Dès le début 2021, grâce à des analyses statistiques telles que celles proposées par la chaîne Youtube Décoder l’Éco, on avait compris que pour interpréter correctement la comparaison entre des courbes ou des données de mortalité, il fallait absolument prendre en compte la taille et l’âge de la population.
Ainsi, même avec des taux de mortalité identiques d’une année sur l’autre pour chaque classe d’âge, l’accroissement et le vieillissement de la population française entre 2019 et 2020 devaient à eux seuls conduire à environ 30.000 décès supplémentaires en 2020 par rapport à 2019. Cela relativisait partiellement les 60.000 décès supplémentaires enregistrés en 2020, interprétés par la plupart des médias comme une preuve de la terrible dangerosité du Covid-19.
Décoder l’Eco a depuis proposé des analyses plus poussées, incluant la notion d’année moisson, et interrogeant par ailleurs la part des décès directement dus à la politique sanitaire mise en œuvre face au Covid-19.
Depuis la mise en œuvre d’une politique de vaccination massive contre le Covid-19, certains s’inquiètent à juste titre des effets indésirables des injections répétées de produits novateurs (à ARNm ou à ADN.)
Ces produits visent à faire produire par nos propres cellules une protéine particulière du virus SARS-CoV-2 (la protéine Spike) afin de déclencher une réponse immunitaire, laquelle doit permettre par la suite de reconnaitre et de détruire le virus s’il se présente. Mais de nombreuses inconnues persistent, tant sur les « ratés » (si le produit injecté ne reste pas dans le deltoïde mais passe dans la circulation sanguine), que sur les effets délétères de la protéine Spike elle-même (perturbation du système rénine-angiotensine, dérégulation de certains mécanismes immunitaires…), que sur l’impact méconnu des particules nanolipidiques transportant l’ARNm, que sur des conséquences imprévues de la répétition des injections, ou que sur la stratégie d’une vaccination de masse en pleine épidémie, notamment.
De nombreuses publications scientifiques relatent l’observation d’effets secondaires post-vaccinaux, et certaines établissent un lien de causalité avec l’injection (telle l’autopsie menée par Michael Mörz), ou suggèrent fortement ce lien, comme cette étude de Yonker et al. qui a trouvé de la protéine Spike libre en circulation dans le sang des adolescents souffrant de myocardite après une injection, mais pas dans le sang des adolescents vaccinés qui ne présentaient pas d’effets indésirables.
Si l’on ajoute le nombre inédit d’évènements indésirables enregistrés par les différents systèmes de pharmacovigilance, incluant des dizaines de milliers de décès rapportés, l’hypothèse que les vaccins anti-Covid sont responsables d’innombrables effets secondaires et de nombreux décès n’est pas à écarter d’un revers de main.
Pour autant, il convient de rester rigoureux, et d’éviter de se laisser piéger par de fausses évidences.
Certains blogs observent une hausse du nombre de décès en 2021 et en 2022 dans différents pays, et y voient la preuve d’une surmortalité due aux vaccins anti-Covid.
On va chercher ici à appliquer la même méthode à la France, et vérifier si les observations persistent lorsqu’on tient compte de l’accroissement et du vieillissement de la population.
Comparaisons brutes
Pour commencer, on peut représenter le nombre quotidien de décès rapportés par l’INSEE1 depuis 2015 :

On observe la saisonnalité habituelle des décès, toujours plus nombreux l’hiver que l’été, les pics hivernaux plus ou moins élevés et plus ou moins épais (prolongés) et, de façon très nette, le pic de 2020 correspondant à la période du 1er confinement. Mais l’évolution de la mortalité ne saute pas aux yeux. Si on ajoute une courbe pour représenter la moyenne glissante du nombre de décès sur 365 jours, voici ce qu’on obtient :

Là, c’est clair : depuis 2020, le nombre de décès moyens est nettement plus élevé qu’auparavant, et il ne redescend pas. Une autre façon de regarder cette différence entre les années est de superposer les courbes du nombre de décès de chaque année. C’est par exemple ce que fait l’INSEE sur son site :

On observe en 2021 et 2022, comme en 2020, une mortalité élevée par rapport aux années précédentes. Les courbes orange (de 2021) et rose (de 2022) rivalisent pour la position du haut à plusieurs moments de l’année.
Encore une autre façon de représenter cela consiste à tracer les courbes annuelles du nombre de décès cumulés depuis le 1er janvier. On obtient ceci :

Ces courbes étant proches les unes des autres, le graphique est difficilement lisible. On peut zoomer sur les deux derniers mois de l’année pour y voir plus clair :

On voit alors nettement qu’en 2020, 2021 et 2022, le nombre de décès est très supérieur aux années précédentes, et que 2022 (dont les données, encore partielles, seront certainement réévaluées après consolidation) semble proche du niveau record de 2020.
Mais jusqu’ici on a appliqué la méthode « brute », consistant à comparer simplement le nombre de décès.
Or, comme l’explique clairement Décoder l’Eco, cette comparaison brute entre nombres annuels de décès n’a pas de sens, les populations au 1er janvier étant différentes chaque année : toujours plus nombreuses et plus âgées d’une année sur l’autre. D’autant que l’âge atteint par les nombreux baby-boomers nés à partir de 1946 rend ce vieillissement particulièrement sensibles depuis quelques années, avec un fort impact sur le nombre de décès.
Standardisation
On va donc chercher à « standardiser » ces courbes. (Outre les explications fournies par Décoder l’Eco, et un résumé de la méthode présenté ci-dessous2, on peut se référer à un exemple détaillé pour comprendre le principe.)
Ici, on a pris pour référence la moyenne des taux de mortalité observés entre 2015 et 2019. A partir de ces moyennes de taux, et de la pyramide des âges au 1er janvier de chaque année, on a calculé le nombre de décès qu’on aurait attendus chaque jour de 2015 à 2022 si le taux de mortalité quotidien avait été équivalent à la référence calculée (la moyenne du taux sur le même jour de l’année de 2015 à 2019). On en déduit, pour chaque date, un nombre de décès « attendus » et, en faisant le total pour chaque année, un nombre de décès annuels attendus, pour chaque année entre 2015 et 2022.
Résultats : si on avait eu exactement les taux de mortalité correspondant à la moyenne observée jour par jour entre 2015 et 2019, au vu de la population vivante au 1er janvier de chaque année, on aurait attendu en France environ 585.700 décès en 2015, 599.717 décès en 2016, 613.476 décès en 2017, 625.943 en 2018, 637.273 en 2019, 665.096 en 2020, 669.020 en 2021 et 680.519 en 2022.
Arrêtons-nous un instant sur ces chiffres. Si chaque année tout s’était passé en moyenne comme lors des années 2015 à 2019, il y aurait eu en France 585.700 décès en 2015 et 680.519 en 2022 ? Une augmentation de près de 95.000 du nombre de décès dans l’année ? Et cela, donc, c’est ce qui aurait été attendu en situation normale, c’est–à-dire dans l’hypothèse où il n’y aurait eu ni Covid-19, ni gestion sanitaire, ni vaccins anti-Covid ? Ces 95.000 décès supplémentaires, cela peut sembler énorme, mais l’explication est simple : au 1er janvier 2015, il y avait en France 8.504.625 personnes âgées de 70 ans ou plus ; et au 1er janvier 2022, cette même catégorie d’âges comptait 10.354.663 personnes. Près de 2 millions de personnes de plus à des âges où il n’est pas exceptionnel de décéder, cela explique qu’on s’attende normalement à bien davantage de décès dans l’année. Et le calcul par la méthode de standardisation choisie indique que ce surcroît de décès serait proche de 95.000.
Ce que l’on cherche à calculer ici, grâce à la standardisation, c’est si le nombre des décès réellement observés en 2021 et en 2022 s’éloigne beaucoup de ce à quoi l’on se serait attendu si ces années avaient été normales, c’est-à-dire sans Covid-19 ni vaccins anti-Covid.
On peut représenter le graphique des décès quotidiens de 2015 à 2022 en ajoutant la courbe du nombre de décès « théoriquement attendus » si le taux de mortalité de référence (la moyenne de 2015 à 2019) s’était exactement appliqué pour chaque classe d’âge et chaque jour :

Ici, on constate que, avec une répétition annuelle de pics hivernaux et de creux estivaux, le nombre de décès attendus augmente progressivement : ainsi le pic attendu de début 2015 est proche de 2000 décès par jour, tandis que celui de début 2022 avoisine 2300 décès par jour. Cela reflète l’accroissement de la population « en âge de mourir ».
On observe bien sûr que les décès réels (la zone en bleu) ne collent jamais exactement aux décès attendus (la courbe rouge) : il y a chaque année des jours de surmortalité et des jours de sous-mortalité, qui correspondent à une variabilité parfaitement normale des évènements. Mais dans l’ensemble, la courbe rouge colle assez bien à la zone bleue, ce qui confirme que le calcul du nombre de décès attendus correspond à peu près à ce qui se passe lors d’une année « normale ».
Et, contrairement à 2020, les années 2021 et 2022 ne semblent pas présenter d’anormalité. On va chercher à le vérifier en traçant des courbes plus parlantes.
A partir des données de mortalité quotidienne réelle, on peut calculer pour chaque année le nombre cumulé de décès réels observés depuis le 1er janvier. On peut alors, chaque jour, le comparer au nombre de décès total attendus dans l’année (attendus si la mortalité de référence s’appliquait). Si, pour chaque jour, on affiche, sous forme de pourcentage, ce que le nombre cumulé de décès réels depuis le 01/01 représente par rapport au nombre total théoriquement attendu à la fin de l’année, voici les courbes qui en résultent :

On constate d’emblée que le bouquet de courbes est bien plus resserré que sur la figure qui représentait le nombre brut des décès au début de ce billet. Les années se ressemblent donc plus qu’on ne pouvait le penser en comparant le nombre des décès.
Les courbes qui dépassent la ligne des 100 % signalent une année en surmortalité par rapport à la référence choisie (la moyenne 2015-2019) et les courbes qui arrivent au 31 décembre sans avoir atteint 100 % des décès « attendus » correspondent à des années de sous-mortalité.
Pour plus de lisibilité, on reprend le graphique ci-dessus en zoomant sur la fin de chaque année :

Sur le graphique agrandi, on constate que 2015 a été l’année la plus mauvaise de la série, avec un excès de 2,8 % du nombre de décès (soit 16.200 décès de trop) par rapport à la référence qu’on s’est donnée. L’épisode de forte grippe du début 2015 explique sans doute ce bilan. L’année 2020 a été mauvaise, avec 10.000 décès de plus qu’attendu, soit un dépassement de 1,9 % ; 2016 et 2017 ont été presque « normales », ce qui s’explique en partie par le fait que le bilan de l’épisode grippal de l’hiver a été partagé entre la fin 2016 et le début 2017, et que le reste du temps, ces années ont été clémentes. La meilleure année est 2019, avec une sous-mortalité de 2,4 % par rapport au total attendu (15.400 décès « évités » grâce à une absence de grippe), mais 2021 n’est pas non plus une mauvaise année, et 2022 — dont l’INSEE, à l’heure où nous publions, n’a fourni le nombre de décès quotidiens que jusqu’au 30/12, et de façon très certainement incomplète — semble devoir être une année clémente (à confirmer dans quelques mois lorsque les données seront consolidées.)
Ce qui semble donc clair après avoir pris en compte l’évolution de la population française au fil des ans, c’est que, si la vaccination anti-Covid a causé des décès, cela ne se traduit pas par une surmortalité générale observable, du moins pas en l’état actuel des données de l’INSEE : il n’y a pas d’évènement catastrophique conduisant à voir une surmortalité anormale dans les chiffres, ni en 2021 ni en 2022.
Et puisque le vieillissement des baby-boomers est un phénomène largement répandu dans le monde occidental, la démonstration menée ici n’est pas spécifique à la France, et il est probable qu’en s’appuyant sur des courbes de mortalité brute, et non pas standardisée, divers blogueurs commettent une erreur de méthode en croyant y trouver une preuve de la nocivité des vaccins anti-Covid. (A leur décharge, peu de pays ont un service public de la statistique démographique aussi performant que l’INSEE. De plus, des politiques administratives de recensement différentes font que, dans de nombreux pays, la pyramide des âges au 1er janvier est connue de façon bien plus approximative qu’en France.)
Mortalité chez les jeunes
On vient de montrer que la standardisation conduisait à considérer les années 2021 et 2022 comme à peu près normales, et en tout cas pas exceptionnelles du point de vue de la mortalité générale.
Mais comme on le sait, l’immense majorité des décès concerne des personnes âgées : lors de leur décès, environ 80% des personnes avaient plus de 65 ans. Or, de nombreuses personnes âgées fragiles sont décédées en 2020, du fait du Covid-19 et/ou de la politique sanitaire adoptée, ce qui les a conduit logiquement à ne pas mourir en 2021 ni en 2022. Il se peut donc que la relativement faible mortalité de 2021 et 2022 soit la conséquence de ces décès anticipés en 2020 chez les personnes âgées, et que, en 2021 et 2022, la baisse des décès chez les personnes âgées masque une hausse des décès chez les plus jeunes.
On va donc faire le même travail de comparaison entre décès observés et décès attendus (toujours selon la référence découlant de la moyenne de 2015 à 2019) dans des tranches d’âges spécifiques : chez les moins de 65 ans d’une part et chez les 4-19 ans d’autre part.
Moins de 65 ans
Pour les moins de 65 ans, le graphique des décès quotidiens attendus et observés de 2015 à 2022 se présente ainsi :

De façon générale, on constate que les hivers font moins de dégâts en-dessous de 65 ans, mais on ne semble voir aucune année exceptionnelle.
Et si on trace les courbes de décès cumulés depuis le 1er janvier en proportion du total des décès attendus, on semble observer que, chez les moins de 65 ans, l’année 2022 semble être une année clémente :

La courbe de l’année 2022 est en effet en-dessous des autres. Pour une meilleure visibilité, on zoome sur les deux derniers mois de l’année :

Les années se ressemblent et les écarts sont faibles : on observe que 2015 est au-dessus des autres (la grippe a frappé en-dessous de 65 ans), que 2021 a été exactement dans la moyenne (le nombre de décès a été presque de 100% du nombre attendu) et que 2022 est nettement en-dessous. Mais attention : les chiffres de 2022 seront réévalués, et doivent encore être considérés comme provisoires. Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, les chiffres de décès disponibles ne permettent pas de parler d’hécatombe en-dessous de 65 ans, que ce soit en 2020, en 2021 ou en 2022.
Moins de 20 ans
Cherchons à observer un autre groupe d’âge : ceux qui atteignent entre 5 et 20 ans en cours d’année. (Qui ont donc entre 4 et 19 ans au 1er janvier de l’année considérée.) Les enfants de moins de 5 ans étant très peu concernés par la politique vaccinale anti-Covid, on n’a pas jugé utile de les inclure dans cette analyse plus spécifique.
Le graphique des décès quotidiens n’apporte pas d’information évidente (pour une meilleure lisibilité, on n’a pas ajouté la courbe des décès attendus) :

Quant au courbes de cumul, elles sont difficiles à lire, tant les lignes sont serrées, mais elles méritent d’être examinées. Commençons par le zoom sur novembre et décembre :

On remarque que 2015 est nettement à part, avec une forte mortalité (la grippe avait tué des enfants), et que si la courbe de 2021 est dans la partie basse du peloton des années de faible mortalité, celle de 2022 est nettement dans le haut du peloton. Pas au niveau de 2015, mais c’est à noter, puisque cette observation pour 2022 contraste avec ce qu’on a vu sur les autres tranches d’âges étudiées ci-dessus, et cela avant même que les données de mortalité pour 2022 soient consolidées par l’INSEE. L’année 2022 est donc une mauvaise année pour les jeunes. Mais apparemment elle n’est pas une année exceptionnellement mauvaise.
Regardons toutefois les courbes de cumul sur l’année entière :

Comme on l’a indiqué sur le graphique, on peut observer que l’année 2021 avait commencé par une très faible mortalité pour le groupe des 4-19 ans, mais qu’une inflexion a eu lieu vers la fin du 1er trimestre, avec une mortalité assez élevée pour conduire l’année 2021 à finir dans la moyenne. Est-ce fortuit, ou y a-t-il une cause à cette inversion de la tendance ? On peut se poser la question. Cela étant, chez les 4-19 ans non plus, on ne constate pas de mortalité exceptionnelle.
Des vaccins surs ?
Cela signifie-t-il que la politique de vaccination a représenté une protection sure et efficace ? Rien n’est moins certain, et si le résultat obtenu ici semble écarter certaines hypothèses extrêmes (un « génocide » en cours, ou une « dépopulation » de la planète…), il n’établit pas que les vaccins anti-Covid sont sans danger. Rappelons en effet plusieurs points :
– La démographie ne permet d’observer une catastrophe mortelle que si elle est d’ampleur exceptionnelle. En effet, de simples variations météorologiques (un hiver froid, une canicule…) peuvent provoquer des dizaines de milliers de décès sur une population de 60 millions d’individus, a priori chez des personnes fragiles, qui auraient pu vivre encore quelques mois. Si une catastrophe ou une action criminelle faisait quelques milliers de victimes, il serait donc parfaitement possible que cela ne se voie pas dans les chiffres démographiques, parce qu’une météo clémente pourrait fort bien avoir « compensé » le nombre de décès, par exemple. Il n’en reste pas moins que, même s’il n’impacte pas les courbes démographiques, un crime ou un accident faisant plusieurs milliers de morts serait absolument abominable.
– Les courbes et les données de mortalité ne donnent aucune information sur les effets secondaires qui ne sont pas mortels — ou pas à court terme. On observe par exemple de nombreux cas de myocardites post-vaccinales, qui se soldent par une lésion du muscle cardiaque avec laquelle les personnes touchées peuvent vivre, mais qui peuvent les prédisposer à des accidents cardiaques ultérieurs. De même, si se vérifie l’hypothèse selon laquelle la Spike vaccinale perturbe les fonctions immunitaires censées détruire les cellules cancéreuses, les cancers qui en pourront en découler se déclareront parfois plusieurs années après, et une partie des personnes concernées pourra être soignée et se remettre. En bref : si les vaccins anti-Covid provoquent de nombreux problèmes de santé et laissent de nombreuses séquelles, cela ne se verra pas — ou bien plus tard — sur les courbes de mortalité, mais cela n’en affectera pas moins les victimes, leur entourage, le système de santé et l’économie.
– Dans le même ordre d’idées, les perturbations diverses du cycle menstruel, observées chez d’innombrables femmes vaccinées, ne se voient pas sur dans les chiffres de mortalité de l’INSEE, mais posent de sérieuses questions sur les mécanismes en jeu et sur les conséquences. L’observation d’une réduction de la production de certaines cellules souches du cordon ombilical, de façon plus marquée suite à la vaccination que suite à une infection, n’est pas davantage visible en termes de mortalité, mais interroge sur la sécurité des injections anti-Covid.
– De plus, rappelons que, même s’il ne s’agissait que de quelques centaines ou même de quelques dizaines de cas fatals, s’ils sont dus aux injections censées les protéger contre un virus qui ne les menaçait pas, et censées les empêcher de contaminer autrui, selon une croyance érigée en dogme par les autorités sanitaires au début 2021 et aujourd’hui largement invalidée, les décès de jeunes gens sont inadmissibles éthiquement et humainement.
– A ce propos, notons que le site officiel Euromomo.eu indique une surmortalité observable depuis 2020, et qui se confirme en 2021 et 2022. Plus troublant, chez les jeunes de moins de 15 ans, la tendance à la sous-mortalité observée en 2020 et début 2021 s’est inversée vers mai 2021 et la tendance à la surmortalité ne cesse de se confirmer depuis. La méthode d’Euromomo est basée sur une méthode statistique avancée (une régression de Poisson), et nous ne sommes pas en mesure de comprendre si cette méthode prend en compte de façon satisfaisante le vieillissement des baby-boomers. Mais par définition, ce vieillissement ne concerne pas les jeunes de moins de 15 ans, et il n’y a a priori pas de raison de douter de leur graphique concernant les jeunes.
– Pour conclure sur la question de la sécurité des vaccins anti-Covid : d’innombrables indices pointent dans la direction de leur responsabilité dans de nombreux accidents post-vaccinaux. Les recherches sont donc indispensables, bien davantage que ce que font les autorités sanitaires. Mais, à moins d’une erreur dans le présent travail, ce n’est sans doute pas dans les chiffres de la mortalité générale qu’il faut chercher une preuve de la dangerosité des vaccins — même si, à première vue, en données brutes, ces chiffres peuvent sembler alarmant, du fait de fausses évidences.
– Enfin, rappelons que, même si des études bidonnées ou mal conçues ont pu les discréditer (Together, Roman et al., ACTIV-6, Lopez-Medina et al., le Lancetgate etc.), aucune étude sérieuse n’a pu invalider l’hypothèse d’un important bénéfice de différents traitements — efficaces en particulier en phase précoces du Covid —, à la fois infiniment moins chers, socialement moins contraignants, plus surs que les injections de produits novateurs, et encore confirmés par de récentes publications scientifiques.
Mise à jour du 18/01/2023 : une suite de ce billet est disponible ici : https://www.covid-factuel.fr/2023/01/18/erratum-mortalite-des-jeunes-depuis-2021/
1Sources utilisées :
– pour 2015-2019 : https://www.insee.fr/fr/information/4769950
– pour 2020-2022 : https://www.insee.fr/fr/information/4190491
Remarque : pour le calcul des taux de mortalité, on a tenté de tenir compte des remontées tardives d’informations auprès de l’INSEE ; en effet, plusieurs centaines de décès inclus dans le fichier d’une année civile remontent en réalité aux années antérieures, comme en témoigne la date de décès indiquée. On a donc réattribué aux bonnes années les décès inclus dans des fichiers d’années plus tardives. Par ailleurs, la prise en compte des années bissextiles a occasionné quelques « bricolages », mais leur impact sur les résultats affichés ne peut être que minime.
2Détail de la méthode, sous forme d’un exemple : parmi les 410342 femmes âgées entre 67 et 68 ans au 1er janvier 2015, 14 sont décédés le 8 janvier 2015 (on prend le 8 janvier pour l’exemple), ce qui équivaut pour cette classe d’âge à un taux de mortalité de 0,003412 % le 8 janvier 2015. Le 8 janvier 2016, ce sont 9 femmes qui sont décédées parmi les 418084 femmes âgées entre 67 et 68 ans le 1er janvier 2016, ce qui équivaut à un taux de mortalité de 0,002153 % pour le 8 janvier 2016. On a calculé de la même manière le taux de mortalité au 8 janvier de 2017, 2018 et 2019 chez les femmes ayant 67 à 68 ans au 1er janvier de l’année. La moyenne des taux observés sur ces cinq années, 2015 à 2019, est 0,002234 % ; et c’est cette moyenne qu’on prend alors comme taux de mortalité de référence du 8 janvier pour les femmes de 67 à 68 ans. Le même calcul a été fait pour chaque jour de l’année, pour chaque âge, et séparément pour les hommes et les femmes.
On a ensuite calculé le nombre de décès « attendus » chaque jour de chaque année, en appliquant ces taux de référence à la pyramide des âges de chaque 1er janvier. Ainsi, parmi les 410342 femmes âgées entre 67 en 68 ans le 1er janvier 2015, d’après le taux de référence, on s’attendrait à connaitre 0,002234 % de décès le 8 janvier, soit 9,36 décès. En faisant la somme des résultats obtenus avec des calculs semblables pour tous les âges, pour les hommes et pour les femmes, on calcule un total de 1893,97 décès « attendus » le 8 janvier 2015. (Puisqu’il s’agit d’estimations calculées, le fait d’obtenir des nombre de décès à virgule n’est pas une anomalie, ni un problème.)
On peut effectuer un calcul semblable pour chaque journée entre le 01/01/2015 et le 31/12/2022.
Réponse en hollande
https://pgibertie.com/
Merci pour cette étude qui est tout de même un peu « rassurante » !
Après nous avoir promis une hécatombe rapide des non-injectés, qui n’a pas eu lieu, la menace d’un génocide immédiat des injectés semble s’éloigner ?
Chaque « camp » a semblé souhaiter la mort des autres, ce qui aurait conforté sa propre décision de faire ou de ne pas faire.
C’est terrifiant !
Mes enfants sont non-injectés, et ils se portent bien, merci !
Mes frères, sœurs, neveux et nièces sont injectés, et ils se portent bien également, (pour l’instant ! Restons vigilants), merci !
Il y aura un gros travail à faire pour nous réconcilier ; admettre que chacun a pu avoir ses raisons (autres qu’aller au restaurant) de faire ou de ne pas faire.
En attendant, certains médecins travaillent à essayer de soulager les « Covids longs » et les « séquelles d’injections », en utilisant parfois les mêmes médicaments, à commencer par l’Ivermectine : étonnant, non ?
À l’attention de Montebello
Vous évoquez des « « ratés » si le produit injecté … passe dans la circulation sanguine ».
Or il existe une PREUVE absolue de la VOLONTÉ de NUIRE, de la part de l’OMS.
Afin, justement de distinguer une injection intramusculaire, le praticien doit suivre la recommandation universelle de pratiquer une brève aspiration préalable pour vérifier que l’aiguille n’a pas pénétré un vaisseau sanguin (sinon, bien sûr, l’IM se transforme en IV).
Or l’OMS a interdit cette pratique pour les injections covid* et les autorités médicales corrompues, ont, bien sûr, relayé cette interdiction.
Si ceci n’est pas une PREUVE ABSOLUE de la volonté de NUIRE, alors qu’est-ce donc ?
*je refuse de désigner ces injections « anticovid » puisque leur principe est d’injecter le Cheval de Troie du foireux « virus », la SPIKE », de façon autrement plus efficace. Tellement plus efficace que le moyen terme révélera l’injection sans doute fatale, au moins au sens de la perte de leur fertilité mais aussi, pour une grande proportion des injectés, de leur vie.
voila très bien. J’avais lu ce protocole officiel modifié mais si quelqu’un pouvait le retrouver.. je me le mettrais sous le coude pour d’éventuelles discussions avec des « sachants »
Voici le protocole du CHUV, voir page 7 :
« Effectuer une aspiration et retirant le piston 5-10 secondes :
– Pas de sang aspiré : injecter le médicament lentement à une vitesse de 1ml/10sec
– Présence de sang : retirer complètement l’aiguille, la remplacer et recommencer le soin »
https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/dso/documents/Methodes_de_soins/MDS_Injection_IM_DSO-FT_-Adultes-046.pdf
pourtant je lis: » » limiter la pratique de l’aspiration au site fessier postérieur car inutile lors de l’injection dans les
autres sites » »
donc ? parlent-ils d’injection de vaccins dans ce pdf ?
Protocole pour le Comirnaty :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_a3_-_comirnaty.pdf
J’ajouterais qu’il y a des vidéos montrant des choses particulières lorsque du sang et ces produits sont mélangés.
Est-ce que le fait d’aspirer pourrait faire entrer du sang dans la seringue et ainsi faire commencer ce « processus » à l’intérieur de la seringue ce qui pourrait alors alerté ceux qui injectent ?
merci encore , merci toujours, pour ces réflexions passionnantes et argumentées
vous êtes un irremplaçable repère dans cette tempête et je tiens à vous dire que vous avez une place particulière dans mon univers intérieur , avec tous ceux qui ont lutté et n’ont pas lâché , car sans vous tous je crois que je n’aurais pas tenu et que la dépression ou l’angoisse m’auraient détruite
merci – à suivre , avec joie
Voilà 1 mois que la DREES n’a plus publié ses données hospitalières sur le Covid, quelqu’un saurait pourquoi?
Bonne question, pour l’instant sans réponse…
Un travail exceptionnel et parfaitement documenté. Encore merci pour ces analyses toujours très complètes et constructives qui nous changent des discours médiatiques et politiques, quoiqu’en ce moment ils soient particulièrement aphone à ce sujet 😉
Analyse qui contredit les études postées ( lien @zaza etc’’’) dans le forum voisin « covid 2023″’ études en Allemagne et en France via euromomo…qui , que croire ?
C’est aussi ce que j’avais compris
Un grand merci Enzo pour votre travail toujours impeccable !
Merci pour tout votre travail irremplaçable !
J’aurais une remarque : vos calculs sont basés sur des chiffres que vous supposez vrais, mais quand on voit cette « m*fia » à l’œuvre ( les ordres, insee, académie de médecine, legions d’honneur,…) on peut se poser des questions sur la véracité des chiffres !
Jamais vu autant de sportifs, artistes ,… tomber comme des mouches !
Excellente analyse, avec de la rigueur, du bon sens dans les explications et les commentaires, merci!
Merci pour cette analyse pertinente, toutefois je trouve peu d’explications sur le pic très étroit de surmortalité d’avril 2020, en particulier dans les pays qui ont confiné, rien ne démontre que ce soit la « pathogénicité » des souches initiales alpha ou delta du SARS-CoV-2 , nous sommes avant le vaccin, en absence d’autopsies, il parait extrêmement probable qu’une très grande partie de cette surmortalité ( qui touche les + de 65 ans ) soit liée au NON-SOIN , en effet tout gériatre sait qu’une personne âgée polypathologique mise en isolement , qui ne voit plus de médecin ou de soignants pendant un mois sera forcément dénutrie, déshydratée, fera + de fausses routes, de chutes et de syndrome de glissement, qui sont les 3 causes de décès habituelles en Ehpad, avec ou sans SARS-CoV-2, avec ou sans autre cofacteur comme un simple rhume, une escarre surinfectée, etc…Les courbes de consommation de RIVOTRIL x par 400 dans cette période sont une preuve irréfutable.
C’est effectivement l’analyse que Décoder l’Eco propose, chiffres officiels à l’appui, dans l’une des vidéos dont le lien est inclus dans le billet :
https://www.youtube.com/watch?v=RoSfb5yF2pU
Le non-soin, l’injonction à ne pas consulter et à rester chez soi en cas de pathologie respiratoire jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour être sauvé même en en réanimation, la chute brutale du nombre d’admissions aux urgences pour AVC ou crises cardiaques à partir de mars 2020 etc., les chiffres de consommation du Rivotril, tout cela conduit à relativiser le poids de l’épidémie à elle-seule dans le bilan de 2020.
Je suis sûre que beaucoup ont lâché la rampe car privés des familles qui les soutenaient et laminés par l’angoisse, la solitude, la perte d’espoir…
Pour rappel, la souche initiale n’a pas eu sa lettre grecque (pas besoin puisqu’à cette époque les « vrais » scientifiques prétendaient qu’un virus à ARN ne mutait pas, contrairement à DR). J’ai vu aussi par un microbiologiste dont je ne me rappelle plus le nom (mais complotiste parce pas de Paris ou pas ami avec Wargon) que la souche qui est arrivée en Europe avait un peu muté par rapport à celle de Wuhan.
Le alpha est le variant « anglais » de mémoire.
Il vaut mieux le paxlovid mais pour les labos et les autres c était mieux de va ciner vacciner vacciner les enfants les femmes enceintes des expériences ça vous étonne avec ce gouvernement et ces. Ministres qui se foutent de la santé des gens
toi parler français ?
Il vaut mieux le paxlovid
Bonjour monsieur le VRP de Pfizer!
Bonjour Dr,
Un grand merci pour la justesse de votre travail.
» La vérité prend l’escalier, quand le mensonge prend l’ascenseur ‘
Je suis en train de relire » J »accuse » de Zola et nous y sommes.
Bravo et merci pour ce travail.
Il est important que cette analyse existe quitte éventuellement à la réviser le cas échéant. Quelle méthode eurommo.eu utilise-t-elle qui suscite tant d’inquiétude ?
Sur le plan des résultats bruts, l’effet massif s’observe par des articles qui font état de délais inédits pour l’incinération.
La suppression des lits qui ne s’est jamais arrêtée m’a aussi étonnée car quand la population vieillit il serait plutôt logique d’accroître les capacités or on fait le contraire.
le délit des lits
1% de suppression par an, depuis Sarko, -21.000 en 5 ans de Macron 1er.
30-40% de lits HS faute de personnels en IdF
Estimation nationale 100-150.000 lits sur un total théorique autour de 400.000
Bonsoir, je vois en ce moment, des appels au don de sang. Ceci m’amène à me poser 2 questions. Est il dangereux, pour quelqu’un de non vacciné, de recevoir du sang de vacciné ? Peut on en venir au point de refuser du sang dinjectes ? L’affaire du sang contaminé ne referait il pas un remake ?
Bonsoir, très intéressant et éclairant, mais ne serait il pas intéressant d’étudier la tranche d’âge 20-30 ou 20-40 qui semble être celle la plus touchée dans d’autres analyses. Les 5-20 ans sont peu vaccinés en France alors que les plus de 20 l’ont été en grande majorité et ne sont pas sensé mourir à cet âge. Aller jusqu’à 65 ans biaise le résultat puisque ce sont surtout les plus âgés qui dominent le groupe en terme de mortalité. Merci.
Merci beaucoup Enzo, pour ce travail énorme, et surtout cette analyse poussée et rigoureuse !
L’an dernier, je m’étais intéressé à ces données de surmortalité (je tentais de comparer les dynamique du covid et de la surmortalité). Comme la plupart des études sur la surmortalité visent à comparer les pays entre eux, leurs auteurs utilisent une méthode simple: ils calculent la différence entre mortalité observée et attendue, et pour estimer la mortalité attendue ils extrapolent la tendance linéaire des 5 dernières années (très bien expliqué pour les données de ourworldindata, voir: https://github.com/owid/covid-19-data/tree/master/public/data/excess_mortality ).
Or, comme vous l’expliquez bien dans votre post et un de vos commentaires, cette méthode ne tient pas compte de l’évolution de la pyramide des âges (surtout pour les pays du baby boom, où une génération nombreuse est en train d’arriver à l’âge de 70-75 ans). Elle est aussi sensible aux années exceptionnelles comme 2015 – une forte mortalité au début de la période de 5 ans où on calcule la tendance en diminue la pente et sous-estime la mortalité attendue en 2020 et surtout 2021 et 2022).
C’est dont très intéressant de voir que pour la france, la surmortalité est pratiquement nulle en 2021 et 2022 ! Ce qui est curieux par contre, c’est que 2022 soit une année plutôt mauvaise pour les jeunes alors qu’elle est plutôt bonne pour les adultes…
Une autre chose qui me turlupine (mais ce serait le sujet d’une autre étude !), c’est la comparaison entre la France et d’autre pays (par exemple
https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?zoomToSelection=true&time=2020-03-01..latest&facet=none&pickerSort=asc&pickerMetric=location&Metric=Excess+mortality+%28count%29&Interval=Cumulative&Relative+to+Population=true&Color+by+test+positivity=false&country=GBR~DEU~ITA~IND~FRA~ESP~AUS~FIN~JPN~TWN~SWE~THA )
Apparemment, la surmortalité 2021-2022 est anormalement faible chez nous ! Que ce soit par rapport à des pays qui ont beaucoup souffert du Covid en 2020 (UK, Italie, Espagne) ou à ceux qui ont évitée ou presque l’épidémie jusqu’à 2021 ou 2022 (Japon, Australie, Finlande)… Je me demande bien pourquoi…
Pardon, l’url a été coupée: pour les donnés par payse il faut aller là et choisir ses pays: https://ourworldindata.org/explorers/coronavirus-data-explorer?facet=none&Metric=Excess+mortality+%28count%29&Interval=Cumulative&Relative+to+Population=true&Color+by+test+positivity=false&country=USA~ITA~CAN~DEU~GBR~FRA~JPN
Merci infiniment pour cette étude rationnelle qui permet d’y voir plus clair.
Bonsoir ? je ne sais pas qui est ENZO par rapport à ZOLA mais voilà enfin une analyse intelligente de chiffres pourtant difficiles à interpréter du fait de la multiplicité des facteurs en jeu . Ces facteurs font l’objet eux mêmes d’une analyse assez exhaustive et bien maîtrisée , sans emballement ni interprétation aventureuse. Bien sûr cette prudence salutaire ne plait pas beaucoup aux anti vax enragés qui semble déjà déçus que l’hécatombe espérée n’est pas eu lieu
le fait de traiter sans discernement des gens « d’antivax » quand ils se posent des questions par rapport aux mensonges débités depuis 3 ans par des médias aux ordres vous disqualifient
oser dire que l’on souhaite qu’une hécatombe ait lieu parce que cela nous arrangerait est scandaleux
Je suis le premier à dire qu’il ne faut pas faire d’interprétation aventureuse, et une seule étude ne suffit pas pour obtenir un résultat probant car il y a justement des facteurs complexes en jeu; on peut montrer d’autres études qui prennent en compte les sauts vaccinaux qui semblent moins optimistes, mais je suis d’accord qu’il faut attendre plus pour tirer des conclusions plus tranchantes, surtout celles du type « génocide »…
mais l’étude de Enzo ne prend pas en compte le statut vaccinal, ce qui explique l’apparente contradiction avec celle de Zola qui vous déplaisait fortement
il faut lire la conclusion de Enzo qui fait remarquer justement que pour que la surmortalité puisse indiquer clairement un rôle incontestable des injections il faudrait qu’elle soit encore plus forte au niveau des chiffres brutes, ce qui ne semble pas le cas pour l’instant
il faut faire très attention aux tranches d’âge également, il y a trop de jeunes qui meurent par rapport à l’habitude et ça pose problème…
enfin si on regarde de nouveau les courbes dans de nombreux pays où la mortalité étiquetée covid s’emballe à chaque campagne de vaccination, cela mérite aussi de se poser des questions
Décidément vous semblez totalement imperméable à la raison, à et à l »observation.
Voys êtes pkys à plaindre qu’à blâmer sans doute
Bonjour,
Pierre Chaillot, webmestre et directeur de la publication du site « Décoder l’Eco » vient de faire éditer un ouvrage intitulé « Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels ; mortalités, tests vaccins, hôpitaux, la vérité émerge ».
Cet ouvrage sera en librairies le 18 janvier prochain.
Cet ouvrage compile et augmente les analyses statistiques que Pierre Chaillot, propose, avec une technicité, une pertinence, et un courage exemplaire.
J’ai reçu et lu ce livre qui par ses résultats basés sur les seules statistiques officielles, démontre sur les aspects essentiels de la politique sanitaire mise en place par le gouvernement français, des manipulations et des tromperies chiffrées, qui convergent pour imposer un couvercle « politico-scientifique » scandaleux à la population française.
Dans l’article de Zola,
– je ne comprends pas qu’aucune référence ne soit faite à cet ouvrage majeur (il n’y a que plusieurs références au site ‘Décoder l’éco’
-les graphiques d’illustrations issus des travaux de Pierre Chaillot ne sont pas sourcés ! (il est indiqué source INSEE : cela concerne les données utilisées, mais qui a fait la mise en graphique : Enzo ? P. Chaillot ?
Au moment de la sortie du livre de Pierre Chaillot, il apparaît vraiment troublant que cet article apporte un maximum de confusion quant à savoir qui est l’auteur de quoi ou de quoi !!
Ce genre de confusion est d’ordinaire l’apanage et la tactique des embusqués !
Que se passe-t-il chez l’honorable et plus que méritant Maudrux ???
Cordialement
jb&b
L’auteur de ce billet n’a malheureusement pas encore eu le livre de Pierre Chaillot entre les mains et ne pouvait donc pas le citer. Tous les graphiques sont issus de tableurs LibreOfficeCalc programmés par moi-même et nourris des chiffres de l’INSEE.
Bonjour ENZO,
Merci pour cette réponse rapide et claire. Et merci pour votre travail de veille remarquable. (désolé pour mon questionnement un peu brutal…).
Cordialement – jbb
Le débat entre vous et Pierre mérite de se faire au grand jour, non ?
je vous invite chaleureusement à visionner dans l’ordre chronologique les videos de Pierre Chaillot de décoder l’éco (je ne sais pas si les toutes premières n’ont pas été censurées finalement par YT) qui a fait ces analyses et expliqué comment il calculait avec ses sources et tout.
quelques liens toutefois :
https://www.youtube.com/watch?v=8pA9pfFUSIk
https://www.youtube.com/watch?v=ufivMhlZ6Us
etc … où il dénonce aussi les calculs foireux du gouvernement ou des décodeurs
et plus récemment
https://www.youtube.com/watch?v=3AAq_LAKL24
Bravo pour votre analyse très pédagogique.
Mais ne faudrait-il pas prendre en compte l’augmentation régulière de l’espérance de vie ? Cela diminuerait le nombre de décès attendus.
le CSI du jour commence, JD Michel en vedette!
https://crowdbunker.com/v/KQc4eLpV
thème
outils de contrôle de la pensée, une perspective socio-historique
je suis en différé cette émission du CSI chaque semaine, le contrôle de la pensée a fait l’objet d’une émission sur Sud Radio avec Bercoff et Stanislas Berton https://www.sudradio.fr/emission/le-face-a-face-99?fbclid=IwAR0zSbqVA_omg-nWRpuGRiAUf9ksGqUCsGakRYvwfb_GtB5T7-qZ8h5ppio
l’argumentation de JD M était très complète. Vous ne vous ennuierez pas
JD MIchel impressionnant !
Quelle qualité dans l’exposé et la retenue, il n’y a que les rats pour ne pas l’apprécier !
Peut-être que l’analyse des décès par statut vaccinal permettrait d’y voir plus clair. Je crois savoir qu’un collectif de scientifiques l’a demandé mais que le gouvernement a refusé de fournir les données.
Quelle est à votre avis la proportion de personnes supposées officiellement toutes « fragiles » de 77 ou 83 ou 89 ans (au hasard) qui ne le sont effectivement pas ?
Toutes les personnes de (par exemple) 80 ans ont-ils exactement la même perte d’immunité quel que soit leur passé sanitaire et alimentaire entre autres ?
Il y a eu quelques grands fumeurs ou buveurs qui ont vécu jusqu’à 100 ans, ça prouve que la cigarette et la boisson sont à conseiller ?
A supposer qu ce sont les vaccins qui ont arrêté les épidémies, ce qui est absolument faux, était-il intelligent de vacciner année après année toute une classe d’âge ?
On vit dans un pays où dire « Les Français m’ont réélu » ou encore « On a tous vu le film .. » ou encore « On se souvient tous du jour où .. » ne choque pas et n’entraîne aucun commentaire.
La globalisation ne peut pas être rationnelle, tout comme, entre autres, utiliser le concept de moyenne.
« Ces produits visent à faire produire par nos propres cellules une protéine particulière du virus SARS-CoV-2 (la protéine Spike) afin de déclencher une réponse immunitaire, laquelle doit permettre par la suite de reconnaitre et de détruire le virus s’il se présente. »
La foi de la majorité des médecins en Pasteur (dont ils ignorent la vraie histoire) et dans l’idéologie pasteurienne toujours dominante est infondée.
Pour ce qui est de Pasteur que des dizaines de livres sérieux depuis plus de 13 décennies ont essayé de déniaiser; le dernier est probablement » L’inquiétante histoire des vaccins » de Marc Menant
Pour la globalement nocive (sauf pour l’ultra-puissant Bigpharma) idéologie pasteurienne qui s’intéresse à la maladie (lucrative) et pas à sa cause et à la cause de sa cause (conseil d’Hippocrate) on peut recommander malgré les1108 pages (avec une bonne table des matières) les deux tomes résumant le travail de recherches et synthèses impressionnant de Dawn LESTER et David PARKER « Qu’est-ce qui nous rend réellement malade ? Pourquoi tout ce que nous croyons savoir sur la maladie est faux » aux Éditions Nouvelle Terre.
Auto-correction
Pour ce qui est de Pasteur à propos de qui des dizaines de livres sérieux depuis plus de 13 décennies ont essayé de déniaiser, le dernier est probablement ” L’inquiétante histoire des vaccins” de Marc Menant
Merci pour votre article fort intéressant.
Cependant, je ne comprends pas ce passage :
« Arrêtons-nous un instant sur ces chiffres. Si chaque année tout s’était passé en moyenne comme lors des années 2015 à 2019, il y aurait eu en France 585.700 décès en 2015 et 680.519 en 2022 ? Une augmentation de près de 95.000 du nombre de décès dans l’année ? »
Pourquoi dites vous « dans l’année » alors que de 2015 à 2019 cela fait 5 ans ? En 5 ans, 94’816 décès de plus, non ?
______________
Peut-on penser qu’une partie de la population est désormais devenue « plus prudente » (moins de sorties, moins de contacts, etc… ) et que ces personnes repoussent d’une certaine façon leur heure, et qu’ils sont alors remplacés par les victimes des injections ce qui « équilibre » les comptes ?
______________
Pour ce qui est d’une « dépopulation », selon la revue Population & Avenir 2019/3 (n° 743) (voir lien ci-dessous), la moitié des pays de l’UE sont en dépopulation, ce qui veut dire qu’ils comptabilisent moins de naissances que de morts. Il y a encore la différence entre « dépopulation » et « dépeuplement ».
https://www.cairn.info/revue-population-et-avenir-2019-3-page-3.htm
Si ces injections réduisent réellement les naissances et augmentent les décès, il est clair qu’elles participent à la dépopulation.
Désolé, une erreur de ma part, je corrige :
Pourquoi dites vous “dans l’année” alors que de 2015 à
20192022 cela fait 8 ans ? En 8 ans, 94’816 décès de plus, non ?Je dis « dans l’année » pour dire que « sur l’année 2022 » il y a eu 95.000 décès de plus que « sur l’année 2015 ».
Merci Enzo et Décoder l’Eco.
Une remarque. Vous avez utilisé des moyennes et des courbes incluant l »année 2015 qui visiblement est une année très fortement mortelle . Cela conduit à des résultats » apaisants »: les chiffres de mortalité cumulées annuels ne dépassent que très rarement 100 %. Qu’en serait-il en ôtant 2015 et en prenant comme références 2016-2019?
Autre remarque.L’année 2015 montre toutefois que la panique covid 19 n’avait pas lieu d’être, – nous avons passé 2015 les uns les autres sereinement malgré la forte mortalité de cette année là.
Je choisis 2015-2019 pour calculer la moyenne en partie parce que l’INSEE utilse la même période pour sa moyenne dans le tableau reproduit (les courbes superposées).
Et c’est une façon de prendre en compte le phénomène cyclique des « années moissons ». Ne se baser que sur des années « calmes » comme 2016 à 2019, cela conduirait à donner une idée biaisée de la moyenne. 2016 était particulièrement clémente *parce que* 2015 avait été très mortelle et avait emporté des gens qui sinon serait décédés en 2016 ou plus tard. Du moins je comprends ainsi le choix de l’INSEE, et j’ai adopté la même approche.
Mais par ailleurs, en adoptant une autre référence (la très clémente 2016, par exemple), on aurait grosso modo les mêmes comparaisons entre années, leurs courbes se trouvant simplement décalées vers le haut (toutes à peu près autant) sur l’échelle du graphique : on aurait toujours 2015 très au-dessus des autres, 2019 tout en bas etc.
Oui, seuls les pourcentages bougeraient, bien sûr.
Mais c’est si difficile d’avoir des chiffres de surmortalité, de définir même la surmortalité, que dépasser ou non le 100% est à la fois compliqué à mesurer..et important dans les analyses, et encore plus dans les débats.
Vous êtes vous penché sur les sur affections de myocardites, péricardites, cancers?
La mortalité n’est qu’un aspect des EI, elle peut être immédiate ou différée ( on ne sait de combien et en quelle fraction, même si Hélène Banoun a travaillé et publié sur le sujet).La polémique sur les délais de soins n’a plus de sens en 2022 car tout un chacun a pu se faire examiner et soigner en 2021 même si les non injectés ont dû en 2021 passer par le test PCR ( mais des injectés aussi dans certains cas) , et donc une étude sur 20022 comparée à une moyenne sur 2015/2019, par exemple aurait du sens.
Travail impressionnant de rigueur et d’objectivité. Ça sent le matheux.
Votre analyse ne révèle pas une mortalité exceptionnelle due au covid19, ni aux « vaccins ». Elle ne révèle pas non plus un bénéfice obtenu par la vaccination massive de la population. On peut écarter sans surprise les versions « complotistes » de cet épisode. Mais rien ne vient valider la version officielle. Or c’est cette version qui sert d’expérience positive pour avancer dans la voie de la destruction de l’hôpital public, du contrôle de la médecine, de la recherche scientifique et finalement de toute la population. Revenir sans cesse sur le bilan de l’épisode covid19, c’est nécessaire pour s’opposer aux délires futurs.
Bonjour,
Il est très instructif, sur les trois dernières années de comparer, avec l’Insee, les surcroits de décès par « lieux de décès » : Domicile, Ets Spécialisés Pers âgées et à l’Hôpital !
Au domicile, force est de constater que rien ne s’améliore réellement : en fait on ne soigne toujours pas précocement !
Ainsi à domicile il y a un surcroit de 24.526 décès en 2020 sur 2019 année de référence sans covid-19.
En 2021 il ya un surcroit de 33.415 décès en comparaison de 2019…..
En 2022, au 25/11/2022, il y a en comparaison de la même période de 2019 un surcroit de 34.235 décès à domicile. Plus qu’en 2021 et l’année n’est pas terminée !
Récapitulons les surcroits de décès au domicile :
2020/2019 : +24.526
2021/2019 : +33.415
2022/2019 : +34235
Pour les autres lieux c’est pratiquement la même chose.
Ainsi, donc en 2022/2019 année de référence sans covid-19 et sans présenter les calculs pour 2020 et 2021 qui sont du même acabit :
+ 34.235 à domicile comme indiqué ci-dessus.
+ 15.877 décès dans les Ets pers. âgées
+ 19.968 décès à l’hôpital.
Il ya là un vrai problème : que vaut la « Santé Publique » en France ?
Nous sommes dans un cas de non assistance à personnes en danger de la part du Service Public ou plutôt du « Gouvernement » qui dirigent ces services publics !
En attendant Pfizer lance sans gêne une étude pour voir comment soigner chez les jeunes les effets graves de son vaccin qui n’existent pas ! ! !
https://crowdbunker.com/v/FFAYCDEPZc
Merci pour cette analyse claire qui prend en compte la pyramide des âges, ce qui est indispensable pour faire des comparaisons. Après reste la confiance que l’on peut avoir dans la précision des chiffres officiels, sachant que même l’INSEE peut être amenée à faire quelques corrections à la marge sous pression politique…
Merci ENZO.L
Ainsi expliqué cela est clair et semble même facile, grâce à votre travail.
modeste contribution, quelques coquillages ramassés durant ma lecture
-Mortalité chez les jeunes
Il se peut donc que la relativement faible mortalité de 2021 et 2022 soit la conséquence de ces décès anticipés en 2022″
Il s’agit bien sûr de 2020.
« Des vaccins surs ?
– La démographie ne permet d’observer une catastrophe mortelle que si elle d’ampleur exceptionnelle. »
manque ‘est’
« – Dans le même ordre d’idées, les perturbations diverses du cycle menstruel, observées chez d’innombrables femmes vaccinées, ne se voient pas sur les dans les chiffres de mortalité de l’INSEE, »
sur les dans les
Un travail extrêmement détaillé et surtout honnête, sans préjugé. Tous mes remerciements. Il est très important de garder l’objectivité en la neutralité dans le débat.
ça c’est scientifique, bravo pour votre intégrité, et merci pour tous vos travaux!
Nous sommes littéralement envahis de tableaux, de courbes, de graphiques émanant de divers organismes officiels qui sont difficilement compréhensibles.
L’observation empirique vaut ce qu’elle vaut mais autour de moi il n’y a que des gens malades du covid et de la grippe pourtant vaccinés 3 ou 4 fois.
Je pense que ces injections expérimentales sont des bombes à retardement bien conçu pour les considérer comme inoffensives vu que les dommages ne sont pas tous visibles immédiatement.
La médecine moderne fait tellement de progrès qu’il n’y a plus que des gens malades.
Ma cousine apprend à une amie qu’elle a le covid, l’amie lui répond :tu es la sixième aujourd’hui…
Beaucoup de « crèves » aussi, peu définies, qui durent trois semaines.
Et tout le monde « on ne comprend pas ce qui se passe ». Et moi motus et bouche cousue… Je dis juste : »soignez vos défenses immunitaires ».
En complément, dernier tableau des chiffres de mortalité INSEE de 2010 à 2022, relevés par Catherine Teilhet qui a déjà fait des billets ici. Attention, les chiffres 2022 sont encore sujet à ajustements par l’INSEE dans les mois à venir.
https://www.covid-factuel.fr/wp-content/uploads/2023/01/Teilhet-Mort-Insee.pdf
Autre remarque. Vous declarez que le vieillissement de la population conduirait 1 une augmentation du nombre de deces de 30.000 de 2019 à 2020.
l’insee le chiffre à 15.000.ey si on fait une moyenne de 2010 à 2019 on obtient 63.000 morts de plus, soit 6300 par an. Et on note une progression plutôt reguliere, une année bonne étant compensée sans exces par une mauvaise.
https://fr.countryeconomy.com/demographie/mortalite/france
2010 est le début du papy boom.
Il me semble que l’étude dont vous parlez, et qui aboutit à une surmortalité attendue de 15.000 entre 2019 et 2020 utilise une méthode légèrement différente de la mienne : elle considère que la mortalité pour chaque tranche d’âge avait eu tendance à diminuer sur les quelques années précédant 2020 et elle extrapole que la baisse de mortalité de chaque âge aurait dû se poursuivre sur 2020. C’est optimiste en soi, d’autant plus que 2019 avait été exceptionnellement clémente et donne une idée très exagérée de la baisse « tendancielle » de la mortalité », et cela évacue le principe de l’effet moisson. (Effet moisson qu’à vrai dire ma méthode ne prend que partiellement en compte.)
que penser de cet article ? https://correlation-canada.org/report-probable-causal-association-between-indias-extraordinary-april-july-2021-excess-mortality-event-and-the-vaccine-rollout/
Je ne saurais répondre.
Il semble difficile d’espérer obtenir des pyramides des âges et des données complètes sur les décès âge par âge pour l’Inde afin de standardiser la mortalité en Inde et de faire la part des choses entre l’évolution démographique et les effets secondaires vaccinaux.
Bonjour je me suis posé la meme question, y a t-il réellement surmortalité ?
Je suis incapable de faire tous vos calculs. Néammoins il me semble que vous considerez que la mortalité annuelle augmente regulierement, ce qui n’est pas le cas. En gros, il y a une année mauvaise suivie de 2 bonnes années.
2020 est une année mauvaise, dite moisson ou de rattrapage, avec un bonne de 55.000 morts, de 613.400 à 669.000.
alors logiquement 2021 a une mortalité moindre que 2020, 657.000. On retrouve ce phenomene pour les années 2000, 2004,2006, 2011 et 2014. L’année 2004 est particulièrement intéressante, parce que comme en 2020, ce sont surtout des personnes agées qui sont mortes en 2003. Ors pour 17.000 morts en plus en 2003 chiffre brut, on a 40.000 morts en moins en 2004. Cela permet de retourner durant quelques années à la mortalité des années 90.
Alors la question que je pose est l’année 2021 est elle vraiment clemente avec 657.000 décès ? Ou la mortalité attendue ne devrait elle etre de 630.000 morts, meme en tenant compte du vieillissement de la population?
Et pour 2022, on peut s’attendre à 667.000 décès. Si l’on suit le même raisonnement, nous devrions attendre plutôt 650.000 maximum.
Selon ce mode de calcul on retrouve bien les 70.000 décès de trop annoncés par les assurances les blogs et les medias.
Et nous aurions une mauvaise année 2023 ou 2024.
Bonjour,
Pour essayer de clarifier : je ne considère pas que la mortalité annuelle augmente régulièrement.
Je considère que, sauf évènement exceptionnel, la mortalité à un âge donné est relativement stable au fil des ans. Et que comme le nombre de personnes âgées est, lui, en nette augmentation, le nombre de décès doit augmenter « naturellement ».
Par ailleurs, ce phénomène n’est pas régulier : en effet, entre 1990 et 2000 par exemple, le fait que les baby-boomers de 1946 et après aient pris 10 ans ne changeait pas beaucoup le bilan annuel des décès à la mortalité entre 1990 et 2000, parce que passer de 44 à 54 ans ne fait pas beaucoup augmenter le taux de mortalité. En revanche, actuellement, où la tranche la plus âgée de l’immense cohorte des baby-boomers passe de 75 à 76 ans (entre 2021 et 2022), et où elle va passer à 77 ans en 2023, le nombre de décès va augmenter très rapidement, et sans doute de plus en plus rapidement pendant quelques années.
Peut-être y a-t-il une erreur dans mon raisonnement ou dans mes calculs, mais je tente de partir de la réalité : la pyramide des âges au 1er janvier de chaque année et le nombre de décès réels.