s’est passé là quelque chose de totalement nouveau qui ne s’inscrit pas véritablement dans la continuité des fraudes de l’industrie pharmaceutique.

    • exact. Et ce qui a été stupéfiant c’est que cela a été repris in extenso pas seulement par les médias mais par quasiment tout le corps médical ayant perdu tout sens critique alors que ils ont fait « les études pour » leur permettant de voir les incohérences. De « niveau bac » ,passé le moment de stupeur, je me suis aperçu qu’il y avait une cou*lle dans leur potage qu’ils nous ont présenté 🙂

  8. Merci Sophie de cette idée
    Merci à Laurent Mucchielli de ce travail fouillé, factuel énoncé dans une langue agréable car élégante. Les arguments à tirer des faits sont élaborés,le lecteur est vivifié, soulagé aussi que soit ainsi posé ce dont pour ma part je ne pouvais avoir qu’une ‘impression’. Un travail utile dans ce marécage qui redonne quelque espoir sur l’effectivité de l’institution. Soulagement de trouver 4. Evidence B(i)ased Medicine : un simulacre de science. Seul chapitre que j’ai lu pour l’instant. Dans mon domaine, la kinésithérapie, nous avons aussi été colonisé par cette poudre aux yeux, pour faire sérieux, scientifique, les blabla assèchent les étudiants et réifient les patients.

  9. merci @Sophie pour ce résumé. Je reçois régulièrement les articles de L. Mucielli, certains sont très long comme celui-ci et je n’ai plus la patience de tout lire; Merci pour ce travail .

    • Celui-ci, il faut le lire jusqu’au bout!. Meme déjà bien renseigné, on en apprend vraiment à tous les paragraphes !

    • Bonjour Inoxidable, Voici un extrait de l’article remis en forme (facile à lire) sur l’affaire des opioïdes : cela reflète bien les méthodes crapuleuses de l’industrie pharma .
      – L’industriel Perdue Pharma a présenté son opioïde de sorte qu’il soit approuvé par la FDA en 1995.
      – Il a cherché à corrompre des fonctionnaires de la FDA (Radden Keefe, 2021, 196).
      – Avec ses cabinets de conseils, il a lancé une campagne de promotion de plusieurs centaines de millions de dollars, et agressive.
      – Il a organisé une quarantaine de conférences sur la gestion de la douleur dans des lieux de villégiature, auxquelles ont participé plus de 5 000 médecins (ciblés comme prescripteurs d’opioïdes), pharmaciens et infirmières tous frais payés, avant d’être recrutés et formés.
      – Il a instauré un système de primes pour encourager les représentants commerciaux à augmenter les ventes sur leur territoire. « En 2001, en plus du salaire annuel moyen d’un représentant des ventes de 55 000 $, les primes annuelles s’élevaient en moyenne à 71 500 $. Purdue a versé 40 millions de dollars en primes d’incitation à la vente à ses représentants commerciaux cette année-là » (Van Zee, 2009).
      – Il a fait fabriquer d’innombrables gadgets publicitaires pour offrir aux généralistes et à leurs patients.
      – Il a financé la création d’associations et d’une fondation, fait des cadeaux aux étudiants en médecine ainsi qu’à des organisations comme l’American Geriatrics Society et l’American Academy of Pain Medicine, un don de 500 000 dollars servant notamment à influencer un rapport conjoint des deux associations, favorable à l’usage accru de cet opioïde (Meier (2018, 38).
      – Il a formé ses représentants commerciaux pour faire passer le message que le risque de dépendance était « inférieur à 1% ». Pour cela il a financé des études publiées dans les revues médicales, afin de donner une allure scientifique à sa démarche (Sismondo, 2023).
      – Grâce à tout cela, l’Oxycontin a généré près de 35 milliards de chiffre d’affaires entre le milieu des années 1990 et celui des années 2010 .
      – Comme il se doit aux Etats-Unis, l’industriel a enfin développé un mécénat, principalement dans le domaine artistique, mais aussi en direction des universités, et ses deux frères dirigeants furent par ailleurs faits Chevaliers par la reine Elizabeth.
      – La condamnation judiciaire n’arrivera qu’en octobre 2020…

  10. Excellent… comme toujours !
    Mais combien de prétendus « responsables » feront l’effort de le lire ?
    La seule chose qui les intéresse, c’est de s’exprimer… dans le sens le plus « lucratif » possible ( socio-politico-économico parlant, au choix, le cumul étant la norme).
    Merci à ceux faisant perdurer Covid-factuel de nous offrir cette ouverture vers le grand air.

  11. Un grand merci pour ce lien très précieux et pour votre travail .
    Cela permettra d’argumenter précisément, même si il est difficile de se faire entendre.
    Quelques exemples précis de dérives non sanctionnées peut faire réfléchir les moins aveugles…

  12. Juste pour souligner une évidence :
    « ..on « déforme » de jeunes médecins à être des perroquets de Bigpharma »
    je rajouterais « déshumanisés « 

  13. Merci à Laurent Mucchielli qui fait une nouvelle fois honneur à son père, peut-être au dépens de sa vie, car il s’attaque à très gros; probablement plus gros que l’industrie de l’armement ou du luxe.

    La France manque de médecins, et ce serait encore pire si certains étudiants en médecins étrangers ne choisissais pas de rester dans le relatif confort français plutôt qu’aller « soigner » dans leur pays d’origine

    Mais si on « déforme » de jeunes médecins à être des perroquets de Bigpharma ….
    La médecine officielle soignent les symptômes, pas les causes.

    Hippocrate, sans avoir et pour cause prêter le serment d’hypocrite, aurait dit à peu près (pas de vidéo témoin !) « Si tu es devant un malade, cherche la cause de sa maladie, quand tu penses l’avoir trouvée cherche la cause de la cause. Et quand tu l’as trouvée cherche la cause de cette cause. Si tu trouves, enfin là tu auras fini de faire ton boulot

    Evidemment ça demande plus que 15 minutes après avoir réclamé la carte vitale.

    • Pardon

      La France manque de médecins, et ce serait encore pire si certains étudiants en médecine étrangers ne choisissaient pas de rester dans le relatif confort français plutôt qu’aller « soigner » dans leur pays d’origine

      Pour bien soigner il faut aussi respecter l’orthographe même si on est illisible 🙂