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Un essai contrôlé randomisé peut-il passer à côté d’un traitement efficace ? Exemples (3) : ACTIV-6 et Kowa

Ce billet s’ajoute à une série. Voir :
Un essai contrôlé randomisé peut-il passer à côté d’un traitement efficace ?
Un ECR peut-il passer à côté d’un traitement efficace ? Exemples (1)
Un ECR peut-il passer à côté d’un traitement efficace ? Exemples (2)
Mais aussi : Ivermectine et Together : vers un nouveau LancetGate ?

Plusieurs essais contrôlés randomisés en double aveugle ont récemment donné lieu à des publications : l’essai ACTIV-6 et un essai mené par la compagnie pharmaceutique japonaise Kowa. Nous allons le voir, aucun de ces deux essais n’était susceptible de conclure à l’efficacité d’un traitement.

Étude de Naggie et al. (ACTIV-6)

Comme pour le billet à deux voix consacré à l’essai Together, les explications qui suivent s’inspirent en partie de la minutieuse analyse menée par Alexandros Marinos.

L’essai ACTIV-6, dont l’étude a été publiée par Naggie et al. dans le JAMA le 21 octobre 2022, présente sa conclusion dans le résumé qui ouvre l’article : « Ces résultats ne plaident pas pour l’utilisation de l’ivermectine pour les formes légères ou modérées de Covid en traitement ambulatoire. »

Il convient d’examiner les conditions dans lesquelles cet essai a été mené, ainsi que l’article que les auteurs ont publié dans le JAMA.

Comme l’essai Together, il s’agit d’une « plateforme » d’essais contrôlés randomisés en double aveugle, conçue pour permettre de tester diverses hypothèses de traitement face au Covid-19, en comparant divers « bras » traités par des molécules actives avec un groupe placebo mis en commun.

Pour ACTIV-6, le but affiché est de tester des médicaments repositionnés : ivermectine, fluvoxamine, montelukast et fluticasone. En fait, il était prévu deux « bras » distincts pour l’ivermectine, afin de tester deux dosages : un bras « Ivermectin 400 », consistant en 3 jours de traitement à faible dose (entre 300 et 400µg/kg environ d’ivermectine par jour) ; et un bras « Ivermectin 600 », plus dosé, entre 400 et 600µg/kg pendant 6 jours.

Et dans tous les cas, ACTIV-6 se proposait de tester des traitements précoces, dans divers états des USA, chez des patients testés positifs au Covid-19 mais non hospitalisés, afin de chercher des preuves qu’une réduction du risque d’hospitalisation et de décès est apportée par l’un ou l’autre des traitements testés.

L’article récemment publié dans le JAMA concerne le bras « Ivermectin 400 », traité par une faible dose d’ivermectine, chez des patients positifs recrutés entre juin 2021 et février 2022.

En lisant la conclusion négative de l’article du JAMA, on pourrait donc se contenter de penser qu’avec seulement 400µg d’ivermectine par kilo de masse corporelle, et administrés 3 jours seulement, le traitement n’est effectivement pas efficace contre les variants Delta et Omicron — qui ont traversé les USA à partir de juillet 2021, durant l’essai —, et de guetter la parution des résultats du bras « Ivermectin 600 », qui n’ont pas encore été communiqués.

Mais sans doute vaut-il la peine de se pencher sur quelques détails de cette branche « Ivermectin 400 » de l’essai ACTIV-6… dont certains laissent présager que, quelle que soit l’efficacité réelle de l’ivermectine, la branche « Ivermectin 600 » aura peut-être, elle aussi, des résultats présentés comme négatifs.

Comme on l’a expliqué précédemment, même avec UN médicament très efficace, un essai contrôlé ne peut conduire à un résultat probant (considéré comme une preuve que le traitement est efficace) que si certaines conditions sont réunies : nombre de patients suffisant, patients suffisamment concernés par le risque qu’on cherche à éviter par un traitement, médicament administré à une dose suffisante et au bon moment etc.

Une efficacité entravée

Or, dans le cas d’ACTIV-6, plusieurs de ces conditions semblent mal remplies.

Dans le bras « Ivermectin 400 », 400µg/kg est la dose maximale d’ivermectine administrée aux patients : pour la recevoir, un patient doit peser exactement 35 kg ou 70 kg. En effet, le dosage est fait selon le poids du patient, à base de comprimés contenant 7mg d’ivermectine. Selon le poids du patient, on lui en donne chaque jour, 2, 3, 4 ou 5 (voir p. 67 du protocole.) Par exemple, si on pèse 52kg, on n’atteint pas le seuil de 53kg ouvrant droit à 3 comprimés, et on ne reçoit que 2 comprimés par jour, soit 14mg pour 52 kg, soit 0,269mg par kilo de masse corporelle (c’est-à-dire 269µg/kg.)

Plus grave, la dose maximale est fixée à 5 comprimés, soit 35mg. Pour les personnes en surpoids, le dosage peut donc tomber assez bas relativement à leur poids. Il est probable que le même raisonnement s’appliquera au bras « Ivermectin 600 ».

Un facteur supplémentaire de sous-dosage vient de l’instruction donnée aux patients de prendre les comprimés à jeun : «Ivermectin should be taken on an empty stomach with water (30 minutes before a meal or 2 hours after a meal) », peut-on lire au §16.3.3 du protocole (p.67). Or, si ce conseil est valide quand l’ivermectine est donnée contre la gale, il est contre-productif face au Covid-19.

Enfin, le délai entre l’infection et la prise d’un traitement est primordial si l’on cherche à éviter l’hospitalisation. Or, si ACTIV-6 se présente comme un essai de traitements précoces, du fait de la tolérance sur le délai d’enrôlement (test positif pouvant remonter à 10 jours, et symptômes jusqu’à 7 jours), du temps d’acheminement des comprimés etc., le temps qui s’écoule entre l’infection et la prise des premiers comprimés peut atteindre 13 jours pour certains patients. Ce qui réduit les chances qu’un traitement — même efficace — parvienne à éviter l’hospitalisation si la phase virale du Covid-19 a prospéré et que le processus inflammatoire s’est enclenché. (Pour mémoire, lorsque Pfizer a testé son traitement précoce, le Paxlovid, les patients inclus dans l’analyse du résultat principal avaient eu un délai inférieur à 3 jours entre l’apparition des symptômes et le traitement.) Là encore, les conditions permettant à un traitement — même efficace — de faire ses preuve ne sont pas optimales.

Des patients à faible risque

Dans l’essai ACTIV-6, on peut aussi se demander si les patients enrôlés étaient vraiment concernés par le risque d’être hospitalisés ou de décéder du Covid-19. La question se pose notamment au vu de l’âge des patients : 47 ans d’âge médian (48 ans pour le groupe placebo), trois quarts des patients ayant moins de 56 ans, comme le montre le Tableau 1 de l’étude, qui résume les caractéristiques des patients au moment de leur enrôlement dans l’essai. (La médiane et l’écart interquartile (IQR) indiquent les limites découpant un groupe en quarts de même effectif : par exemple, dans le groupe placebo, un quart des patients avait moins de 39 ans, un quart avait entre 39 et 48 ans, un quart entre 48 et 56 ans, et un quart avait plus 56 ans.)

Tableau 1 de l’étude de Naggie et al. parue dans le JAMA – Extrait

Or, on sait que les personnes de moins de 65 ans sont rarement vulnérables face au Covid-19. La majorité de la population enrôlée, peu à risque, était donc peu concernée par les risques d’hospitalisation et de décès.

Les résultats de l’essai le confirment d’ailleurs : il y a notamment eu zéro décès dans le groupe placebo. Aucun traitement ne peut faire mieux ! Donc, face à ce groupe placebo, même un traitement miraculeusement efficace n’aurait pas pu être repéré comme efficace contre le risque de mourir du Covid.

Dit autrement : les conditions dans lesquelles cet essai s’est déroulé lui rendent impossible d’identifier un traitement qui réduirait efficacement le risque de décès face au Covid.

Tableau 2 de l’étude de Naggie et al. parue dans le JAMA – Extrait

Des incohérences dans les résultats rapportés

Une remarque : un décès est intervenu dans le groupe ivermectine. L’article du JAMA ne le précise pas, mais il s’agit d’un patient qui est décédé avant de recevoir de l’ivermectine, comme l’explique Susanna Naggie dans une présentation vidéo (à partir de 21:07). Le fait que cette précision n’apparaisse pas dans l’étude interroge sur la bonne foi ou du moins sur la fiabilité de l’article tel qu’il est publié dans le JAMA.

Comme on va le voir, ce n’est pas le seul point qui interroge.

Si on s’intéresse aux hospitalisations survenues durant l’essai, on voit que la ligne « Hospitalization or death through day 28 » (qui décompte tous les événements de type hospitalisation ou décès dans les 28 jours suivant le début du traitement) indique 10 événements dans le groupe ivermectine et 9 dans le groupe placebo. (On l’a compris : si on tient compte du décès indiqué dans le groupe ivermectine à la ligne du dessus, on en déduit qu’il y a eu 9 hospitalisations sans décès dans chaque groupe.)

Pourtant, si l’on se reporte au « supplement 3 » qui accompagne l’article (sous l’onglet « supplemental content », l’eFigure 1A, qui indique la chronologie de survenue des hospitalisations et décès toutes causes durant l’essai, recense 3 événements dans le groupe placebo et 4 dans le groupe ivermectine — incluant probablement le décès déjà mentionné, ce qui permet de déduire qu’il y a eu 3 hospitalisations dans chaque groupe. À quelles données faut-il se fier ?

eFigure 1A de l’étude de Naggie et al. parue dans le JAMA – Extrait

Quels que soient les bons chiffres (3 ou 9 événements dans chaque groupe), parmi environ 1600 patients enrôlés, on voit bien que les événements sont rares. Trop rares pour pouvoir distinguer l’effet du hasard de l’effet du traitement. Trop rares donc pour que l’essai puisse apporter la preuve d’une efficacité, quand bien même cette efficacité serait réelle.

Une autre incohérence : dans le preprint mis en ligne le 11 août 2022, le tableau 2 indiquait les résultats correspondant aux divers outcomes, principaux et secondaires.

Tableau 2 de l’étude de Naggie et al. parue en preprint

Sans entrer dans d’autres détails de ces résultats pour l’instant, on remarquera que dans l’article définitif publié par le JAMA le 21 octobre, ces résultats sont en partie différents, sans qu’aucune explication vienne éclairer les raisons de ces changements :

Tableau 2 de l’étude de Naggie et al. parue dans le JAMA

Or, ces changements ne sont pas anodins : la version du preprint signifiait que, à partir des résultats de l’essai, un calcul statistique1 avait établi qu’il était hautement probable (97 % de probabilité) qu’en 7 jours le traitement améliore le “score clinique” des patients, et qu’avec une probabilité de 98 % on pouvait parier sur une amélioration du score clinique observable au jour 14.

Comme le protocole initial d’ACTIV-6 le stipule (p.42), pour affirmer l’efficacité d’un traitement, il est suffisant de calculer une probabilité supérieure à 95 % d’obtenir un odds ratio (OR) inférieur à 0,9. Puisque l’OR était ici de 0,76 et de 0,73 aux jours 7 et 14, ces conditions étaient réunies, et le preprint aurait donc dû signaler ce résultat positif, et conclure à une haute probabilité d’efficacité de l’ivermectine pour améliorer le score clinique ; ce qu’il ne faisait pas.

Les résultats que l’on lit dans la version du JAMA, différents, ne conduisent plus à une telle conclusion, mais… à bien des interrogations. Pourquoi le preprint taisait-il ce résultat positif ? Pourquoi les chiffres sont-ils modifiés dans la version revue par les pairs et publiée ? Un accès aux données brutes du bras « Ivermectin 400 » permettrait peut-être de répondre en partie mais, jusqu’à présent, ces données n’ont pas été communiquées à d’autres chercheurs pour permettre une réanalyse critique.

Un changement d’outcome en cours de route

On l’a vu plus haut : le résultat principal initialement choisi (les hospitalisation et les décès) comptait de trop rares événements pour permettre de mener une étude significative. C’est donc logiquement que les auteurs ont renoncé à appuyer leur étude sur une comparaison des hospitalisations et des décès entre groupes, et qu’ils ont modifié en cours d’essai le « résultat principal » (primary outcome) initialement prévu. L’étude ne porte donc plus sur la réduction des hospitalisation et des décès, mais les auteurs ont choisi la réduction du temps écoulé jusqu’au rétablissement (time to recovery) comme nouveau « résultat principal ».

Un tel choix de « résultat principal » pose diverses questions.

– le “temps écoulé jusqu’au rétablissement” est-il un marqueur fiable de l’efficacité d’un traitement ? Après les modifications apportées en avril 2022, le plan d’analyse statistique du protocole expérimental précise (p.89 du document pdf) comment il faut comprendre ce « résultat principal » : on considère qu’il y a rétablissement lorsque tous les symptômes du Covid ont disparu (« le premier jour ou un patient déclare ne plus avoir aucun symptôme de Covid depuis au moins trois jours consécutifs ».) Aucun symptôme, c’est très bien, mais tous les symptômes se valent-ils ? La toux, par exemple, qui fait partie de la liste des symptômes du Covid (p.14 du protocole expérimental), est-elle un symptôme aussi important que la fièvre, par exemple ? Il est fréquent que des personnes qui se sentent guéries du Covid-19, sans la fièvre ni l’épuisement caractéristiques, conservent une toux pendant quelques semaines. Le choix du nouveau résultat principal conduit à mettre sur un même niveau, sans les considérer différemment, un patient qui se sent guéri en 3 jours mais continue à tousser pendant trois semaines, et un patient qui souffre de fièvre et de nausées pendant 15 jours, puis tousse encore 8 jours. Ainsi, un traitement qui supprimerait effectivement la fièvre, la nausée et les diarrhées, qui rétablirait le goût et l’odorat, mais qui ne supprimerait pas la toux, ne serait donc pas nécessairement repéré comme efficace par un essai fondé sur le primary outcome choisi.

Peut-être est-il utile de remarquer ici que, dans le cas d’ACTIV-6, les patients enrôlés ne rencontrent pas les expérimentateurs et ne sont pas examinés cliniquement aux diverses étapes de l’essai. En effet, l’essentiel se fait à distance : les comprimés de traitement ou de placebo sont expédiés au domicile des patients enrôlés, qui répondent ensuite à des questionnaires en ligne et, par exemple, cochent les cases correspondant aux symptômes qu’ils ont à signaler. Tant qu’une case est cochée, c’est qu’il n’y a pas disparition des symptômes…

– Le projet initial d’ACTIV-6, tel qu’il a été déposé sur ClinicalTrials.gov, comportait 3 « primary outcomes » et 6 « secondary outcomes » :

Dépôt du projet ACTIV-6 sur Clinicaltrial.gov – Extrait

Certes, les 2 premiers « primary outcomes » (le nombre d’hospitalisations et le nombre de décès) devaient être abandonnés du fait qu’il n’y avait à peu près rien à analyser (du fait de la rareté des événements). Mais le 3ème (le nombre de symptômes) aurait pu être conservé, et rester le seul « résultat principal ». Or, non seulement il n’a pas été conservé comme « primary outcome » mais, de façon inexpliquée, ce résultat ne figure plus du tout dans l’étude. C’est préoccupant, car les résultats annoncés dans un protocole doivent obligatoirement être fournis : sinon, cela ouvre la porte à de graves inconduites scientifiques, voire à des fraudes : parmi les recherches annoncées, il suffirait de ne publier que celles dont les résultats arrangent les sponsors des études.

Mais examinons tout de même les résultats obtenus sur ce nouveau « résultat principal ».

Selon le tableau 2, reproduit plusieurs fois ci-dessus, les résultats obtenus montrent1 que, même dans les conditions que l’on vient de décrire, peu favorables à la mise en évidence de l’efficacité d’un traitement, l’essai a détecté une probabilité de 93 % que l’ivermectine réduise le délai jusqu’’au rétablissement. Même si elle n’atteint pas le seuil de 95 %, c’est un résultat positif. Si l’ivermectine présentait des risques pour la santé, on pourrait chercher à mesurer la balance bénéfice-risque, mais en l’occurrence, sans effets secondaires importants, on peut, une fois de plus, se demander ce qui conduit les auteurs — et les autorités sanitaires occidentales — à préférer 0 % de probabilité (« il n’y a pas de traitement ») à 91 % de probabilité de réduire le temps de guérison avec l’ivermectine.

Enfin, en fouillant dans l’onglet« Supplemental content », on trouve par exemple, dans le Supplement 3, une eFigure 2, qui indique le statut clinique déclaré par les patients : chaque colonne comporte 3 zones, correspondant aux nombres de patients « à domicile mais limités dans leurs activités » (en bas), « à domicile, avec une activité pleine » (au milieu) et « à domicile, sans indication sur l’activité » (en haut).

eFigure 2 de l’étude de Naggie et al. parue dans le JAMA – Supplement 3 – Extrait

On peut y voir à l’œil nu qu’aux jours 7 et 14 de traitement, l’avantage du groupe traité (« active ») est manifeste : la proportion des patients limités dans leurs activités est sensiblement plus faible (environ 20 % plus faible au jour 7, et 30 % plus faible au jour 14) chez les patients traités par ivermectine que chez ceux ayant reçu un placebo.

Ce résultat, nettement positif lui aussi, n’est pourtant pas analysé ni même mentionné dans le texte de l’article.

Conclusions

Le bras « Ivermectin 400 » de l’essai ACTIV-6 souffre de plusieurs limites : doses de traitement plafonnées, administrées à jeun, parfois tardivement après le début de l’infection, patients jeunes et peu à risque, conduisant à un changement de « résultat principal » discutable. On observe par ailleurs que le fait que toutes les différences observées (statut clinique, évolution de l’échelle clinique, délai de disparition des symptômes…) aillent dans le sens d’un effet bénéfique de l’ivermectine, est occulté par la teneur de l’article, qui ne conclut que négativement.
Sans pouvoir fournir la moindre indication sur l’éventuelle efficacité de l’ivermectine en traitement précoce pour éviter les formes graves ou le décès face au Covid chez des patients à risque — et encore moins sur l’efficacité d’une multithérapie alliant l’ivermectine à un antibiotique de type cycline ou macrolide et/ou au zinc —, l’article de Naggie et al. met en avant que l’ivermectine n’a pas prouvé son efficacité pour accélérer la disparition de tous les symptômes chez des patients à faible risque. Si on n’entend pas encore parler de l’étude de Naggie et al. en France, elle conduit quelques médias états-uniens à réaffirmer que l’ivermectine “ne marche pas”.

On peut aisément deviner que les mêmes limites concerneront le bras « Ivermectin 600 ». D’ailleurs, les résultats des bras « Fluvoxamine 50 » et « Fluticasone » montrent, exactement comme le bras « Ivermectin 400 », que les hospitalisations et les décès ont été trop rares pour être analysés, que les primary outcomes initiaux ont été remplacés par le délai jusqu’au rétablissement, et que sur cette base, les auteurs concluent à l’absence d’efficacité des molécules testées.

Quel que soit le bras considéré, cet essai ACTIV-6, dans les conditions où il a été mené, ne peut pas repérer un traitement précoce efficace pour éviter les formes graves, les hospitalisations ou les décès face au Covid. Il n’apporte donc aucune information sur l’efficacité des molécules testées face à ces risques-là.

Kowa

Un communiqué de presse de l’entreprise Kowa, dont une traduction approximative est lisible ici, annonce qu’un essai contrôlé randomisé en double aveugle a été mené, comparant l’ivermectine à un placebo. Comme l’indique le communiqué de presse, l’efficacité de l’ivermectine n’a pas pu être établie.

Et pour cause : l’essai, qui s’est déroulé pendant l’épidémie due au variant Omicron, a vu tous les patients guérir en environ 4 jours, sans décès et presque aucun cas grave.

Si le groupe contrôle qui reçoit un placebo ne connaît pas d’aggravation et guérit spontanément et rapidement, aucun traitement ne peut prouver son efficacité face à lui. Cela prouve soit que les patients recrutés n’étaient pas exposés à un risque, soit que la “maladie” ne nécessite pas de traitement. Ne connaissant aucun autre détail sur cet essai, on ne peut savoir si son résultat doit être attribué à l’innocuité du variant Omicron ou à la bonne protection des patients recrutés (du fait de leur bon état de santé générale, de leur immunisation préalable ou d’autres traitements concomitants, par exemple.)


1 Pour bien faire, il faudrait expliquer une particularité de l’essai ACTIV-6 : son approche statistique est différente de celle que l’on rencontre habituellement. Il s’agit d’une approche “bayesienne”, et non “fréquentiste”. Il n’est pas question, dans cette approche bayesienne, de “significativité statistique” ni de p-value. Ce qui est calculé et affiché, c’est la probabilité d’une supériorité du traitement par rapport au placebo. Pour des explications assez claires sans être trop techniques (en anglais), on peut se reporter à l’article d’Alexandros Marinos : https://doyourownresearch.substack.com/p/activ-6-trial-ivermectin-scientists

Enzo L.

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39 commentaires

  1. Merci et encore merci pour votre travail rigoureux et honnête. Le chemine-ment devient si dur dans l obscurité etvle decouragement nous gagne si facilement face aux rouleaux compresseurs en marche. Merci de maintenir la réalité et la discussion scientifique en avant.

  2. Les divers essais pour montrer l’inutilité ou les défauts de la HCQ puis de l’Ivermectine médicaments peu cher, mais efficaces connus depuis longtemps, et qui comme par hasard avaient été interdits de fait, remontent à 2020.
    La liste est très longue de ces essais bidonnés au début de façon grossière ou arrêtés après avoir été annoncés à grand coups de trompette.
    Maintenant cette manoeuvre continue, dans un certain silence car personne n’y croit, mais les “merdias” les annoncent quand même, cependant de plus en plus discrètement .
    Le dénonciation de cette arnaque intellectuelle devient vaine, (mais indispensable) et en fait on sait de plus en plus que de nombreuses autres molécules qui en fait ne peuvent être interdites sont aussi efficaces.
    Mais les multiples essais bidons qui ne vont convaincre personne continuent et continueront, car indirectement ou directement financés par les Big Pharma qui n’arrêteront jamais.
    Donc il est salutaire et indispensable de continuer à rechercher les failles de ces études bidon.
    Malheureusement cela correspond à un très gros travail, merci donc à Enzo et à ses semblables.
    Par contre je n’ai hélas plus le temps à consacrer à une lecture complexe de ces études dont le résultat est évident, je me contente donc de parcourir. mais c’est en fait assez “réjouissif”

  3. Merci à Enzo L pour cette analyse implacable de pseudo articles scientifiques. Pour moi le dernier paragraphe devrait être affiché en majuscule et en gras car il montre clairement l’inutilité de telles études.

  4. Je prends régulièrement connaissance de vos travaux qui sont impressionnants dans l’analyse et la critique constructive ou…dé-constructive. Bravo et merci. Vous qui savez maintenant presque tout sur le sujet, pouvez vous m’éclairer : le traitement préventif par Ivermectine semble recommander une prise par semaine.On est loin des traitements dans les indications antiparasitaires. Sur la durée, a t-on des notions sur la toxicité de ces doses répétées, peut on poursuivre longtemps ces prises sans danger ???

  5. Merci.
    Une nouvelle “étude” et toujours la même “rigueur” ! Quelle misère !
    Merci pour avoir détricoter, avec talent, ce tissus infâme dont se pare la $CI€NC€ des voyous !

    • Vous ne pouviez mieux écrire pour les qualifier. C’est navrant et écoeurant. J’avais un doute avant le virus covid19, sur le sérieux du corps médical et les essais cliniques, je suis désormais convaincu de leur incompétence, leur cupidité et leur moralité.

      • Ne généralisez pas à tout le corps médical, même si l’on trouve incompétence, amoralité, cupidité voire malhonnêteté chez les plus visibles comme dans tous les métiers. Tant d’autres de mes collègues invisibles ont forcé mon admiration tout au long de nos carrières.

        • Désolé, mais dans le cas présent, combien ont juste baissé la tête? Voire pour certains ont encouragé bêtement à la piquouse en raison d’une simple croyance? Sans même prendre le temps de vérifier tenant et aboutissant et de relire la définition du terme “vaccin”. Ce n’est pas pour rien que le règlement UE sur les OGM a été modifié en 2020. Sans cela Les soupes de ces Labos ne pouvaient pas être injectées à l’Homme, même sous forme d’essais. Qui a laissé faire ?
          Si nous, non professionnels (il y en a ici, sans doute plus qu’on ne pense), bien que parfois d’origine scientifique, avons compris (avec l’aide des rédacteurs de ce blog, c’est plus facile quand quelqu’un pointe où vraiment regarder) avons pu comprendre l’assemblage de la supercherie intellectuelle, un médecin AURAIT DÛ VOIR et… alerter…. puis résister (les routiers l’ont fait à propos du “pass” et ont gagné).
          A refuser ou éviter le rapport de force, parfois on se cocufie (Vos “grèves” répétées (qui plus est en “ordre dispersé”) ne servent à rien, l’hôpital s’en moque, il est déjà en dessous de tout!

          Ceux-là sont soit incultes soit fainéants (soit les 2), en plus d’être peut-être corrompus, même sans s’en être aperçus; ils n’ont donc plus ma confiance. Est-ce qu’ils ont encore le courage de se regarder dans une glace? S’ils ont encore une conscience, bien sûr !
          Pardon pour la dureté des propos, mais le mot “résister” à un sens ! Et je le fais depuis mai 2020, vous pouviez tous le faire; vous en aviez les moyens intellectuels et matériels. Tous ceux qui ne l’ont pas fait sont donc … complices, à tout le moins.

  6. Je le rajoute dans mon Dossier Spécial Coronavirus en lien, comme d’hab ► https://jbl1960blog.wordpress.com/dossier-special-coronavirus/ et dans lequel j’avais déjà placé la vidéo Odysee en VOSTFR (32MN) de Stew Peters – Covid-19 pas un virus, mais un parasite à Intelligence Artificielle

    Et rajoutant la dernière traduction en français de R71 ► COVID-19 crime contre l’humanité : un parasite nano-techno-biologique injecté sciemment aux populations (Karen Kingston, article + vidéo entretien) – Résistance 71 de ce 30/10/22 ► https://resistance71.wordpress.com/2022/10/30/covid-19-crime-contre-lhumanite-un-parasite-nano-techno-biologique-injecte-sciemment-aux-populations-karen-kingston-article-video-entretien/

    La question est de savoir maintenant, quand ASSEZ est-il assez ?…
    JBL

  7. Merci Enzo L.
    Comment ne pas voir ici encore une tentative désespérée de démontrer l’inefficacité d’un traitement par une étude totalement biaisée…

    D’ailleurs, je ne sais pas si vous avez remarqué mais un des auteurs de l’étude, le Dr David Boulware, est aussi co-auteur de l’essai Together déjà décortiqué par Enzo L. (il faut déplier le “et al.” dans les résultats de l’essai publié dans le NEJM : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2115869). Donc on a quelqu’un qui avait déjà conclu à l’inefficacité du traitement mais qui se relance dans une nouvelle étude similaire (multi-bras) pour conclure… à l’inefficacité du traitement. Étrange.

    Je vous invite également à regarder les conflits d’intérêt déclarés dans la section “Conflict of Interest Disclosures” de l’étude du JAMA. A part Moderna, j’ai bien l’impression qu’on y retrouve des conflits avec l’ensemble des gros acteurs de BigPharma !

    • En effet. Le même Boulware était déjà à la manœuvre pour discréditer l’hydroxychloroquine en prophylaxie. L’étude publiée par Boulware ne montrait pas d’efficacité statistiquement significative, mais plusieurs ré-analyses des données brutes concluaient au contraire à une efficacité démontrée. Les liens sont disponibles sur cette page : https://c19hcq.org/boulwarepep.html

    • Pour ce qui me concerne, j’ai la certitude de l’efficacité de cette composition, pour avoir acheté les produits en Espagne, “ivermectine et azithromycine”, utilisés sur des dizaines de personnes de 39 à 91 ans. Je peux affirmer que le résultat obtenu, c’est fait sentir dans les vingt quatre heures, sur des sujets contaminés à moins de huit jours. En revanche, jeunes ou âgés, ils n’étaient pas atteints de graves pathologies ou du moins je ne le pense pas. Bref, ils peuvent faire toutes les études qu’ils souhaitent, autant je suis convaincu de l’efficacité de ces deux produits, assimilés conjointement, autant je suis persuadé des risques à long et moyen terme, de leur parodie de vaccin. Pour le court terme, on a déjà suffisamment de résultats, pour en tirer des conclusions raisonnables et sérieuses.

  8. Mercid’avoir “décortiqué” cet article, en ce qui concerne le recrutement des patients , cela me fait un peu penser à celui de l’IHU (Pr Raoult) concernant le traitement à l’HCQ AZT ; moyenne d’âge trop jeune des traités donc peu à risques… et doute pouvant être retenu au début…

    • Bonjour
      A quelle étude faites-vous allusion?
      Celle punliée le 31 mai indique ceci:

      Résultats:Sur les 2111 patients hospitalisés (âge médian, 67 [IQR 55–79] ans ; 1154 [54,7 %] hommes), 271 ont été transférés en unité de soins intensifs (12,8 %) et 239 sont décédés (11,3 % ; l’âge moyen des patients décédé était de 81,2 (± 9,9)). Le traitement par hydroxychloroquine plus azithromycine (HCQ-AZ), utilisé chez 1270 patients, était un facteur de protection indépendant contre le décès (0,68 [0,52 – 0,88]). Cet effet était cohérent pour tous les sous-groupes d’âge, de comorbidités, de gravité de la maladie et de co-médications avec du zinc ou des corticostéroïdes. Le zinc était indépendamment protecteur contre la mort (0,39 [0,23 – 0,67]), dans une analyse de sous-groupe de patients traités par HCQ-AZ sans dexaméthasone. L’utilisation de l’oxygénothérapie à haut débit chez les patients âgés non éligibles au transfert en unité de soins intensifs a sauvé 19 patients (33,9 %).
      Conclusion :Dans notre cohorte de 2020, le traitement du COVID-19 avec HCQ-AZ était associé à une mortalité plus faible. Ces résultats doivent être analysés dans le contexte des discussions académiques sur les études observationnelles par rapport aux essais cliniques randomisés. Plus de données mériteront d’être analysées dans les variantes du SRAS-Cov 2, l’ère de la vaccination et de la post-vaccination.

  9. Bravo pour cette analyse rigoureuse c’est remarquable; et Merci de faire briller la « Raison » sur des pseudo-etudes scientifiques…

  10. Expliquez-moi pourquoi chaque fois que je lis une “étude” je déclenche une crise d’allergie tellement des résultats considérant un individu identique à un autre m’ insupporte. Je n’ai jamais pu adhérer intellectuellement à un tel raisonnement dont l’intérêt me semble vraiment mineur. C’est de la gonflette intellectuelle des labos dans le seul but de vendre leur camelotte et de vouloir prouver que la nouvelle molécule anticancéreuse donne 3 mois de survie au patient par rapport à la molécule précédente. Les indiens de Pérou n’ont pas eu besoin d ‘ EREDACP pour prouver l’action de l’eau rouge qui croupissait aux pieds du cinchona rubra pour guérir la malaria. Il serait temps de rendre à l’ empirisme et l’observation leurs lettres de noblesse car ils sont à la base de toutes les découvertes médicamenteuses.

  11. Nous avons bien compris, Didier Raoult expliquant très tôt le problème, que les essais randomisés en double aveugle sont purement et simplement du gadget à apparence scientifique, destinés à couvrir l’approbation par des autorités corrompues de molécules pas spécialement efficaces, mais qui sont plus lucratives que celles qu’elles remplacent. L’IHU avait pu montrer irréfutablement en quelques jours la validité de son protocole, puisqu’il est efficace. À contrario, il faut beaucoup de ruse et de malice pour rendre une molécule inutile et dangereuse désirable. Christine Cotton explique bien les dérives du monde des labos et des procédures conduisant à la mise sur le marché.

    • Rien n’est plus exact ,il faut aussi savoir que des “salariés collaborateurs ” de chaque labo ont pour mission de mettre au point les arguments et manipulations qui peuvent être très crédibles voire rendre réelle l’illusion .Après c’est le redoutable travail ingrat des marketeurs ,chefs de produits et commerciaux , parfois sans foi ni loi ,après médias avec et par spécialistes de plateaux finissent le job !

  12. Le documentaire d’Arte sur le clofoctol testé avec succès par Pasteur Lille est la meilleure preuve que nos autorités médicales ne voulaient absolument pas trouver un médicament efficace contre la ćovid avant l’arrivée Triomphante du vaccin et des lors tout a été fait pour barrer les médicaments candidats au traitement. Ce documentaire se contente de narrer calmement les faits et ć’est consternant!!! Je l’ai fait suivre à certains covidistes acharnés, mais bon on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.
    https://www.arte.tv/fr/videos/104798-000-A/molecule-miracle-chronologie-d-un-espoir/

  13. “Les résultats de l’essai le confirment d’ailleurs : il y a notamment eu zéro décès dans le groupe placebo. Aucun traitement ne peut faire mieux ! Donc, face à ce groupe placebo, même un traitement miraculeusement efficace n’aurait pas pu être repéré comme efficace contre le risque de mourir du Covid.”

    Bon, tout est dit ici. Le reste , c’est la cerise sur le gâteau..ou les cerises car vraiment il y en a beaucoup!
    La narration de cet essai aurait pu être un sketch de Coluche.
    Merci Enzo!

  14. Et pendant ce temps , dans un institut hospitalo-universitaire du sud de la France, sans faire de bruit , un jeune PU-PH prend le relai de son ex-directeur retraité et publie les résultats d’un combiné de traitements dans les formes précoces de Covid-19 avec des molécules repositionnées qui ne rapportent plus à l’industrie mais qui donne les meilleurs résultats au monde : https://www.dovepress.com/outcomes-of-2111-covid-19-hospitalized-patients-treated-with-hydroxych-peer-reviewed-fulltext-article-TCRM

    • Si je peux me permettre de réduire drastiquement le rapport à sa conclusion concernant le traitement HCQ + azithromycine
      Le taux de mortalité à six semaines des patients traités par l’association HCQ-AZ était significativement inférieur à celui des patients traités par un autre régime, que ce soit en intention de traiter (7,3 % contre 17,4 %, p < 0,001) ou par protocole, y compris les patients traités ≥ 3 jours (5,9 % versus 16,6 %, p < 0,001).
      En reformulant ces résultats:
      Avec les traitements HCQ + AZ le premier cas donne 2,38 fois moins de décès, et 2,8 fois moins de décès dans le second.
      En appliquant ces ratios au nombre de décès en France soit 153 000:
      dans le premier cas 64 000 vies épargnées, dans le second 98 000.
      Quant aux décès monde, soit 5 900 000, respectivement 3,4 et 3,8 millions de vies sauvées avec le traitement HCQ+AZ …

  15. Vos articles sont tous captivants !
    Pour l’anecdote j’ai souffert par deux fois du SARS-CoV-2 : fin mars 2020 et en juillet 2022. La première infection m’a laissé avec une séquelle qui dure toujours, un urticaire géant chronique que j’ai déterminé en effectuant de la bibliographie d’origine autoimmune. La semonce infection s’est manifestée par une violente gastroentérite. En septembre 2020 j’exprimais toujours des anticorps anti-coronavirus. Cette première infection se manifesta par des thromboses aux pieds et aux mains qui laissèrent perplexes les médecins que j’ai consulté (à l’hôpital de Santa Cruz DE Tenerife). Je réside maintenant à Papeete et j’ai consulté deux médecins. Le premier exerçant toujours à 82 ans, voyant ma peau couverte d’hématomes sous-cutanés m’a ordonné une pommade contenant un stéroïde (Fluticrème) et le second a confirmé l’origine autoimmune de l’urticaire. J’ai ainsi commencé un traitement pour une durée de trois mois à l’essai avec du Plaquenil.
    Cette situation est tout simplement surréaliste : soigner les effets secondaires de longue durée avec le médicament qui soignait en traitement précoce interdit, j’avoue que la situation est particulièrement cocasse. En réalité il s’agit d’un crime contre l’humanité en bande organisée car je ne suis certainement pas une exception.
    J’ai fait une erreur fin mars 2020 en me traitant avec de la chloroquine que je gardais précieusement depuis que j’avait souffert de la malaria (P.vivax) en utilisant la posologie recommandée pour une crise de malaria ce qui n’était à l’évidence pas suffisant. Et j’ai découvert la posologie plus tard : 600 mg par jours pendant 7 jours, celle que m’a prescrit le médecin pendant trois mois pour voir … Il faut aller à Papeete pour trouver des médecins compétents, incroyable.

    • Depuis avril 21 je suis sous ivermectine (24 mg/15 jours) j ai eu plein de covidés autour de moi ! jamais attrapé ! et pas de grippe ordinaire non plus (pas vacc contre ; j ai pris les vaccins en grippe) !

    • Je suis trés intéressé par votre témoignage au sujet de l’urticaire chronique. J’ai moi même attrapé cet urticaire chronique et je me pose la question de son origine. Il m’est arrivé d’être positif au test mais sans symptômes. Merci de m’informer, si cela vous est possible, du traitement qui vous est prescrit à ce sujet car, à ce jour, je n’ai obtenu aucune réponse ni sur l’origine ni sur le traitement de cette maladie. Je vous rejoins évidemment sur la façon criminelle dont tous ces évènements se sont passés.

  16. Avec cette façon de faire à savoir un médicament sous dosé donné à des personnes qui n’en n’ont pas ou plus besoin, n’a-t-on pas une recette universelle pour aboutir à l’absence de signe d’efficacité de n’importe quelle molécule ?
    Merci pour le travail et l’article.