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Un regard sur Omicron ailleurs

Par souci de cohérence, on observe ici la récente évolution de quelques pays dont on a suivi l’évolution face au Covid-19 dans quelques billets précédents, en raison de leurs politiques diverses de traitement précoces. (Voir ici, ici, ici, ou .)

Mexique

Depuis le 25 avril, le gouvernement mexicain semble avoir raréfié la publication des mises à jour, jusque-là quotidiennes, des chiffres du Covid. (Source.)

Peut-être le besoin s’en fait-il moins sentir : en effet, les nombres de cas identifiés et de décès ont atteint depuis début avril leurs plus bas niveaux depuis le début de la crise, laissant penser que l’épidémie est peut-être terminée.

Sur le graphique correspondant au nombre quotidien de personnes testées positives, on voit la spectaculaire vague due au variant Omicron, qui dépasse de loin les précédentes vagues. En proportion de sa population, la Basse Californie du Sud est l’état ayant enregistré le plus haut pic d’incidence de tests positifs, suivie de Ciudad de Mexico et de San Luis Potosí ; et le pic bas est celui du Chiapas.

Le graphique ci-dessous est le même, à une échelle différente, correspondant davantage à l’amplitude des vagues précédentes, et permettant de zoomer afin de mieux visualiser l’incidence des cas détectés en avril 2022 — après la vague Omicron —, en comparaison avec les deux années écoulées.

(Remarque : l’étendue de ces graphiques s’arrête 8 jours avant la date des dernières données publiées. En effet, les fichiers mexicains correspondent aux dates des événements et non pas à la date de collecte des données, et chaque mise à jour du fichier intègre des corrections sur les chiffres du passé, lorsque de nouvelles données sont collectées. Les chiffres sont donc susceptibles de corrections, et ceux des 8 derniers jours sont particulièrement susceptibles de réévaluation au fur et à mesure de la collecte des données provenant des centres de tests et des hôpitaux. On a donc volontairement renoncé à afficher la portion de courbe correspondant à ces 8 derniers jours, sensiblement sous-évalués.)

Le graphique suivant concerne les « décès Covid », dont l’évolution est — logiquement — aussi favorable en avril 2022. De plus, on y observe une vague Omicron nettement moins létale que les précédentes : plus basse et surtout plus brève, sa mortalité n’a absolument pas explosé comme l’a fait le nombre de cas identifiés.

A quoi cette apparente disparition du Covid-19 au Mexique peut-elle être due ? Le taux de vaccination du Mexique n’est pas parmi les plus élevés du globe, et les vaccins anti-Covid ne sont donc probablement pas l’explication qui s’impose.

On sait en revanche que la Sécurité Sociale mexicaine du secteur privé (IMSS) a une politique de traitement précoce, ainsi que plusieurs états du Mexique, et que le bilan qui en a été publié est positif. Bien que la presse et de nombreux dirigeants politiques, au Mexique comme ailleurs, continuent d’affirmer que ces traitements ne sont pas assez prouvés, il est possible que des médecins préfèrent les prescrire aux patients atteints du Covid plutôt que d’attendre des « preuves », qu’aucun essai ne semble se préparer à chercher.

Brésil

Au Brésil, la situation est assez semblable.

On y observe également une forte incidence liée à la vague Omicron, qui s’est envolée simultanément dans à peu près tous les états brésiliens au début de 2022, alors que l’épidémie semblait presque avoir disparu :

(Source)

Mais au Brésil comme dans la plupart des pays, la mortalité due à Omicron a été bien moindre qu’avec les précédents variants. (Il y a quelques exceptions — telles que Hong Kong, la Chine continentale, la Corée du Sud, le Japon, l’Australie ou la Nouvelle Zélande — où Omicron provoque une mortalité inédite, pour des raisons que ce billet ne cherche pas à interroger.)

Le Brésil n’a peut-être pas une situation d’aussi bonne apparence que le Mexique depuis avril 2022, mais la mortalité y est tout de même à peu près aussi basse qu’elle n’a jamais été depuis l’arrivée du Covid-19.

(A noter : certains pics — en forme de dents — sont liés à des rattrapages de données tardivement rapportées. C’est vraisemblablement le cas de l’apparente remontée à la toute fin du graphique : l’état de Rio de Janeiro a déclaré 124 décès le 27 avril, en net contraste avec les chiffres des jours précédents ou suivants et avec la moyenne de 17 décès par jour observée en avril 2022.)

On observe notamment une faible mortalité dans l’état pauvre du Para, dont le gouverneur a mis en place dès le printemps 2020 une politique de facilitation de la mise à disposition des traitements précoces, et qui s’est depuis trouvé systématiquement sous la moyenne brésilienne de mortalité (courbe rouge épaisse). L’attitude des médecins brésiliens envers les traitements précoces face au Covid-19 est difficile à deviner. En effet, les déclarations du président Bolsonaro, favorable aux traitements précoces mais n’ayant rien fait pour les favoriser, a suscité une forte opposition de principe. D’un autre côté, plusieurs expériences ont été menées au Brésil (au Para comme on vient de le mentionner, mais aussi par exemple dans la ville d’Itajai), et les publications qui en rendent compte sont positives. Selon que les médecins donnent la priorité à leurs sentiments politiques ou à leur confiance dans les publications scientifiques, on peut imaginer des attitudes différentes. Quoi qu’il en soit, les traitements précoces ont une existence concrète au Brésil, et un certain nombre de médecins en ont une expérience, directe ou indirecte.

Parmi les patients atteints du Covid-19 la proportion de ceux recevant un traitement précoce reste toutefois délicate à évaluer.

Inde

Sur encore un autre continent, l’Inde connaît également une situation extrêmement favorable depuis près de deux mois. La façon de présenter les données est particulière en Inde et cela mérite d’être abordé afin de comprendre les courbes. En particulier, le site du Ministère indien de la Santé ne communique pas le nombre de « cas détectés », comme on a l’habitude de les voir notamment au Mexique au Brésil ou en France, mais le nombre de « cas en cours » (active cases), c’est à dire les cas non-résolus : ni guéris ni décédés. Il faudrait pouvoir vérifier si, par exemple, un test positif chez une personne asymptomatique est considéré comme un cas en cours ou comme un cas résolu. Quoi qu’il en soit, cette différence entre cas détectés et cas en cours est peut-être un élément d’explication de la faible amplitude de la courbe des cas en Inde lors de la vague Omicron : elle ne dépasse pas celle de la vague Delta, observable à gauche du graphique. (Le graphique ci-dessous ne remonte pas au-delà de la vague Delta, faute de données collectées par nos soins à l’époque, mais on peut observer sur OurWorldInData qu’avant Delta, l’Inde avait enregistré un épisode épidémique modéré.)

(Source.)

Quelques remarques utiles pour interpréter ce graphique, où chaque courbe pleine représente le taux de prévalence des cas en cours dans un état de l’Inde, et la courbe pointillée le taux de prévalence pour l’ensemble de l’Inde :

Comme tous les graphiques utilisés dans ce billet, le nombre d’événements (cas détectés, décès ou, comme ici, cas en cours) est représenté en proportion de la population de l’état. Ainsi, le pic le plus élevé, atteint le 25 mai 2021 (vague Delta), pour l’état de Lakshadweep, correspond en réalité à 2320 cas de Covid-19 en cours dans les Îles Laquedives, très peu peuplées (73 000 habitants), et pour lesquelles ces 2320 cas représentaient un taux de prévalence d’environ 3,2 % de la population — ou 32 000 cas par million d’habitants, comme indiqué par l’échelle du graphique. Quant au pic (nettement plus bas) atteint le 1er mai 2021 en Uttar Pradesh, il correspondait à un nombre bien plus élevé : environ 310 000 cas en cours ; dans cet état peuplé de près de 240 millions d’habitants, cela ne représentait en effet qu’environ 1300 cas par millions d’habitant ; autrement dit, 0,13 % de la population était enregistrée comme « cas en cours » le jour de ce pic de la vague Delta.

De même pour le graphique suivant, celui des décès Covid, les différences de population entre états génèrent des « sensibilités » diverses de chaque courbe face aux événements. Un décès aux Laquedives se traduit par un pic de hauteur moyenne sur le graphique, tandis qu’en Uttar Pradesh, 30 décès sur une journée resteront presque invisibles sur la courbe ; situation intermédiaire, la courbe de l’état du Mizoram (1,2 millions d’habitants) donnera lieu à une petite « dent » visible sur le graphique dès qu’un décès sera enregistré durant une journée.

Comme on le verra, ce graphique des « décès Covid » quotidiens en Inde pose un autre problème d’interprétation.

En effet, ce graphique est hérissé de pics. S’agit-il toujours de petits états, pour lesquels quelques décès conduisent à un pic visible ? Non : certains pics correspondent à des rattrapages de données, effectuées de temps à autres par les autorités des divers états. Contrairement au Mexique, qui attribue chaque décès à sa date réelle (quitte à mettre à jour les chiffres du passé dans ses fichiers), l’Inde — comme le Brésil, mais aussi comme la France — attribue chaque décès à sa date de communication aux autorités nationales de santé. Ainsi, des retards dans la collecte locale des informations peuvent être rattrapés, apportant un nombre élevé d’événements d’un coup, et donnant lieu à des pics sur les graphiques : par exemple, lorsque le 20 juillet 2021 le Maharashtra (123 millions d’habitants), qui comptait environ 150 décès par jours à cette époque, déclare 3656 décès incluant des décès anciens qui n’avaient pas encore été déclarés, le pic qui correspond à ce jour se voit très nettement. De même, l’état d’Assam a déclaré 1347 décès anciens le 25 avril 2022, donnant lieu à un pic important sur sa courbe de mortalité, en vert, tout à droite du graphique.

De nombreux états ont ainsi procédé à des rattrapages de données, à des dates diverses ; certains, comme Goa, le Bihar ou le Maharashtra, ont plusieurs fois rapporté des données anciennes. Et il arrive, comme dans deux exemples signalés sur le graphique, que le rattrapage effectué par un état se répercute sur l’allure de la courbe (pointillée) de l’Inde — ce que l’on retrouve aussi par exemple sur les courbes d’OurWorldInData.
Un état, le Kerala, se distingue en ce qui concerne les rattrapages. Depuis octobre 2021, le Kerala déclare chaque jour des rattrapages de décès, ce qui donne lieu à une note en bas du tableau des données Covid fournies chaque jour sur le site du Ministère de la Santé (cliquer sur le bouton « State Data », à droite de la page, pour accéder au tableau.) Exemple au 3 mai 2022 :

D’ailleurs, depuis le 11 janvier 2022, le Ministère de la Santé indien a modifié la présentation de ses données quotidiennes, ajoutant une colonne pour le nombre de décès rattrapés («Death Reconciled »), essentiellement consacrée au Kerala.

On lit sur le tableau du 03/05/2022 que 31 décès Covid ont été rapportés en Inde, dont 2 dans les 24 dernières heures et 29, en rattrapage, par le Kerala. (Les deux décès de moins de 24h sont un décès à Delhi et un dans le Maharashtra.)

Un des inconvénients de cette méthode est que, si l’on peut savoir que les événement « rattrapés » ne sont pas intervenus le jour-même, on ne sait pas à quelles dates les attribuer réellement.

Un autre inconvénient est bien sûr que les courbes affichées ne rendent pas compte de l’évolution de l’épidémie au cours du temps. Pour le Kerala spécifiquement, la courbe de mortalité affichée plus haut semble présenter un important regain à partir d’octobre 2021, particulièrement marqué lors de la vague Omicron. Mais, en partie au moins, ce regain n’est qu’illusoire : il s’agit de décès plus ou moins anciens rapportés de façon décalée. A quelles périodes ces décès se rapportent-ils ? A la vague Delta, voire plus tôt ? ou datent-ils de quelques jours ? Sauf exception, les informations fournies par le Ministère de la Santé ne permettent pas de le dire.

Pour éviter le parasitage visuel de ces rattrapages et tenter de visualiser approximativement l’évolution réelle de l’épidémie, on peut chercher à n’afficher que les décès régulièrement rapportés, en ignorant les rattrapages. Bien sûr, cela conduit inévitablement à une sous-estimation générale de la réalité par les courbes, et en particulier par celle du Kerala. En effet, parmi les 69 000 « décès Covid » déclarés par le Kerala, plus de 30 000 ont été déclarés sous forme de rattrapages depuis le 27 octobre 2021. Le graphique ci-dessous ne représente donc que 39 000 des 69 000 décès du Kerala, et omet les décès « rattrapés » par les autres états (en proportion nettement moins importante que pour le Kerala)

Malgré l’incertitude due aux rattrapages (que l’on ne sait pas situer dans le temps), on peut observer que la vague Omicron, en janvier et février 2022, a fait nettement moins de victimes et s’est plus rapidement éteinte que la vague du printemps 2021. Sur l’ensemble du mois d’avril 2022, l’Inde a enregistré 335 décès Covid (et 2404 décès rattrapés, dont on ne peut exclure qu’une partie soit intervenus en avril.) On voit également que quelques états (Goa, Kerala, Puducherry, Mizoram…) ont connu une hausse visible de mortalité, tandis que pour d’autres états, les courbes sont restées proches de zéro.

Quelques observations à propos de l’Inde.

On l’a déjà évoqué (ici ou , par exemple), les états indiens n’ont pas tous émis des recommandations de traitements similaires face au Covid-19. En particulier, même lorsque le gouvernement central recommandait l’ivermectine en traitement précoce (recommandation affichée du 22 avril au 25 décembre 2021), certains états ont décidé de ne pas s’ conformer et d’émettre des recommandations différentes.
Sur le graphique des cas de Covid en cours, les deux seuls états qui semblent ne pas avoir vu le Covid faire de pause entre la vague Delta et la vague Omicron sont le Kerala et le Mizoram, deux états très différents, l’un très peuplé (le Kerala, à la pointe Sud de l’Inde, avec 39 millions d’habitants, une densité de 1000 habitants/km² et 1,5 doses de vaccin par habitant en moyenne) et l’autre très peu (le Mizoram, à l’Est (au-delà du Bangladesh), peuplé d’un million d’habitants avec une densité de 50 habitants/km² et 1,3 doses de vaccin anti-Covid par habitant). Ils ont toutefois un point commun : leurs gouvernements n’ont pas recommandé l’ivermectine en traitement précoce. Le Mizoram a limité ses préconisations aux anticorps monoclonaux pour le traitement précoce, et le Kerala recommandait le Budesonide en inhalation, et si l’ivermectine figure sur ces recommandations du 25 avril 2021, c’est de façon très restreinte : uniquement pour les patients nettement symptomatiques (« Catégorie B ») ayant de plus des facteurs présentant un risque élevé face au Covid-19.

Inversement, les états les plus proactifs concernant l’ivermectine, comme l’Uttar Pradesh, qui a dépêché des brigades sanitaires dans les campagnes pour distribuer des traitements, et dont des journaux publiaient une ordonnance à présenter en pharmacie en cas de Covid, ont eu un bilan — aussi bien en nombre de « cas en cours » qu’en décès — bien plus favorable.

Cette simple observation ne permet pas à elle-seule de tirer une conclusion quant à l’effet de ces recommandations sur le bilan du Covid-19, mais elle vient s’ajouter à toutes celles que l’on a pu faire : le nombre de publications scientifiques observant une meilleure évolution des patients traités par ivermectine (surtout associée à un traitement antibiotique et/ou au zinc), le bilan fait par la ville de Mexico, les observations de médecins du monde entier, la fréquente mauvaise foi des détracteurs des traitements précoces, leur recours massif aux attaques ad hominem ou à la censure, etc.

Quelques remarques générales sur l’usage des traitements précoces face au Covid-19.

De rares pays interdisent activement aux médecins de traiter les patients atteints de Covid avec les quelques molécules repositionnées ayant été remarquées par des chercheurs lors d’essais cliniques. C’est le cas de certains états de l’Australie, où les médecins risquent la prison s’ils prescrivent de l’hydroxychloroquine ou de l’ivermectine à leur patients atteints de Covid-19 ; c’est le cas dans certains états états-uniens, où des médecins se sont vu retirer leur licence pour avoir prescrit de l’ivermectine.

Mais ce sont là des exceptions. En France, exemple intermédiaire, s’il est interdit aux médecins de faire part publiquement d e leur expérience ou de leur avis favorables — sous peine de poursuite par l’Ordre des Médecins et de sanction pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer — il n’y a pas d’interdiction de prescrire, mais de simples (et réelles) pressions. Dans la plupart des pays, la liberté de prescrire est totale, et les pressions sont simplement dues aux campagnes médiatiques encourageant ou dénigrant tel ou tel traitement. Et dans un certain nombre de d’états, notamment en Inde ou au Brésil des médicaments tels que l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine sont généralement en vente libre sans ordonnance.

Tout cela pour souligner que les recommandations officielles émanant des autorité sanitaires d’un état ne jouent pas forcément de façon automatique et décisive sur le comportement des médecins et des malades. Ce n’est pas parce que le Ministère indien ou brésilien de la Santé recommandaient l’ivermectine en traitement précoce que tous les médecins du Brésil et de l’Inde se sont mis à la prescrire, ni que tous les patients de ces deux pays se sont mis à recevoir des traitements précoces en cas de Covid-19.

Inversement, ce n’est pas parce que l’Inde a retiré l’ivermectine de ses recommandations fin 2021 que les médecins qui la prescrivaient ont cessé de le faire, ou que les Indiens ont tous cessé de se traiter s’ils se savaient touchés par le Covid-19.

Ce qui est décisif, c’est d’une part l’expérience qu’ont pu acquérir les médecins, forgeant leur appréciation quant à l’efficacité des traitements sur leurs observations auprès des malades qu’ils ont traités, et d’autre part l’idée que les patients se font des traitements en question, elle-même découlant de l’expérience de leurs proches ou de l’information dont ils disposent.

Bien sûr, faute de données sur les ventes de médicaments, le taux de recours aux traitements précoces en général et à l’ivermectine en particulier est impossible à évaluer, en Inde au Brésil ou au Mexique comme ailleurs.

Conclusion

Quoi qu’il en soit, et en laissant de côté la question des traitements précoces, on peut observer que tous les pays ne connaissent pas la même évolution du Covid-19 que la France ou l’Europe. Ni l’Inde ni le Mexique ni le Brésil ne semblent connaître une “double-vague” Omicron, comme la France, l’Italie, la Grande Bretagne et quelques autres pays européens. Et ils semblent — au moins provisoirement — ne plus être en période épidémique depuis plusieurs semaines.

A défaut de l’expliquer, il ne serait pas inintéressant de le remarquer et de s’interroger sur les origines de ces différences. Ce que les médias ou les autorités françaises ne font absolument pas.

Enzo L.

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35 commentaires

  1. Politique sanitaire catastrophique en France, avec “Doliprane et Injections” : les chiffres ne trompent pas.
    ——————————————
    de : marco nius

    Données de la semaine 18 au 24 avril 2022

    https://twitter.com/NiusMarco/status/1522659844339257345
    ———————

    Tableau

    https://twitter.com/NiusMarco/status/1522659848705433603
    ———————

    Pour les + de 60 ans (8.6% de non vax)

    Dans les marges d’erreurs
    La drees a légèrement corrigé à la hausse le nombre de non vaccinés.
    Ce chiffre établi par différence entre la pyramide des âges l’INSEE et les entrées dans la base de données de vaccination (VAC-Si) est sous estimé

    https://twitter.com/NiusMarco/status/1522661035290808321

  2. Quand on clique sur la tranche d’age 0-19 ans sur le tableau de bord du Monde, on voit un truc bizarre, un pic sur fin 2021- début 2022.
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/05/05/covid-19-le-tableau-de-bord-de-l-epidemie_6038751_4355771.html

    Tiens cela correspond à la période de la troisième dose qui n’a était faite que très partiellement sur cette cible.
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/29/covid-19-suivez-la-progression-de-la-vaccination-en-france-et-dans-le-monde_6068029_4355770.html

    Donc 2 interprétations sont possibles : Un pic du à la “vaccination” ou un pic du au manque de “vaccination”… or on nous dit par ailleurs que O micron est moins critique que les précédents variants, donc que se passe-t-il?

  3. A n’en pas douter , nos dirigeants prêchent du tout et n’importe quoi , ils sont en plus certainement prêts pour une autre rafale covid et variants pour l’automne afin de conforter les effets désastreux de la peur qu’ils installent et veulent maintenir pour encore mieux mettre en place un régime totalitaire et malheureusement on nous amuse avec des données fournies par ceux qui ont intérêt à faire croire n’importe quoi du moment que la population a peur , vit dans la peur , vote parce qu’elle a peur ,obéit parce qu’elle a peur ,etc…etc…un pays de sans coui…courage bénit oui oui , maintenant on sait aussi que la sauce imposée en vaccination ne protège pas non plus contre les formes graves mais semble même les aggraver ,là encore , quelle science faut-il croir ?Aéronefs ,satellites , drones , spoutniks ,montgolfières , air “conditionné” ,tout est ou peut être utilisé pour larguer pandémie (s) ou tout autre toxique puisque nous sommes en guerre bactériologique , bientôt chimique et ou nucléaire selon le bon vouloir des dirigeants progressistes mondialistes ou d’un illuminé en mal de reconnaissance . Le drame c’est que ça n’a plus rien à voir avec de la médecine ,encore moins avec la science ,vraiment dommage , ç’aurait dû et pu être très intéressant dommage encore que la politique “salope “tout !

  4. Merci pour cette nouvelle étude très parlante.
    Mais je viens de lire votre dernier billet définitif sur Médiapart que vous quittez ce qui ne me surprend pas :
    https://blogs.mediapart.fr/enzo-lolo/blog/040522/bilan-personnel-de-deux-ans-de-participation-au-club-de-mediapart
    Vous avez fait un amer constat que j’ai de mon coté fait depuis très longtemps. Médiapart n’est pas un média ni libre, ni de gauche. Il est par la volonté de ses fondateurs venus du Monde, une banale officine de propagande atlantiste (donc russophobe) au service de la doxa oligarchique, ainsi que l’a démontré amplement sont traitement de la crise du covid, ainsi que la censure qui a pris des proportions invraisemblable avec les deux crises en cours (covid et Ukraine)
    Les articles d’enquêtes de ce média ne s’attaquent en fait qu’à des boucs émissaires sacrifiés ou ne font qu’égratigner le pouvoir en place sans grande conséquences, mais servent d’alibi pour le positionnement apparent de Médiapart. Par contre que ce soit pour le covid ou pour l’Ukraine, tous les articles suivent strictement la même doxa que l’ensemble des médias.
    La censure, que je subis moi-même très souvent dans mes commentaires pour “fausses nouvelles” 😉 et même avec une interdiction de commenter cette fois pour un mois, fait disparaitre petit à petit nombre d’abonnés critiques qui sont remplacés par l’arrivée de gens lobotomisés par la doxa.
    Il semble d’ailleurs que Médiapart bénéficie d’un financement institutionnel discret, à travers précisément des abonnements d’organismes institutionnels (le nombre de 5000 abonnements a été invoqués, mais impossible de le vérifier)
    Cordialement
    Lairderien.

    • Je partage totalement votre avis et je me suis désabonné il y a plus d’un an. Sur le financement il y a aussi un peu de X Niel derrière tout ça

    • Mediapart a réussi à planter une seconde fois Mélenchon en écartant les commentateurs critiques comme vous et moi (et en protégeant tous les M’ETAts de service) : une mission aussi bien accomplie mérite bien un petit cadeau, non ?
      Perso, j’attends ma réintégration depuis bientôt 6 mois…

  5. Merci pour toutes ces infos utiles, à force de les diffuser, on arrivera bien à toucher les gogos mal informés.

  6. Merci Enzo pour tout le boulot de ces 2 dernieres annees! j’ai lu tous tes billets et qu’est ce que c’est intelligent! Je ne sais pas exactement ce que tu fais dans la vraie vie et si tu t’appelles meme Enzo mais ca me donne envie d’avoir des enfants qui s’appellent Enzo ! encore merci et bonne chance pour toutes tes aventures!

  7. Merci Enzo L.

    J’ai l’impression (c’est subjectif, pas démontré), que les articles (dont les vôtres, qui ont été fortement relayés déjà depuis mediapart) comparant les résultats dans les pays selon qu’ils usent ou non des traitements précoces ont eu plus d’impact que ceux sur les études cliniques.
    Puisqu’il y a toujours possibilité de dénicher des études cliniques présentant des résultats opposés, les débats n’aboutissent le plus souvent qu’à des confits gelés, des guerres de positions et des échanges stériles.
    Alors que les résultats selon les pays soulèvent la lancinante question de l’interdit aux généralistes de soigner (restez chez vous, Doliprane, allez aux urgences si vous étouffez). Le scientiste répondant par la sempiternelle fuite « corrélation n’est pas causalité » pour éviter l’examen du possible scandale qui est derrière.

    Si le Ziverdo, à base d’ivermectine a pu « prendre » en Inde, c’est sans doute en raison de la présence de la médecine populaire, dite ayurvédique. Cet état d’esprit les a préservés de l’enfermement dans l’idée que l’injection est la seule solution existante contre le virus. C’est cette médecine qui a permis de découvrir notamment la nigelle et le curcuma comme autres solutions agissantes. Les indiens ont aussi des pratiques sans recourir au médecin, comme le lavage de nez au pot néti. Dans leurs jardins domestiques, ils font pousser indifféremment des plantes alimentaires et des plantes médicaments.

    L’Amérique centrale a fourni à l’humanité à peu près la moitié des légumes qui font notre ordinaire alimentaire et, par exemple, le Milpa des Mayas (Maya = Maïs, peuple inventeur du maïs), reflète bien leur approche holistique et ouverte.

    En France, la médecine populaire a toujours été regardée de façon suspicieuse: jadis, c’était amalgamé comme de la sorcellerie à l’encontre de la religion, maintenant, c’est de l’obscurantisme pour les adeptes de la science en tant que croyance (le dogme au lieu de la pratique). Cette mauvaise science dit que la médecine « vaccinale », c’est plus technologique que la médecine chimique, c’est l’innovation, alors on suit.

    La « science », appliquée au covid, est devenue un jeu de bonneteau entre pensée magique et pensée pragmatique.

  8. Excellent article, comme d’habitude…Parmi les pays où la mortalité a été importante depuis deux ans, et qui ne semblent presque plus touchés par le sars-cov 2, vous avez évoqué avec raison le Mexique, le Brésil, et l’Inde…
    Je crois que l’on peut rajouter le Pérou, l’Iran, L’Indonésie, et la Colombie…
    A contrario, les pays où il subsiste une forte mortalité sont Les Etats-Unis, et surtout quatre pays occidentaux dont l’Allemagne, la France, le Royaume Uni, et, peut-être à un degré moindre, l’Italie…
    (je suis avec attention depuis deux ans les 13 pays les plus touchés dans le monde en terme de mortalité)

  9. ILS savent tout ça, j’en suis convaincu, mais rien ne les arrêtera , plusieurs milliards de doses nous attendent en embuscade grâce à la merveilleuse Ursula. Bill nous promet un terrible variant et la presse aux ordres continue d’apeurer le ” peuple ” pour s’assurer de sa docilité .

    • Malfaisance et maltraitance, certes, ce n’est plus à démontrer.
      Ils savent… et nous savons qu’ils savent… et ils savent que nous savons qu’ils savent
      La lutte continue

  10. Avec la maladie on évoque la médecine, les médecins et les soins; alors qu’avec les “cas” on évoque la science qui entend bien remplacer la médecine, car en matière de sciences et de technosciences, ce que n’est pas réellement la médecine qui est plutôt de nature métaphysique humaine et individuelle, même si elle peu avoir besoin de la science ou de la technoscience; en matière de science et de technoscience il y a beaucoup plus d’argent à ses faire pour des affairistes, qu’en matière de médecine ! Sauf à remplacer les médecins par des plateforme ce qui va se faire inévitablement vu comme les choses sont parties !
    En observant les choses, l’ explosion des “cas” soit les vaccins sont inefficaces en tout domaine, soit les test RT-PCR sont totalement bidons, incapable de faire une différence entre le covid-19 et une grippe voire même une bronchite !
    C’est peut être même les deux : vaccins et tests totalement bidons ?

  11. Bonjour,

    merci pour votre excellent travail. Malheureusement il ne nous évitera pas la quatriéme dose, mais ca vous n’y pouvez rien et au moins vous aurez l’honneur de pouvoir déclarer que .vous avez comnbattu avec force et talent
    Existe-t-il une étude montrant les ventes d’ivermectine /HCQ et les mortalités par habitants?
    Ca pourrait constituter une preuve scientifique à l’échelle mondiale non?

    • Comme pour les événement indésirables, pas de stats fiables. Pour l’ivermectine, les chiffres officiels Ameli ne bougent pas, car il ne s’agit que des boîtes remboursées. Une délivrance non remboursée n’est pas comptabilisée. Je connais une pharmacie qui délivrait 20 boîtes par an avant, passant à 180 en 2020, et 500 en 2021, ce qui ne donne rien sur Améli. Nous avons interrogé il y a un an 3 labos pour savoir ce qu’ils fournissaient : secret d’Etat, ils ne veulent pas d’ennuis. L’an dernier Mylan a été quand même par deux fois en rupture de stock. Et puis il y a toutes les importations, inchiffrables. Aux US, consommation multipliée par 25, chiffre retenu par tous.

      • Une boîte d’ivermectine (4comprimés à 3mg) facturée 8,53€ en pharmacie, pas de remboursement sécurité sociale.
        En passant par un site de vente en ligne, sans ordonnance, un comprimé à 12mg d’IVM revient à 1,24€ pour une commande de 100 comprimés.
        C’est quoi un pharmacien ?

        • Le niveau de vie n’est pas le même dans le pays qui fabrique lui même et vend ces médicaments ! Par contre on trouve la même boîte à plus de 20 euros en Suisse, au Canada …

        • 𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒖𝒏 𝒑𝒉𝒂𝒓𝒎𝒂𝒄𝒊𝒆𝒏 ? Un commerçant !
          idem les scandales concernant les tests antigéniques, les auto-tests, ça ne rapporte pas assez, alors on les boycotte en racontant n’importe quelle fable pour les discréditer…

          • Les prix, ce sont des petits arrangements entre autorités et labos, pas les pharmaciens.

  12. Merci, je trouve très intéressant cette prise de recul, et ces points d’interrogation.
    Pour le dernier,j’aurais une réponse toute théorique sur le Mexique : sachant que les Mexicains ont été bop plus livrés à eux-mêmes en 2020, et 21, que de plus leur réticence à suivre une quelconque doxa est réelle , beaucoup d’entre eux ont dû être contaminés sans le savoir, ou en se soignant simplement, ce qui donne une réelle immunité personnelle et collective .

  13. Votre démonstration aurait été beaucoup plus percutante… en parlant de l’Asie du Sud-Est !

    Car enfin, et je peux en témoigner, il ne s’est STRICTEMENT RIEN passé en 2020 et début 2021 dans toute la région. Le Covid était à l’époque un fantasme absolu… Quelques cas, quelques mort. Et des gouvernements suivistes, adoptant l’hystérie promue partout.

    Alors même qu’on nous vendait l’apocalypse en Europe, Amérique du Nord…

    La situation a commencé à se “normaliser” si j’ose dire à la fin du 1er trimestre 2021… Quand la région a commencé… à vacciner.

    Les cas sont apparus, et avec eux des décès.

    Il n’empêche les chiffres demeurent très bas, comparativement.

    A ce jour, et au total la Thaïlande (population = France) affiche 412 covidécès par million, quand la France est à 2 233 !

    Alors que 800 000 Chinois, dont de nombreux provenant de Wuhan (plusieurs vols directs par jour)… étaient arrivés en Thaïlande en janvier 2020.

    Bref, dès le début l’anomalie sautait aux yeux.

    La Thaïlande au début, suite aux infos des Chinois (reprises par Raoult) préconisait… la chloroquine… Préconisation qui fut bien entendu supprimée (on peut imaginer les pressions) fin 2020…

    Il n’y a jamais eu d’attaque contre l’ivermectine, et cette dernière est en vente libre (j’en ai acheté de belles quantités à Bangkok)

    Plus largement, la Thaïlande… soigne. Même trop… Puisque leur politique était simple : un test positif ? Zou, 10 jours à l’hosto !!! D’autorité.

    Symptômes ou pas !

    Avec radio pulmonaire, l’antiviral japonais (favipiravir), suivi régulier (3 fois par jour), oxymètre, tension, température.

    (là encore, c’est du vécu).

    Perso, j’ai même dû leur dire d’aller se faire voir quand ils voulaient me faire une 2 et une 3ème radio des poumons 😉

    Au plus fort de l’épidémie (août 2021)… il y avait 5 600 personnes “serious conditions” (c’est à dire maladie sur les poumons) dont 1 172 personnes sous respiration artificielle…

    On le voit, malgré notre statut un peu “tiers monde”… la Thaïlande a fait bcp mieux que la France. Ou disons plutôt la France a fait terriblement moins bien…

    Pas de rivotril en Asie, pas de “restez chez vous, prenez du paracétamol et rappelez-nous quand vous êtes en train de crever, on vous achèvera en réa”.

    Je veux dire par là : on est au coeur ici du scandale de cette pseudo terrible pandémie.

    Ce ne sont pas ces pays du tiers monde qui ont déconné à plein tube… mais l’Occident (tout l’Occident, peu importe la couleur politique des gvts locaux)…

    Seuls quelques états US ont sauvé l’honneur (Floride).

    C’est là dessus qu’il faut concentrer le feu.

    • très intéressante réponse de votre part. en effet c’est l’occident qui a très mal géré cette épidémie. il n’y avait aucune raison scientifique à ne pas utiliser IVM et HCQ en traitement précoce juste des motifs politiques et financiers (voir le chiffre d’affaire 2021 de pfizer); le conseil de l’ordre des médecins n’a pas sauvegardé l’intérêt des patients, peu de médecins l’ont fait. Dans l’ensemble il n’y a eu qu’une option: ne pas traiter précocement et le corps médical dans presque tous les pays l’a suivie. je me demande pourquoi tant de scientifiques et de soignants ont appliqué la doxa sans se poser de questions…il y a eu si peu de personnes qui se sont posé des questions et ont réfléchi par eux mêmes. C’est vrai que ceux qui ont posé des questions ont été traités de complotistes. en tout cas merci pour vos éclaircissements et à Enzo L aussi

  14. Mais où sont donc passés le serment d’Hippocrate et la charte professionnelle des journalistes dite de Munich ?

    On a toujours tort des faire une idée à partir d’une globalisation. Existe-t-il les mêmes statistiques mais en distinguant au minimum trois classes d’âge et, autre précision éclairante, zéro, uneet plus d’une co-morbidité ?

    Ce qui est tout particulièrement psychologiquement important, pour eux-mêmes et leurs enfants et petits-enfants quand il s’agit d’évaluer intelligemment la gravité de la situation même décroissante pour les plus de 75 ans.

    • Vous savez, il faut arrêter de se poser des questions du genre pourquoi font ils cela, et piurquoi ne donnent ils pas ceci.. Leur seul but est inavouable, et malfaisant.. Quant à ceux qui obeissent aux ordres, ils ont peur, se soumettent, bardent leur cerveau d’une bonne couche de béton, et continuent de “vivre” comme d’hab.. Les gens sont facilement soumis si le gain en face est conséquent, on l’a vvu tout au long de cette crise malheureusement..
      D’où les pseudo médecins sans état d’âme (et le terme est soft!)
      Alors bravo Zola et mille merci d’être Humain