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Chloroquine : bilan après 6 mois.

Six mois que la chloroquine essaye de convaincre, et un débat parfois violent, plus de 100 publications, pour quel résultat ? Il est peut-être temps d’en faire une synthèse.

Il faut d’abord distinguer deux types d’études et de publications. En effet, il y a deux phases dans la maladie, deux maladies totalement différentes. La première, c’est l’infestation, la multiplication, la diffusion du virus, et la mise en place des défenses naturelles face à ce virus. Quand tout va bien, sur un porteur jeune et sain, le problème se règle tout seul dans 98% (dit-on, cela peut être discuté) des cas, comme pour la grippe saisonnière. A côté il y a une deuxième maladie, mortelle dans 30 à 50% des cas, les causes de la mort n’étant pas virales, même si sa responsabilité est engagée au départ, mais inflammatoire, vasculaire, respiratoire et cardiaque, et est grave surtout chez les personnes âgées et avec comorbidités.

Dans la première maladie, un antiviral est essentiel, afin de freiner l’évolution le temps que le corps règle le problème : freiner la diffusion dans les cellules, la multiplication, pour éviter les complications et l’hospitalisation. Dans la seconde le problème est autre, nécessitant hospitalisation et associations de traitements.

Dans les études, il faut donc distinguer 2 sortes d’études pour juger de l’efficacité des traitements : celle faites dans la première phase, et celles faites dans la seconde, chez les patients hospitalisés. A deux maladies différentes, normalement deux traitements différents.

HCQ ET HOSPITALISATION 

Les études les plus nombreuses sont faites chez les hospitalisés, et elles concordent toutes. Les résultats semblent sans appel, ils sont acceptés par les défenseurs ou opposants à tel ou tel traitement : cela ne change rien. Il fallait quand même essayer, au début, car cela aurait pu être un complément, mais il aurait fallu ensuite arrêter.

Ce n’était pas la peine non plus de trop en faire avec des études manipulées, dont on peut se demander au vu de certaines, si le but était médical ou autre. Résultat, en cherchant non pas à montrer une efficacité ou inefficacité, mais en cherchant à fabriquer une inefficacité, certains ont jeté l’opprobre sur l’ensemble des études cliniques et publications, apparaissant sous un jour peu reluisant et inquiétant pour les autres thérapeutiques : fiables ou aussi manipulées ? La remise en question du système est considérable.

Je ne les reprendrai pas toutes, car personne n’en conteste les conclusions, pour ne citer que les 3 plus célèbres, pour montrer la méthode, qui jette l’opprobre sur toutes les autres publications. La première, vantée par notre ministre auprès des élus de la nation, qui donnait de préférence HCQ aux cas les plus graves, pour être sûr que les résultats du groupe traité soient mauvais. La seconde, the Lancet gate, qui a vu OMS et autorités françaises se précipiter pour tout arrêter, sans avoir lu cette étude bidon. La troisième, Recovery, vantée par les plus hautes autorités mondiales, donnant HCQ à 3 à 4 fois la dose maxi, pour achever les patients, ne leur laissant à l’entrée dans le protocole que deux options : soit rien, soit des doses pouvant être létales, randomisation oblige ! Ce ne sont pas des charlatans qui ont validé cela, mais les plus hautes autorités médicales et scientifiques. Cela fait peur.

Voilà pour le niveau de ces études, il n’était point besoin d’en rajouter en trichant, par contre il eut été plus intelligent et plus utile pour les patients, de comparer dans ces groupes, un traitement avec ou sans antibiotiques (AZI notamment), quitte à transgresser l’adage de notre SS : les antibiotiques, c’est pas bon contre les virus.

HCQ AVANT HOSPITALISATION

Les études ici sont moins nombreuses, plus fournies en patients, mais ignorées par les autorités et le monde hospitalier. Elles se rejoignent également presque toutes en ce qui concerne les conclusions. Je les ai déjà presque toutes citées. Il y a celle de l’IHU de Marseille, près de 4 000 cas, avec diminution plus que significative de la mortalité. Fin juin, début juillet, ce sont des études Portugaise et Chinoise, la première portant sur 26 815 patients traités par HCQ pour lupus, PR et autres affections auto-immunes, la seconde sur 6 223 PR, les deux montrant que ces patients voient leur risque de contacter la Covid divisé par deux.

Le 29 juin, c’est La Fondation Henri Ford Health System à Detroit qui possède de nombreux hôpitaux, et qui a traité dans 6 de ses hôpitaux 2 541 patient avec HCQ+AZI, le taux de décès ayant diminué de 71%, aucun effet secondaire. Le 30 juin c’est une autre étude, dans 8 hôpitaux de New York (Mont Sinai Healt System), 6 493 patients dont 3 708 hospitalisés, avec encore division par 2 du nombre de décès, toujours sans effets secondaires. N’oublions pas non plus cette étude brésilienne démontrant avec 636 patients l’efficacité du traitement en fonction de la date de prescription. Cela complète les 88 patients français (« Laissez les prescrire », avec les 700 non publiés) et les 350 de Zelenko (discutable). Plus de 12 000 patients, je passe sur les témoignages individuels de médecins traitants qui eux aussi concordent tous.  Avez-vous entendu un seul médecin dire qu’il a mis 10-20-30 patients sous HCQ ou AZI et que 30% ont dû être hospitalisés ? Passons aussi sur ces pays qui traitent largement depuis le début, sans polémique, sans se poser de questions, comme le Sénégal, 8 morts par million d’habitants, ou plus près de chez nous la Grèce, 18 morts/million, contre 447 pour la France.

ENTRE DEUX

Entre ces deux types de publications, il y a des publications ou des études, qui sont de vraies manipulations, dans quel but ? Ainsi l’étude Boulware de l’Université du Minesota, étude publiée dans The new England Journal of Medecine, qui démontre l’inefficacité d’HCQ en ambulatoire. Le problème est que quand des journalistes (France Soir) ou d’autres équipes (Watanabe) reprennent les chiffres, ils arrivent à une conclusion inverse de celle des auteurs : plus HCQ est administrée tôt, plus c’est efficace. Désolé pour les fans de la randomisation, cela n’exclut en rien les manipulations postérieures.

Je cite Watanabe, professeur éminent statisticien, non médecin, qui a relu en ne regardant que les chiffres : « Nous concluons que leur essai randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo présente des preuves statistiques, à un niveau de confiance de 99%, que le traitement des patients Covid-19 par l’hydroxychloroquine est efficace pour réduire l’apparence des symptômes s’il est utilisé avant ou juste après l’exposition au virus. Pendant 0 à 2 jours après l’exposition au virus, la réduction relative estimée des issues symptomatiques est de 72% après 0 jour, 48,9% après 1 jour et 29,3% après 2 jours… Nos résultats montrent que le temps écoulé entre l’infection et le début du traitement est crucial pour l’efficacité de l’hydroxychloroquine en tant que traitement du Covid-19. »

Enfin un article grand public fin juillet de Prescrire. Ils font comme moi le même bilan des études HCQ, pour arriver à des conclusions contraires : « Covid-19 et Plaquénil : pas d’efficacité démontrée, y compris dans les formes sans gravité ». Pour le démontrer chez les non hospitalisés, ils ne citent que deux études, occultant les plus de 12 000 patients traités par l’IHU de Marseille, les Chinois, les hôpitaux de Detroit et New York, ne retenant que moins de 400 patients traités dans 2 études randomisées. Ces deux études (première aux US et Canada, seconde en Espagne) concluent à une inefficacité du traitement. Quand on regarde de près, ce sont encore une fois des études aux résultats faussés pour satisfaire l’opinion des auteurs. Tout d’abord, ils ne concluent pas à une absence de résultat, mais à une absence de résultat « significatif », car il y a un résultat. Pour la première, au 14e jour, 24% des patients traités avaient encore des troubles, contre 30% dans le groupe témoin. 4 hospitalisations et 1 décès dans le groupe HCQ, 10 hospitalisations et 1 décès dans le groupe placebo. Dans la seconde étude, 5,9% d’hospitalisations dans le groupe HCQ, 7,1% dans le groupe placebo, et pour le temps de résolution complète des symptômes, 10 jours pour HCQ, 12 jours pour Placebo.

Donc résultats positifs indéniables. Non significatifs pour les auteurs ? La raison est très simple : faites une étude avec des patients qui à la limite n’ont pas besoin de traitement, et vous ne trouverez pas ou peu d’effet dans le groupe traité ! ils ont étudié des groupes de jeunes actifs (près de 60% de personnel soignant dans la première étude) : 40 ans d’âge moyen pour la première étude, 41 ans pour la seconde, alors que les séries de Detroit et de New York avaient des âges moyens de 59 et plus de 60 ans (53 à 73) ! Chez des jeunes, où vous trouverez peu de complications dans le groupe placebo, vous en trouverez guère moins dans le groupe HCQ. Enfin HCQ seule, sans AZI. Les études randomisées, ne valent pas mieux que les autres en ce qui concerne leur interprétation, cela n’apporte aucune garantie de fiabilité, n’en déplaise à ceux qui ne jure que par Saint Random.

Pour terminer un petit tableau significatif et parlant : synthèse des résultats de la prescription de HCQ, après analyse de 39 études, donnant l’efficacité de HCQ en fonction de la date de prescription après les premiers symptômes. Source qui recense également 112 article sur HCQ, positifs et négatifs.

Efficacité HCQ fonction du délai de prescription

Et dernier article intéressant sur l’efficacité dans 53 pays. (Brut, je n’ai rien vérifié)

Gérard Maudrux

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76 commentaires

  1. Les études randomisées en double aveugle ou pas sont inutiles et pas nécessaires, si on peut par exemple voir au labo, la diminution significative de la charge virale engendrée par l’administration du médicament.

  2. Bonjour
    il peut etre interessant de regarder les stats de l ARS de Guadeloupe où HCQ semble voir a été largement utilisée au début de la pandemie :18 morts à la date du 28 mai ( 380 000 habitants ,rapportée à l hexagone cela aurait fait 4000)*
    depuis les chiffres ont considerablement augmenté mes confreres ont ecouté la voix de son maitre sans doute ,
    nous sommes en saison des pluies,la T°n’a que peu varié
    Qu’en pensez vous?
    Confraternellement

    • Les derniers chiffres de l’ARS donnent 115 morts, sur 7 329 cas recensés, soit 1,5%. France : 35 000 sur 1,16 M recensés, cela fait 3%.

  3. Un infectiologue de l’INSERM, Nathan Peiffer-Smadja, vient de publier dans le Clinical Microbiologiqy and Infection, un article sur sa méta-analyse concluant à l’inefficacité de la chloroquine et au risque mortel de l’association AZI+HCQ et se permettant de critiquer la méthodologie du Pr D. Raoult. Que penser de tout cela. Cet infectiologue de ‘Inserm à t il une quelconque valeur ? valeur de la revue? valeur des méta-analyses?

    • J’ai lu sa longue interview ( https://www.20minutes.fr/sante/2846195-20200827-coronavirus-hydroxychloroquine-efficace-combinaison-azithromycine-augmente-mortalite-explique-chercheur ). Il prend 29 études sur plus de 100, sans donner (ici) les critères de choix et d’exclusion (médicaux ou standards de publications ?), facile de ne prendre que celles qui arrangent (en ne prenant que les randomisées hospitalières ou que les observationnelles ambulatoires on arrive à des conclusions inverses avec des calculs justes). Ensuite quand il dit que 1% seulement des cas positifs sont hospitalisés (plus de 60 000 chez nous pour 250 000 positifs, soit 20% ),si tout le reste est du même style….

      • en fait dans l’article (Study Selection) on trouve les critères de choix, mais il y en a sûrement d’autres pour en retenir seulement 29 ! :
        Inclusion criteria were 1) reports containing original data with available risk estimates (Hazard Ratios, Odds Ratios, Relative Risk and/or with data on the number of deaths in HCQ/CQ and control groups; 2) any publication dates; 3) comparative studies with a control group without HCQ nor CQ; and 4) COVID-19 confirmed cases by RT-PCR. Studies reporting no deaths, reviews and meta-analyses, commentaries, editorials and in vitro and in vivo animal studies were excluded.

      • Merci de confirmer ce que je pensais tout bas: cela devient déprimant, finalement cette pseudo méta analyse va finir par ressembler à l’article du Lancet ! et la bêtise (sinon pire) refait surface: les masques à Paris partout sauf pour le jogging. Or il est prouvé qu’ils envoient le virus entre 8 et 10 m et qu’à la fin de leur course, inondés d’endorphines, leur comportement devient moins civilisé et qu’ils croisent les passant trop près.

  4. Bravo Gérard

    On ne recherche pas assez pourquoi l’épidémie a cette forme : “Les épidémies ont une évolution dont la courbe a la forme d’une cloche. Ce qui signifie qu’au début elles montrent en général une croissance exponentielle. Or toutes les épidémies virales s’éteignent naturellement avant même d’avoir contaminé 100% de la population. Et la plupart avant même d’avoir atteint le taux théorique d’immunité collective. Cette particularité se produit pour des raisons encore inconnues mais probablement liées au virus lui-même et/ou aux écosystèmes dans lesquels il évolue.”

    Ce ne sont pas nos barrières ou nos traitements actuels qui donnent cette courbe en cloche. Elle a toujours existé bien longtemps avant les traitements et vaccins. Nous sommes ainsi devant un mystère pour tous les médecins.

    Je soumets une petite hypothèse personnelle capable, peut-être, d’expliquer cette extinction naturelle. Resterait à développer la recherche sur ce point au lieu de se mettre exclusivement au service des firmes pharmaceutiques.

    Voici cette idée. Le virus est issu d’un animal porteur sain. Ou bien il y avait perdu son contagiosité. Ou bien c’est l’animal qui a trouvé en lui les moyens de le neutraliser. Le virus a alors acquis lors d’une rencontre avec un autre animal de nouveaux moyens de se propager. Il est tout de nouveau et tout puissant quand il pénètre le premier sujet.

    A cet endroit, il est soumis aux défenses naturelles de l’individu premier. Il y perd quelques forces, mais pas toutes. Puis il est transmis, ainsi affaibli, à une seconde personne qui lui résiste également avec ses moyens personnels. Il y perd encore de la virulence.

    Ainsi de suite sur la chaîne épidémique jusqu’au moment où tous les virus sont affaiblis de façon différente au point de pouvoir se transmettre de moins en moins, mais ayant perdu de l’agressivité.

    C’est alors que nous voyons la descente de la cloche. Les virus affaiblis mais tous différents les uns des autres survivent dans un état non contagieux. Les tests ne le reconnaissent peut-être plus en cet état. Les humains sont soit d’abord non malades, puis porteurs sains.

    Chez ces dernières personnes, les vaccins sont peut-être inutiles, voire dangereux si les virus utilisés sont autres que ceux des porteurs sains.

  5. Pour info en écoutant aujourd’hui un débat sur LCI à propos des vaccins, j’ai entendu le Pr J.J. Zambrowski déclarer ceci vers 18h36:
    “… comme pour le vaccin, la mise au point d’un traitement serait une phase décisive, passés les premiers jours de l’infection où il se trouve que l’HCQ et l’AZIT semblent avoir montré un début de commencement d’efficacité…..”,
    j’ai repassé plusieurs fois la video pour être bien certain de ce propos qui a priori n’était pas dit avec ironie ou au second degré……
    Bien entendu, personne sur le plateau n’a rebondi sur ce propos, qui était comme une parenthèse inattendue dans la discussion sur le vaccin russe..
    Après, je me demande si ce Pr. pense en fait qu’il n’y aura jamais de vaccin validé pour le COVID tout comme il ne croit pas à l’efficacité de l’HCQ+AZIT……
    mais je reste perplexe…..

    • j’ajoute que le Pr Zambrowski est l’un des rares Pr de médecine/experts à avoir eu un avis et des propos plutôt mesurés sur HCQ/AZIT, comme par exemple dans cette interview:
      https://www.soscoeur.fr/covid-19-faut-il-abandonner-la-piste-de-lhydroxychloroquine/
      donc en réécoutant ses propos tenus hier sur LCI, j’ai l’impression qu’il a envoyé un signal pour admettre que le traitement HCQ/AZIT aurait une efficacité au début de l’infection….
      va-t-il se passer pour ce traitement la même chose que pour les masques ? D’abord inutile et puis ensuite indispensable ?
      qu’en pensez-vous ?

      • Il faut reconnaître que l’on a du mal à savoir si HCQ et AZI marchent un peu, beaucoup ou passionnément. De plus le fait que certains font en sorte que l’on ne puisse pas savoir renforce le doute. Pour ma part, je fais confiance aux médecins qu prescrivent depuis le début et qui disent que cela marche sur leurs patients. A contrario, et on ne le souligne pas, je n’ai vu aucun confrère dire qu’il a prescrit à 10 patients et qu’ils ont tous eu des problèmes. Les publications pour ou contre, c’est autre chose.Que cela marche ou pas, l’interdire aux médecins et aux patients, c’est comme interdire l’aspirine pour la grippe saisonnière en matière d’efficacité et d’innocuité. Enfin on peut accepter qu’il y ait des pour et des contre, chacun a ses raisons, mais ce qui est inacceptable, c’est quand une moitié impose ce qu’il veut pour lui aux autres. D’un côté la tolérance, de l’autre la dictature.

  6. Thomas Fatome était conseiller santé de Sarkozy. Sous Sarkozy, une lettre de mission a été donné à Michel Ballereau, médecin énarque pneumologue, et Anne Marie Gallot, médecin de santé publique, haute fonctionnaire. Ce couple, à la ville comme à la fonction publique, a préparé la loi portant sur l’organisation de la biologie médicale avec obligation pour la profession d’avoir une accréditation COFRAC. Le résultat a été rapide, les confrères biologistes ont vendu leurs laboratoires à des groupes financiers. Le COFRAC fait de l’argent sur le dos des laboratoires de biologie médicale sans apporter d’amélioration de la qualité et sans contrôler la présence de biologistes dans les laboratoires. Qui est l’auteur de cette lettre de mission ?

      • Cet article est bien écrit, mais il ne permet pas au lecteur de réfléchir. On lui dit c’est comme ça, et c’est tout. Exemple, les 2 dernières études citées par Prescrire : on les cite comme argent comptant, sans discussion. Moi je les cite, je dis pourquoi je suis d’accord ou pas, et je donne les références, afin que chacun puisse vérifier, se faire son opinion. Ici, rien, toutes les études citées, les faits, ne sont pas vérifiables, le lecteur doit les accepter comme décrit par l’auteur. Or dans cette affaire le doute est permis, des 2 côtés, et il faut que chacun puisse se faire son opinion sur des faits qu’il peut vérifier, non sur des affirmations qu’il ne peut vérifier.
        Si on sort des études, toutes orientées, c’est une des leçons à retenir, il y a des pays qui traitent, d’autres pas, et les résultats sont là, certes avec des variations et parfois des exceptions que l’on explique pas encore, mais globalement, le résultat est là. Sinon comment expliquer que le gouvernement, très anti HCQ, a autorisé sa redistribution dans l’indication Covid qu’il avait interdit, si vraiment il y a fin de partie sans discussion possible. Lui qui ne doutait pas au début, maintenant doute, contrairement à Futura qui au début doutait, et ne doute plus. L’avenir nous dira qui avait raison.

  7. Bonsoir Docteur
    Merci pour votre article.
    Dans une vidéo publiée hier, le professeur Raoult indique qu’il a déposé une RTU auprès de l’ANSM ( pour son traitement je suppose). Pourriez-vous expliquer la portée d’une telle démarche ? Merci.

  8. Il n’y a pas que les médecins qui ont été taserisés, les pharmaciens aussi pour consolider la non délivrance…On est dans du Paul Ricoeur en live, ou plutot en death. bravo Gérard pour ces frappes “chirurgicales” en médecine.
    Amitiés Alain

    • Ne te fais pas d’illusions. Dès que je serai nommé, Thomas Fatome pondra un décret dont il a la spécialité, pour m’interdire de prendre mes fonctions.

      • Thomas Fatome était conseiller santé de Sarkozy. Sous Sarkozy, une lettre de mission a été donné à Michel Ballereau, médecin énarque pneumologue, et Anne Marie Gallot, médecin de santé publique, haute fonctionnaire. Ce couple, à la ville comme à la fonction publique, a préparé la loi portant sur l’organisation de la biologie médicale avec obligation pour la profession d’avoir une accréditation COFRAC. Le résultat a été rapide, les confrères biologistes ont vendu leurs laboratoires à des groupes financiers. Le COFRAC fait de l’argent sur le dos des laboratoires de biologie médicale sans apporter d’amélioration de la qualité et sans contrôler la présence de biologistes dans les laboratoires. Qui est l’auteur de cette lettre de mission ?

  9. je ne suis qu’une patiente, je n’ai aucune connaissance médicale hormis pour soigner les bobos communs, j’ai suivi les informations que le docteur Maudrux donnait parce que ma généraliste elle, était totalement incapable de me renseigner de façon autre qu’en suivant les consignes du ministère, elle ne se pose pas de question et la chance a voulu qu’elle n’ait aucun patient atteint du covid, mais de toute façon elle l’aurait envoyé à l’hôpital . J’ai effectivement perdu toute confiance en ces médecins qui se sont contentés d’obéir et ne se sont même pas renseignés pour aider un peu leurs patients, ne serait-ce qu’en les rassurant. J”ai donné à ma toubib la référence du blog du docteur Maudrux, au moins pourra-t-elle avoir quelques éléments de réflexion si elle le veut. Je lui ai dit que les commentaires sous l’article étaient toujours passionnants. Elle a eu l’air contente d’avoir de la bonne lecture…oups, j’oubliais, comme malheureusement je souffre d’une bronchite chronique assez légère, elle a voulu me faire une ordonnance pour un test. J’ai refusé.

    • Comme vous, je suis perplexe : nombre de médecins rencontrés, en bons petits moutons (ou premiers de classe) boivent la parole officielle sans se renseigner. Il faut une curiosité intellectuelle et un vrai courage (doublé d’un sacré bon sens) que j’ai plus trouvé chez les dentistes, kinés ou autres ostéopathes. Je sais que le Conseil de l’ordre règne en maître, mais quand on a interdit aux médecins de faire leur job (soigner, prescrire), tous ne se sont pas révoltés. Même dans les pires dictatures, on fiche la paix aux médecins et on les laisse travailler en paix.

    • Cette vidéo est passionnante, en France outre ce blog de Gérard qui est plus scientifique que la plupart des informations émanant des autorités, il existe un collectif de médecins auquel j’appartiens qui se bat de depuis le début : «  laissons les médecins prescrire » et qui dit exactement ce que disent nos confrères américains . Nous avons publié une étude citée en référence par Gérard dans ce « post » qui démontre la possibilité et l’efficacité d’un traitement basé sur l’hydroxychloroquine et l’azithromycine seule ou en association

  10. Bravo et encore une fois MERCI cher Maudrux pour la qualité de vos mises au point.
    Depuis le début nous sommes très nombreux médecins ou autres à suivre les péripéties d’une information tronquée manipulée sur la plupart des médias… j’en suis personnellement témoin de courrier de lecteurs censurés car non conforme à la doxa dominante…
    Une constatation jamais rappelée : l’IHU de Marseille a été le SEUL CH en France à être prêt à explorer, tester et donner un traitement (efficace in-vitro et probablement in-vivo) dès les premiers jours de janvier. Probablement d’autres services hospitaliers auraient voulu car il y a d’autres “patrons” excellents mais…). Remarquons que actuellement tout le monde a adopté la méthode Raoult à savoir explorer, diagnostiquer et traiter.
    Une suggestion : faudrait peut être aussi chercher du côté de l’épigénétique
    pour expliquer les effets favorables de l’ensemble de l’attitude Raoult.

  11. Merci Gérard pour cette mise au point – cependant je ne comprends pas pourquoi aucune des études citées ne fait état des anticoagulants alors qu’il est reconnu maintenant que les complications vasculaires du COVID-19 sont parmi les causes sinon les principales causes de mortalité avec le risque d’embolie pulmonaire?

    • Beaucoup d’études sur HCQ dans les hôpitaux, mais aucune étude fine sur les pathologies et causes de décès en réanimation, où le taux de mortalité est depuis le début de 50%. Cela rendrait service à tous les réanimateurs, qui tâtonnent avec le bouche à oreille.

    • En Belgique selon un des mes contacts, un urgentiste belge de Mons, les urgentistes semblent très remontés contre les rénaimateurs qui auraient intubé à tout vas sans faire de radio pour vérifier qu’il n’y ait pas de caillots.

      • C’est ce que je pense. Il y a en France un angle mort du Covid, c’est l’intubation à tout va. Quand tout le monde se plaint à juste titre que la liberté de prescrire ait été entravée, aux généralistes, aux hôpitaux et cliniques aussi, personne ne trouve, inversement, à redire de la liberté totale, open bar, des anesthéistes réanimateurs. Si vous tombiez entre leurs mains, ils étaient là les seuls maîtres à bord. Pas d’essais randomisés, bien sûr, mais pas non plus le moindre recul, doute, atermoiement. On pratique à fond ce que l’on sait, ouvre la bouche et tais-toi! Ils ont quand même expédié ad patrès la moitié de leurs patients, et…rien, pas une question, pas une remise en cause.
        Il y a eu des libertés bafouées, et aussi des libertés excessives. Alors que les médecins italiens avec 3 semaines d’avance avertissaient des dangers de l’intubation et de l’impératif de traiter avec anti-coagulants. Personne cependant ne sera jugé, examiné. La “liberté de prescrire” a aussi des conséquences odieuses

  12. tellement manipulés sont les gens,à finalité mercantile,que je n’ai pas lu un journal,ni écouté une radio ou vu une TV depuis le 1 mars.Seule source d’infos:le Blog du dr Maudrux,les rumeurs et les nouvelles médicales .Tout ceci pour dire qu’on en a vraiment marre de leur mascarade.Jusqu’où cela va durer?le vaccin, les élections de 2022 pipées d’avance grâce au Covid?Je plains quand même mes confrères qui doivent se sentir eux aussi pris dans la nacelle des manipulés ainsi que les patients,pions de plus en plus esseulés.

  13. Merci pour ce travail
    J’ai beaucoup de questions (et encore plus d’inquiétudes) maintenant que le conseil scientifique (Delfraissy) annonce comme très probable une seconde vague de COVID pour l’automne….(ce qui jusqu’hier n’était qu’un des trois scénarios possibles)
    – Ne peut-on recommander la prise préventive de chloroquine aux personnes exposées par leur profession, et aux personnes considérées comme fragiles ? et si possible généraliser cette prévention tant qu’il n’existe pas de vaccin efficace et sans danger ?
    – Compte tenu de la difficulté à se faire tester, même si symptômes, il y a un risque évident de n’être pas soigné assez tôt. Or la chloroquine n’est utile qu’en début d’infection, c’est bien cela ?
    – Où et qui pourrait discuter cette “prévision” du conseil scientifique fondée sur l’évolution des cas détectés. Mais que sait-on de l’évolution du nombre d’hospitalisations, du nombre de cas en réanimation et de morts ? sachant que passer de 1 à 2 (de 2 à 4 ou de 5 à 10) représente toujours une augmentation de 100%. Or ces temps-ci on nous parle plus en termes de taux de croissance (sur de petits volumes) qu’en termes de nombres absolus de cas.
    – Comment sont mesurés les clusters : à partir de combien de cas constatés de COVID au sein d’un groupe (ou de réunions) Quand je lis qu’une réunion de 50 personnes a fait apparaitre 21 cas je me demande 1 si on compte les asymptomatiques (ce qui ne se faisait pas auparavant) et 2 si on est sûr que les 21 cas procèdent bien de la contamination entre ces 50 personnes (et non d’autres contaminations dans d’autres lieux, ou d’autres réunions ou rencontres)
    Merci de m’éclairer

    • Difficile de répondre. On ne sait rien sur l’évolution, et on peut tout faire dire aux chiffres. On parle de recrudescence aujourd’hui, 1000 cas par jour + 4 clusters hier. En fait, “ancien régime” (= tests de mars-avril), cela fait 4 cas pour hier. Pour les clusters, 182 en cours d’investigation, tous les cas positifs sont comptés, la très grande majorité, presque tous, sont sans symptômes. La plupart viennent de réunions de famille élargies et fêtes, non de la vie quotidienne. Dommage qu’on ne publie pas une statistique des causes de ces clusters, cela permettrait d’éviter certaines situation et de tranquilliser ceux qui vont au supermarché.
      Ainsi en 8 jours, plus de cas dépistés que toute la période avant confinement. Saisonnière ou non ? On n’est pas capable de l’affirmer, encore en plein été. Alors deuxième vague à l’automne ? peut-être que oui, peut-être que non, probable, mais pas sûr. En tous cas, cela va traîner un moment.
      Traiter à titre préventif ? Non, il ne faut pas aller trop loin non plus. Traiter au diagnostic, sans symptômes, ou après premiers symptômes ? Bonne question, je n’ai pas la réponse. J’introduirai alors la notion d’âge et facteurs de risques. 70 ans sans rien, 50 ans diabète, je traite 8 jours si positif sans symptômes.

      • Ces gens nous cassent les oreilles avec leurs études randomisées, puis, en sifflotant, ils comparent une période où on ne testait pas (mars, avril mai) à une période où on teste de plus en plus. Comme on n’a jamais testé, à ma connaissance, la présence des virus grippaux et autres en été (sous forme dormante) ça ne veut strictement rien dire. La seule chose qu’on puisse avancer avec certitude, c’est qu’il y aura l’hiver prochain des épisodes infectieux et des décès plus ou moins corrélés (l’éternel problème des comorbidités). Que ce soit à cause du coronavirus ou d’autres agents ne changera rien si les chiffres restent dans la normale. Sinon, il faudra peut-être (prudemment) parler de retour saisonnier ou de rebond, mais sûrement pas de deuxième vague.
        Le monde sombre dans la folie et nous n’y pouvons rien. En France, avec un président dépassé, un premier ministre ectoplasmique et un ministre de la santé hors sol, le pouvoir est désormais entre les mains du Conseil (dit) Scientifique qui relaie toutes les exagérations de l’OMS, trop heureuse de pouvoir enfin avoir la haute main grâce à une “vraie” pandémie, après nombre de fausses alertes sur lesquelles nous ne reviendrons pas. Et la presse fait le travail le plus dégueulasse (désolé, il n’ y a pas d’autres mots) que j’ai jamais vu. Nous avons eu plusieurs jours sans morts – aucun gros titres pour le signaler. 381 malades en réa contre 380 la veille – fête de la titraille et du catastrophisme.
        Mais la démence sévit partout, voir par exemple la Belgique et le Portugal.
        D’un côté, on impose le masque dans les rues et aux sportifs, et de l’autre, on ne prend pas des mesures de bon sens. Par exemple, limiter cette années les vacances à des destinations “nationales” sauf pour les résidents étrangers ayant de la famille à aller voir.
        Dernière minute : une interview de Didier Raoult sur You Tube. Lui aussi semble en avoir plein les bottes des âneries ambiantes.
        Bonne nuit à tous.

  14. Bonjour
    @ Roubachoff
    Je comprends que l’idée développée par Mme Amourous concernant l’euthanasie des vieillards en Ehpad soit psychologiquement insupportable néanmoins une question se pose : pourquoi alors ne les a-t-on pas orienté vers le privé équipé des structures nécessaires qui ne demandaient que ça et restaient en pleine crise avec des lits inoccupés ??? Sur le plan humain les faire passer ad patres sans consultation des familles qui n’ont pas eu la possibilité de leur dire adieu et de leur manifester leur tendresse une dernière fois est un scandale ignominieux. Quel est ce monde de barbares ? Nous devrions tous être vent debout devant tant d’inhumanité. J’ajouterai qu’il me semble avoir lu dans des études italiennes que certains vieillards de + 80 ans avaient pu être sauvés grâce au traitement HQC + antibiotique + zinc…

    • @Juliette
      Bonjour,
      Aucune idée ne m’est “psychologiquement insupportable”, sinon, j’aurais craqué il y a longtemps. Et je souscris absolument à tout ce que vous dîtes. En particulier, il faut insister là-dessus, couper les résidents des Ehpad des leurs et les isoler dans leurs chambres (là où ça a été fait) était une folie. Depuis le début, le gouvernement et les autorités de santé font n’importe quoi, et ça continue.
      Il n’en reste pas moins, désolé de persister, que certaines personnes ne sont pas en état de supporter une réanimation, en général parce que le grand âge ou une pathologie lourde les a trop affaiblies. Dans ces cas – qui aurait dû être plus rares, nous sommes bien d’accord – administrer du rivotril est un acte compassionnel. Parler d’euthanasie est donc excessif. Croyez-moi, il y a assez à reprocher aux autorités politiques et sanitaires pour ne pas céder à des exagérations qui se retourneront contre nous. Le mal que ces gens-là ont fait, et qu’ils continuent à faire, est assez grave pour qu’il soit inutile d’en rajouter.
      Bien cordialement.

  15. Pour ma valence Santé Publique je faisais un cours sur les effets sanitaires des radiations ionisantes. Le sujet des très faibles doses reçues au long cours est intéressant car aucune étude bien conduite dans les règles, prospectives ou rétrospectives ne démontre sans ambiguïté un effet délétère de cette exposition. Ceci n’empêche pas d’édicter au plan international des règles d’exposition maximum, assorties de la recommandation que le but ne doit pas d’être en dessous de ces seuils mais le plus bas possible! Parce que on a des arguments pour penser qu’il est prudent de limiter cette exposition (car on connaît les effets des doses plus fortes) alors même qu’aucune étude ne permet de confirmer qu’on a raison de faire ça.
    Pour les traitement anti-viraux dans la Covid19 (dans le domaine de ma valence virologie) la situation est quelque-part analogue. Comme le traitement doit être donné au plus tôt (sans surprise, c’est exactement la même chose pour la grippe), on va donc traiter des patients qui dans l’immense majorité des cas vont évoluer spontanément vers la guérison. Dans ces conditions un essai thérapeutique classique va donc avoir beaucoup de mal à démontrer un effet positif significatif, en particulier du fait du nombre très important de patients inclus requis avec la difficulté de monter de tels essais (et le coût) et d’obtenir au final des résultats interprétables non contestables (patients perdus de vue, sortis prématurément etc). Et donc on en est réduit à s’écharper à propos d’essais moins solides donnant des résultats contestés. Par exemple le suivi des patients de l’IHU de Marseille donne des signaux positifs en terme de mortalité et d’hospitalisation mais chez des patients d’age moyen relativement jeune et un sexe ratio déséquilibré (plus de femmes).
    C’est pour ça que démontrer un effet antiviral in vivo (in vitro c’est fait) était un argument indirect solide. Raoult a présenté des résultats très nets qui ont été critiqués car non réalisés dans un essai randomisé. Cette critique est très secondaire et n’enlève pas grand chose au travail présenté. Par contre la façon d’obtenir ces résultats est difficile et donc sujette à caution: il ne s’agit pas de vraies charges virales car les chiffres ne sont pas obtenus par une vraie technique de charge virale mais simplement par les CT ce qui ne donne qu’une approche de quantification, et les prélèvements ne sont pas standardisés (sont ils standardisables??); Bref ce ne sont pas des charges virales VIH ou VHC, VHB, CMV etc.
    Ces résultats n’ont pas été reproduits mais à ma connaissance pas démentis non plus.
    En l’absence de preuve définitive de l’effet clinique du traitement du fait des difficultés à les obtenir, la preuve d’un effet antiviral in vivo est suffisante pour envisager le traitement, si bien sur la balance bénéfice-risques est favorable.

    PS1: Personnellement je ne me ferais par traiter par HCQ car j’ai une contre-indication selon les règles de l’IHU Marseille! Par contre je n’hésiterais pas à me faire prescrire de l’AZI.

    PS2: dans mon cours je parlais aussi de la problématiques des ondes électro-magnétique (hors programme). C’est très intéressant aussi quand on voit sur quelles bases branlantes le CIRC a classé ces ondes (un responsables du CIRC m’a dit qu’une révision du classement était prévue). Le rapport avec la COVID19? : Les rumeurs sur le rôle de la 5G dans la pandémie! Cette notion manque dans certains commentaires délirants.

  16. Pourriez vous faire un article sur les études concernant le favipiravir et l’ivermectine qui sont deux molécules également utilisée contre le covid avec succès, notamment en Asie.

  17. Bonjour
    Comment faire pour être traité avec HCQ ? Faut il aller à Marseille ou le demander à son médecin traitant ?

    • Votre médecin peut prescrire, hors AMM, mais il peut refuser s’il n’est pas convaincu. Discutez avec lui. Si vous avez 40 ans, il vous conseillera peut être de vous contenter d’AZI. Le pharmacien peut à nouveau délivrer, ce qui n’était pas le cas en pleine crise.

      • Bonjour,
        72 ans, HTA, surcharge pondérale, mais bon état général, si je deviens positif sans symptôme, quelle dose de HCQ prendre et pendant combien de temps. Quels sont les critères pour y associer l’AZI et a quelle dose et pour quelle durée ?
        Votre blog est passionnant, cela fait du bien depuis 5 mois.

        • Si c’était moi, je ne prendrais que AZI pour 10 jours, seule. Si apparition de symptômes, je rajoute HCQ 3×200 mg pour 8 jours (et sans doute plutôt 1 cpr d’Ivermectine). Maintenant je le répète, moins de 60 ans, pas de facteur de risque majeur, c’est rien sans symptômes.

          • Merci de vos conseils. Vous parlez d’ Ivermectine 1 cp: C’est une dose unique ? Je n’ai pas entendu parlé de ce produit dans les médias ?

          • Il me semble bien que c’est une prise. C’est peu connu, il y a toutefois quelques articles, des pays qui le conseillent officiellement comme la Bolivie (mais est-ce une référence ? Cela peut aussi être un pays qui la connaît bien par ailleurs). J’ai vu aussi une étude avec un sondage sur les prescriptions des médecins dans le monde : 5% prescrivaient l’Ivermectine.

  18. Impressionnant ! Merci docteur Maudrux.
    Arnaque en cours : sachant que le virus s’est réintroduit dans certains Ehpad, le nombre de patients en réanimation et de morts peut légèrement augmenter dans les semaines à venir. Du grain à moudre pour les fous furieux qui rêvent de reconfiner jusqu’à l’arrivée hypothétique d’un vaccin. Ce week-end, sur le site de l’Institut Pasteur, j’ai lu les divagations d’un certain Sansonetti. Ces gens vivent dans un autre monde, et ils croient dur comme fer à leurs propres fadaises. A part ça, qu’ont-ils fait, proposé ou créé pendant la crise ? Ils gèrent leur carrière, laissent la recherche entre les mains des laboratoires pharmaceutiques et couvrent d’insultes plus ou moins déguisées les “déviants” et les “empêcheurs de randomiser en rond”.
    A ce propos, je sens chez plusieurs médecins de ma connaissance une sorte de résignation, ou d’abattement, qui m’inquiète beaucoup. A l’inverse, chez d’autres (et en caricaturant un peu) on a l’impression que c’est plutôt : “vous n’êtes pas mort de la Covid-19, alors, ne nous cassez pas les pieds avec vos bobos.” En d’autres termes, je crains, si rien n’est fait, que cette crise laisse des blessures plus profondes qu’on pourrait le croire et creuse un fossé entre les patients et le personnel de santé. (Juste en passant, le “sauve qui peut” de certains dentistes, avec abandon en rase campagne des malades, est effarant – j’ai bien dit “certains”.) Il est temps, je crois d’essayer de redresser la barre.
    Quant à l’acharnement du camp du Paracétamol à ne pas trouver de traitement, une folie brillamment dénocée par cet article, je dois avouer qu’il me laisse bouche bée.

    • Je partage votre crainte en ce qui concerne le rapport médecin-patient, et la confiance qui va avec. Certains ont été admirables, la majorité s’est cachée sans rien dire. Ils se sont laissés enfermer avec résignation dans un système où le patient n’est plus la priorité. Valeur des actes dégradante, protocoles et primes pour respecter ces protocoles. Transcription pour le Covid (je ne me fais pas au la) : prescrivez ceci, ne prescrivez pas cela, personne ne bronche (sauf quelques courageux), et les syndicats muets et l’Ordre veillent pour que cela soit respecté. Et quand on voit l’Union régionale de médecins de Paca (dirigée par des syndicalistes) critiquer l’IHU pour leur avoir piqué des malades en faisant le boulot qu’ils auraient dû faire, on croit rêver.

      • Vous voulez rire ? J’ai autant de mal que vous avec “la” Covid. D’autant plus que la décision (absurde) de l’Académie repose sur du vent : il faudrait dire “la” parce que c’est une maladie. A quand donc “la” cancer, “la” typhus ou “la” diabète ? L’avantage avec cette haute instance-là, c’est que ses âneries n’ont jamais tué personne.
        Dans la série “on croit rêver”, j’ai peur que nous vivions de plus en plus dans un monde où sévit le pire de l’ultralibéralisme et du communisme dit “de guerre”. On n’achète pour 63 millions d’euros de Remdesivir pour faire plaisir à Gilead (dictature de l’hyper-capitalisme) mais on encadre la médecine libérale au risque de la vider de tout son sens (le “plan” stalinien). Il y a quelques années, j’avais un ophtalmo formidable et donc très demandé qui devait régulièrement fermer son cabinet parce qu’il dépassait le CA autorisé.
        Bref, le pire des deux mondes, quoi qu’on pense de la manière dont il faudrait refonder tout ça en tenant compte d’une foule de nouveaux critères (écologie raisonnable, augmentation de l’espérance de vie, etc).
        Dernière nouvelle de l’asile : masque imposé dans plusieurs villes pour les sportifs (joggeurs et cyclistes compris).
        Dernière nouvelle de la direction de l’asile : le Conseil Scientifique prévoit une deuxième vague en automne où en hiver. Comme c’est la saison des maladies infectieuses, on pourra toujours faire entrer ce qu’on veut dans les statistiques.

    • Gérard,
      Comme toujours avec toi , remarquable synthèse , précise, factuelle , technique et scientifique.
      Ton blog est réellement un modèle pour la réflexion .
      Moi une question m’obsède , pourquoi les autorités ont lancé ce mot d’ordre : «  rester chez vous et en cas de gêne respiratoire appeler le 15 » ! Dans quel pays évolué digne de ce nom peut ont décourager les malades de voir un médecin ?
      Vous avez une maladie attendez que cela se complique pour appeler à l’aide !
      N’es ce pas là l’erreur originelle, malheureusement suivie de bien d’autres erreurs ?

  19. Vous Indiquez que HCQ et hospitalisation cela ne donne rien, cependant, il y a au moins une étude qui indique le contraire c’est celle de Perrone à Garches (qui vient d’être republiée après correction), une autre de l’hôpital de Montfermeil cité par l’un de vos commentateurs et que j’avait consulté à l’époque et qui montrait des résultats intéressants sur des patients très âgés (mortalité à 10% comparativement faible sur la région IDF) et également les bons résultats obtenus globalement sur les patients hospitalisés à Marseille tels qu’indiqués sur le site de l’IHU. Bien sûr toutes ces études associent chaque fois que possible l’Azithromycine à l’HCQ

    • D’accord avec vous, il ne faut pas généraliser, New York, Detroit, IHU, ce sont aussi des hôpitaux (et qui ont traité beaucoup en ambulatoire). Il y a eu erreur de “stratégie”. Au lieu de s’acharner à ne traiter que les hospitalisés (stratégie = rien n’existe hors des hôpitaux), il aurait fallu ne faire qu’en ambulatoire. Une fois HCQ et AZI ayant acquis leur place dans le traitement, la prescription dans les hôpitaux, en complément des autres traitements, devenait naturelle. Sans la même efficacité qu’en ville, il n’y a pas de raison pour que cela n’en améliore pas certains. En ne faisant que des études disparates randomisées qui durent 4 mois, impossible de s’en rendre compte. Tous ces décideurs et conseillers manquent cruellement de bon sens, et ici le terme cruellement prend tout son sens.

      • Même au stade sévère du Covid19 (au début de ce stade), l’administration précoce d’hydroxychloroquine à l’hôpital pourrait encore être bénéfique en raison de ses effets anti-inflammatoires et anti-thrombotiques et de son action protectrice vasculaire, comme l’explique un papier de Li et al. (chinois, italiens et américain) dans un journal de Nature le 8 Juillet 2020 (https://www.nature.com/articles/s41419-020-2721-8). Rappelons que dans les larges études observationelles de Detroit et New York à l’hôpital (peu de patients traités par HCQ en ambulatoire dans l’étude à New York), l’HCQ a réduit de moitié la mortalité (après ajustements). A ce jour, les essais randomisés d’HCQ à l’hôpital ont tous eu des défauts: biaisés, stade trop tardif, groupes non comparables, dose d’HCQ trop élevée… On attend toujours un essai randomisé à l’hôpital qui soit “convenable”.

  20. Docteur Maudrux, merci encore.
    Sur LCI, il y a quelques minutes… “Raoult avait raison en ce qui concerne les séquelles même chez les asymptotiques” commentaire du présentateur de 24H (3/8/20 – autours de 19h)… WOW ! bon le terme “séquelles” déjà mais bon passons, ils parlaient des fibroses pulmonaires, etc… concentration, mémoire… et maintenant mini lésions cardiaques (avec clip Raoult à la clef).

    Le mensonge d’état criminel et assassin est aujourd’hui incontournable, il faut persévérer et le faire exploser au grand jour et poser la question au plus profond, pour quoi, pour qui, est-ce seulement une question d’intérêts ou est-ce encore plus effrayant?

    • Ce mensonge était déjà évident dès avant le confinement. Toute personne qui se renseignait un peu savait que sanitairement, il ne serait pas efficace, à la différence d’une mise en quarantaine de personnes malades. Toute personne qui se renseignait un peu savait dès février que chloroquine, cocktail macrolide, interféron, artémisia, et d’autres encore étaient efficaces en début d’infection, et faisaient de cette maladie une grippette, en effet il n’y avait toujours aucun mort il y a quelques jours Vietnam, limitrophe de la Chine avec laquelle il a d’intenses échanges, pays pauvre de 97 millions d’habitants. En Mars, des études chinoises et surtout indiennes montraient les vertus de la chloroquine (et donc de l’artémisia annua) prise en prophylaxie pendant 5 semaines (les toutes premières, chinoises à ma connaissance, avaient essayé sur 3 semaines, et n’avaient pas trouvé de résultat patent). Maintenant on sait aussi que les personnes qui prennent du plaquenil au long cours pour des lupus ou autres ont été extrêmement peu sujettes au Covid, et essentiellement sous ses formes bénignes.
      Empêcher les médecins de soigner les gens, c’est criminel, refuser de transférer des malades dans des hôpitaux privés, qui n’avaient pas non plus le droit de soigner tous les autres malades rejetés des hôpitaux pour cause de “plan blanc”, c’est criminel, refuser la chloroquine dans les Epad, refuser les vieux en réa et leur administrer du rivotril quand ils n’arrivent pas trop à respirer, c’est de l’assassinat, interdire d’écouter les réanimateurs italiens qui disaient qu’il ne fallait pas intuber, c’est criminel, refuser de tester les gens c’est criminel, refuser l’aide de personnels et labos qualifiés pour tester en masse, c’est criminel. Ne lire que les “études” mensongères, et ignorer les dizaines d’autres, honnêtes, c’est criminel. Et dès le départ écouter des Fergusson qui ont déjà fait preuve de leur grande qualité d’analystes pour H1N1 et autre SRAS, c’est profondément débile. Nous bassiner avec la “deuxième vague” de la grippe d’après guerre est mensonger, puisque cette deuxième vague n’était pas virale, mais bactérienne, et n’avait rien à voir médicalement parlant avec la première. Si une bête prof de français est fichue de l’apprendre, comment d'”éminents” scientifiques “spécialistes” en virologie qui abreuvaient les plateaux peuvent-ils l’ignorer? C’est un mensonge qui est destiné à faire mourir de peur les gens. Comparer la population européenne de 2019 avec celle du sortir des années de mort, de faim, de misère et de deuils terribles est destiné à terroriser les gens, à les plonger dans des états de catalepsie mentale sévère, et le décompte insensé des morts à maintenir la tétanie. Et ça a très bien marché…. Oui, c’est de l’assassinat de masse. Voulu.
      Et ça continue à fort bien marcher. Ce qui me révolte, me désole, et me met dans de grands états d’angoisse.
      Bien sûr que tout ceci est économique. Il faut vacciner 7 milliards de personnes. Avec des vaccins non fiables, et hors de prix, et à refaire tous les ans voire tous les six mois (deuxième vague oblige) mais peu importe puisque dorénavant ce sont les états qui paieront en cas de litige et de procès gagnés par les victimes.
      Il n’y a tellement plus de virus vraiment actif qui circule qu’un des labos, pour tester son vaccin veut inoculer la maladie à des gens SAINS!!!! On marche sur la tête. Ce sont des médecins qui envisagent des choses pareilles? Ce sont les fils spirituels de Mengele. Et ça n’a pas fait un scandale international? C’est cela qui devrait nous terroriser : qu’il n’y ait pas de scandale.
      Tout prouve que l’épidémie est finie, mais la censure sur les radios, TV, youtube etc fonctionne à plein, encore plus que pendant le confinement, et l’emprise sur nos corps s’intensifie.
      Orwell s’est trompé. En 1984, le mur de Berlin n’était pas tombé, et face aux dictatures le capitalisme pour tenir proposait un rêve de liberté et d’abondance. Le mur est tombé, l’abondance n’est plus que pour quelques-uns, quand à la liberté… “Combien vois-tu de vagues? deux, j’en vois deux” 1984 se profile au tournant 2020. Orwell avait raison. Il a juste un peu anticipé.
      Oui, c’est bien plus effrayant qu’un vaccin pourri qui fera quelques milliers de malades ou de morts, il s’agit de réifier des millions de personnes pour le plus grand plaisir pouvoir puissance des quelques-uns qui, empereurs des “technologies”, luttent entre eux comme au bon temps des empires esclavagistes et/ou coloniaux nos rois.
      Qu’août vous soit riche en fruits éclatants, monsieur Maudrux

      • Bravo pour votre indignation, que je partage. J’y mettrais simplement un bémol, sous le contrôle du docteur Maudrux : faire des choix en réanimation, quand on pense qu’un patient n’a aucune chance de s’en sortir, c’est envisageable et parfois inévitable. Dans ce cas, administrer du rivotril n’est pas un assassinat, mais un geste compassionnel. La vraie question est la suivante : est-on sûr qu’avec le double ou le triple de lits de réanimation (comme en Allemagne, par exemple) on n’aurait pas pu élargir la fourchette des “admissibles en réa” et sauver ainsi beaucoup plus de monde ? S’il ne s’agit toujours pas de meurtre mais de perte de chances (une notion juridique clé en matière de médecine), c’est une charge très grave qui pèse sur les gouvernements des trente ou quarante dernières années. Et plus encore, une ombre qui plane sur les politiques à venir, parce qu’en haut lieu, on n’a aucune intention de revenir sur la mercantilisation de la santé publique. Ironiquement, on notera que des économies qu’on peut qualifier de “bouts de chandelles” vont finalement, via la crise économique, coûter immensément plus cher que ce qu’elles ont rapporté.

        • Mercantilisation avec l’armada de ponctionnaires qui font chier les praticiens qui eux vont au front?
          Sans rien changer au nombre de soignants, en virant les 3/4 de ce ramassis d’improductifs, la France n’aurait pas eu à rougir, vu les moyens dégagés.

          • Mercantilisation parce que tout est envisagé en termes d’économies d’échelle, de flux tendus, de rentabilité par lit, j’en passe et des meilleures. La santé ne doit pas être considérée comme une marchandise. C’est Badinguet Second qui l’a dit, mais il fera le contraire. Quant à votre envoi contre les fonctionnaires… Il y en a des bons et des mauvais, comme dans le privée, où il s’en passe aussi des vertes et des pas mûres. Un peu de mesure, pas d’accusations fracassantes mais une lucidité sans faille, et nous avancerons. Ce qui est établi, c’est l’incompétence des politiques et des autorités de santé – au niveau européen, voire mondial. C’est à ça qu’il faut s’attaquer.
            Petite précision : je suis aux antipodes de la fonction publique. Dans cette affaire, je n’ai donc rien à défendre.

      • Si on n avait pas assez de lits en Réanimation … alors pourquoi ne pas essayer de guérir en amont?.. si une équipe d un IHU, créé aussi pour gérer ce type de crise d un point de vue médicale, préconise un traitement pourquoi s acharner à ne jamais tester ce traitement en suivant à la lettre les préconisations ( médicaments, dosages etc ) des médecins de cet IHU ? Pourquoi ne pas laisser les médecins de ville essayer l Azytromycine seule ? Pourquoi intimider des médecins de ville qui ont essayé de guérir leurs patients avec ces traitements ?Pourquoi chercher à discréditer par tous les moyens un traitement ou une équipe médicale ? etc etc .C est bien cela qui interpelle

        • Je défends la protocole “dépister, isoler, traiter” depuis le début de cette affaire. Sur la bithérapie de l’IHU, il est permis d’avoir des doutes (c’est même un devoir scientifique) mais elle a toujours eu au moins le mérite de prendre en charge les malades. Aujourd’hui, son efficacité semble plus que probable, un moment que l’UE choisit pour acheter une tonne de Remdesivir, dont l’efficacité n’est démontrée nulle part.
          Cela dit, même avec un traitement efficace, il est peu probable qu’on élimine le besoin de réanimation. (Et on peut imaginer qu’un virus, un jour, soit beaucoup plus méchant que celui-là.) Donc, mes remarques ci-dessus restent valables.

      • Je partage la révolte de Clotilde Amourous, avec ces questions et ces inquiétudes latentes qui obsèdent quant à la finalité de toutes les décisions prises « en haut-lieu » et relayées uniformément sur toutes les ondes et dans tous les journaux, comme s’il ne pouvait exister quelques avis contraires et contrariants…

      • Je n’ai qu’un mot à vous dire. Merci ! D’avoir évoqué avec autant de clarté la réalité infâme ! De sidération…