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Hollande candidat, je ne suis pas psychiatre mais…

Une candidature de Hollande (je parle de lui, mais on peut changer de nom, c’est valable pour tous) a quelque chose d’irrationnel.

Comment peut-on envisager d’être Président sachant que 85% de la population ne le veut pas ? Ces gens-là vivent dans un autre monde et ne peuvent raisonner comme nous, comme les gens qu’ils prétendent comprendre.
Comment peut-on ensuite invoquer la démocratie et donner des leçons ? Dans leur monde ils n’en ont pas la même notion que nous.
Comment peut-on dans un groupe œuvrer pour passer avant d’autres sachant que l’on a moins de chance qu’eux, au risque de faire perdre in fine le groupe, c’est à dire les idées qu’il défend ? Leur propre personne est plus importante que les idées qu’ils disent vouloir faire avancer.
Tout ceci est probablement dû à une maladie que les psychiatres pourraient décrire, une obsession, une soif de pouvoir, une addiction, qui les fait vivre dans un monde à part, avec des valeurs déformées devenant totalement différentes des nôtres.

Je ne suis pas psychiatre mais les 4 premières lignes de la définition de la schizophrénie m’interpellent. Sans en changer un seul mot : « La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l’âge adulte et affecte environ 0,7 % de la population. Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c’est-à-dire que la personne qui en souffre n’a pas conscience de sa maladie. Cette particularité rend difficile l’acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son respect du traitement. Les symptômes les plus fréquents en sont une altération du processus sensoriel et du fonctionnement de la pensée. »

Résultat sur les Français ? Outre la surconsommation d’anxiolytiques, on le trouve dans un sondage fait il y a deux ans et que l’on n’a pas osé publier. Chaque année, à la demande du Conseil Economique et Social, OpinionWay et le centre de recherche de Sciences Po font le « baromètre de la confiance politique », que Le Monde a pris l’habitude de publier. Il y a deux ans, il n’en a publié que la moitié, Valeurs Actuelles est allé rechercher la partie occultée :
– 75% des Français ne font plus confiance à l’Etat ni à la République.
– 88% rejettent catégoriquement les partis politiques.
– 87% jugent que Hollande n’a pas l’étoffe d’un Président.
– 71% ne font pas confiance aux syndicats.
– 50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays « un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections » (roi ou dictateur ?), et 12% souhaitent que l’armée dirige le pays !

Voilà le résultat de ces comportements et de la politique des partis, la 5ème république empêchant d’en sortir.

Gérard Maudrux

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Un commentaire

  1. Et si François HOLLANDE était une victime collatérale des attentats de Paris ?
    Tout le monde se souvient de son air défait le soir des attentats, ainsi que de sa réaction inadaptée demandant une réunion des 2 chambres réunies en Congrès pour faire entrer dans la Constitution Française la déchéance de nationalité. Le projet n’a jamais vu le jour car la déchéance de nationalité existait déjà dans notre arsenal législatif.
    Et depuis ce jour là, il a changé progressivement, devenant distant, triste, méprisant.
    Le Président élu s’est coupé d’avec le peuple français.
    Je me demande si, ce soir des attentats de Paris, il n’a pas vu ou demandé à voir sur photos, l’ignoble boucherie du Bataclan et si ce spectacle n’a pas déclenché chez lui, comme chez toute personne non habituée aux scènes de mort, un syndrome post traumatique.
    Non diagnostiqué, non évalué et non soigné.
    Le Président n’était pas préparé à cela, il l’a d’ailleurs dit, « je ne pensais pas que ce serait si dur ».
    Phrase-aveu à remettre dans son contexte.
    En fait, notre Président n’était pas préparé à voir la mort de près. Enarque certes, bon manœuvrier dans les arcanes et les pièges du PS, mais pas préparé pour affronter l’indicible.
    Depuis il a zigzagué comme sonné et personne n’a rien vu, ni rien compris.
    En fait, il faut soigner le Président .
    Une cellule de soutien psychologique devrait être nécessaire, mais n’est ce pas trop tard ?
    Dr D.TACHOIRES

  2. En complément, lu cette semaine dans Le Point cette réflexion : “La France a besoin d’un médecin, pas d’un malade”.
    Et la description du pervers narcissique par une thérapeute dans un autre journal, qui colle a beaucoup de nos dirigeants : “Il est là uniquement pour satisfaire ses propres besoins. C’est un égocentrique absolu, tout doit tourner autour de sa personne. Il n’aime que lui et manque d’empathie. Viennent ensuite une ruse très développée et l’intelligence. Il brille en société et fait tout pour avoir un bon statut social. Cela peut passer par de grandes études. Il a une vision grandiose de lui-même et a besoin de l’admiration des autres. Charmeur et séducteur, lorsqu’on le rencontre, on se dit que c’est l’homme idéal, le gendre parfait, un bon mari. Ce charisme lui permet de mieux manipuler sa victime. La parole devient son arme la plus précieuse. Il dit les choses sans les dire, le sous-entendu est pour lui un bon moyen de faire passer un message. Il flatte sa victime pour ensuite mieux la casser. Bon menteur, mais surtout expert en manipulation, il choisit avec soin ses victimes avant de les plonger dans un gouffre dont il est dur de se relever.”

  3. “Voilà le résultat de ces comportements et de la politique des partis que la 5ème république empêche d’en sortir.”
    Français sublime ! Pour ma part, j’aurais écrit : “Voilà le résultat de ces comportements et de la politique des partis d’où la 5e république empêche de sortir.” Mais peut-être ai-je mal compris ce que vous vouliez exprimer.

    • Je me suis beaucoup posé la question. Le de sortir ne me convenait pas (sortir de quoi ?), le d’en n’est pas joli du tout et heurte, mais je l’avais laissé. Je viens de trouver mieux : la 5e rép empêchant d’en sortir.

  4. Pour qu’un malade se soigne correctement, il faut que ses motivations soient intrinsèques (SE faire du bien). Pour faire de la politique, s’engager au service du bien-être des Autres, il faut des motivations essentiellement extrinsèques. Je crains que ça ne soit pratiquement jamais le cas… L’amour de soi est incompatible avec le Service Public. Je crains que nous manquions d’idéalistes. À quand les tests psy avant de pouvoir postuler à la fonction dite suprême ?

  5. M Hollande n a pas perdu son ipseite contrairement au schizophrene.Être reconnu aimé écouté me semble plus une pathologie narcissique propre aux hommes politiques. Sans doute du à des troubles de la relation mère enfant précoces .

  6. Le pouvoir est une drogue dure, et comme disaient mes parents: “ça y a monté à la tête!”. De là à penser que l’assemblée, le sénat, les débats télévisés sont des salles de shoot, il n’y a qu’un pas, que je franchis allègrement!

  7. Le pauvre, il est malade , il n est pas responsable et c est normal qu il trouve normal que son coiffeur soit payé 10000 euros/ mois par le contribuable
    Cela me choque beaucoup plus que toutes les conneries qu il a pu dire ou faire