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Ivermectine et Together : vers un nouveau LancetGate ?

Décidément l’ivermectine fait peur, tout est bon pour éviter de la prescrire, pour éviter les études pouvant démontrer une potentielle efficacité. S’il y a 84 études sur le sujet, celles qui tentent de démontrer que cela ne fait rien sont pour le moins surprenantes, parfois douteuses. Le dernier grand essai, Together, semble bien avoir été conduit pour donner ce résultat, en espérant une suite, comme celle du LancetGate avec Surgisphère qui a fermé la porte à l’hydroxychloroquine, sans que ceux qui ont fermé cette porte en raison de l’étude, ne l’aient rouverte une fois la vaste farce découverte. Le scénario vient de se reproduire en Afrique du Sud, qui vient de retirer l’ivermectine.

En France le problème a été réglé en amont : il n’y a pas d’étude, elles ont été interdites pour que l’on ne sache pas. Malgré des résultats à quasi 100%, tant en prophylaxie qu’en curatif dans 2 Ehpads de la région parisienne au tout début de l’épidémie (Bernigaud et Loué), en pleine hécatombe dans les Ehpads, l’Inserm a refusé les études proposées, alors qu’il leur était si facile, avec des millions de cas, de faire une étude rapide, transparente, pour démontrer que cela ne marche pas ! Ils ne l’ont pas fait car il ne fallait pas savoir. Pourquoi ?

Au niveau européen, le cas Andrew Hill a été réglé : trouvant de trop bons résultats, certains sont intervenus pour mettre le holà — l’auteur a reconnu dans une discussion privée enregistrée sur Zoom que ses conclusions avaient été modifiées par des personnes extérieures — ce qui a permis à l’EMA, puis à l’ANSM, de dire que l’ivermectine n’avait pas d’effet. Pourtant, écrire qu’il faut plus d’études, seule proposition retenue (tout en refusant ces études), n’annule en rien les constatations de l’étude : 75% d’amélioration.

Pour l’ivermectine, deux soi-disant grandes études étaient censées établir « la » vérité : Principle et Together. Principle, pilotée par l’université d’Oxford, s’est bien moquée du monde et des patients qui meurent : l’étude a été arrêtée … « faute d’approvisionnement en ivermectine » ! Ils en manquaient, alors que des centaines de millions de doses étaient disponibles dans le monde entier. Une première pour annuler une étude dont les résultats pourraient ne pas plaire.

Together : c’est un essai clinique pour tester d’anciennes molécules, mené au Canada, au Brésil et aux Etats-Unis. Ont été testés hydroxychloroquine, ivermectine, lopinavir-ritonavir et fluvoxamine, mais aussi metformine, doxazosine et interféron lambda. L’étude qui concerne l’ivermectine vient d’être publiée dans le New England Journal of Medecine. Et elle pose problème, avec nombre d’anomalies.

Pour commencer, il a fallu 9 mois pour publier (7 mois pour la publication du preprint), après présentation des résultats lors d’une conférence de presse le 6 août 2021, alors que le travail sur la fluvoxamine a été terminé en même temps, et a été publié plus rapidement, en octobre 2021. Comme s’il avait fallu du temps pour « arranger » les résultats. La constatation de chiffres différents entre la présentation d’août 2021 et la publication, et les propos surréalistes de certains auteurs, ne sont pas faits pour donner confiance dans cette étude. En effet, alors que l’étude affirme que l’ivermectine est sans effet, l’auteur dans la discussion après présentation dit : “Je ne considère vraiment pas notre étude comme négative, et à l’occasion de cette conférence, vous m’entendrez retirer des déclarations précédentes où j’avais été négatif. Si plus de participants avaient été enrôlés, il y aurait eu une signification statistique en faveur de l’efficacité de l’ivermectineJe soutiens qu’en fait, il y a un signal clair que l’IVM fonctionne chez les patients Covid-19, mais que notre étude n’a pas atteint la signification statistique.”  Ce comportement rappelle celui de Hill : des auteurs mal à l’aise devant des modifications de leur travail ?

Alors creusons un peu, les anomalies sont très nombreuses et devraient conduire au retrait de l’article, comme cela a été le cas pour Surgisphère… une fois le mal fait.

Ce qui suit s’appuie en grande partie sur l’enquête minutieuse et palpitante menée sur sa page Substack par Alexandros Marinos, qui se présente comme un adepte des méthodes rigoureuses du rationalisme, et qui expose clairement ses raisonnements, ses calculs et ses sources, de façon à ce que l’on puisse vérifier et éventuellement critiquer ses exposés.

Rappel sur la conception de l’essai Together

Cet essai a un principe séduisant : il s’agit de comparer en même temps plusieurs traitements possibles avec un même groupe placebo. De ce fait, proportionnellement moins de patients reçoivent un placebo qu’un traitement potentiellement efficace.

Ainsi, lopinavir/ritonavir et hydroxychloroquine ont été testés en même temps, entre juin et septembre 2020, face à un même groupe placebo.

Puis à partir de janvier 2021, ont commencé les essais sur ivermectine, fluvoxamine et metformine, face à un nouveau groupe placebo, jusqu’en juillet 2021. Concrètement, au fil des enrôlements de patients dans l’essai, environ un patient sur 4 était affecté au groupe fluvoxamine, un sur 4 au groupe metformine, un sur 4 au groupe ivermectine et un sur 4 au groupe placebo.

On le verra plus loin, ce principe séduisant a eu dans la pratique des conséquences extrêmement problématiques, notamment le fait que l’essai ne s’est en réalité plus déroulé en double aveugle : il est vite devenu très facile pour les expérimentateurs de savoir quels patients recevaient de l’ivermectine et quels autres un placebo. 

Le bras ivermectine

L’essai Together ayant plusieurs « bras » testant chacun un traitement, intéressons-nous d’abord à celui testant l’ivermectine.

Il s’agissait donc de comparer le destin des patients dans un groupe traité par ivermectine à celui des patients du groupe contrôle recevant un placebo.

Plusieurs problèmes posés par l’essai sont faciles à comprendre : 

1) Les concepteurs de l’essai ont choisi des conditions qui minimisaient la possibilité d’une efficacité du traitement à l’ivermectine :

  • Dans un premier temps, ils ont lancé l’essai avec une dose infime d’ivermectine : la prise unique d’une dose de 0,4mg/kg. (Pour comparaison, la FLCCC suggérait en février 2021 un traitement de 0,3mg/kg par jour pendant 5 jours ou jusqu’à la disparition des symptômes.)
  • L’essai à dose unique d’ivermectine a rapidement été interrompu (les justifications varient selon les déclarations des auteurs), pour être remplacé par un nouveau protocole expérimental, prévoyant non plus une seule mais 3 doses d’ivermectine à 0,4mg/kg. Cela restait plus faiblement dosé que ce que recommandait la FLCCC, mais de plus, sans justification, la dose quotidienne d’ivermectine était plafonnée : elle était calculée à 0,4mg par kg pour les personnes pesant jusqu’à 90 kg (qui recevaient donc 36mg d’ivermectine par jour pendant 3 jours), mais au-delà de 90kg, les patients recevaient la dose plafond de 36mg par jour, et pas davantage. Ainsi, les personnes en surpoids ou obèses — précisément les plus à risques face au Covid — étaient spécifiquement sous-dosées. Or, l’étude publiée précise qu’environ la moitié des patients participant à l’essai étaient obèses. (Précisément 48,9 % des patients traités à l’ivermectine avaient un indice de masse corporelle (BMI) supérieur à 30.) Certes, selon leur taille, des personnes obèses pouvaient peser moins de 90kg et ne pas être concernées par le sous-dosage, mais il est manifeste que le sous-dosage généré par le plafonnement des doses concernait une part importante des patients de l’essai.
  • Les prises ont été faites à jeun, ce qui divise par deux l’absorption de l’ivermectine. Ceci a été fait en toute connaissance de cause puisque les auteurs s’en expliquent. La méthode est très simple : si vous voulez montrer qu’un produit ne fait rien, donnez le dosage minimum, et si vous voulez montrer son efficacité, forcez les doses. Principle avait fait de même, en pire, et avait remonté les doses sous la pression de la FLCCC, avant d’arrêter l’essai par manque de comprimés.
  • L’ivermectine a été donnée en monothérapie, alors que tous les protocoles l’associent avec de la Doxycycline ou de l’Azithromycine. Il est également connu que l’ivermectine est un ionophore de zinc, et qu’elle est donc plus efficace avec du zinc qui augmente sa biodisponibilité. Vous avez une trithérapie pour le VIH, si vous passez en monothérapie, ce n’est plus la même chose !

2) Le groupe placebo n’était pas forcément sans traitement. L’essai se déroulait au Brésil, dans une région où l’on pouvait se procurer de l’ivermectine sans ordonnance, et où elle connaissait un pic de consommation, sa réputation d’efficacité en prévention et en traitement étant assez répandue. Or, le protocole expérimental ne fixait aucune condition d’exclusion de l’essai liée à la consommation d’ivermectine préalablement à l’enrôlement dans Together. Il n’est donc pas possible d’exclure qu’une partie du groupe placebo ait été « sous ivermectine » du fait d’un traitement préventif. On retrouve là un des travers des études de Lopez-Medina et al. et de Vallejos et al. : on ne peut pas exclure que la faible différence d’évolution observée entre les groupes placebo et ivermectine soit en partie due à la consommation d’ivermectine par une partie du groupe contrôle, avant (voire pendant) l’essai.

3) Du fait du changement de protocole expérimental de l’essai sur l’ivermectine, avec le passage d’une dose à trois doses, le groupe « 3 doses d’ivermectine » a pris du retard : au lieu de commencer à être recruté en janvier 2021, en même temps que les groupes fluvoxamine, metformine et placebo, il a commencé à la 4ème semaine de mars 2021, alors que les autres groupes, et en particulier le groupe placebo, avaient déjà recruté plusieurs dizaines de patients. Les groupes placebo et ivermectine n’ont donc pas intégralement été testés en même temps. Cela pourrait être sans importance, mais ce n’est pas le cas, comme on va le voir. Le graphique ci-dessous, tiré du diaporama présenté par l’équipe de Together lors de la conférence de presse d’août 2021, indique, pour chaque semaine, combien de patients ont été enrôlé dans chacun des groupes de l’essai, jusqu’en juillet 2021.

Comme on le voit, après l’abandon de l’option « 1 dose » et un retour à la case départ pour la branche ivermectine de l’essai, afin de rattraper le retard et recruter un groupe « 3 doses » d’ivermectine de taille suffisante, on a cessé de répartir équitablement les patients enrôlés entre les groupes : une grande partie des patients recrutés sur la quatrième semaine de mars 2021 ont été affectés au traitement par 3 doses d’ivermectine (83 patients sur les 146 enrôlés) et durant les semaines suivantes, de façon moins marquée, on a continué à affecter davantage de patients au groupe « 3 doses d’ivermectine » qu’aux groupes placebo et autres traitements. (La metformine a été abandonnée à partir du 5 avril, comme on le voit sur le graphique — avec toutefois deux recrutements incongrus en avril et juin.)

Les patients du groupe « 3 doses d’ivermectine » enrôlés entre le 22 mars et le 19 avril représentent par conséquent une part non négligeable du groupe « 3 doses » : 204 patients sur 679. Or — c’est fortuit mais ça pèse lourd dans les bilans de l’essai — la mi-mars a été marquée au Brésil par la montée en puissance de l’épidémie du variant Gamma — sensiblement plus mortel que les variants présents entre janvier et mars — et par une forte létalité chez les patients Covid (due à la forte létalité du variant gamma, mais peut-être aussi à l’engorgement hospitalier et à des soins dégradés.)

Sur le graphique ci-dessous, on a représenté le taux de mortalité dans quelques états brésiliens, dont le Minas Gerais (en vert épais), où se déroulaient les essais. On constate que le recrutement du groupe placebo avait commencé à un moment de plus faible mortalité, durant la période précédant la montée d’une vague de haute mortalité, au cours de laquelle ce sont surtout des patients « 3 doses d’ivermectine » qui ont été recrutés.

Ainsi, de façon déséquilibrée par rapport au groupe placebo, les patients du groupe ivermectine ont été davantage recrutés durant une période où, du fait de la virulence d’un nouveau variant, ils avaient un risque plus élevé de subir des formes graves ou de décéder. La non-synchronicité du recrutement et du traitement du groupe ivermectine et du groupe placebo a donc un impact sur le bilan respectif des deux groupes. Et la comparaison entre les groupes ne peut pas être faite comme si la seule différence était la nature du traitement reçu — ivermectine ou placebo. Rappelons que c’est pourtant là le principe-même d’un essai clinique !

Une étude en faux aveugle

Quel rapport entre un groupe placebo commun et la révélation de « l’identité » des groupes ? 

C’est un peu subtil. Il se trouve que la metformine, la fluvoxamine et l’ivermectine n’étaient pas testés avec la même posologie : la fluvoxamine et la metformine étaient données pendant 10 jours, et l’ivermectine pendant 3 jours. Pour que les patients placebo ne puissent pas deviner, par exemple, qu’ils ne faisaient pas partie du groupe ivermectine puisqu’ils prenaient un comprimé pendant 10 jours, on a divisé le groupe placebo en sous-groupes, prenant chacun un traitement de placebo ressemblant à l’un des traitements testés. Certains patients recevaient donc 3 jours de placebo et d’autre 10 jours de placebo. Mais comme on a gardé le principe d’un recrutement du même nombre de patients en placebo et dans chacun des traitements, on a eu des groupes de tailles différentes : le seul groupe de plus de 600 personnes ayant 3 jours de traitement était le groupe ivermectine. Le seul groupe de moins de 300 personnes prenant 3 jours de traitement était un sous-groupe placebo. 

Jusque-là, cela aurait pu être gérable tout en restant en double aveugle. Mais voilà : le protocole expérimental prévoyait d’attribuer une lettre (A, B, C etc.) à chacun des groupes ou sous-groupes, de mettre une étiquette portant cette lettre sur chacun des emballages de comprimés, et de distribuer à chaque patient le traitement portant la lettre correspondant à son groupe. Ainsi, assez vite, il était facile de deviner que la lettre distribuée pendant juste 3 jours à peu de patients correspondait à un sous-groupe placebo, tandis que la lettre distribuée pendant 3 jours à de nombreux patients correspondait au groupe ivermectine. Une fois une lettre identifiée comme correspondant à un traitement, les patients étaient également identifiés aux yeux des expérimentateurs : un patient qui recevait un comprimé portant telle lettre était immédiatement identifié par l’expérimentateur comme recevant tel traitement, dès la prise du premier comprimé.

Un essai en « simple aveugle » pose un petit problème quand les expérimentateurs sont neutres, et que, même inconsciemment, ils ne souhaitent pas obtenir un résultat particulier. Mais quand ils ont une préférence, inconsciente ou à plus forte raison consciente voire intéressée, le double aveugle est une condition sine qua non. Or, les principaux auteurs de l’essai Together avaient de forts liens d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques, notamment Pfizer, pour lesquels leur société, Cytel, travaille régulièrement. Et ils ne pouvaient ignorer qu’un essai montrant une forte efficacité de l’ivermectine allait à l’encontre des intérêts commerciaux de leurs clients réguliers.

De quel groupe placebo parle-t-on ?

Une fois paru le preprint de l’étude Together sur l’ivermectine, une question a intrigué : près de 60% du groupe placebo semblait avoir été perdu de vue au cours de l’essai (et seulement 8% du groupe traité à l’ivermectine).

Pour la suite, il faut définir deux notions : intention to treat et per protocol

Dans un essai contrôlé, on distingue plusieurs chiffres : le nombre de patients inclus dans l’essai avec l’intention de leur administrer le traitement ou le placebo (on parle de “intention to treat” ou ITT) et d’autre part le nombre de patients s’étant conformés jusqu’au bout au protocole expérimental (on parle de “per protocol” ou PP).

On le comprend aisément : la seule façon rigoureuse d’estimer l’effet d’un traitement est de comparer le groupe PP traité avec le groupe PP placebo. En effet, un patient qui serait inclus dans le groupe ITT placebo mais qui au bout de quelques jours déciderait de son propre chef de se traiter avec des médicaments achetés en pharmacie — à plus forte raison s’il s’agit du médicament testé par l’essai — ne pourrait plus être considéré comme ayant reçu un placebo : n’ayant pas suivi le protocole, il serait donc exclu de la comparaison finale et ne ferait pas partie du groupe PP placebo. De même, si un patient du groupe ITT affecté au traitement refuse ou oublie de prendre les comprimés qu’on lui donne, ou s’il décide de prendre autre chose en même temps, il ne peut plus être considéré comme un exemple de ce qui se passe si on suit le traitement, et doit être exclu du groupe PP traité. Ou encore, si un patient cesse de donner des nouvelles et qu’on ne peut pas évaluer son état à l’issue du traitement, on doit l’exclure du groupe PP.

Dans la branche ivermectine (3 doses) de l’essai Together, si le nombre de patients ITT était de 679 dans le groupe ivermectine comme dans le groupe placebo, le nombre PP passe à 624 pour le groupe ivermectine mais chute à 288 pour le groupe placebo. Cela signifie-t-il que 391 patients du groupe placebo ITT ont quitté l’essai en oubliant de prendre leurs comprimés de placebo, en décidant de se traiter eux-mêmes ou en ne donnant plus de nouvelles ?

Une explication plus plausible semble avoir été apportée : les auteurs de l’étude ont inclus dans le groupe ITT placebo 679 patients correspondant aux caractéristiques du groupe ITT ivermectine, mais ils n’ont gardé dans le groupe PP placebo que les 288 patients ayant reçu trois doses de placebo. Les patients ayant reçu 10 doses ou 1 seule dose (c’était le cas d’une partie des patients placebo recrutés à l’époque où l’essai se faisait sur une seule dose d’ivermectine) sont donc exclus du groupe PP placebo. Ainsi, ce n’est pas un abandon du protocole par 391 patients : c’est une façon de prendre en compte le fait qu’une partie de ces patients, recevant 1 jour ou 10 jours de placebo, savaient qu’ils n’étaient pas traités avec trois doses d’ivermectine, et que l’effet placebo ne pouvait donc pas jouer de façon strictement équivalente pour eux et pour les patients traités par 3 doses d’ivermectine.

On a donc une explication du très faible nombre de patients dans le groupe PP placebo.

Mais à partir de là, l’étude recèle de graves ambiguïtés. Certes le tableau 2, qui mesure les hospitalisations (résultat principal1 de l’étude), affiche la comparaison entre les groupes ITT mais aussi entre les groupes per protocol ivermectine et placebo. C’est correct.

(On y observe d’ailleurs une légère réduction des hospitalisations dans le groupe traité, sans significativité statistique.)

Mais le tableau 3, qui mesure les résultats secondaires de l’étude, tels que les décès, compare uniquement les groupes ITT, ce qui n’est pas correct. Parmi les 21 décès observés dans le groupe ITT traité à l’ivermectine, combien faisaient partie des 55 patients qui n’ont pas suivi le protocole ? On ne sait pas. Parmi les 24 décès survenus parmi les patients du groupe ITT placebo, un certain nombre avaient un dosage de placebo de 1 ou 10 jours, mais combien étaient sortis du protocole, en choisissant peut-être de se traiter, avec du Remdesivir ou autre chose ? On ne sait pas.

Dans la mesure où on ne peut pas penser que les auteurs de l’étude ignorent que la comparaison doit se faire entre groupes per protocol, on peut émettre l’hypothèse qu’en réalité il s’agit d’une erreur de présentation du tableau 3, et que les chiffres rapportés ne concernent pas les 679 patients de chaque groupe intention to treat mais en réalité les 624 et 288 patients des groupes per protocol. Si c’est le cas, ces chiffres indiqueraient une très forte diminution de la mortalité.

Comment en avoir le cœur net ? À plusieurs reprises, des chercheurs ont interrogé les auteurs de l’étude Together pour se faire communiquer le nombre de décès dans les groupes per protocol traités et placebo, ainsi que le nombre d’hospitalisations dans ces deux groupes. Le refus de répondre opposé à une chercheuse qui demandait ces 4 chiffres est accompagné d’une réponse stupéfiante par l’un des auteurs, Edward Mills : « Cette question ne m’intéresse pas, parce que ce n’est pas la bonne façon d’interpréter les résultats » (« I’m not interested in this question as it’s not the correct way to interpret the outcome. »)

Des données fiables ?

Comme si les conditions de déroulement et de présentation de cet essai ne suffisaient pas à jeter le doute sur la validité des résultats affichés, plusieurs anomalies viennent aussi poser des questions sur la sincérité même des données rapportées.

Plusieurs « petites » anomalies ont alerté. Par exemple, depuis la publication de l’étude sur le site du New England Journal of Medicine (NEJM), le nombre des événements graves (y compris des décès) a été modifié dans les deux groupes, sans que cela soit expliqué ni même signalé par les auteurs.

Ou encore : les chiffres annoncés lors de la conférence de presse d’août 2021 ne sont pas exactement compatibles avec les chiffres publiés dans l’étude.

Mais d’autres incohérences sont apparemment plus graves et très difficiles à expliquer. Lorsque l’on fait un essai clinique, il est important d’enregistrer les caractéristiques (âge, sexe etc.) et l’état de santé des patients au moment de leur entrée dans l’essai, afin de s’assurer que le groupe traité et le groupe contrôle sont comparables.

L’étude publiée dans le NEJM permet donc de connaître ces caractéristiques.

Or, comme on l’a dit, l’essai Together a testé la fluvoxamine en même temps que l’ivermectine, en partageant le même groupe placebo, c’est-à-dire les mêmes patients.

Voici le tableau des caractéristiques des patients de l’essai fluvoxamine, publié dans le Lancet :

On voit que les groupes de l’étude ivermectine (679 patients dans chaque groupe) sont un peu plus petits que ceux de l’étude fluvoxamine (autour de 750 patients dans chaque groupe). D’accord. C’est probablement que, ayant recruté moins de monde dans le groupe ivermectine que dans le groupe fluvoxamine, on a laissé de côté une partie des patients placebo recrutés en 2021, en ne gardant dans le groupe placebo comparé au groupe ivermectine que les 679 patients qui « collaient » le mieux au groupe ivermectine (c’est-à-dire ceux qui avaient des caractéristiques aussi proches que possible.)

Mais ce qui paraît invraisemblable, c’est que parmi les 679 patients « placebo » gardés pour comparer avec le groupe ivermectine, se trouvent 23 patients atteints de « chronic pulmonary disease » et 60 atteints d’asthme, alors que parmi les 756 du groupe placebo gardé face à la fluvoxamine (un groupe plus large, qui contient censément l’ensemble des patients recrutés pour le groupe placebo de l’essai Together2, il ne s’en trouve que 3 (au lieu de 23) et 16 (au lieu de 60).

Si on zoome sur les Risk factors, on lit sans doute mieux :

En ayant un groupe placebo de 756 patients comptant 16 patients atteints d’asthme, comment les auteurs ont-ils fait pour compter 60 asthmatiques dans un sous-groupe de 679 extrait des 756 patients ? L’hypothèse de données inventées ou arrangées vient forcément à l’esprit.

C’est en tout cas suffisamment surprenant pour que, depuis la parution du preprint, un groupe de 60 scientifiques ait écrit à chacun des auteurs de l’étude pour avoir ces données brutes. (Vous trouverez ce courrier ici, signé entre autres par D. Scheim, R. Accinelli, H. Carvallo, A. Hirsh, P. Kory, T. Lawrie, P. Marik, J. Stone, M. Yagisawa (bras droit d’Omura), et… G. Maudrux.) Et là, ça devient vraiment problématique. Les auteurs ont changé leur discours à plusieurs reprises : lors de l’annonce des résultats par la conférence de presse de 2021, ils ont promis la divulgation des données sur simple demande sitôt que l’étude serait publiée ; puis, depuis que l’étude est publiée, ils ont expliqué que les données étaient confiées à un organisme dédié, l’ICODA, qui examinerait les demandes et enverrait les données aux chercheurs qui les auraient demandées (ce que l’un des auteurs, David Boulware a réitéré par mail en réponse à D. Scheim.) Mais, trois mois après la publication du preprint, aucun chercheur n’a réussi à obtenir ces données pourtant promises depuis 10 mois. Et — coup de théâtre — l’ICODA vient de répondre que les données n’étaient pas en sa possession. Les auteurs auraient donc simplement menti. 

Ce mail rappelle un peu celui de l’ANSM à propos de l’enregistrement obligatoire des discussions menant à une RTU :

Que l’on se souvienne : dans ce qu’on appelle le LancetGate, l’article de Mehra et al. sur les « ravages » de l’hydroxychloroquine a été rétracté parce que l’un des auteurs, Sapan Desai, également directeur de la société Surgisphère et seul dépositaire des (prétendues) données brutes, n’était pas en mesure de les communiquer. 

On peut donc soupçonner qu’avec Together on puisse être dans un cas de figure semblable, avec des auteurs qui ne sont pas en mesure de communiquer leurs données pour permettre une contre-analyse par d’autres chercheurs.

Les questions soulevées par l’essai Together ne s’arrêtent pas là, mais on ne les examinera pas toutes ici. On peut trouver sur cette page une liste de 56 problèmes repérés, et brièvement exposés. Par exemple, le comité de surveillance et de suivi, prétendument indépendant, était en réalité composé de proches des auteurs. Ou les contradictions des auteurs eux-mêmes entre diverses déclarations. Pour aller plus loin, on peut également lire la série de billets publiés par Alexandros Marinos (en anglais).

Mais qu’on se rassure : l’essai Together sur l’ivermectine a été pris au sérieux : il a conduit les autorités sanitaires américaines (la NIH) à modifier leur recommandation concernant l’ivermectine : Pierre Kory et Andrew Hill avaient obtenu de faire passer la recommandation de « contre » à « neutre » en décembre 2020 ; Together a suffi à la refaire passer à « contre ». Dans la foulée, la SAHPRA en Afrique du Sud a mis fin à son programme d’utilisation compassionnelle de l’ivermectine face au Covid. 

Et l’essai Together s’est vu décerner le prix David Sackett de l’Essai de l’Année 2021. 

Malgré ces nombreux choix conduisant à minimiser une potentielle efficacité de l’ivermectine (doses, mode de prises, modifications de protocoles, suivi discutable…), on note dans l’étude une diminution de 10% des hospitalisations, de 13% des décès, de 24% des intubations. Cette étude, et toutes celles mises en avant ont aussi un très gros biais : l’âge des participants. Ici, 50% du groupe traité et du groupe placebo ont moins de 50 ans. Dans ces tranches d’âges, il ne peut y avoir de différences significatives entre patients traités et non traités, la maladie ayant peu d’effets. Dans une maladie qui tue 1 000 fois plus après 70 ans qu’avant 50 ans, seuls les patients âgés devraient faire l’objet d’études. Ainsi ces résultats et ces études devraient être comparés à celle de Bernigaud ou de Loué, qui ne concernent que des patients à moyenne d’âge supérieure à 80 ans, avec 100% de résultat. Là on est dans le cœur du sujet, les études avec des patients non concernés par la gravité de l’affection ne font que diluer les vrais résultats. Toute étude sérieuse devrait avoir comme critère d’exclusion les moins de 50 ans (idem pour Activ 6 qui vient de sortir, 57% ont moins de 50 ans).

1 En réalité le résultat principal de l’essai Together sur l’ivermectine est composite : il est défini comme « le nombre de patients hospitalisés ou admis pendant plus de 6 heures dans un service d’urgence ». Il s’agit encore d’une faiblesse de l’étude, car on ne sait pas exactement ce qu’on compare : si 10 % des patients d’un groupe passent 7 heures aux urgences et en ressortent avec plus de peur que de mal, tandis que 10 % des patients de l’autre groupe sont hospitalisés pendant plusieurs jours dans un état grave, les chiffres rapportés seront les mêmes alors que la réalité sera très différente. Mais de plus, le critère de maintien de plus de 6 heures aux urgences relève de décisions potentiellement subjectives, ce qui, associé à la perte du « double aveugle », entache la rigueur et la fiabilité de l’essai.

2 [Note explicative modifiée le 18/06/2022 suite à le détection d’une erreur dans notre relevé des chiffres des figures 1] Pour être rigoureusement exact, il semble que le groupe placebo total de l’essai Together en 2021 jusqu’à la fin de l’essai sur l’ivermectine comporte 827 patients et non 756. C’est ce qu’on peut déduire en comparant les figures 1 respectives de l’étude du Lancet sur la fluvoxamine et de l’étude du NEJM sur l’ivermectine. L’étude sur la fluvoxamine a cessé de recruter des patients le 5 août 2021, et la figure 1 indique qu’à cette date, depuis début 2020 (donc en comptant les essais sur l’hydroxychloroquine et lopinavir/ritonavir), il y avait eu 3323 patients enrôlés par Together, dont 685 pour les anciens essais (244 traités à l’hydroxychloroquine ; 214 au lopinavir/ritonavir ; et 227 pour le groupe placebo de 2020), mais aussi 756 patients pour le nouveau groupe placebo, pris en compte face au groupe fluvoxamine. En tout depuis début 2020 : 227 + 756 = 983 patients avaient donc été traités par un placebo dans l’ensemble de l’essai Together. Un petit calcul supplémentaire est rendu nécessitaire par le fait que l’essai sur l’ivermectine a recruté pendant une journée de plus que pour la fluvoxamine : jusqu’au 6 août 2021. La figure 1 de l’étude sur l’ivermectine nous indique qu’à cette date, 3515 patients avaient été recrutés en tout pour l’essai Together, c’est-à-dire 192 de plus que la veille, répartis dans les diverses branches encore en cours : ivermectine, doxazosine, interférons lambda et placebo. Cette figure 1 indique que 679 patients sont inclus dans le groupe placebo de l’étude sur l’ivermectine et 375 dans des groupes placebo “non-participants”. Il s’agit manifestement des 227 patients placebo de 2020, et de 148 autres, que les expérimentateurs n’ont pas inclus dans le groupe placebo ivermectine. On compte donc en tout, dans l’ensemble de l’essai Together entre début 2020 et le 6 août 2021, 679 + 375 = 1054 patients enrôlés pour recevoir un placebo. Le NEJM ne précise pas combien parmi eux ont été enrôlés en 2020 et combien en 2021 mais on sait grâce au Lancet qu’en 2020 il y avait eu 227 patients, dans “l’ancien groupe placebo”. On calcule qu’en 2021, c’est donc 1054 – 227 = 827 patients qui ont été sélectionnés pour recevoir un placebo. Par rapport aux 756 patients du groupe placebo recrutés jusqu’au 5 août et comparés au groupe fluvoxamine, c’est donc 71 de plus, dont on déduit qu’ils ont été enrôlés le 6 août 2021. Ces 71 patients supplémentaires ne font pas partie du groupe placebo comparé au groupe fluvoxamine, mais ils peuvent faire partie du groupe placebo constitué de 679 patients face au groupe ivermectine. Pour clarifier le problème : le 5 août, on avait une population de 756 personnes comportant 3 “chronic pulmonary disease” et 16 asthmatiques. Le 6 août on ajoute à cette population 71 personnes récemment testées positives dans le Minas Gerais, et on se retrouve, dans la population de 827 personnes ainsi constituée, avec 23 “chronic pulmonary diseases” et 60 asthmatiques. Si, de façon déjà peu probable, 20 de ces 71 patients recrutés le 6 août pour recevoir un placebo étaient atteints de “chronic pulmonary disease,” cela pourrait s’expliquer ; mais il faudrait aussi que 44 de ces 71 mêmes patients souffrent d’asthme, ce qui fait deux conditions pour le moins improbables, avec des taux d’asthmatique et de malades chroniques du poumon complètement inédits chez les patients se présentant le 6 août 2021 avec une infection récente au Covid-19 dans l’un des centre du Minas Gerais impliqués dans l’étude. Au minimum, cela exige une explication des auteurs.

ENZOLA

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96 commentaires

  1. Merci Gérard pour ce travail de réflexion que seuls:
    les ” médico scientifiques initiés ” peuvent apprécier.
    Il faudrait que la nouvelle assemblée parlementaire puisse se servir de ton excellent travail d’introspection-réflexion ” scientifique – politique et médicale ”
    pour diligenter une enquête et rationaliser les décisions politiques qui ont été prises à l’encontre de la prévention de la santé des individus , de l’activité économique du pays avec toutes les conséquences sur le fonctionnement des et l’encombrement des hôpitaux urgences et l’épuisement des personnels médicaux

    • et dans toute l’Europe …c’est très parlant!
      Sinon, rapide estimation, vous empilez les ports sur un mètre de haut… ils seront ainsi alignés sur plus de 3.5 km

    • Ils auraient dû filmer de plus près que l’on puisse lire ce qu’il y avait sur les affiches. Les sceptiques diront que rien ne prouve que cet affichage concernait les personnes décédées après des injections anti-Covid.

    • Raoult 3500 publications, Véran 8 !
      C’est pas une petite lumière mais le phare d’Alexandrie.
      Pourvu qu’il ait raison et que la nouvelle assemblée permette enfin l’ouverture des débats… et la poursuite des assassins en blouse blanches !

  2. La FDA et la CDC ont donné, ce week-end, le feu vert final pour la vaccination des enfants âgés de 6 mois à 5 ans, malgré les inquiétudes de certains parents. Le nombre de nouveaux cas reste modéré aux Etats-Unis.
    Il y a quelques jours, c’est le Dr Anthony Fauci qui a été testé positif au Covid. Le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, et principal conseiller santé de la Maison-Blanche, présente des symptômes légers. Il a été infecté alors qu’il a reçu quatre doses.
    https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/covid-les-etats-unis-prets-a-vacciner-les-enfants-de-moins-de-5-ans-1413923
    Pfizer acquiert plus de 8% du capital de la biotech Valneva, spécialisée dans les vaccins
    https://www.lerevenu.com/bourse/pfizer-acquiert-plus-de-8-du-capital-de-la-biotech-valneva-specialisee-dans-les-vaccins

  3. Pour @Silencieux
    https://twitter.com/CaudeHenrion/status/1534802703460843521?s=20&t=0o21wMgDlDz4_q9vkd8YjQ
    SCOOP➕SÉISME
    🧐#TribuneScientifique
    “Chère Equipe Pandémique, moi Dr
    @LeibowitzRaya
    💉💉 -gestionnaire du système de santé en Israël & vaccinée avec 2 injections #Pfizer: JE N’AI PLUS L’INTENTION DE PRENDRE D’AUTRE INJECTION” PARCEQUE 👇
    https://twitter.com/LeibowitzRaya/status/1534530500081115137?s=20&t=0o21wMgDlDz4_q9vkd8YjQ
    צט”מ יקר שלום.שמי ד”ר רעיה ליבוביץ,אני מנהלת במערכת הבריאות ומחוסנת בשתי זריקות ‘פייזר’. בהינתן שהחיסון לא מונע הדבקה,אינו נטול תופעות לוואי,אינו משנה דבר בהופעת גלי הקורונה, והשפעותיו לאורך זמן על מערכת החיסון של הפרט או האוכלוסיה לא ידועות- אין בכוונתי ליטול שום זריקה נוספת.ד’ש
    3:39 PM · 8 juin 2022·Twitter for Android

  4. https://www.xavier-bazin.fr/pourquoi-les-medecins-ont-tant-de-mal-a-voir-et-a-signaler-les-accidents-vaccinaux/#sources
    “Les médecins sont comme tout le monde : leur cerveau écarte automatiquement les faits trop dérangeants psychologiquement – les faits qui risquent de malmener l’image qu’ils ont d’eux-mêmes et de leur profession.
    Mais il y a aussi une spécificité du corps médical. Les médecins sont presque « programmés » pour se voiler la face en cas de iatrogénie – et c’est le cas tout particulièrement pour les effets indésirables des vaccins.”

    • Il y a un gros problème à la fois d’iatrogénie, l’interaction délétère des molécules, qui est un problème complexe, même lorsque les labos et la pharmacovigilance font bien leur boulot, et les synergies, qui n’intéressent que les vrais savants désintéressés, comme le Pr. Raoult, avec la combinaison AZT HCQ, par exemple. Il est clair que les pays capables de placer l’industrie pharmaceutique sous tutelle et dans l’intérêt de la santé publique, ont un avantage vital. Ça explique la santé à Cuba, et peut être dans les pays que l’Occident n’aiment pas…

      • Comme l’écrivait Michel Georget dans la seconde édition de son livre (512 pages) « Vaccinations. Les vérités indésirables ; S’informer, Choisir , Assumer » (25 euros) dans son introduction (page 12) « La plupart des médecins ignorent tout ce qui va suivre concernant les dangers spécifiques des vaccinations »

  5. Lettre rédigée par le professeur Ehud Qimron, chef du département de microbiologie et d’immunologie de l’université de Tel Aviv, et l’un des plus éminents immunologues de l’État hébreu.

    « Monsieur le ministre de la Santé, il est temps d’admettre votre échec.
    En fin de compte, la vérité finit toujours par éclater. La vérité sur votre politique sanitaire commence à apparaître au grand jour. Lorsque les concepts destructeurs s’effondrent les uns après les autres, il ne reste plus qu’à dire aux experts qui ont supervisé la gestion de la pandémie : nous vous avions prévenus.
    Deux ans trop tard, vous réalisez enfin qu’un virus respiratoire ne peut être stoppé et que toute tentative de ce type est vouée à l’échec. Vous ne l’admettez pas, parce que vous n’avez admis pratiquement aucune erreur au cours des deux dernières années. Pourtant, rétrospectivement, il est clair que vous avez lamentablement échoué dans presque toutes vos entreprises. Même les médias ont désormais du mal à camoufler votre humiliation.
    Malgré des années d’observations et de connaissances scientifiques, vous avez refusé d’admettre que les contaminations surviennent par vagues qui s’estompent d’elles-mêmes. Vous avez insisté pour attribuer chaque déclin de vague uniquement à vos mesures, et ainsi, grâce à des actions de propagande, vous avez pu revendiquer que “vous aviez vaincu la peste”, encore, encore et encore.
    Vous avez refusé d’admettre que le dépistage de masse est inefficace, malgré vos propres plans d’urgence le soulignant explicitement (« Plan de préparation du système de santé en cas de pandémie de grippe, 2007 », p. 26).
    Vous avez refusé d’admettre que la guérison est plus protectrice qu’un vaccin, malgré les connaissances et les observations antérieures montrant que les personnes vaccinées non guéries sont plus susceptibles d’être infectées que les personnes qui ont contracté le virus et développé des anticorps.
    Vous avez refusé d’admettre que les vaccinés sont contagieux malgré les observations. Vous espériez coûte que coûte obtenir une immunité collective par la vaccination – mais là aussi, vous avez échoué.
    Vous avez persisté à ignorer le fait que la maladie est des dizaines de fois plus dangereuse pour les groupes à risque et les personnes âgées que pour les jeunes qui ne font pas partie des groupes à risque, malgré les connaissances venues de Chine dès 2020.
    Vous avez refusé d’adopter la « Déclaration de Barrington », signée par plus de 60 000 scientifiques et professionnels de santé, ou toute autre mesure de bon sens.
    Vous avez plutôt préféré les ridiculiser, les décrier, les déformer et les discréditer.
    Au lieu de choisir les bons programmes et les bonnes personnes, vous avez choisi des professionnels qui manquent d’une formation appropriée en matière de gestion des pandémies (des physiciens en tant que conseillers en chef du gouvernement, des vétérinaires, des agents de sécurité, des journalistes, etc.)
    Vous n’avez pas mis en place de système efficace pour signaler les effets secondaires des vaccins, les rapports sur les effets secondaires ont même été supprimés de votre page Facebook.
    Vous avez ignoré de nombreux rapports faisant état de changements dans l’intensité et la durée des cycles menstruels.
    De peur que vous ne les persécutiez comme vous l’avez fait avec certains de leurs collègues, les médecins évitent de lier les effets secondaires au vaccin.
    Vous avez caché des données qui permettraient de conduire des recherches objectives et préféré publier des articles non objectifs, en partenariat avec des cadres supérieurs de Pfizer, sur l’efficacité et la sécurité des vaccins.
    Par votre action, vous avez causé des dommages irréversibles à la confiance du public.
    Cependant, du haut de votre arrogance, vous avez oublié que la vérité finirait par éclater. Et elle commence à percer. La vérité, c’est que vous avez ramené la confiance que le public a en vous, à un niveau ridiculement bas et sans précédent, et que vous avez érodé votre statut de source d’autorité.
    La vérité, c’est que vous avez jeté par les fenêtres des centaines de milliards de shekels [monnaie israélienne], en vain, pour le contrôle de la couverture médiatique, pour des tests inefficaces, pour des fermetures destructrices et pour la mise en œuvre de politiques qui ont perturbé la routine de la vie quotidienne au cours des deux dernières années.
    Vous avez détruit l’éducation de nos enfants et leur avenir. Comme l’attestent les directeurs d’école à travers le pays, à cause de vous, les enfants se sentent coupables et effrayés. Ils se mettent à fumer, boire, développer des addictions, arrêter leurs études et se disputer entre eux. Vous avez nui à l’économie, aux droits de l’homme, aux moyens de subsistance des Israéliens, à leur santé mentale et physique.
    Vous avez calomnié vos collègues qui ne se sont pas soumis à vous, vous avez monté les gens les uns contre les autres, divisé la société et polarisé le débat. Vous avez qualifié, sans aucune base scientifique, les personnes qui ont choisi de ne pas se faire vacciner, d’ennemis du public et de propagateurs de maladies.
    Comme jamais auparavant, vous faites la promotion d’une politique draconienne de discrimination, de déni des droits et de sélection des personnes, y compris des enfants, sur la base de leur choix médical. Une sélection qui ne repose sur aucun fondement épidémiologique.
    Lorsque vous comparez les politiques destructrices que vous mettez en œuvre aux politiques sensées de certains autres pays, vous pouvez clairement voir que les dommages que vous avez causés n’ont fait qu’ajouter des victimes au nombre des personnes qui ont été touchées par le virus.
    L’économie que vous avez ruinée, le nombre de chômeurs que vous avez engendré et les enfants dont vous avez détruit l’éducation, il s’agit là de victimes de trop, qui résultent de vos mesures.
    Il n’y a actuellement aucune urgence médicale, mais vous entretenez soigneusement cette illusion depuis deux ans maintenant à cause de votre soif de pouvoir, d’argent et de contrôle.
    Il n’y a désormais qu’une seule urgence pour vous : que vous puissiez toujours prendre des décisions politiques et que vous allouiez un budget faramineux pour vos actions de propagande et d’ingénierie des consciences, au lieu de les diriger vers un renforcement du système de santé.
    Cet état d’urgence doit cesser ! »

  6. Mis en lien, ici ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2022/06/15/nous-les-non-vaxxx-les-0-doses-sommes-et-demeurerons-les-sauveurs-et-les-gardiens-de-lhumanite/

    Encore merci pour le travail fourni, très complémentaire à nos petits travaux de fourmis INDISPENSABLES pour que la vérité éclate !

    J’ai rappelé la déclaration d’un Malthus de 1798, pour dire que c’est pas le moment de lâcher : “Nous devrions faciliter les opérations de la nature en produisant cette mortalité au lieu d’essayer de stupidement l’enrayer. Si nous avons peur de la trop fréquente visite de la famine, nous devons alors encourager les autres formes de destruction que nous demandons à la nature d’utiliser. Dans nos villes nous devrions faire des rues plus étroites, mettre plus de monde dans les maisons et faire la cour à la peste pour son retour…”

    JBL

  7. Mais à quoi pense certains médecins quand ils font leur serment d’Hypocrate ?
    C’est encore térriblement décevant.

    • Ils pensent à l’argent que va leur rapporter la foule de patients qui n’a pas le choix de son médecin vu la pénurie organisée depuis 50 ans par l’Etat et la Profession à travers le numerus clausus !

  8. Je me desi’nscris …je n’en peux plus de lire ces logorrhées scientifiques qui nient les véritables problèmes …
    Après les législatives , ils vont monter la température de l’eau et certains d’entre nous, tenterons de sauter hors de la casserole …malgré les “forces de l’ordre ” chargées de surveiller la bonne cuisson des grenouilles que nous sommes devenues…
    “iLS” vont continuer à faire croire aux gogos que le Covid est une maladie terrible , et qu’il y a qu’un vaccin qui va les sauver ..et ces gens vont se faire injecter , et faire injecter leurs enfants …
    Dieu merci ,il y a un grand mouvement européen qui se met en place pour lutter contre ces malfaisants .
    Ces gens ne passent pas leur temps à analyser l’ eau pour la cuisson …mais ils s’activent à mettre en place des mesures pour sauver notre descendance ….

  9. Dans son billet substack précédent Alexandros Marinos, examine la qualité variable des comprimés d’ivermectine

  10. “Mais ce qui paraît invraisemblable, c’est que parmi les 679 patients « placebo » gardés en comparaison avec le groupe ivermectine, se trouvent 23 patients atteints de « chronic pulmonary disease » et 60 atteints d’asthme, alors que parmi les 756 du groupe placebo (un groupe plus large, qui contient censément l’ensemble des patients recrutés pour le groupe placebo, il ne s’en trouve que 3 (au lieu de 23) ”
    Je ne comprends pas, comme vous, mais Il me semblait que le groupe placebo était 1/4 du total…
    Êtes vous certains de cette phrase?

  11. Beau travail d’analyse!
    A la différence du tristement célèbre article du Lancet sur le Remdesivir,il semble que Together soit restée confidentielle au NEJM,en tout cas pas vu pour le moment dans la grande presse cette référence…A surveiller!

  12. Gros travail d’analyse, je le mettrai en lien dans ma publication de ce jour, et dans mon dossier spécial coronavirus ► https://jbl1960blog.wordpress.com/dossier-special-coronavirus/

    Le PROJEEEEET de MacRon, comme il l’a rappelé après sa réélection-piège-à-crons est de vaxxxaSSaSSiner tout ce qui peut l’être et d’EmMerder les non-vaxx jusqu’au dernier !…

    Nous avons le pouvoir de dire NON, et on ne va pas s’en priver, jusqu’à notre dernier souffle, merci de nous y aider par ce précieux travail.
    JBL

  13. Bonjour, est-ce que le Dr Maudrux, si il lit ce post, pourrait me contacter par mail sur freefrancois chez gmail…
    Ou sinon, quelqu’un pourrait me faire tourner un moyen de le contacter?
    Merci.

  14. Je ne savais pas que l’ivermectine devait se prendre combinée avec un antibio ??
    Obligatoirement ? On ne peut pas la prendre seule ? En préventif ou curatif ?
    J’ ai besoin de plus d’informations à ce sujet svp Merci

    • Cela a toujours été le cas, depuis le début, tout comme c’était HCQ + Azi. Avec Azi chez nous, avec Doxy en Asie (résistance des microbiotes à l’Azi dans ces pays. Par contre, c’est en curatif. Pour le préventif, c’est seule. Par ailleurs dommage qu’il n’y ait pas d’études avec et sans Azi.

      • Bravo ENZOLA d’avoir le courage de reprendre la défense de l’IVM qui ne vous a attiré que des ennuis. Votre billet à 4 mains est un re-checking remarquable de clarté! Le corps médical commence à sortir de sa torpeur, je diffuse largement vos observations. Ce sera difficile de convaincre ceux qui ont injecté à tour de bras (et grassement payés pour cela) mais je ne désespère pas…

      • QUESTION au sujet des essais… pouvez vous confirmer ? on ne dit jamais dans les essais que c’est ivermectine plus antibio >>> donc je considère que c’est bien ainsi >>> mais alors, quand on dit efficacité ivermectine près de 80 % (hors essais trafiqués pour le cacher), avec un complément de traitement zinc, antibio… sinon plus, on arrive à ce qu’ont déclaré quelques spécialistes ayant traité un grand nombre de patients, y compris avec comorbidités, qui n’ont- déploré aucun mort… Quasiment 100% d’efficacité dans ce cas pour un traitement complet incluant l’ivermectine… dans ce cas pas besoin de comparer avec un placebo, aucun traitement ne résiste la comparaison (hors hydroxychloroquine, peut être !

        • Si. On donne toujours ce qui est prescrit. C’est bien évidemment dans les études qui disent ne pas avoir de différence que l’association n’est pas prescrite. Il y a même une étude où on a donné de la doxy dans le groupe placebo ! Tout ceci est signalé.

        • Il me semble que ce que vous dites rejoint la position de Raoult depuis le début contre les “méthodologistes” : pas la peine de faire un essai pour comparer avec un groupe placebo (sacrifié) quand on voit bien qu’avec le traitement il n’y a quasiment pas de formes graves ni de décès.
          Il me semble d’ailleurs que le principe de l’essai contrôlé randomisé avec groupe placebo appartient à la recherche pharmaceutique (pour mettre sur le marché des molécules nouvelles) et non à la recherche médicale.

          • Merci monsieur Enzo, il est très important de souligner ce point.
            Il semble que chez de trop nombreux scientifiques de cette génération, le dogme méthodologique ait oblitéré tout bon sens et tout sens éthique.

    • Si on lit bien, la source est un article de l’Université Johns Hopkins de novembre 2020 qui relate une étude publiée en octobre 2020 sur une nouvelle technologie permettant d’administrer un médicament en libération prolongée par voie orale.
      Mais contrairement à ce qui est écrit, Johns Hopkins n’a jamais dit que la vaccination anti-Covid pouvait se faire par un test PCR.

  15. Mentez , mentez, , il en resteratoubotrs qqchose ..
    Que dire que faire? Les gouvernements tous corrompus par x,y ou z ont décidé de ne pas soigner avec des vieilles molécules. Il faut financer maintenant le quoi qu’il en coûte,-impisdible- donc les gouvernants doivent se faire financer par leurs corrupteurs-big pharma- pour couler encore qq années au soleil et préparer leur départ pour d’autres lieux au moment où la justice les rattrapera.
    Tt le monde sait que le vaccin est dangereux pour le système immunitaire, que omicron n’est pas bien dangereux, que IVM +Azi est efficace.
    Il faut abandonner le terrain complètement miné de la preuve scientifique qui est déjà faite, et se battre, tant qu’on peut, contre les ennemis corrompus de la vérité, de la liberté .

    • Savoir n’est pas agir mais c’est tout de même un préalable.
      A ce stade, on voit bien que ceux qui ont voulu savoir, savent. Les autres se contentent de “leur” faire confiance. Il en est toujours ainsi, covid et covidisme ne constituent pas une exception.
      Beaucoup de ceux qui savent, s’efforcent aussi d’agir autour d’eux ou plus largement. Mais ils ont affaire aux Puissants, donc à ceux qui mènent le monde et le dupent à longueur de temps pour parvenir à leurs fins.
      Le scandale mûrit doucement, alimenté par l’hubris de tout ce beau monde supérieurement connecté. Ils ne savent pas s’arrêter à temps pour sécuriser leur gain. Il est irrationnel de leur part qu’ils veuillent forcer à injecter les enfants.
      Tout ne dépend pas directement de nos “petites” actions mais elles sont importantes pour garder la marmite sur le feu. Il y aura d’autres développements spectaculaires.
      Tenir bon.
      Ne pas désespérer, c’est déjà beaucoup.

      • Bonjour Valete09, non pas puissants, mais dominateurs. Le puissant tient debout et cherche à être libre et rendre l’autre libre . …Sus à l’ivermectine , ça soigne, vous n’y pensez pas!

    • Surtout que super bill a dit qu’il suffit que la moitié de la pop mondiale soit vax…(Pour le grand chambardement ..)

      • je vous rappelle que “super bill” a toujours fait tester ses produits par les clients auxquels on a imposé ses produits.

  16. Helloooo ça se confirme on va tous mouriiiir 20° restez au frais ceux qui peuvent
    Pffffffff merci ENZOLA, de bon matin ça me fait bouillir surtout qu’il ne se passera rien ou du moins le grand public n’en saura rien

  17. Les revues scientifiques ont pour financeurs les énormes fonds de gestion d’actifs Vanguard, BlackRock et State Street. Ils décident des contenus et des censures. Raoult évoquait dans une vidéo la censure sur les travaux d’un de ses thésards à partir du moment où il avait trouvé des vertus intéressantes à une molécule très peu chère.
    Voici une vidéo édifiante d’un analyste financier, Guy de La Fortelle sur le pouvoir des immenses fonds de gestions d’actifs comme Blackrock et sur les divers aspects de leur pouvoir ou plutôt de leur nocivité : https://crowdbunker.com/v/exUjkEfp5e
    Entre autres choses fort intéressantes, cette vidéo explique bien comment l’ivermectine a été discréditée. Quand on essaie de se renseigner sur Blackrock, ( très puissant influenceur de la politique macronienne) on tombe plus facilement sur des médias dits complotistes ou très à droite que sur France Inter ou TF1, mais les informations semblent de qualité et on découvre des sites et des journalistes qui travaillent.
    Voir également ci-dessous un extrait d’article publié par réinfocovid:
    https://reinfocovid.fr/science/75-de-marge-sur-le-vaccin-pfizer-biontech/
    “Pfizer est contrôlé par Vanguard, BlackRock et State Street les trois géants américains de la gestion d’actifs.

    Si les propriétaires effectifs de Pfizer font n’importe quoi, embauchent un mauvais patron ou font de mauvais choix stratégiques, normalement, la concurrence s’engouffrera dans la brèche.

    Par exemple, Johnson & Johnson… Ah non, les trois actionnaires qui contrôlent J & J sont aussi Vanguard, BlackRock et State Street. Merck peut-être ? Non plus. Les trois actionnaires sont… Je vous laisse deviner.

    Bien évidemment, cela ne se limite pas au secteur pharmaceutique et les géants de la gestion d’actifs sont également en position de contrôle de tous les grands groupes cotés américains (ou presque) et d’une bonne partie des groupes occidentaux.
    Mainmise académique et politique

    Ainsi BlackRock est-il l’actionnaire de référence de RelX, la maison-mère de la fameuse revue scientifique The Lancet.

    BlackRock est également très introduit à Bruxelles et à Francfort : ils conseillent la Commission et la BCE sur la surveillance du système bancaire et sur les investissements verts.

    L’année dernière, Marianne a publié un article sur BlackRock dans lequel on peut lire [3] :

    « Pour l’ancien ministre des Finances Michel Sapin, qui a côtoyé le fondateur de BlackRock lors des réunions du « conseil de compétitivité » de l’Europe, Larry Fink fait partie de ceux qui « formatent l’opinion de ce petit monde assez manichéen » des décideurs économiques. « C’est une personnalité impressionnante », glisse-t-il aussi, non sans dissimuler une certaine admiration. Surtout, « son discours sur l’attractivité économique d’un pays pèse », rappelle aussi ce proche de l’ancien chef de l’État François Hollande. »

    En remontant d’un échelon, nous nous rendons compte de la grande concentration et de la collusion des pouvoirs.

    Aujourd’hui, les profits indécents de Pfizer contribuent à renforcer ce système dysfonctionnel de monopole qui permet de privatiser les gains et mutualiser les pertes. Et lorsque les profits des uns sont les risques des autres, cela ne finit jamais bien.

    L’Europe et le gouvernement Macron ont fait le choix de laisser tomber les soins et le bien public de nos hôpitaux et se concentrer uniquement sur la réponse vaccinale.

    Mais l’avons-nous fait parce que c’était la meilleure solution (à un moment donné) ou bien parce que c’était la plus lucrative ?
    Un hôpital est un bien commun mais sur le plan comptable, c’est un centre de coûts. Un vaccin en revanche, c’est un brevet privé et un centre de profits. On ne peut servir deux maîtres.”

    • La “solution” se trouverait dans la fiction de Laurent Gounelle dans son livre “intuitio”…(Concernant les black machin et vangard, le mal à la racine ..)

    • Afin d’alimenter vos propos, j’ai personnellement publié une réflexion sur le poids des sociétés de gestion d’actifs dans la mondialisation de la santé, leur énorme influence sur les pays occidentaux et sur les décisions vers le tout vaccinal . Tout ceci cautionné, bien entendu par les cabinets de conseil chers (c’est le cas de le dire), à notre gouvernement… J’avais adressé un récapitulatif il y a trois semaines au Quotidien du Médecin, chiffres officiels à l’appui. Les trois” fantastiques” ont géré à elles seules en l’année 2021, 20700 milliards de dollars d’actifs soit plus de sept fois le PIB de la France. Le QDM vient de publier ce jour, le 15 juin, ma réflexion sur internet. Je vous invite à la consulter.
      Par ailleurs, merci à Zola pour cet énorme travail de synthèse.

  18. Ça devient lassant de multiplier les démonstrations et de se voir rétorquer que NON, 2 et 2 font 5 !
    Aucune étude sérieuse ne saurait égratigner une mauvaise foi alimentée par l’appât du gain, même aux détriments de la vie du voisin, voire des membres de sa propre famille.
    On a affaire à des ordures absolues qui dissimulent leur âme damnée sous des blouses blanches, et le seul vaccin contre ça c’est la prison à vie, mais pas bien tranquille au fond d’une cellule avec la télé : au pilori en place publique !

  19. Après le conseil scientifique indépendant, il va falloir créer un ordre des médecins indépendant, un organisme de recherche indépendant, une revue de pair indépendant….

    • “…un ordre des médecins indépendant…” qui provoquera la fin des labos si ils ne prescrivent pas de “vaxxins” et autres médicaments inefficaces mais hors de prix.
      L’industrie pharmaceutique n’a pas découvert une seule nouvelle molécule depuis des années, il faut donc utiliser les anciennes molécules qui sont dans le domaine public et ne coûtent plus rien….la sécu sera sauvée et les malades aussi et sans effets secondaires !!!

      • C’est une excellente remarque, vous avez tout à fait raison.
        Plus de nouvelle molecule, car c ‘est inutile, on a ce qu’il faut, les chercheurs- inserm, ihu etc…cherchent de nouvelles applications des anciennes molécules, les médecins reprennent le contrôle de leurs prescriptions,et donnent des recommandations de bon sens aux patients -alimentaire, hygiène de vie etc..- les pharmaciens d’officine font ce que faisaient les précédents: donnent de vrais conseils, élaborent des sirops, comprimés, etc..en utilisant les connaissances qu’ils ont, ou ont eues. .et effectivement secu est sauvée, …comme les malades .
        C’est un programme qu’on peut qualifier de sainement réactionnaire. mais je crains qu’il ne permette pas assez de malversations financières pour être adopté .

    • Pour Together-Ivermectine, la réponse est au début du document “Supplementary appendix” :
      cette initiative est financée par FastGrants et par la Fondation Rainwater. (“This initiative is funded by FastGrants and The Rainwater Foundation.”)
      L’étude sur la fluvoxamine (dans le document “Supplementary appendix 2) ajoute qu’un financement de démarrage (“seed funding”) provient du Covid-19 Therapeutics Accelerator Program.

    • Les sociétés de gestions d’actifs relayées ensuite par les cabinets de conseil. Lisez ma publication dans le QDM de ce jour, le 15 juin, sur internet.
      En plus de faire de la spéculation boursière, ils génèrent des profits faramineux pour les laboratoires des Big Pharma dont ils sont, tant qu’à faire, les principaux actionnaires. BlackRock, Vanguard et State Street.

  20. Cette analyse est intéressante : on voit que les labos ont fait des progrès depuis l’histoire du Lancet. La tricherie est plus subtile, constituée de multiples éléments qui, pris individuellement ne jouent qu’un petit rôle mais qui, additionnés les uns aux autres permettent d’arriver au résultat recherché.

  21. Bonjour Enzola, merci et félicitation pour votre travail, malgré le déni de la médecine scientifique et les conflits d’intérêts que nous subissons actuellement, il est indispensable de continuer à diffuser de vrais informations scientifiques comme vous le faites.

  22. Pour ma part, j’ai eu les symptômes covid en fin de journée de vendredi. Pas de fièvre mais des courbatures. Je fais un test et 2 traits apparaissent. Je prends ma 1ere boîte d’Ivermectine (4 comprimés). Le lendemain je suis écrasé de fatigue pour journée. Dimanche je vais boter sans problème. Le sœur encore 4 comprimés.
    Lundi plus de symptome. Je me repose.
    Mercredi encore test positif.
    10 jours plus tard, je n’ai plus de jambe malgré ma sortie dans le jardin.
    A j+ 14, test négatif.
    Pourquoi dire que l’ivermectine n’est pas efficace ?

    • Parce que le mensonge paie bien mieux et attire beaucoup moins d’ennuis que la vérité !
      (Par contre je ne comprends pas votre histoire de jambe)

      • Ou tout simplement parce que l’ivm n’est pas efficace à 100% surtout si pas associée aux autres éléments du traitement

        • De plus l’efficacité de l’ivm ne se juge pas forcément sur la guérison rapide mais sur la réduction des hospitalisations, formes graves et décès. Qui sont généralement les critères utilisés dans les études car mesurables.

    • Comment faites-vous pour vous procurer de l’ivermectine ? Mon médecin, qui avale toutes les fariboles officielles, refuse d’en prescrire (il ne voit que par le vaccin (et nie que ce dernier entraîne des effets secondaires !)

      • oui comment se procurer ces médicaments ? c’est dur de lire qu’il y aurait des solutions … mais on ne peut pas se les avoir !!! c’est presque double peine . DONNEZ NOUS DES INFORMATIONS ? SVP . Des sites sérieux ou on pourrait commander . Merci par avance , marie-claude.

        • COMMANDE IVERMECTINE …>>> reçue sans problème par la poste… en 10 jours en mai, sans même payer de taxe supplémentaire à l’arrivée.
          En passant par Indiamart,
          https://dir.indiamart.com/impcat/ivermectin.html
          (qui fait suivre notre demande à divers vendeurs), j’ai finalement passé commande de 100 comprimés Iverheal12 (12 mg) pour avoir les prix il faut le leur demander (moins cher dosé à 12 qu’à 6 mg) demandez ivermectin 12… vous aurez diverses réponses, prenez un peu le le temps pour décider, demandez ivermectine 12 mg ( par 100 comprimés c’est moins cher… et souvent le minimum d’achat, le port c’est en général entre 30 et 40 euros. les premiers à répondre sont peut être aussi les plus chers, ils se précipitent pour passer en premier !
          chez >>> Maxwell Enterprises, >>> qu’on peut aussi contacter directement, ils sont très réactifs, mais je ne vois plus mon produit … ce qui ne veut pas dire qu’ils ne l’ont plus.

          C’est plus compliqué que pour passer une commande sur amazon… mais colis reçu en 10 jours, comme prévu, avec un suivi de la commande; grand choix de paiement chez Maxwell enterprises, dont carte bancaire paiement sécurisé, il suffit de leur demander pour avoir leurs coordonnées bancaires… 100 comprimés de 12 mg pour 15 € ( oui bien 15 ) plus 40 € de port (j’hésite entre euros et dollars)
          …comprimés sous blister, donc pas produit véto… par contre, j’avais utilisé perso fin 12/2021 des comprimés achetés en Chine pour 11.50€ une boite de 100 x 5 mg en vrac, vendus pour animaux…. se sont montrés très efficaces avec seulement 3 fois une dose de 15 mg… les symptômes fièvre + douleurs ont été vite bien atténués, en seulement moins de deux heures, pour moi et une amie qui m’avait passé le Omicron, sans aucun effet secondaire….donc efficacité incontestable, puisque l’effet est nettement et rapidement perceptible. >>> aucun effet secondaire. Omicron réglé en 3 jours.
          Vu le prix de gros de l’ivermect. en Inde ( c’était 15€ les 10 kg), j’avais considéré que les fabricants n’allaient pas s’embêter à la remplacer par du “plâtre…”
          C’est juste un peu plus compliqué (surtout un peu plus long) pour passer commande en Inde. Ce fournisseur permet par le choix des moyens de paiement, ce n’est pas toujours le cas …ce fournisseur a des prix intéressants, j’avais discuté avec un premier qui était nettement plus cher… je le lui ai dit, il a baissé son prix, mais restait plus cher, .. >>> il faut ne pas oublier de transmettre ensuite un copié collé de preuve du paiement par la banque, et de l’adresse de livraison.
          je leur ai demandé d’indiquer pour l’expédition produits de beauté, ou complément alimentaire, mais pas médicament
          Pour ceux qui parlent couramment l’anglais, ils nous contactent au besoin par téléphone… sinon on peut communiquer par mail, si besoin faire traduire par un traducteur en ligne (le meilleur, c’est Deepl, mieux que Google ) … >>> c’est arrivé, écrit ni en français, ni en anglais… mais bien reçu

          • Bonsoir! Avez-vous utilisé des comprimés d’Inde? J’étais malade et j’ai utilisé et j’ai utilisé Iverheal de 12 mg (environ 36 mg) cinq jours avant symptômes ; j’ai ne comprends pas pourquoi ça n’as pas du tout fait baisser la fièvre pendant deux jours ; etes-vous sur que ceux d’Inde sont de produits valides et non faux fabrication (comment nous pouvons savoir sur? Merçi beaucoup d’avant !

          • Le problème, ce n’est pas l’Inde. C’est là qu’est fabriqué l’ivermectine de la plupart des labos dans le monde. Par contre il est certains que de fausses ivermectines circulent sur le net. Comment le savoir ? Je ne sais pas.
            Il faut accepter aussi que l’efficacité n’est pas de 100%. 75-80% c’est déjà bien, mais malheureusement pas pour tous.

        • Cherchez dans les forums des mois précédents avec la fonction “rechercher dans la page”. C’est plus compliqué qu’avant mais ça peut se tenter.

    • je pense parce que chacun est un cas, moi j’ai pris le kit complet mon mari seulement ivermectine, et 10j après, moi plus rien, mon mari les Ddimères à 1000…ET nous ne sommes pas injectés

    • …faut avoir une belle énergie et de grandes bottes pour aller patauger dans le bourbier qu’ils ont savamment créé en faisant n’importe quoi, c’est facile pour eux.
      🎩 Également à Alexandros Marinos de la témérité à contrer cette merde inacceptable.
      Les pourris-pervers ont le vent en poupe, pour l’instant, c’est dur mais on ne peut que tenir

  23. Vous êtes formidable ! Mais qui peut encore imaginer la moindre intégrité ou approche scientifique à l’INSERM ? Mme Henrion-Caude a dû en partir pour pouvoir mener de vraies recherches non pilotées par des intérêts privés. La corruption rampante de la recherche à Oxford ou dans le monde universitaire anglo-saxon, universités prestigieuses mais toujours à court d’argent, est bien plus ancienne encore. Il a fallu du rattrapage pour en arriver là dans nos structures nationales. Pour les amateurs de séries TV anglaises de qualité à l’ancienne, vous pouvez revisiter les Morse ou les Lewis, qui donnent une image pittoresque de la corruption et de l’absence de scrupules de ces professeurs de haut vol.