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Covid : que faire ?

Notre Président parle ce soir, les suppositions vont bon train. Que faire, que va-t-il décider ? Quoi qu’il dise, les critiques seront nombreuses, c’est dans la nature des français. La critique est aisée, l’action est plus difficile, et ici, je pense que personne n’aimerait être à leur place, moi le premier.

Notre ministre de la santé s’est vertement adressé aux parlementaires cette semaine, en leur disant : « vous critiquez, mais que proposez vous ? ». Il n’a pas tort. Ayant aussi l’habitude de critiquer, mais aussi de proposer, ce qui est plus crédible, je vais essayer l’exercice, en amont, au risque de me faire critiquer moi aussi. Au niveau de la base, on n’entend que des anti-masques et anti-confinement, sans autre argument que celui de l’atteinte aux libertés individuelles, argument qui n’a rien de médical de la part de ceux qui acceptent bien les limitations de vitesse et le port de la ceinture, également atteintes aux libertés individuelles, …

Pour pouvoir critiquer, ou saluer, les décisions avant qu’elles ne soient prises et donc se faire critiquer aussi, jouons sur le bon sens, excusable en cas d’erreur. En bon médecin, je dirai qu’il faut un bon diagnostic, de bons traitements appropriés, et de bonnes explications, crédibles, pour que le traitement soit bien accepté et suivi, important ici quand c’est les autres qui trinquent quand on boit.

D’abord arrêter de sortir des chiffres qui ne veulent souvent pas dire grand-chose. 54 000 positifs ? Mais combien de malades ? 500, 5 000, 50 000 ? Cela change beaucoup de choses. Les médecins sont tenus de signaler certaines maladies, ils le font pour leurs patients, qui rentrent dans les statistiques, mais ne vont pas rechercher ceux qui ont pu avoir été touchés sans le savoir. Les médecins de ville, ignorés depuis le début, peuvent être un maillon important : ils sont obligés de télétransmettre leur activité tous les soirs, ils peuvent y ajouter une ligne sur les malades, plus intéressant que les seules données purement biologiques et non médicales, collectées par les SS et ARS. Ensuite le taux de positivité, malheur, il monte ! Mais pour moi, cette montée est plus un signe positif que négatif. En effet quand l’immunité collective (seule protection à ce jour) sera atteinte, si elle est de 60%, le taux de positivité sera alors de 60%. Il ne peut donc que monter, et c’est presque souhaitable pour en finir plus vite ! Quant au R0, que l’on affiche toujours bas, est-il crédible dans cette période de poussée exponentielle ? Enfin pourquoi balancer comme hier, 523 morts, « chiffre le plus haut depuis mars », et repris par tous, sans expliquer que c’était 288, les 235 supplémentaires étant les décès dans le Ehpad, additionnés une à 2 fois par semaine ? C’est le premier chiffre qui a été repris par la presse.

Ensuite, il faut savoir où on en est, et rien n’a été fait dans ce sens. Or, l’avenir dépend du nombre de contaminés à ce jour, tant qu’on n’a pas de traitement. Pour le savoir, un échantillon, 1 000, 2 000 personnes représentatives de la population (les organismes spécialisés savent faire), testées sérologiquement pour rechercher des anticorps, et on sait combien de personnes ont été touchées, et on suit tous les 15 jours. Aujourd’hui on est dans le brouillard, sans indicateur fiable.

Ensuite confiner ? Confiner est efficace, c’est un frein temporaire, cassant la montée vers l’immunité collective, nécessaire en l’absence de traitement, sans l’arrêter. Cela étale le problème. C’est la solution de facilité quand tout le reste a échoué. Sa justification aujourd’hui, c’est d’éviter la saturation des lits de réanimation, et c’est là qu’est le plus gros problème et le constat d’échec, j’y reviendrai. Surpris également par les médecins qui demandent de reconfiner, avant de demander d’abord de traiter. Nous sommes toujours dans la solution de facilité.

Enfin, je lis à droite et à gauche que le gouvernement a opté pour un confinement de 1 mois, avec maintien des écoles, lycées et collèges. Isoler les familles, je peux comprendre, mais envoyer les enfants à la pêche aux covids pour les ramener dans les foyers familiaux confinés, où est la logique ? Logique d’énarques ou élucubrations journalistiques ? A suivre.

Le couvre-feu ? J’aime bien appeler un chat un chat. Quel est, quel a été le but, le résultat ? Fermer les restaurants et les bars. Le reste est anecdotique. Alors soyons francs et courageux, disons ce que l’on fait : fermons bars et restaurants, et laissons tous les autres tranquilles. Ensuite après 15 jours, cela semble être un échec. Pourquoi ? Parce que bars et restaurants sont loin d’être la cause principale des clusters. Avec les brigades Covid, on sait où sont les causes principales, et c’est là qu’il faut agir, chaque fois avec une mesure adaptée : information, éducation, fermetures, aménagements,..  Agir sur la six ou huitième cause en matière de fréquence, ne pouvait donner qu’un résultat discret. Passer de 21 à 19 heures ne changera pas grand-chose. Couvre-feu le WE ? Disons clairement les choses : interdire les rassemblements familiaux. En tant que citoyen, même si cela ne me plait pas, je m’en accommoderai pour 1 mois, si on m’explique pourquoi et quel résultat escompté, et qu’on laisse les autres activités tranquilles. Les mesures doivent être ciblées et expliquées.

Après ces considérations, plus ou moins critiquables, chacun peut avoir un avis différent, le fond du problème et les bonnes mesures. 3 axes : casser la croissance, la réanimation, le traitement. 

Premier point : casser la croissance : je l’ai dit, cibler et traiter les origines de clusters, pas l’ensemble de la population.

Second point : la réanimation : C’est le cœur du problème actuel, et la seule justification louable du confinement : éviter d’avoir 100% de lits occupés et d’avoir à refuser 10, 100, 1000, 10 000 patients. Et là nous n’avons peut-être pas d’autre solution que celle de la facilité : le confinement. Pourquoi ? Parce que rien n’a été fait pour prévenir ce problème évident, connu, prévisible, redouté depuis des mois.

On a vu des chinois construire en 10 jours des milliers de lits au top niveau, on n’en demandait pas tant, 6 mois au lieu de 10 jours. On a vu nombre de pays équiper en quelques jours des gymnases, des salles vides pour cause de Covid, avec box, lits, oxygène, appareils, … En France, on n’a rien vu. On a cru avoir des centaines de lits d’hôpitaux militaires déployables rapidement en catastrophe, on n’a vu que 30 lits, 10 jours de décisions, 10 jours d’installation. Où sont passés les 10 000 respirateurs, commandés, annoncés par le Président pour mai ? Il parait que, dans la ligne des décisions antérieures, ils ne seraient pas adaptés. Des mois plus tard, nous en sommes au même point. Dans ces conditions quoi d’autre qu’une mauvaise réponse : le confinement ? Et le problème, comme le disait Einstein : « vous ne résoudrez pas les problèmes avec ceux qui les ont créés ». Il y a des démissions qui se perdent.

Avec 10 000 lits, mobiles et réutilisables demain, on pouvait éviter d’envisager de reconfiner, repoussant la seule solution actuelle pour que l’épidémie s’arrête : l’immunité collective (en souhaitant que cette immunité ne dure pas si peu que la grippe saisonnière, sinon c’est râpé). Problème de personnels ? On a eu 6 mois pour les former. Des services entiers ne tournent plus, le personnel de blocs opératoires et d’autres peuvent être formés en quelques jours, les chirurgiens, les cardiologues et d’autres peuvent faire un peu de réanimation avec quelques notions, sous l’autorité d’un médecin réanimateur bien entendu. Un réanimateur responsable de 20 lits, peut en assumer 100 (50 ? j’y vais un peu fort ?) avec 10 « assistants », même chose pour le reste du personnel. Pour faire la guerre, il faut former, mobiliser une armée, ne pas s’arrêter aux beaux discours politiciens, il faut agir sous peine de perdre la guerre. Même si ce n’est pas parfait, même s’il y aura des couacs, en période de crise, c’est mieux que rien, ce qu’on nous propose. Et 10 000 lits de plus, dans ces conditions, auraient coûtés 100 fois moins qu’un mois de confinement, et permis d’encaisser un non confinement et accélérer la phase d’immunité collective si nous n’entrevoyons pas d’autre solution. Tout miser sur la réanimation pour éviter de confiner, on a 2 á 3 semaines, pas un jour de plus.

Dernier point, le vrai traitement. Ce qui me choque le plus dans cette affaire, c’est non seulement le refus de traiter le/la Corvid, mais le refus d’essayer de traiter. Pourquoi empêcher les médecins de faire leur travail ? Pourquoi les empêcher de prescrire, sous leur propre responsabilité, en leur âme et conscience, en fonction des données médicales dont ils disposent, en accord avec leurs patients, de traiter ? Dans nombre de pays, nombre de publications, pas toutes j’en conviens, on constate que cela permet de diminuer la charge hospitalière, ce qui est notre vrai problème. Voire encore moins étudiée, la charge virale, source de contamination. Nos autorités sont bloquées sur le traitement à l’hôpital, ignorant les possibilités avant. Pourquoi se priver, nous priver, volontairement, de ce qui peut peut-être marcher, quand on n’a rien d’autre à proposer ? En un mot, face à une maladie nouvelle, pourquoi ne pas faire confiance aux médecins que l’on a formés ? A quoi cela sert de les avoir formés ? 

Gérard Maudrux

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85 commentaires

  1. Je viens de découvrir votre blog qui me donne du baume au cœur dans le monde morose où nous sommes plongés depuis le mois de mars. Merci de nous offrir autre chose que le matraquage médiatique débile auquel nous sommes soumis depuis le début de cette crise sanitaire.
    Je n’ai aucune formation médicale ou paramédicale, je suis un simple citoyen comme des millions d’entre nous, susceptibles d’être directement confrontés un jour ou l’autre à cette maladie, ou à une autre, car c’est notre destin à tous. Cela ne me prive pas d’avoir une opinion et je me retrouve très bien dans vos positions face à cette épidémie et à sa gestion par nos gouvernants.
    Je souhaite cependant réagir à deux points de votre billet intitulé ” Que faire ? “.
    Premier point : L’argument ” personne n’aimerait être à leur place, moi le premier ” est souvent évoqué et à mon sens il n’est pas recevable car ces gens ont choisi d’être au pouvoir, personne ne les y a forcés. Ils sont là pour assumer les problèmes et pas seulement profiter des avantages que leur procurent leur position. Enfin, comme le rappelle Vincent Lindon dans sa vidéo postée sur le site Mediapart, chacun a le droit à l’erreur mais on a aussi le devoir de reconnaître ses erreurs. C’est à mon avis l’un des principaux écueils de ce gouvernement, qui à aucun moment n’envisage de remise en cause et n’infléchit jamais d’un iota sa politique désastreuse. Or les mêmes causes produisent invariablement les mêmes effets…
    Second point : Vous parlez des anti-masques et anti-confinement, dont l’argument d’atteintes aux libertés n’a rien de médical. Vous avez raison et pourtant je suis de ceux-là, ou plus exactement je le suis devenu devant l’impéritie de nos gouvernants, l’absurdité des mesures qu’ils nous imposent, leurs mensonges répétés et assumés sans vergogne et leur refus de considérer toute opinion divergente de la leur.
    Au début du premier confinement nous n’avions pas de masques. Toutefois je m’en fabriquais un à chaque sortie avec des serviettes en papier, sans aucune conviction quant à leur utilité mais par simple considération envers les autres. Je limitais aussi mes sorties dans le respect du confinement, etc. Mais très vite j’ai constaté l’incohérence des mesures auxquelles nous étions soumis. J’habite Biarritz. Au mois de mars et d’avril, pour croiser quelqu’un à moins de 100 mètres sur la plage, il faut vraiment le faire exprès. Pourtant, tout le littoral était fermé, tous les espaces verts aussi. La limite d’une heure/un kilomètre n’a pas non plus le même impact selon qu’on habite dans une grosse agglomération ou à la campagne / montagne. Les exemples sont multiples… Puis est venue l’interdiction faite aux médecins généralistes de prescrire l’hydroxychloroquine ! Ce fut la goutte d’eau (une très très grosse goutte) qui a fait déborder le vase. Ce fut le point de départ de mon indignation, laquelle n’a fait qu’augmenter depuis et ne faiblit toujours pas.
    L’interdiction de traiter, ou même simplement d’ESSAYER DE TRAITER, est à mon avis la faute la plus grave commise par ce gouvernement. C’est un véritable CRIME qui a sans aucun doute couté la vie à des milliers de personnes ! On ne saura jamais combien, mais la décision de ne pas traiter en phase précoce a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts si l’on compare nos résultats lamentables à ceux d’autres pays, notre voisin l’Allemagne notamment. Alors nous obliger à porter un masque dans la rue, en plein vent, même s’il n’y a personne à proximité au seul motif que nous sommes dans un centre ville est totalement dérisoire; Les médecins veulent soigner mais en sont empêchés. En revanche on verbalise celui qui ne porte pas de masque en plein air (ces masques qui étaient déclarés dangereux par les mêmes quelques mois plus tôt). Et les exemples de ces mesures absurdes ne manquent pas, je pourrais en citer des dizaines. Qui peut être dupe de cette sinistre farce ?
    Ce gouvernement parle à ses électeurs comme à des enfants, il leur ment, il les culpabilise et les rend responsables de ses propres erreurs. Pas étonnant que le peuple y voit davantage des mesures de privation de libertés que des dispositions efficaces de lutte contre une crise sanitaire.
    Ce gouvernement n’est plus audible. Nous ne pouvons plus lui accorder notre confiance et je m’interroge sur ses motivations réelles. L’affaire Raoult/hydroxychloroquine/Remdésivir est le premier scandale, celui des vaccins élaborés à marche forcée et injectés sans recul suffisant quant à leurs effets secondaires risque d’être le suivant. Comment ne pas penser aux enjeux financiers qui peuvent influer sur ces décisions ?
    En ce qui me concerne j’étais prêt au début à accepter un confinement beaucoup plus strict et pour la durée nécessaire si tous les efforts avaient été faits et si des moyens cohérents avaient été mis en œuvre pour combattre ce virus, l’implication des médecins généralistes étant la condition sine qua non à toute crédibilité accordée à ces décideurs. Aujourd’hui, quand je constate ce qui préside aux décisions (conflits d’intérêts, bagarres d’égos, refus de reconnaître les erreurs commises, imposition d’une pensée unique à des fins politiques, etc.) je refuse de me plier aux règles absurdes. Je mets le masque dans les espaces publics clos, j’utilise les solutions alcooliques pour les mains, et pour le reste je m’en remets au bon sens, y compris concernant les distances / lieux des déplacements et leur durée…
    L’indignation et la désobéissance civique me semblent un devoir dans ces temps où nos libertés sont effectivement menacées sous prétexte de la crise. Le jour où nous aurons un gouvernement qui assume pleinement ses responsabilités et qui a le souci du peuple, dans le respect de la démocratie, nous pourrons lui accorder à nouveau notre confiance et nous plier à ses directives. Dans l’attente il faut au contraire s’y opposer et résister.
    Pour revenir à ma première remarque, je ne voudrais effectivement pas être à leur place, mais si j’y étais (et confronté aux contradictions des experts) je me laisserais guider par le simple bon sens :
    1- Je ne mentirais pas, j’expliquerais la situation en toute transparence et j’en appellerais à la responsabilité de chacun (les français ont toujours prouvé qu’ils savent faire face et se relever de crises majeures).
    2- Je laisserais les médecins généralistes prescrire et j’en ferais les premiers acteurs de la lutte contre le virus. Il me semble qu’il vaut toujours mieux tenter quelque chose que de ne rien faire.
    3- Je tirerais les leçons de l’épidémie du printemps et j’inverserais la tendance engagée depuis des années (par les gouvernements précédents) de destruction programmée de notre système de santé. Une réforme s’impose, en association étroite avec tous les intéressés.
    Ce faisant je ferais certainement de nombreuses erreurs, la tâche n’est pas aisée. Je n’éviterais pas non plus les critiques, comme vous le dites c’est inhérent à l’esprit français, mais au moins je ne pourrais pas être accusé d’avoir contribué à condamner des milliers de vies par obstination à ne pas laisser les médecins traiter.

  2. Alternatives à l’hospitalisation ?
    Bonjour Docteur MAUDRUX. Je suis vos interventions depuis de nombreuses années, du temps où vous étiez à la CARMF, et je réagis pour la 1ere fois sur cette actualité brûlante. 2 commentaires:
    – Saviez-vous que l’un des indicateurs utilisé par les autorités sanitaires pour prendre leurs décisions, à savoir le taux d’occupation des lits de réanimation est tout sauf transparent : C’est en effet le rapport non pas des patients hospitalisés en réanimation ( un potentiel d’un peu plus de 5000) mais des patients hospitalisés en réa, en soins intensifs et en soins continus ( soit un potentiel d’environ 20 000) sur le nombre de lits de réa ( arrondi à 5000), ce qui donne un rapport maximal théorique de 400 % !( 20 000/5000). Qui l’a expliqué aux Français ? Je l’ai découvert par hasard sur le site ” checknews de Libération…).
    – Nos gouvernants sont tétanisés à l’idée que les services hospitaliers ne puissent faire face aux besoins. Il n’est que de voir la sortie d’Olivier VERAN à l’assemblée. De quelles alternatives pourrait-on disposer ? Pour la réa, malheureusement, en dehors de la création de lits du ressort du ministère,il y a la collaboration avec les établissements privés ( où en est-on , il n’y a guère de communication sur ce sujet ?) ou les transferts dans les pays limitrophes ayant la possibilité d’accueillir quelques patients. Je crois que l’Europe s’est emparée du sujet.
    En revanche pour les hospitalisations simples ( selon Santé publique France au 4/11, 18 866 hospitalisations sur les 7 derniers jours dont 2884 en réa ( réa ou réa + SI + soins continus ?, c’est important car ce ne sont pas les mêmes patients). Si on retire les 3000 patients de réa il reste 15 000 hospitalisés ” hors réa “. Il mettent le système hospitalier en tension, ont obligé à fermer des lits de soins courants en lits “covid” un peu partout, à déprogrammer des interventions etc.. N’y aurait-il pas une alternative pour prendre en charge une bonne partie de ces patients qui ne passeront pas en réa ? Ne pourrait-on pas essayer d’en garder un maximum à domicile, sous la surveillance et le traitement adapté par leur médecin traitant ? C’est peut-être ce qui est déjà fait par nos confrères généralistes, et dans ce cas mon “idèe” n’est d’aucune utilité. Dans le cas contraire, ce peut-être une belle carte à jouer. Il y a en France un peu plus de 80 000 médecins généralistes : ” 80 000 vous dites ? Mais d’où viennent ils ? Des facultés de médecine, comme vous Monsieur le Ministre. Mais ce sont de vrais médecins, ils ne sont pas comme les députés, ils savent ce qu’est un malade et ce qu’est un service de réanimation ? Oui Monsieur le ministre. J’entends bien, mais obéiront-ils lorsque je leur dirai quoi prescrire ?…” Trêve de plaisanteries, la prise en charge des patients covid s’est considérablement affinée ( cf l’intervention du Pr PIALOUX dans le Quotidien du médecin) et avec quelques recommandations bien ciblées il est certainement possible de faire beaucoup à domicile : De quoi a-t-on besoin ? Un examen clinique, un test diagnostic en temps et en heure, un saturométre, une surveillance régulière pour les sujets les plus à risques ou les plus critiques ( il y a en France environ 60 000 infirmiers et infirmiéres libéraux en plus des 80 000 médecins..), éventuellement un scanner thoracique , place à préciser dans les recommandations, rien d’insurmontable en externe avec un peu d’organisation si le patient est transportable. Après on passe à la therapeutique, là encore rien d’insurmontable : Je ne rouvre pas le débat sur l’Hydroxychloroquine, de quoi a-t-on besoin : Oxygéne, anticoagulants, dexamethasone . Après, si la situation se dégrade, c’est l’hospitalisation. Il n’y a là rien d’insurmontable avec un peu de bonne volonté et d’organisation. Les Français, je pense, accepteraient facilement, dans leur grande majorité cette solution, si on leur explique clairement les enjeux, le pourquoi et le comment . Combien d’hospitalisations pourraient-elles être évitées ? Je n’en sais rien. Qu’en pensent mes confrères généralistes ? Quand on voit le rapport des chiffres ( 18 000 hospitalisations en 7 jours pour 80 000 médecins) la tâche ne doit pas être insurmontable.
    Meilleures salutations.

    • Bonjour. Pour ce qui est du premier point, c’est fou si c’est vrai, mais en rien étonnant de la part de ces gens, ce qu’ils font et disent depuis le début. Tout est possible.Il n’en reste pas moins que par endroits, on est en flux tendu avec des transferts. Maintenant, quand je dis flux tendu, Lyon transfère, mais un copain chir à Lyon me dit que le privé n’est pas sollicité. Beaucoup de transferts, mais on ne voit plus les super-TGV de mars, grosse opération de pub pour se faire mousser, on est revenu à du sérieux ?
      Vous me dites qu’il y a des progrès en réa, oui avec la compréhension des problèmes vasculaires et l’utilité des corticoïdes, mais quand je vois ces derniers jours, sur 24h 300 “sorties” de réa et près de 500 morts, je me pose des questions. J’aime bien essayer de voir ces chiffres, en jonglant avec entrées en réa, le solde, ce qui donne le nombre de sorties, non publié, et qu’à côté on a l’impression que la courbe des décès a les mêmes variations que celle des sorties de réa, ça craint. Ceci dit ce ne sont que des approximations, sans certitudes, mais quand même.

    • Ce soir 447 admissions en réa, et solde 141 (on est sur un plateau depuis 10 jours sauf accident hier, 140 de moyenne), soit 306 sorties de réa, à comparer à 363 décès sur la même période. Salomon a dit qu’1/4 décédaient en réa, cela fait donc 90 décédés (1/4 de 306) en réa et 207 morts sans avoir pu être soignés ? Raisonnement simpliste mais logique.Ce serait intéressant d’avoir les vrais chiffres des résultats de la réanimation. Ces 306 sorties, debout ou allongés ? Vous avez des idées ou des infos ? Salomon doit minimiser le chiffre pour ne pas affoler les familles de ceux qui sont en réa, ce qui ne me paraît pas anormal, mais où est la vérité ? J’étais sur 40-50% il y a quelques mois.

  3. bravo pour la qualité de votre article.
    A propos du personnel hospitalier qui a démissionné et qui manque:qui a vraiment envie de risquer sa vie sans masque ,sans protection comme c’etait le cas en mars?Ces gens la ont démissioné pour travailler en libéral ou faire autre chose,on les comprend…
    Nous sommes actuellement a l’arret et confinés pour 3000 réanimés(30 par département),pour un pays de 67 millions d’habitants aux frontières grandes ouvertes.
    Quand on dépense des centaines de milliards pour figer l’économie moribonde ,on ne peut trouver 10 milliards pour les hopitaux?Et bien non,car si on mettait ces dix milliards sur la table,les hopitaux seraient bien incapables de créer les places manquantes.Pourquoi?A cause d’une administration toute puissante et imbécile.

  4. On nous joue aujourd’hui la deuxième vague à la manière du terrrriiiiible réchauffement climatique que les médias stipendiés relancent chaque mois de juillet dès qu’il fait un peu chaud sur une durée supérieure à 24 heures. Jadis on appelait ça l’été…
    Jadis, on savait également que chaque automne, les infections ORL et respiratoires sont plus nombreuses. Or, il se trouve que le SARS-Cov-2 est un virus très contagieux, de sorte que depuis son apparition en France au début de l’année voire à la fin de l’année dernière, une très grande proportion de la population a été en contact avec lui, ce qui fait dire à Laurent Toubiana que nous avons probablement déjà atteint en France une immunité collective significative. Devant une rhino-pharyngite banale, le médecin est invité à faire passer à son malade un test PCR qui revient forcément la plupart du temps positif, aidé bien entendu par un nombre de cycles un tantinet élevé… Bien sûr, le médecin est tenu dans l’ignorance du CT et, de guerre lasse et ne voulant pas insulter l’avenir, coche “Covid-19” sans savoir au juste si la banale rhino-pharyngite automnale de son patient est due au SARS-Cov-2 ou à un vieux virus mille fois familier. On peut alors proclamer avec le sérieux péremptoire d’un sorcier du néolithique: Donnez-moi vos libertés Mesdames et Messieurs car voici la terrriiiible seconde vague!

    • La seconde vague des imbeciles, anti masque, négationistes, pro bisous, qui se rapprochent quand vous reculez, puis vous toussent dessus par provoc, passent leur temps a s’exhiber à fumer, ou pas, le masque sous le menton, en tous cas sous le nez. Ils sont excedés par le manque des libertés, ont perdu la tete devant le danger qu’ils ne peuvent que nier tout en s’y collant. Ils font tout pour que ca dure, nous preparent la 3eme vague car ils croient tirer profit du chaos. Les maitres de l’entropie.

      • Non, la deuxième vague des gens comme vous, qui profitent d’un phénomène éternel – le retour des maladies infectieuses en automne/hiver – pour triompher avec toute la hargne et la méchanceté que nous n’avons pas. Si on peut reprocher quelque chose aux “négationnistes”, comme vous osez dire, c’est d’avoir été trop naïfs et de ne pas avoir désamorcé la bombe. Entendons-nous bien je ne nie pas qu’il se passe quelque chose, je dis que ça se produit en gros tous les ans. Là, il y a complicité objective entre un gouvernement qui compense sa médiocrité par l’autoritarisme et une fraction du système de santé publique qui croit pouvoir tirer partie d’une crise et qui contribue à la créer. Au bout du compte, tous ces gens perdront. Les “autocrates sanitaires” parce que le pouvoir ne leur lâchera rien (le plan de destruction de la santé publique est un projet transeuropéen) et les “autocrates politiques” parce qu’ils ne survivront pas (électoralement, inutile de monter sur vos grands chevaux) à 2022. Quant aux types comme vous, ils continueront à croire qu’il suffit de respecter des mesures passoires pour vaincre un agent pathogène (il paraît qu’on l’a fait en 1347, et hop, trois siècles et quelques après, fin de la pandémie) et de prendre rendez-vous au podologue quand ils ont mal au nez.
        Petite précision : je respecte votre position, même si je ne la partage pas. On pourrait même trouver courageux que vous veniez l’exprimer dans un nid “d’imbéciles, anti masque, négationnistes, pro bisous”, comme vous dites. Ce qui est intolérable, et je pèse mes mots, c’est votre jubilation à l’idée d’avoir eu raison (ce qui reste à démontrer) alors que des gens s’angoissent, souffrent et meurent parfois. C’est pour ça que je m’autorise à vous répondre.
        Remarque qui n’a rien à voir : quel sentiment ont mes amis les “imbéciles, anti masque et négationnistes” sur ce début de confinement. J’ai eu le sentiment, aujourd’hui, que les gens, soûlés de messages anxiogènes et de fin du monde imminente, s’en contrefoutent.
        Le syndrome “Pierre et le Loup” ? Macron et Cie vont-ils payer sept mois de communication catastrophiste sans relâche ? Le pays en a-t-il assez des mesures incohérentes ? Fleuristes fermés mais jardineries ouvertes, visites permises dans les Ehpad où se trouvent les cibles prioritaires du virus, librairies fermées alors qu’on recommence à lire (faute de films, de séries, de spectacles, de sorties) mais fermeture aussi des rayons livres dans la grande distribution – sous la pression d’un lobby des libraires qui ne semble pourtant pas plus honorable que celui des restaurateurs. (Au passage, pour éviter la transmission manuportée, une solution existe : le blister.) Les interventions à domicile (femmes de ménages, etc.) maintenues alors qu’elles sont un incontestable vecteur de transmission du virus (la plupart des intervenantes n’ont pas qu’un client).
        Si mon impression se confirme, nous allons vers de fortes tensions. A suivre de très près.

        • Si vous savez lire, ils se trouvent ci-dessus: ceux du Docteur Maudrux, cité ci-dessus, et sur la page duquel vous permettez de tenir un langage qui n’est pas sans rappeler celui qui a précédé le deuxième guerre mondiale, quant à la haine du différent hors norme.

  5. Article remarquable par sa clarté, sa modération et son esprit constructif. J’espère qu’il pourra servir de support de réflexion aux responsables politiques ou sanitaires ayant un peu d’intelligence et d’honnêteté.

  6. Quelques propositions à méditer du Dr Thierry Medynski :
    https://vimeo.com/473479074/d3e12dda38
    1) Conseil Scientifique => suppression des conflits d’intérêt, participation de la médecine de ville et des patients
    2) Prévention => personnes à risque
    3) PCR => distinguer les COVID+ avec charge virale “forte” ou “faible”
    4) Traitement => priorité à la médecine de ville, en fonction des charges virales:
    PCR “faible” : isolement, Vitamine D, Zinc
    PCR “fort”: isolement, antibiotiques associés au non à l’HCQ
    5) Refonte du système de santé

  7. L’Insee vient de mettre à jour ses séries “décès toutes causes”, avec les données pour septembre.

    Article à venir sur mon blog.

    Rapidement : il ressort que la “surmortalité” entre janvier/septembre 2020, par rapport à janvier/septembre 2019… s’élève à +23 830 (479 800 versus 455 970), soit une hausse de 5,2 %.

    Rappelons qu’en Allemagne, si on observe les données décès toutes causes janvier/août… On voit une hausse de… 1% (et encore car c’est la canicule d’août, mais oui, qui a fait des surmorts).

    Il y a ici 2 problèmes :
    -premier : doit-on arrêter un pays, ravager son économie, rendre sa population folle pour une menace qui se traduit par +5 % de morts en plus, mais pour la plupart des vieux malades ? Et encore, on suppose sur toute la surmortalité est directement liée au Covid… (je pense que les dommages collatéraux commencent à voir, et pèseront de plus en plus lourd dans le bilan).

    -le second est la différence ahurissante entre la France et l’Allemagne, 2 pays similaires et… proches géographiquement…

    Différence donc sur les comparaisons décès toutes causes, mais également sur les bilans Covid (différence facteur 4 : 551 morts par million en France versus 124 outre-Rhin).

    Il y a donc ici 2 angles pour attaquer les autorités françaises :
    -une sur-réaction sans commune mesure avec la menace d’une pandémie exprimée par sa sur-mortalité.
    Cette attaque est valide pour la plupart des pays occidentaux (ce que j’ai appelé la covidémence, partagée dans tout l’Occident).

    -et la France a fait 4 fois “moins bien” que l’Allemagne sur le Covid. Pourquoi, comment ?

    Notez que ce facteur 4… et c’est un élément à charge supplémentaire… se POURSUIT ENCORE en ce moment même.
    Ce n’est donc pas le résultat d'”erreurs” au début de l’épidémie, concentrées sur mars/avril.

    La France continue de “mal faire” par rapport à l’Allemagne.

    • C’est là qu’on s’aperçoit qu’on est en présence d’une machination.

      (Source : revuepolitique.fr 10 avril 2020)
      – Si l’on reprend de façon exhaustive les données mensuelles sur la mortalité, publiées par l’Insee et par l’Ined, on peut repérer treize épisodes de surmortalité depuis 1946. (…)

      L’année 1949 compte en effet 60 000 morts de plus par rapport à 1948 et ces décès interviennent surtout en janvier (42 000 de plus par rapport à janvier 1948, soit presqu’un doublement de leur nombre) et, secondairement, en février (+ 13 000). Cet épisode démarre en fait dès décembre 1948, avec déjà un surcroît de 6 000 décès par rapport à décembre 1947. Cet événement et ses causes semblent oubliés aujourd’hui. L’analyse qu’en fit la revue de l’Ined, Population, en 1950, n’est pourtant pas sans évoquer certains traits de la crise sanitaire actuelle : « A priori, un tel excédent d’hiver pourrait provenir de conditions climatiques plus mauvaises, mais comme 1948 et 1949 ont joui (…) d’hivers assez doux, il faut plutôt accuser l’épidémie de grippe de janvier.

      Les années 1950 et 1960 ont été également marquées par toute une série de pics de mortalité pendant les mois d’hiver, liée à la grippe saisonnière. Celles de 1953 et 1963 ont causé le plus grand nombre de victimes avec, pour les mois concernés, 40 000 morts de plus que lors des mêmes périodes antérieures, et même 45 000 dans le cas de 1963.

      Certes, les épidémies ne disparaissent pas et engendrent toujours des surmortalités – notamment en 1973, 1975, 1985, 1990, 1993, 1997, 2005, 2009, 2012, 2013 (généralement en janvier ou en décembre) – mais aucun mois ne connaît un excédent de mortalité supérieur à 10 000 décès par rapport au même mois de l’année précédente.
      Plus récemment, les bilans démographiques de 2015 et 2017 traduisent à leur tour une importante surmortalité grippale : + 11 000 morts en février 2015 par rapport à février 2014 mais cette épidémie s’est développée sur neuf semaines, de janvier à mars 2015 et a engendré au total un surcroît de 24 000 décès. (…)

      En 2017, le mois de janvier est de nouveau marqué par des morts plus nombreuses, du fait de la nouvelle grippe saisonnière : elle cause 14 000 décès supplémentaires en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. Mais cette épidémie commence dès décembre 2016 et se développe sur trois mois, causant à son tour quelque 24 000 décès (si l’on se fonde sur une comparaison avec l’année précédente).

      En 2018, un nouveau pic de mortalité, lié à la « grippe hivernale », selon l’Insee, marque le début de l’année, avec un surcroît de plus de 20 000 décès de décembre 2017 à mars 2018. (…)

      Trois épisodes sévères de grippe se sont donc suivis en moins de trois ans après une longue période de relative accalmie depuis le début des années 1970… revuepolitique.fr 10 avril 2020

  8. Avec toute ma sympathie dr Maudrux, je vous lis très régulièrement. Je voulais aborder un point qui semble avoir été oublié: je me rappelle que d’après l’étude d’un radiologue qui avais repris d’anciens scanners, il est probable que l’épidémie de mars aurait en fait commencé dès novembre.
    Nous y sommes presque en novembre, et donc ne peut-on imaginer que l’on soit dans une épidémie 2020-2021 après celle de 2019-2020 avec, comme dans la grippe des variables de début et fin d’épidémie ? Ce qui voudrait dire que nous sommes au tout début d’une courbe en cloche. Est ce que cela est tout à fait stupide?
    Bien confraternellement.

    • Non ce n’est pas stupide. Oui pour les cas en novembre, décembre constatés à postériori par nombre de confrères (sans doute militaires revenus des jeux de Wuhan en octobre). On a eu une cloche, sans trop savoir pourquoi, dans tous les pays, confinés ou pas, plus ou moins étalée, avec quelques variations. Il semble aussi que c’est plus étalé dans les pays touchés plus tard. L’exception semble le continent américain. Pour comparer en quelques seconde les courbes à jour de tous les pays, taper sur Google Covid France (ou autre), on a le tableau en premier, et une fenêtre pour faire défiler tous les pays du monde. 2 courbes : cas et décès.

  9. Les contributions ou les témoignages des médecins sur le terrain qui figurent dans ces commentaires, complètent utilement les articles du Dr Maudrux. Ils fournissent des informations précieuses pour se soigner éventuellement en recourant à différents médicaments, plus vitamine D et zinc si nécessaire. Merci à eux.

    Macron et ses acolytes ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas. Vive le confinement… qui tue !

    – Si la grippe est plus fréquente l’hiver, il semble plus probable que ce soit attribuable au confinement à l’intérieur des maisons, qui favorise la contagion. (passeportsante.net)

    – La grippe sévit toute l’année dans la zone intertropicale. Mais pourquoi survient-elle en l’hiver dans les zones tempérées ? Les spécialistes évoquent une combinaison de facteurs comportementaux et physiologiques liés au froid. D’une part, tout le monde tend à se regrouper à l’intérieur des bâtiments, où la promiscuité favorise la propagation du virus… (https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/grippe)

    En fait, la journée vous êtes confiné dans un moyen de transport, puis dans un bâtiment, une entreprise, école, cantine, etc. et le soir et la nuit vous devez rester confinés chez vous. Bref, jusqu’à présent vous étiez déjà confinés environ 18 à 19 heures par jours 5j/7, au passage, quel mode de vie débile, dorénavant vous le serez 23 heures par jour 7j/7. Pour le pire, mais cela allait de soi.

    La question qui tue celui qui la pose : Ont-ils vraiment l’intention de nuire à la santé de la population, y compris mentale ? Je propose une réponse à ceux qui n’en sont pas convaincus. C’est pour soulager les survivants, c’est une entreprise philanthropique.

    • En ce qui concerne le zinc, j’ai été longtemps sceptique. Pourquoi le zinc ? Lubie de naturopathe ? Un des premier à en parler semble être Zelenko, cité partout, mais pour moi à l’étude discutable. Sceptique jusqu’à ce que l’un de vous m’envoie un article qui parlait du Zinc, m’apprenant que la carence en Zinc a comme symptômes la perte du goût et de l’odorat. Là cela devient plus que logique. Est-ce que le virus ne boufferait pas un truc, bloque une protéine qui bouffe ou bloque le Zinc ? Compenser cette “carence” due au virus devient évidente.

  10. Une question au Dr. Maudrux de la part de quelqu’un qui n’appartient pas au monde médical :
    ► Y a t-il vraiment une “2e vague” ?
    On a bien compris que quand les politicards (j’utilise ce terme péjoratif à dessein) et les media à leur botte parlent de “cas” il ne s’agit pas de malades, mais de positifs aux tests PCR, ce qui ne signifie pas grand chose vu leur principe de fonctionnement (je suis ingénieur et je sais bien qu’un phénomène qui n’est pas mesurable ou dont on n’indique pas précisément comment il est mesuré, et – pire – dont on ne quantifie pas l’incertitude de la mesure, n’a aucune valeur significative ; je pense notamment au facteur de multiplication élevé et non communiqué).
    Ma question concerne la situation à l’hôpital : surcharge ou pas surcharge actuelle ou factuellement prévisible des services de réanimation ?
    Merci.

    • On ne peut nier cette seconde vague qui est évidente. Maintenant elle est difficile à comparer avec la première, car la première avait peu de diagnostiqués et beaucoup de malades (on ne testait que les hospitalisés et pas tous), et maintenant on a beaucoup de testés et peu de malades. Ces derniers augmentent toutefois si l’on s’en réfère au nombre d’hospitalisations. Cessons de tester et tous les indicateurs les plus visibles seront au beau fixe, sauf celui des hospitalisations et décès.
      Saturation prévisible ? Oui. Comment ? Sur X malades, un certain pourcentage va en réanimation, aujourd’hui c’est 1% des testés positifs (et 40 % décèdent). Dans quel délai ? 2 à 3 semaines. Donc les chiffres du jour correspondent aux “entrées” (en maladie) d’il y a 2-3 semaines (soit 2 à 3% et non 1%, qui ne tient pas compte du décalage), comme nous avons 2 fois plus de touchés, les entrées journalières en réanimation vont doubler d’ici 15 jours. Maintenant il faut tenir compte aussi des sorties de réanimation, ainsi hier c’était 395 entrées (+23) et 284 sorties, soit 111 lits supplémentaires occupés (127 la veille). Avec la durée de séjour moyen, on a peu ou prou le remplissage en réanimation, à l’horizon 2-3 semaines. Ainsi avec un rythme de 120/jour, et 9000 lits disponibles (maximum utilisé en avril, donc disponible), et 3000 occupés (soit remplissage effectif de 30% et non 60% comme le dit le Président), il faut 50 jours pour arriver à saturation, mais sachant que ces 120 vont doubler, reste 25 jours. Si l’ascension continue sur la même pente, c’est moins.

  11. Donc, le Président de la République Française, qui ne peut ni mentir ni n’avoir pour autre préoccupation que la santé de tous, nous a annoncé hier qu’il y avait sans doute un million de contaminés. D’accord. Et 500 morts (bon, c’est moi qui arrondis). Je vous calcule le pourcentage : 500×100 soit 50 000/1 000 000 soit 0,05% de chance de mourir SI vous faites partie des un million.
    Monsieur le Président de la République a en effet un grand souci de notre santé.

    D’autre part, il nous a aussi annoncé qu’il était très préoccupé puisque 500 000 français risquaient de mourir si nous ne restions pas à la maison jusqu’à bon, début “décembre”. Si je pars sur la base de 500 morts pour un million de contaminés, pour obtenir 500 000 morts, il nous faut mille millions de contaminés. Un milliard.

    Je conseille très vivement à tous et à toutes de recycler toutes les capotes en ballons de baudruche, benner les pilules, arracher les stérilets faut s’y mettre, hein, vous savez ce qu’il vous reste à faire pendant les semaines à venir : DES BEBES. Et si on n’y arrive pas d’ici l’été, c’est juste que vous êtes des fainéants de la zigounette.

    Quant à moi, m’en vais d’urgence consulter le docteur je sais plus quoi, l’italien qui parvient à engrosser les vieilles. Il est impératif que je participe à l’effort national.

    • 500, c’est pour les seules dernières 24heures. En réalité 244, chiffre qu’il avait quand il a parlé. Si on se rapporte aux 1,2 millions de contaminés depuis le début, c’est 36 000 décès. Pour ce qui est des bébés, votre réflexion me permet de me souvenir de ce que j’avais évoqué lors du premier confinement de mars : les maternités vont être surchargées en décembre. Grippe saisonnière + Covid, + maternités engorgées, aïe. Il faut d’urgence confiner les femmes, et seules. Désolé de contrecarrer vos projets d’activités confinentielles.

  12. Tout-à-fait d’accord avec toi Gérard.
    J’ai lu le communiqué de presse récent de l’URPS Médecins Libéraux AuRA et de MG France.
    Malheureusement aucun de ces organismes ne relève l’incroyable interdiction de prescrire la CQ et l’HCQ qui a été faite aux médecins et ne demande le rétablissement de la liberté de prescrire la bithérapie HCQ + azithromycine (qui peut être remplacée par la doxycycline).
    Je suis de ceux qui disent que ce traitement est efficace à la phase virale, au début de la maladie, et sans danger s’il est prescrit à bon escient et à doses normales (pas comme dans l’essai Recovery !) parce que j’ai prescrit les amino-4-quinoléines (CQ, HCQ, amodiaquine) en Afrique et en France pendant 45 ans sans aucun problème, avant même Didier Raoult (je suis un peu plus âgé que lui), et j’en ai pris moi même ainsi que toute ma famille en Afrique, et ma femme en prend depuis plus de 2 ans pour traiter son lupus systémique.
    Nous n’en serions pas là aujourd’hui (obligés de nous reconfiner, compter les hospitalisés et les morts) si ce traitement avait pu être prescrit par les médecins de première ligne que sont les généralistes, et au début de la maladie, là où il est le plus efficace.
    Qu’on laisse au moins le bénéfice du doute à ce traitement, qui semble diminuer de 50 % la mortalité de la Covid-19 lorsqu’il est prescrit correctement.
    Qu’on laisse au moins le choix aux médecins de prescrire ou non ce traitement, qui est en tout état de cause plus efficace et beaucoup moins coûteux que le remdesivir !

  13. Je viens de voir le Pr Toussaint, que j’estime, expliquer que les pays émergents (en gros) ont moins de victimes de la Covid-19 que les pays occidentaux parce qu’on y est en meilleure santé (pour aller vite). Pour le Pr Raoult, c’est parce qu’on y utilise l’HCQ.
    Tous les deux ont en partie raison, mais il me semble qu’un élément leur échappe. Dans ces pays, on trouve beaucoup moins de “gens trop âgés pour vivre” et on ne les regroupe pas dans des pièges comme les Ehpad. Imaginez qu’un sniper tire exclusivement sur les gens vêtus de rouge. Quel risque si vous portez du noir ?
    Nous allons devoir nous habituer à vivre avec une population dont, quoi qu’il arrive, 27% disparaissent chaque année. A longs termes, une solution serait de créer des établissements vraiment médicalisés, avec des possibilités de lits de réanimation et de soins intensifs. Aujourd’hui, ces établissement sont en réalité paramédicalisés. Aide au mouvement, assistance à l’hygiène, etc. Les améliorer ne se faisant pas en claquant des doigts, la seule solution, actuellement, serait de confiner les résidents et le personnel dès la première alerte. On voit ce que ça a d’absurde et d’inhumain, et je ne dis pas que ce soit souhaitable. Mais rappelons que les Ehpad ont fournis en gros la moitié des morts du printemps. Sans qu’on connaisse, d’ailleurs, le taux de surmortalité en leur sein. (12 000 décès par mois en moyenne, qu’il pleuve ou qu’il vente.) Dans le même ordre d’idées, on pourrait réfléchir à améliorer les résidences autonomie, encore trop souvent conçues comme des Cité-U pour vieux.
    En attendant, tout semble indiquer que ce confinement durera entre 8 et 12 semaines. La certitude d’en sortir avec un pays ruiné et démoralisé. Et grâce à la providentielle “épidémie” d’attentats (je ne dis pas qu’il y ait un lien de causalité) l’armée pourra patrouiller dans les rues pour faire d’une pierre deux coups.

  14. Bonsoir.DR Maudrux.D’abord merci pour vos infos et analyses faites avec le bon sens et la distance que beaucoup n’ ont pas.Je reviens sur l’ ivermectine dont j’ ai lu votre article et qui est donc utilise chez l’ homme en argentine,dans diverses indications .Si tant est qu’ une equipe francaise envisage une etude , pourrait elle obtenir ce medicament , sous quel nom? a moins que sa “livraison” ne soit deja interdite ,comme l’ HCQ?

    • 10 présentations sont commercialisées et remboursées : Ivermectine Arrow, Mylan, Biogaran, EG, ARL, Pierre Fabre, SDZ, Zentiva, toutes boîtes 4 cpr, et Stromectrol 1 et 4 cpr. Les plus prescrites sont Mylan et Biogaran, plus loin vient Stromectrol 4 cpr. Sur prescription médicale.

  15. Certains pensent que le confinement de la totalité d’une population freine la propagation d’une épidémie. Auriez-vous l’obligeance de citer les cours dont vous avez bénéficié sur les bancs de l’université qui mentionnaient cette méthode de santé publique ? Aucun? C’est juste “vu à la télé” alors…
    Donc, une fois classée cette ânerie, on pourra penser à la résistance de la population, c’est à dire sa bonne condition physique, qui s’acquiert notamment par la vie sportive en plein air. Seul Jean-François Toussaint aborde cet angle dans le parfait silence de ses confrères. On aurait oublié ses bases élémentaires de la physiologie ?…

    • Oui, c’est un délire récent. Par le passé, on isolait des villes ou des villages touchés, parfois en recourant à des cordons sanitaires. En revanche, à des époques où n’existaient ni l’eau courante, ni les sanitaires intérieurs ni nos moyens actuels de conserver les aliments, il aurait été impossible d’empêcher les gens de sortir, sauf à les faire crever de faim et de soif. Cela dit, quand la Mort Noire frappait quelque part (létalité 70 à 100%) j’imagine que ça ne donnait pas envie d’aller se promener dans des rues pleines de cadavres.
      Aujourd’hui, avec les antibiotiques, par exemple, des hécatombes pareilles ne sont plus possibles. Sauf conjonction de plusieurs causes : guerre ou catastrophe naturelle, épidémie, pénurie de médicaments. J’avoue ne pas comprendre quelle folie frappe l’Europe de l’Ouest. Faut-il chercher du côté de l’UE, devenue une machine à produire des délires financiers, économiques, sociaux et humains ? Je reconnais ne pas le savoir.

  16. Bonjour Dr Maudrux,
    vous êtes extrêmement pondéré et avez sans doute raison. Vous ne semblez pas croire à l’action de l’HCQ et des macrolides. Je peux vous affirmer que ça marche. D’accord pour laisser les médecins de ville prescrire mais quoi? Pour moi, cela me semble évident. Certains sont des moutons et c’est dommage pour les patients.Si je devais résumer nous avons à faire à une épidémie de grippe qui a eu un pic un peu élevé cet hiver- printemps 2020 mais sans augmentation de la létalité globale par rapport aux autres hivers et là une petite résurgence absolument pas comparable. Tester des gens non malades est évidemment une aberration. certains services sont surchargés comme tous les hivers depuis de nombreuses années. Manque de lits, manque de personnel, depuis des années, pas de traitement en amont par les médecins généralistes, enfin tout est organisé pour que tout foire par un gouvernement qui sait volontairement ce qu’il fait et pour des raisons trop longues à développer ici. Ils ne méritent absolument pas de bénéficier de circonstances atténuantes. personne dans ce gouvernement ne dit qu’on lui empêche d’agir comme il voudrait. Aucun n’a démissionné. Ils approuvent donc leurs actes. Il faudra qu’ils en assument les conséquences juridiques car cette gestion est déplorable est entraîne des morts et des suicides.
    Dr JO

    • Bonjour
      Mon billet précédent (et d’autres) ne vous suffit pas ? Depuis le premier jour, je ne fais que répéter que tous les confrères qui traitent en sont ravis, avec des résultats rapides et visibles sur les symptomatiques, et n’envoient pratiquement pas de patients à hôpital. Exemple : /2020/06/12/covid-19-des-attitudes-criminelles/ Maintenant j’essaye de convaincre ceux qui arrêtent de lire dès qu’ils voient le mot HCQ, sans agiter le chiffon rouge qui les fait fuir, afin qu’ils lisent et réfléchissent. Utopie ? Cordialement.

      • Cher docteur Maudrux,
        Hélas, et c’est ce qui manque à des gens comme Raoult, Perronne ou même Toussaint, pour qu’une idée simple mais juste entre dans la tête des gens, il faut la répéter cent fois, en changeant en permanence d’angle d’approche et de formulation. C’est ce que vous faites, avec l’indispensable patience qui va avec. Comme moi, vous savez que ça finit par marcher, mais qu’on y laisse parfois son énergie, sa santé et sa joie de vivre.
        Cordialement

      • Vraiment désolé mais je n’avais pas lu tous vos articles et mon doute est rassuré. Nous voguons sur la même longueur d’onde en concordance de phase comme on disait. En fait, il n’y a aucun problème avec ce SRAS CoV 2 qui est désormais assez bien cerné. Il va arriver un moment où ils ne pourront plus monter la mayonnaise et où ils vont être entièrement à découvert. Espérons que nous pourrons dire avec Boris Vian: Prévenez vos gendarmes que je tiendrai une arme et que je sais tirer

  17. Comme d’habitude, notre collègue Gérard Maudrux, nous régale de bon sens et de clairvoyance. Je reste un fidèle de son blog et, plus largement, depuis le temps de la CARMF de sa lucidité.
    L’épidémie actuelle suivra son cours naturel et le seul risque est d’être aggravé par des mesures inadaptées. Nous médecins nous savons qu’il n’y a aucun traitement connu qui agit contre les virus (comme les antibiotiques conte les bactéries). Donc il faut utiliser ce qui semble avoir un effet et avoir une véritable stratégie globale. C’est ce que propose depuis le début Didier Raoult….nous devons réfléchir sur les raisons qui ont bloqué toutes les tentatives de permettre aux “médecins-de-base” d’utiliser cette méthode.
    Cette attitude a été évoqué à plusieurs reprises sur ce blog et presque jamais ailleurs… où est le problème ?

    • Cher confrère,
      je pense que l’idée qu’un antibactérien n’est qu’antibactérien est obsolète. L’azithromycine qui a une action intracellulaire comme la quinine sont des antiviraux. La quinine et donc l’hydroxychloroquine est antiparasitaire, antivirale et immunomodulatrice. Dans les années 70 le Gripposan contenait de la quinine antithermique et antivirale. Dans le terme antibiotiques il faut regrouper les antibactériens (qui peuvent être antiviraux), les antiviraux (qui peuvent être antibactériens) et les antiparasitaires qui peuvent être antiviraux… Beaucoup d’huiles essentielles ont de remarquables activités antibactériennes et antivirales telles que le Ravintsara et le tea tree…

  18. Bonjour,
    la base ne parlerait que par les anti-masques ou confinement, dont je suis, et pour cause.
    Lorsque vous m’expliquez toutes les bonnes mauvaises raisons qui contribuent à nous confiner, je les comprends.
    Mais à ce jour aucune étude scientifique n’est venue corroborer l’utilité du confinement ou du masque et l’évidence d’une saturation des lits douteuse.
    Je considère que dans ces moments pénibles énormément de personnes mentent, par omission ou commission et que le secteur médical n’est pas composé que de petits saints, il a aussi, ce secteur, un fonds de commerce à gérer.
    J’ai apprécié l’ensemble de votre article raisonnable tout comme celui du docteur Toboul de Toulouse, cité en commentaires.

  19. Je me plaignais qu’on ne testait pas d’échantillon de population pour savoir où on en est. Les Anglais l’ont fait au début de l’été, 6% de la population présentait des anticorps. Ils viennent d’être retestés, il n’y a plus que 4,4% de porteurs d’anticorps. Conclusion : en 3 mois, 30% des patients semblent avoir perdu leur immunité (on peut toutefois encore compter peut-être sur les lymphocytes T). Ce n’est pas très réjouissant, car cela rend l’objectif de l’immunité collective pour sortir de crise impossible.(Article du Times)

    • Je ne pense pas que l’immunité se teste uniquement sur l’immunité mémoire et sur un résultat biologique. Ce résultat par rapport à un virus ARN est normal mais ce n’est que des chiffres. Si on regarde qu’il n’y a pas plus de létalité globale que les années précédentes où sévissait les grippes habituelles on peut simplement rajouter un “nouveau” coronavirus aux autres coronavirus connus et aux orthomyxovirus grippaux. Rien de bien extraordinaire en fait et pas de quoi en faire un fromage. Si personne n’avait parlé du SRAS CoV 2 on ne s’en serait pas aperçu exactement comme l’épidémie de 1968-69. Ce qui prouve bien la manipulation orchestrée des esprits.

  20. Didier Raoult parle d’une “suroxygénation” (c’est pas son terme) souvent efficace

    Quoiqu’il en soit vous êtes vraiment trop tendre et indulgent avec celui qu’une minorité de Français au premier tour ont mis à l’Elysée et ses gouvernements. Je suis non carté et non sympathisant, sauf du bon sens.

    • Tendre, le docteur Maudux ? Vous ne lisez pas assez attentivement. En bon provocateur tranquille, comme je les aime, il atomise Macron, Véran et toute leur bande. Information qui n’a rien à voir, encore que : Raoult viendrait de porter plainte pour “mise en danger de la vie d’autrui”. Si c’est vrai, nous n’en avons pas fini avec cette histoire.

      • Addenda : D’autant que les juges, après la nomination de Dupont-Moretti, une énorme claque pour eux (quoi qu’on pense des uns et des autres) risquent d’être moins enclins à l’indulgence vis-à-vis de ce gouvernement.

  21. J’ai quand même du mal avec l’immunité collective (Je ne parle pas de celle qui serait obtenue grâce à un vaccin ce qui serait l’idéal ) mais de celle obtenue avec 60% de sujet contaminés par le coronavirus. Il faudrait comptabiliser combien de mort pour arriver là ?. Il y a donc le confinement avec ses méandres politiques.. S’il y a un scandale à propos du traitement proposé et non appliqué en France par le professeur Raoult, pourquoi la profession ne réagit pas ? Sont’ils tous ignorants ? Paris contre Marseille d’accord mais quand même ! Des respirateurs inadaptés, sont-ils à ce point incompétents ?. Et les conseillers scientifiques.?. La France n’a plus les capacités de ses ambitions, elle navigue à vue parce elle s’est appauvrie et n’est plus en état d’anticiper. Regardez notre prix Nobel de chimie qui a quitté la France depuis longtemps..ici on parle..mais on agit peu..comme on dit, on a les gouvernants que l’on mérite.

    • Toute la difficulté est d’estimer le taux de létalité (j’ai bien dit létalité, c’est à dire rapport entre malades/décès, si on continue confondre les deux, on n’y comprendra plus rien). Dans le cas d’une maladie infectieuse comme la Covid-19, où ce taux diminue plus on trouve de “cas”, c’est assez compliqué. Par exemple, en mars, nous étions à quelque 15% de taux de létalité, mais le nombre de contaminés était monstrueusement sous-estimé (pas de test). Rapporté à 40 000 000 de personnes (immunité collective) cela ferait… 6 000 000 de morts. Tout le monde sent bien que c’est une farce. Aujourd’hui, avec un taux de létalité autour de 3%, on arriverait encore à 1 200 000 morts. Devant l’énormité de la chose, les Véran et Cie divisent aux doigts mouillé le taux de létalité par 3 et arrive à 400 000 morts (1% des contaminés). C’est ce qu’a fait Fergusson, d’où ses prédictions apocalyptiques.
      En réalité, plus on approche de la totalité de la population, plus il faudrait sans doute se référer au taux de mortalité (rapport population totale/décès). Actuellement, il est de 0,05%. Bien entendu, lui aussi doit être réévalué. A la hausse ou à la baisse ? Sans être Nostradamus, étant donné la particularité de ce virus (et de celui de la grippe) qui consiste à tuer les personnes âgées ou très malades, la logique voudrait plutôt que ce soit stable voire à la baisse. Mais pour effectuer ces calculs-là, il faut une foule de données dont nous ne disposons hélas pas. Une chose est certaine : depuis le début, et ça continue, les chiffres des modélisations mathématiques sont largement surestimés. Comme le prouvent, par exemple, les multiples plantages de Neil Fergusson sur d’autres “épidémies”. Toujours dans le sens de la surestimation, notons-le.
      Pour essayer de préciser le concept, pensons par exemple à une maladie comme le cancer du pancréas. Alors que le taux de mortalité est insignifiant (rapport population totale/décès) le taux de létalité (rapport malades/décès) est épouvantable. En réalité, pas très éloigné de 100% sur cinq ans. Changerait-il si le nombre de malades étaient multiplié par dix, cent, mille ou dix mille ? Dans l’état actuel des connaissances, pas le moins du monde. (Le taux de mortalité, lui, exploserait.) Pourquoi ? Parce qu’on ne connaît pas de variante bégnine de cette maladie. Dans le cas de la Covid-19, même les pires catastrophistes sont obligés de le reconnaître, 95% des “cas” sont entre bénins et peu graves. Vous voyez la difficulté ?
      Une autre approche est possible, mais elle est aussi sujette à caution.
      40 000000 de contaminés dont 95% bénins ou peu graves. Soit 2 000 000 de cas graves, avec une létalité de 3%, égale 60 000 mille décès maximum. (Dont il faut sans doute déduire les 33 000 du printemps.) Tout ça en supposant que le taux de létalité ne baisse pas.
      Dans tous les cas, on est très loin des prévision catastrophiques de Véran et de Macron.

    • Moi aussi j’ai du mal, mais je comprends que si le virus trouve de plus en plus difficilement un véhicule, il disparaisse. Ceci dit, à 60%, il y a encore 40% de cibles potentielles, ce qui me laisse aussi dubitatif. Reste le confinement ? S’il stoppe totalement la maladie, j’applaudis. Mais si vous confinez avec seulement 5% de contaminés (mars), au déconfinement, cela reprend progressivement : 1, puis 2, puis 4, puis 8, puis 16, puis 32 et là, épidémie qui se voit. Si aujourd’hui on confine à 15%, au sortir, le problème est le même. Si l’immunité collective est le seul moyen que cela s’arrête, faute d’autre solution, le confinement ne fait que le retarder, sans régler le problème de fond. Maintenant, si on étale trop, et que l’immunité individuelle est courte, les premiers sont recontaminables alors que les derniers ne l’ont pas été. C’est sans fin. La solution logique est de laisser faire, en se donnant les moyens d’encaisser le choc, ce que l’on n’a pas. Encore mieux, traiter, bien évidemment, et pour cela tout doit être essayé, sans en faire des problèmes de personnes.

      • Laisser faire, oui, comme l’humanité a toujours été obligée de le faire. Ce qui ne signifie pas ne pas traiter ou réanimer. Je crois que nous sommes à un moment de l’histoire où nous en savons trop pour être sereins et pas assez pour que ça serve à quelque chose. Une seule certitude cependant : le confinement est un cycle sans fin dont nous sortirons tous moribonds dans des années.

  22. Bonjour,
    je suis votre blog de longue date, bien avant Mr Covid et j’apprécie toujours autant votre clairvoyance et bon sens. Moi je m’inquiète d’une chose : quand serons débarrassé de ces soi-disant scientifiques qui ne font que suivre leurs croyances périmées, et pour ceux qui votent comment voter en 2022 ? Le duel Macron / Le Pen semble inévitable mais c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Il nous faut un homme/femme de grande envergure qui nous débarrasse de ces polichinelles.
    Dr Maudrux seriez-vous d’accord pour vous présenter ou tout au moins pour occuper un poste de responsabilité (Ministre de la santé ?) dans le futur gouvernement ?
    Je crois que le but de toute personne ayant des relations doit être de chercher nos futurs gouvernants pour faire le ménage et arrêter de traiter le Peuple comme des animaux que l’on martyrise, pour leur Bien évidemment, suis-je bête ?
    Merci d’exister.
    Pierre

    • Merci pour cette confiance. Vous me rappelez un certain Nicolas S, qui le 14 novembre 1991 a passé plus d’une heure en tête à tête de 15h30 à 16h45, au siège de ce qui s’appelait les Etats Généraux de l’opposition, 17 Bd Raspail, où j’étais convoqué depuis Grenoble (j’ai encore la lettre), pour essayer de me convaincre d’être député, “dans la circonscription de ton choix”. Je n’ai pas lâché, préférant rester chirurgien, et ne l’ai jamais regretté. Même chose 8 ans plus tôt convoqué par le doyen de la fac qui ne voulait pas que je parte en clinique, me proposant la chaire d’urologie 3 ans plus tard avec son soutien. J’ai préféré la liberté, la responsabilité, les patients, la famille.
      Alors ministre éphémère, non. Conseiller officiel, non. Conseiller officieux, indépendant, pourquoi pas ? Mais ne soyons pas dupes, dans ce pays, tous les postes où les décisions finales sont prises sont tenus par des énarques, qui ne supportent pas l’indépendance et la liberté, et n’ayant aucune chance d’être entendu, je préfère encore la campagne à Paris, les idées utiles aux honneurs inutiles.

      • Bravo! Je dirais sans commentaires mais il m’en vient un à l’esprit. Si l’indépendance et la liberté ne peuvent pas côtoyer les décisions des “responsables” (et vous en savez quelque chose quand vous étiez à la CARMF), que faire fasse à des malades mentaux de cette espèce? S’exprimer certes pour éviter les maladies auto-immunes mais encore?

  23. Ah si TOUS pouvaient vous entendre et que les choses pouvaient enfin changer pour davantage de bon sens…. Il est malheureux de constater que nous sommes dirigés par une soi-disant élite qui n’a en réalité AUCUNE compétence en matière de gouvernance politique : ils sont INCAPABLES d’analyse et de recul pour une prise de décision sensée. Ils mènent le peuple entier à la misère : pauvres générations futures, dans quel état leur laissera-t-on la France ???

  24. Ce matin, un peu de sensation de gueule de bois au réveil. Le Président l’a clairement expliqué hier (sauf pour les chiffres utilisés), le confinement, c’est à cause des places en réanimation. Question : combien auraient coûtés 10 000 lits + 10 000 respirateurs et autant de cloisons pour box, le tout réutilisables dans les années à venir ?

    • ce confinement n’est pas une affaire sanitaire !
      ce confinement n’est pas une affaire sanitaire !
      ce confinement n’est pas une affaire sanitaire !
      ce confinement n’est pas une affaire sanitaire !
      ce confinement n’est pas une affaire sanitaire !
      ce confinement n’est pas une affaire sanitaire . . .

    • Cher Docteur, que penser du docteur Bellaiche de l’hopital d’Aulnay/bois qui avec plusieurs autres confrères a des résultat remarquables, sans réa, avec uniquement AZT et autre macrolides (et qui sont convoqués par le conseil de l’ordre pour exercice illégal de la guérison ? ) Au dela de la qurelle sur l’HCQ, pourquoi ne pas mettre sous antibiotique dès les 1ers symptomes ? est pour cacher le fait qu’on, manque d’antibio, comme les masques ?. En quoi serait-ce dangereux de traiter massivement les malades aux antibio, le temps de désengorger les réa ?

      • Ce que je ne comprends pas, en marge du conflit HCQ, pas HCQ, Ivermectine, Remdesivir et autres, pourquoi les autorités refusent tout traitement. Pourquoi ne pas conseiller officiellement AZI, encore plus bénin que les autres, au cas où cela ferait qqchose ? J’ai un ami, dans l’est, déjà cité plusieurs fois ici, qui le fait depuis décembre, avec des centaines de patients (avec sa femme médecin), sans hospitalisation. Je l’ai déjà aussi écrit ici, un jour il met les pieds dans une Ehpad comptabilisant 26 décès sous Doliprane et Rivotril, il les met tous à AZI, plus rien depuis. Pourquoi à Paris on refuse de voir ce qui se passe sur le terrain, pourquoi on n’écoute pas les médecins qui ont une expérience de terrain, pour n’écouter que ceux qui recherchent nominations et honneurs ? Pourquoi, pourquoi, POURQUOI ?

        • Dr Maudrux peut-être la réponse se trouve t-elle dans un raisonnement classé “complotiste” mais qui nous dépasse. Macron, Véran, Philippe, membres de Bilderberg sous les ordres de… Bill Gates et compagnie et là ça va loin mais il y a t-il d’autres explications? Nouvel Ordre mondial… contrôle total des populations. N’assistons-nous à cela, de fait? Comme “complotiste” je suis tout seul avec ma gueule le matin devant mon miroir…

          • Je n’ai jamais osé imaginer ce genre de scénario, même quand je n’ai pas la réponse. Peut être simplement un égo qui empêche tout discernement, ce que vous appelez plus loin maladie mentale ? Trump en est un très bel exemple. Il faudra qu’un jour je vous fasse ce billet sur l’autre virus, que j’ai en tête depuis des mois : celui de Dunning-Kruger. Les malades sont très faciles à reconnaître, ils ne portent pas de masques mais des oeillières, et je donnerai tous les symptômes et l’adresse de tous les clusters (le plus gros est à Strasbourg).

    • Réveil difficile aussi… Le pire mensonge de Macron – 400 000 mille morts si on ne fait rien – est passé inaperçu. Un peu partout, des gens parlent d’un taux de mortalité de 0,5%, alors que c’est 0,05%. Incapable de calculer que 10% de 70 000000 font 7 000000 et donc, 0,5% 350 000 et non 35 000. Mais ils nous donnent quand même des cours de statistiques.
      Dans votre article vous parlez de libertés individuelles en comparant au port de la ceinture de sécurité. Bonne image, mais s’il ne s’agissait que de ça… Habitant en banlieue, je suis suivi pour une pathologie bégnine (pour le moment) dans un grand hôpital parisien. Durée minimale de transport, deux heures. Attente moyenne en consultation, une demi-heure. Durée de la consultation : 15 minutes. Et on me donne une heure pour faire tout ça. Suivi tous les six mois, j’ai déjà raté une visite en mars. Les exemples de ce genre sont légions.
      L’affaire des 523 décès est gravissime. Quand un chef d’Etat doit mentir, même par omission, pour justifier une décision, c’est qu’il a conscience de faire n’importe quoi.
      Révulsé aussi par ce qu’il faut bien appeler aussi le coup d’Etat de certains hospitaliers publics, qui ont poussé au confinement, sans hésiter pour cela à arranger les chiffres. On le sait et il y a des témoignages. Ce faisant, il peaufine le massacre d’une médecine de ville qui, hélas, n’a plus de libérale que le nom. Pourtant, partout ce sont les mêmes remontées : les consultations hospitalières (tous domaines confondus) se dégradent alors que les cabinets de ville restent fiables.
      Bon après-midi à tous.

    • Vous n’avez pas suivi… tous les “éléments de langage”.
      😉
      Car, il y a 15 jours : Castex : “J’entends dire que la bonne réponse aurait été de créer massivement des lits supplémentaires plutôt que de prendre des mesures de freinage. C’est faux !”

      Et il y a quelques jours, Salomon devant les députés : “Avoir trois à quatre fois plus de lits de réanimation” ne résoudrait par le problème”…

      La conclusion est évidente : ils se foutent de nous.

      https://covidemence.com/2020/10/30/retour-vers-le-futur-hopitaux-surcharges-les-urgentistes-salarment/

  25. Merci de votre blog un peu de discernement dans un monde où les médecins font de la politique et les politiques de la médecine
    A quand la réflexion sur une organisation souple hôpital privée en cas d épidémie à prévoir dans les années à venir et en ce moment encore plus
    Une autre question que deviennent les chinois plus de presse plus de News sur leur situation est elle aussi inquiétante ou ont ils des camps de confinement ?

  26. Excellent !!!!!
    Du bon sens et de la clairvoyance comme d’habitude !
    Mais qu on nous laisse mettre les gens sous Plaquenil et azithro que diable !!!!!!!!!

  27. Comme d’habitude, précis, étayé et impitoyable. Docteur Maudrux, proposez-vous comme communicant à l’IHU de Marseille. Contrairement à Didier Raoult, vous avez l’art de rester concentré sur un sujet et de dégager les grandes lignes. Si le professeur s’est en effet très rarement trompé, il manque de pédagogie, en tout cas lorsqu’il s’agit de préciser des données de base pour un public de néophytes.
    Pour en revenir à Macron, le constat est accablant. Presque tous les chiffres qu’il a cités sont imprécis ou faux. 50 000 contaminés, ça ne veut rien dire, vous le démontrez. 530 et quelques décès, c’est un chiffre gonflé (qui, bizarrement, tombait très bien ce soir). Quant aux 400 000 décès si on ne fait rien, c’est le même calcul foireux que celui opposé à Martine Wonner par le sinistre Véran (une commode confusion entre taux de létalité et taux de mortalité qui permet de multiplier le résultat par 10 ou 12 – le même biais que les modélisations Fergusson). Dans cette soupe même pas tiède d’un énarque très doué pour mémoriser des fiches, je note une franche aberration : s’il est effectivement humain d’autoriser les visites en Ehpad, du point de vue médical, c’est laisser le loup entrer dans la bergerie, “strict respects des consignes sanitaires”‘ ou pas. Mais le Conseil Scientifique, pour une raison qui me dépasse, surestime la transmission par voie aérienne et sous-estime la contamination par les mains.
    Enfin, en droite ligne de ces âneries, l’encouragement à porter le masque en famille (entre gens qui vivent ensemble, puisque le confinement interdit tout autre contact social privé) mérite de rester gravé à tout jamais au firmament de la tartufferie.
    Le plus inquiétant, bien entendu, c’est la durée probable de cette nouvelle bouffée délirante. Diviser les “cas” par dix, l’objectif de notre Badinguet, semble impossible en un mois, surtout si on teste de plus en plus. Le vaccin ressemblant décidément à l’Arlésienne nous ne sommes pas près d’en avoir terminé. D’autant plus que, de l’aveu d’une infectiologue, “un vaccin qui marcherait à 50%” serait déjà formidable. Elle a peut-être raison, mais un tel “remède” ne servirait pas à grand-chose, d’autant plus que les 50% d’échecs concerneraient essentiellement les personnes trop âgées ou trop malades pour vivre.
    Concluons : aussi dur que ce soit, face à une épidémie (sachant que le confinement version 2020 n’a presque jamais existé dans l’histoire, contrairement à l’isolation d’une ville contaminée, par exemple) il n’ y a qu’une solution appliquée depuis l’aube des temps par l’humanité : vivre normalement tant que c’est possible, prendre sans trop y croire quelques précautions de bon sens et encaisser ses pertes. Le reste, c’est du pur fantasme.
    Les dégâts à venir, en revanche, n’auront rien de fantasmatique, et nous paieront cette folie pendant dix ans ou plus.

    • Pour ce qui est des 523 décès annoncés, il avait le chiffre précis des dernières 24 heures : 244. Le chiffre annoncé n’est pas faux, mais tel qu’il est présenté, relève de la manipulation. 244 les dernières 24 heures, 288 la veille, chiffre qui avait été additionné avec celui des Ehpad, 235 décès répartis sur 4 ou 5 jours, total 523.

      • Le nombre de 545 décès ce 30 octobre comprend il également les décès des ehpad cumulés de plusieurs jours ?
        si oui, le décret 2020-1262 article 53 autorise de nouveau l’utilisation du ritrovil (l’euthanasie) pour “suspicions” covid dans les ehpad !!
        tout comme le 1er pic le 1er avril le ritrovil son utilisation avait été recommandé (décret du 28 mars) !
        une corrélation suspecte, non ?

        • Oui, ils donnent les chiffres Ehpad de manière irrégulière, 2 fois par semaine. A signaler que depuis 5 jours, les décès hors Ehpad baissent : 288, 244, 235, 255, 223 ce jour. J’ai fait un calcul sur 7 jours : Total décès : 2027, hôpital 1614 (230/jour), soit Ehpad 413 (59/jour).

          • le ritrovil ,de nouveau autorisé en ehpad depuis le 16.10.20 (décret 2020 1262 article 53), n’est il pas un outil de manipulation selon vous ?
            le pic des décès du 1er avril suit le décret du 28.03.20 (autorisation de l’utilisation du ritrovil pour les suspects covid en ehpad !)

          • Pour ce qui est du Rivotril : je prône le “laissez les prescrire” pour HCQ, AZI et autres, pour le Rivotril, c’est le même principe. Ce ne sont pas les autorités qui prescrivent, mais le médecin, s’il le juge utile pour son patient. Ce n’est pas le Rivotril qui tue, c’est le Covid et bien évidemment, avant d’en arriver là, nous souhaiterions que les patients puissent bénéficier d’un autre traitement avant ! Je suis personnellement allé voir les boîtes prescrites, premier semestre 2019 et 2020 :
            Rivotril : 3 formes dans le commerce, une injectable, une solution buvable, une comprimés.
            Total boîtes remboursées pour les 3 formes :
            premier semestre 2019 : 326 285
            premier semestre 2020 : 329 011
            Soit 2726 en plus.

  28. Il me semble que les principales vertus du citoyen en général et du médecin en particulier en ces temps tragiques sont le civisme et la solidarité, à l’égard des populations et responsables.
    L’originalité de la remarque en dit long sur l’état d’esprit actuel en France et dans un certain nombre de pays

    • les médecins ne pouvant prescrire de traitements tels HCQ + AZI ou autres,
      le ritrovil aurait été une alternative la plus optée en ehpad en mars/avril ?
      si oui, les médecins ont ils retrouvé la possibilité de prescrire aujourd’hui ?

  29. “D’abord arrêter de sortir des chiffres qui ne veulent souvent pas dire grand-chose”
    Sur ce sujet, le Pr Toubiana décortique les données dans une longue mais instructive interview:
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/281020/epidemiologie-du-covid-19-entretien-avec-laurent-toubiana-inserm?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67
    Les (anciens) physiciens ont un avantage: ils savent lire les chiffres, mais leur destin (hélas) est de ne pas être écouté.

  30. Dans les blocs public de 5, 6 ou 7 salles des hopitaux périphériques, il est extrèmement rare que les salles soient occupées toute la journée. De plus habituellement le programme froid finit à 16h… et c’est parfois le cas aussi dans les CHU…nous pourrions dans beaucoup de bloc fermer une salle et étendre de 2 ou 3 heures le programme froid sur celles ouvertes, pendant quelques semaines, en payant avantageusement des heures supplémentaires…Cela permet de récupérer des équipes complètes particulièrement bien formées et en plus un respirateur qui lui est adapté… et il y aurait d’autres organisations possibles

    • Il n’y a plus de problème, je n’étais pas au courant, le Président nous a tout dit : 9000 lits demain, plus après, et 7000 infirmières déjà formées. Véran non plus n’était pas au courant, il y a 2 jours c’était 7200, avant c’était 12000, et surtout il y a 2-3 semaines, il disait que le problème, ce n’était pas les lits, mais le personnel, sans savoir qu’ils étaient déjà formés…

  31. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées »
    Supplique à mes collègues médecins : arrêtez d’influer sur la politique de ce pays et reparlez de soins. Y’a pas plus nul qu’un médecin en économie, je le sais j’en suis un.
    Supplique aux politiques : arrêtez de me dire comment soigner et avec quoi. Donnez moi les moyens de soigner et prenez les décisions politiques qui vous incombent en écoutant TOUT le monde. Y’a pas plus nul qu’un politique pour vous soigner.
    Si c’est pas pour moi, faites le pour les vaches. Merci

  32. Excellent billet.
    Je crois que le pire est la commande de 10 000 respirateurs … inadaptés !
    Est-ce la réalité française actuelle ?
    Hélas.

    • ils ont du confier la commande à un stagiaire du ministère, les autres étant en vacances. Il a lu masque respirateur, comme c’étai les vacances, il a en a conclu que c’était des tubas pour les colonies de vacances des oeuvres sociales du ministère , et a donc passé commande à Decathlon, qui s’est tourné vers la Chine pour acheter 10 000 tuba, avec masques de plongée. C’est quand les Chinois lui ont demandé s’il ne voulait pas les palmes avec (elles étaient en promo) qu’il s’est rendu compte de son erreur, mais c’était trop tard. Du coup, on reconfine, oui, mais pas trop, en laissant les RER bondés, mais les magasins de fleurs, ou de café en grain fermés pour cause de files d’attente trop élevées

  33. Je ne sais pas si un confinement se justifie ou pas : je ne suis pas un expert es épidémiologie et je ne dispose pas des informations dont sont censés disposer ceux qui nous gouvernent. Mais en tant que simple citoyen je vois quand même que la façon de l’appliquer a été faite sans discernement ce printemps. Si une famille fait un trajet de 30 km dans sa voiture fermée pour sortir de la ville et se rendre dans une forêt déserte pour y marcher et prendre l’air, est-elle un danger pour la société ? Si je prends ma moto pour aller me promener sur une belle route de campagne à l’écart de tout trafic vais-je propager l’épidémie ? Si un citadin se déplace à scooter en ville, pourquoi est-il verbalisé s’il ne porte pas de masque sous son casque intégral ? Si un sportif sort de son village pour aller courir tout seul sur 10 km de chemins de campagne où il n’y a pas un chat, est-ce un dangereux fou criminel irresponsable ? Et ce qui me révolte au plus jaut point, c’est que ces actes qui n’ont en soi rien de répréhensible sont verbalisés alors que ceux qui agressent des pompiers et se livrent à des rodéos sauvages dans les “quartiers” bénéficient de l’impunité…