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Traitement du Covid-19 : interdit de savoir.

EPIPHARE constitué fin 2018 par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) est une structure d’expertise publique en pharmaco-épidémiologie des produits de santé et sécurité sanitaire, qui réalise des études de pharmaco-épidémiologie pour éclairer les pouvoirs publics dans la prise de décisions.

Il avait publié en avril une étude très intéressante concernant les médicaments utilisés pour le Covid que j’avais rapportée dans « le bal des hypocrites » et dans « confiner ou traiter (2) ». Nous attendions la suite avec impatience, vous ne l’aurez pas, car vous n’avez pas le droit de savoir ce qui est utilisé en France pour traiter le Covid, les médecins non plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent, avec ou sans succès. Nous ne devons pas savoir non plus pourquoi les 15 à 20 000 contaminés par jour, vont si peu à l’hôpital comparé à mars en raison d’un traitement ou non.

EPIHARE vient de publier sa quatrième étude, sur « L’usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de Covid-19 jusqu’au 13 septembre 2020 ». Téléchargeable ici. 383 pages pour rien en ce qui concerne le traitement du Covid ! Des centaines de pages insipides, inutiles, comme ces 76 pages consacrées aux variations régionales de prescription de tous les médicaments. Le traitement du Covid a été volontairement occulté. 

J’en veux pour preuve le chapitre consacré aux traitements du Covid, L’Agence du médicament et la CNAM ne connaissant que 2 médicaments concernés : le Paracétamol et l’Ibuprofène.

Pire, au chapitre antibiotiques, l’Azithromycine a été soigneusement sortie des statistiques de prescriptions :

C’est le seul médicament expressément exclu dans ces 386 pages qui concernent tous les médicaments. Il n’y a aucune explication, pas un seul mot, concernant cette exclusion. On aurait pu penser que c’était pour faire l’objet d’un traitement à part car intéressant, et bien non, rien, absolument rien. Or ces chiffres sont connus, car le médicament a été étudié isolément, comme en avril, mais ces informations, ce n’est ni pour le peuple, ni pour les soignants. C’est une vraie manipulation de l’information, manifestement sur ordre politique. Rappelons que les directeurs de l’ANSM et de la CNAM sont tous deux énarques, le second venant du cabinet du premier Ministre lors du dernier remaniement (Thomas Fatome…).

L’essentiel à retenir de cette étude et selon les auteurs « l’effondrement des prescriptions de Paracétamol et des antibiotiques » cet été après déconfinement. Pour les antibiotiques, c’est hors Azithromycine, donc on ne sait pas vraiment, de plus cela remonte avec la seconde vague :

Pour les autres médicaments, baisse de l’ensemble des prescriptions, les malades ne se soignant plus, avec une seule catégorie en augmentation par rapport aux années précédentes : les anxiolytiques et hypnotiques.

On a interdit aux médecins de communiquer sur les résultats de leurs prescriptions, on interdit aux organismes publics de communiquer sur ce qui se prescrit en bien ou en mal. Refuser délibérément, volontairement d’informer sur les traitements du Covid, va contre l’intérêt de santé publique et peut nuire à la santé des Français. Quand il s’agit d’une maladie mortelle, est-ce une attitude qui peut être considérée comme criminelle ? Pour mémoire, l’ANSM fait suite à l’Agence de Sécurité Sanitaire, créé suite à l’affaire du sang contaminé, pour corriger le défaut de communication. C’était pourtant peu de chose que de dire combien de boîtes d’Azithromycine étaient prescrites, est-ce que ce chiffre ne plaît pas à nos dirigeants pour qu’ils le cachent ? Comme pour les résultats de Discovery connus depuis des mois ? Cela ouvre la porte à toutes les rumeurs, à tous les doutes. Les Français méritent mieux que cela.

Gérard Maudrux

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68 commentaires

  1. Bonjour Gérard,
    Je suis un vieux prescripteur de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine depuis 1975 (prophylaxie et traitement du paludisme, lupus, PR) et je n’ai eu absolument aucun problème, et pourtant autrefois on ne faisait pas d’ECG et de dosage de kaliémie systématiques !
    Etant retraité maintenant comme toi, je ne peux malheureusement prescrire le traitement de l’IHU de Marseille contre la Covid-19 qu’à ma famille.
    Connais-tu des médecins en Isère ou en Savoie qui prescrivent ce traitement ?
    J’ai été contacté ce matin par une ancienne patiente dont 3 membres d sa famille sont positifs pour le SARS-CoV2 (donc cluster familial) et symptomatiques. Leur médecin traitant refuse de leur prescrire le traitement.
    Merci pour ta réponse rapide.
    Jean WOLGA

    • Dans le Gard depuis plus de 10 ans, je ne connais plus grand monde dans l’Isère, et notre génération a le même statut que nous. Je trouve dommage certains refus, car la demande du patient atténue l’aspect judiciarisation de la médecine dans ces cas ou le médecin engage plus sa responsabilité. J’en connais qui se prescrivent et donnent. Dans l’Isère tu as Palliard-Franco qui est en pointe (famille de Bruno et Alain ?).

    • Bonsoir.,ca m’intéresse.
      J’ai honte de certains de mes collègues et de cette desinformation. Que le monde medical semble avoir change ! J’ai envie d’oublier que j’ai ete chirurgien A. I. H. P. Quels sont donc les pourcentages des traitements actuels? Cordialement

  2. Petit exemple du troll âge en regle sur un forum medical et aucune réponse aux questions bien sur
    Posté par Helene_C_1 (Médecins (CNOM)) le dim, 11/10/2020 – 13:10
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    Madame Lacombe craint  a juste titre l’engorgement des rea. Mais à part de l’hospitalocentrisme qu’a t’il ete fait en amont à part museler les médecins  et enfermer la population et la terroriser .pourrait t’on m’expliquer pourquoi le laboratoire MedincelL
    https://www.trialsitenews.com/france-based-medincell-initiates-ivermecti…  
    Travaille et A investi dans une ivermectine à libération prolongee  et qu à part des etudes observationelles  il n’existe à ma connaissance pas d’études ” randomisée en double aveugle”  sur l’action de ce produit sur la charge virale. la philanthropie sans profit financier… !!!! Le produit existe mais faire une autre amm n’est pas rentable mieux vaux sortir un nouveau produit  . Donc medincell fait d’une pierre , 2 coups

    on aimerait aussi connaître les résultats de disco very et avoir une explication cohérente sur l’arrêt du bras Hcq qui ne semblait pas être si inefficace que cela . L’arrêt rendant les choses in interprétables bien sûr
    http://www.francesoir.fr/politique-france/discovery-une-faute-grave-de-l…édicale
    traiter en amont   Apparaît être hérétique maintenant . Dans quel but?
    * RÉPONDRE
    Posté par Helene_C_1 (Médecins (CNOM)) le dim, 11/10/2020 – 22:13
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    http://www.francesoir.fr/politique-france/discovery-une-faute-grave-de-l
    pardon le lien n’était pas correct
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    Posté par bertrand_D_5 (Médecins (CNOM)) le mer, 14/10/2020 – 18:54
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    Et en plus vous lisez france soir, un torchon, la bible des complotistes et des inconditionnels de l’hydroxychloroquine (qui est aussi efficace que la fraise Tagada contre la covid, faut il le préciser)
    * RÉPONDRE
    * SIGNALER UN ABUS 

    Posté par LENG (Médecins (CNOM)) le lun, 12/10/2020 – 02:05
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    Vous en êtes encore à l’HCQ ? ma pauvre …

    • Le ricanement est devenu l’unique moyen d’expression des gens pusillanimes, sans doute sensé masquer leur fort penchant pour la servilité. Les réactions que votre discours courageux rencontre sont donc tristement habituelles. Continuez.

      • J’avais publié votre chronique sur FB en mettant en commentaire les chiffres des entrées en réanimation et ma publication a été censurée comme ne correspondant pas aux standards en matière de désinformation pouvant entrainer des préjudices physiques…

  3. Quelle que soit la dangerosité du virus, “la santé publique ne peut pas être le mapalm juridique tel qu’il est maintenant.” “C’est une règle de droit qui doit être conciliable avec les autres principes.” Paul Cassia, professeur de droit, défenseur des libertés individuelles, héros de la crise dès la première heure.

  4. L’OMS confirme (sans s’en rendre compte) que le SARS-CoV-2 n’est pas plus dangereux que la grippe saisonnière
    Cet article de J. Henry déduit une estimation du taux de létalité (nombre de morts sur nombre de cas positifs) inférieur à 0.14%
    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/10/13/loms-confirme-sans-sen-rendre-compte-que-le-sars-cov-2-nest-pas-plus-dangereux-que-la-grippe-saisonniere/

    La panique était donc infondée ?
    En revanche, l’appauvrissement de millions de personnes est bien réel.

  5. Et maintenant, on parle d’un couvre-feu ! Au secours !
    NB : L’OMS déclare pas croire au phénomène d’immunité collective. Comment pense-t-elle que l’humanité a survécu à des milliards de virus, y compris aux époques où elle n’avait rien pour se défendre ? Toutes les épidémies, toujours, se sont arrêtées. Les immunologues pourraient-ils se sortir les doigts de l’éprouvette et intervenir ?

    • C’est bien connu, c’est entre minuit et 6h du matin que la virus passe à l’attaque et que la foule en délire n’est pas dans son lit mais dans les rues bondées pour se faire attraper. Avec cette mesure, plus personne ne l’attrapera, il fallait y penser !

      • Faudra-t-il imiter le système américain, où chaque nouvelle administration implique le changement d’une pléthore de fonctionnaires ? J’espère que non…
        Pour 2022, il faudrait qu’émerge un candidat paisible dont l’essentiel du discours pourrait être : “On souffle un peu, après cinq ans de folie, on consolide nos acquis, puis on réfléchit tous ensemble à ce qu’il faut faire pour améliorer le reste.” Vous croyez que je rêve ?
        En tout cas, c’est le programme gagnant pour 22.

      • La connaissance du virus a toutefois progressé.
        On sait désormais qu’il est de grande taille, raison pour laquelle il s’attaque préférentiellement aux buveurs debout.

  6. Tout à fait d’accord avec vous . J’ai constaté aussi une omerta complète sur les possibilités de traiter en amont de l’hospitalisation : dans certains forums médicaux , aucune réaction sur l’intérêt de L’ ivermectine , par contre le mot Hcq , meme s’il n’est pas le sujet , provoque A tt coup un concert d’invectives . Ne parlons pas de certains forums d’anciens internes ou la doxa est la regle…..! . Par ailleurs pas mal de médecins hésitent à prescrire hors amm de peur qu’on leur attribue l’entorse de leur patient a la sortie de la pharmacie. Tout cela commence à faire ressembler à une dictature . Le pouvoir est il tellement aux abois? On finit par en douter et se désespérer de l’évolution de la profession

    • Dans ma carrière, j’ai énormément prescrit hors AMM avec énormément de satisfaction pour mes patient(e)s (douleurs, congestions pelviennes, cystites à répétition, incontinence, impuissance (avant Viagra),. J’avoue qu’aujourd’hui je le ferais avec crainte, avec comme seul autre choix : laisser les patients souffrir, comme le conseillait mon patron au CHU devant les cystites récidivantes : “tu attends qu’elle change d’urologue”.

    • je peux témoigner que mon médecin généraliste (sud de Nantes) ne prescrit jamais hors AMM et je lui ai donc fait dire que si j’avais le COVID elle ne me prescrirait pas d’Hydroxycloroquine, de toute façon je ne sais pas encore quel pharmacien m’en délivrerait car quand j’ai demandé dans les pharmacies de ma ville de Vendée à deux pharmacies on m’a répondu en poussant les hauts cris que c’était interdit! J’ai donc sorti mon argument légal: le texte interdisant la vente a été abrogé en juillet mais rien n’y fait. L’ordre des pharmaciens n’a évoqué l’abrogation que de manière incidente, en réponse à une question pratique mais sans faire trop de publicité et en conséquence les pharmaciens n’ont rien vu ! Pas question de se faire soigner selon le protocole de l’IHU de Marseille.

  7. Et maintenant, le président, le premier ministre et le petit mitron préparent la suite – accrochez-vous bien, j’ai peur que ça déménage. Pour rebondir sur un ou deux intervenants, je suis persuadé que nous ne méritons pas ça, mais voilà des mois que nous gueulons dans le désert. Comme sur tous les sujets, la Macronie, c’est “cause toujours, tu m’intéresses”. Qu’on s’appelle Raoult, Maudrux ou Roubachoff, c’est le même traitement. Les preuves ? On s’en fout ! Les chiffres ? On leur fait dire ce qu’on veut ! Les risques majeurs pour l’économie et la cohésion sociale ? Rien à foutre, on ne sera plus là !
    Quand je pense que ces idiots de soignants pleurnicheurs du public (désolé, je ne vois pas d’autres mots, malgré tous les liens que j’ai avec eux) croient tenir le bon bout alors qu’ils creusent notre tombe et la leur. Quand tout sera fini, si ça finit un jour, il restera beaucoup d’amitiés brisées, des espoirs perdus et une amertume comme on en a rarement connu.

    • On ne peut être amer que si l’on pensait que le boulanger, la boulangère et le petit mitron avaient vocation à fournir le pain de la nation. Mais que pouvait-on attendre de positif à partir d’un coup d’État originel (utilisation du bras pénal de l’État pour éliminer le favori en pleine élection présidentielle)? Il devenait logique que les hommes de paille ainsi installés exécuteraient la feuille de route de leurs commanditaires.

      • Croyez-vous sérieusement que ç’aurait été mieux avec l’ancien premier ministre de Sarkozy, grand accélérateur de la fermeture des lits et du non remplacement des fonctionnaires partis à la retraite ? Un austéritaire qui, en pleine campagne, répondait à une aide-soignante en détresse : “Je ne vais quand même pas faire de la dette ?”
        Le drame, en 2017, c’est que nous avons eu le choix entre quatre candidats épouvantables. Une blonde incendiaire (mais pas au bon sens du terme) un mélange entre Harpagon et Tartuffe, un énarque obtus et un émule caractériel de Tsipras. Quel qu’il soit, le résultat devait être catastrophique. La crise sanitaire, pas prévue au programme, aurait submergé les pantins que je viens de citer.
        Une avant-dernière chose : voilà des mois et des mois que le pouvoir nous alarme, nous culpabilise et nous donne des leçons de morale. Sur un blog ami (il n’y en a pas beaucoup) j’aimerais pouvoir exprimer les sentiments qui me chantent (là, amertume et mélancolie), sans me faire reprendre comme un enfant de quatre ans.
        Dernière chose : comme notre hôte, j’en suis venu à détester les interminables prises de bec entre intervenants. Pour moi, l’échange s’arrêtera donc là.

        • Ce sont ceux qui sont derrière qui sont importants et toxiques. Exemple Thomas Fatome : conseiller à l’Elysée sous Sarkozy, directeur de la Sécurité Sociale sous Hollande, directeur adjoint du cabinet de premier ministre sous Macron 1, directeur de la Cnamts sous Macron 2.

  8. Vive l’information contradictoire.

    Est-il possible de trouver sur Internet un texte plutôt de niveau Bac moins 5 qui explique en termes simples donc à propos de cette pseudo-deuxième vague

    – qu’il s’agit maintenant de variants

    – quelle est la durée de vie d’un virus selon divers contextes

    – comment on analyse un prélèvement. …. en se trompant souvent

    – qu’il est sans conséquences d’inspirer de l’air oxydo-carboné qu’on vient juste d’expirer « dans » son masque sans que ça entraîne à la longue des problèmes

  9. Bonjour Docteur. Merite t on mieux que cela? Y a t il dans le monde un peuple qui mérite mieux que cela? Je ne dirai jamais que l on merite cela, en revanche je ne dirai pas non plus qu on merite mieux. L incohérence l a malheureusement emporté face a la raison. L histoire a démontrée plusieurs fois qu elle ne peut rester victorieuse. Le combat des personnes eveillees tel que vous autres plus la patience des personnes de bonne volonté paieront tot ou tard. Bon courage a vous et bonne continuation.

  10. Encore Merci cher confrère pour votre lucidité.
    Après l’interdiction brutale et inexplicable de la prescription de l’HCQ voilà maintenant la censure orientée avec une information tronquée.
    C’est bien triste

  11. En complément du billet précédent : entrées en réanimation :
    5 oct : 152
    6 oct : 168
    7 oct : 143
    8 oct : 114
    9 oct : 150
    10 oct : 110
    Le solde entrées – sorties donne + 21 hospitalisés en plus le 9 oct, + 17 le 10 oct. Avec 1 456 hospitalisés en réanimation à ce jour, un rythme de + 20/jour donne une saturation des lits dans 6 mois (si 5 000 lits, et dans 1 an et demi si 12 000 lits mobilisables). On peut accepter un doublement voire un triplement des entrées en réanimation sans problème. Il y a discordance entre le discours officiel et les chiffres. Maintenant pour revenir à ce billet, pourquoi ces chiffres de gravité aussi bas, y a-t-il un rapport avec le refus de dire si les médecins prescrivent AZI ou non ? Que ce soit oui ou non, pourquoi on nous le dit pas ?

  12. Je suis assidûment votre blog depuis des mois et je salue votre démarche. Mais comment pouvez vous comparer le nombre de cas positifs en mars avec les positifs à ce jour? J’ai moi même été malade en mars avec suspection de covid. 3 semaines de symptômes significatifs, extrême fatigue, mon médecin m’appelait 2 fois par semaine. Mais je n’ai pas été testé, ni ma famille. Les rares tests étaient réservés aux cas sévères, médecins et personnes à risques. La semaine dernière un ami a été testé parce qu’il avait le nez qui coule, un autre pour voyager… tout le monde y passe. Évidemment que le ratio cas positifs / hospitalisations est radicalement différent.

    • J’écris régulièrement qu’on ne peut pas comparer les positifs de mars et de maintenant, en mars on ne testait que ceux qui rentraient à l’hôpital, et encore pas tous. Aujourd’hui on teste tous les porteurs sains. Par contre il faut bien de temps en temps donner les chiffres actuels, tout en signalant qu’ils n’ont en rien la gravité de ceux de mars, et se poser la question : est-ce que par exemple le taux de mortalité qui est de 100 fois inférieur à celui de mars (50/20 000 = 0,25% contre 20% en mars), est dû uniquement à la multiplication des tests ou aussi à un traitement largement utilisé que l’on occulte ? Je n’en sais rien, mais j’aimerai savoir, et quand on cache quelque chose volontairement sans expliquer, j’aimerai aussi savoir pourquoi.

  13. Mon Cher Docteur
    OUI les francais ne sont pas tous des crétins assistés que l on peut gouverner dan sle brouillard et la pagaille Mon vieux Professeur à la Faculté de droit de Paris me recommandait la lecture du JO pour suivre la plume du législateur: j’ai tenu bon depuis 40 ans mais d accord avec vous: triste spectacle ce qui faisait dire au Doyen CARBONIER L’excés de droit tue le droit Nous y sommes : le rêgne de l’antidroit dissertation 2H Gardons notre humour : seule médication face à tant de choses remarquables R GAUTHIER COLLESSON

    • Dr Maudrux, je reviens sur votre question à propos de la chronologie entre le bras HCQ/Discovery et le LancetGate. Voici ce que j’ai trouvé comme infos à confirmer:
      – 22 mai: publication de article du Lancet anti-HCQ
      – 25 Mai: arrêt du bras HCQ pour cause de “futilité”=manque d’efficacité, cf la déclaration de Florence Adler la coordinatrice de Discovery:
      https://twitter.com/VirusWar/status/1314629003999883267/photo/1
      (donc J29 correspondrait au 25 Mai)
      – 26 Mai: suspension des essais cliniques HCQ notifiée par ANSM/Véran
      La version officielle serait donc que l’arrêt du bras HCQ aurait été décidé en raison d’un manque d’efficacité, juste un jour avant la suspension de tous les essais HCQ par ANSM/Veran !
      C’est plus que troublant !

      • Adler et les autres ne peuvent pas dire qu’ils ont arrêté à cause du Lancet, ce qui les ridiculiserait vu ce qui c’est passé après. Vous me confirmez avec les dates que cela semble bien le Lancet qui a provoqué l’arrêt, ils attendaient le moindre prétexte, il l’ont eu. Maintenant il faut bien trouver une autre excuse, la seule possible étant l’inefficacité, maintenant on n’arrête pas ce genre d’étude pour inefficacité, mais uniquement si effets indésirables. L’étude est justement faite pour savoir si efficace ou non, donc on va au bout sauf imprévu majeur. Les autres aussi semblent inefficaces (sinon ils auraient publié), et non arrêtés pour ce motif. Le tableau semble les contredire, s’il est véridique, je doute toujours, car il n’est pas possible que HCQ montre une efficacité dans la pire des conditions de prescription voire contre indication, et ce dans une seule étude au monde, toutes les autres concordent, disent toutes que cela ne arche pas à l’hôpital, à fortiori dans les cas les plus graves, contrairement à ce que dit ce tableau sorti d’on ne sait où.

        • C’est effectivement troublant, puisque le protocole de Marseille est conçu pour une prise en charge précoce des malades. Le petit Nathan serait-il encore plus idiot qu’il en a l’air (ce qui ne plaide pas en faveur de son mentor, membre du conseil scientifique.) Aurait-il lu ce tableau à l’envers ? Vu que le personnage trouve amusant de blaguer sur les trottinettes au moment où le pays en prend plein la poire (pas nécessairement à cause du virus), on peut s’attendre à tout. Mais à mon humble avis, une fois le lien établi avec l’étude bidon du Lancet, nous ne devons pas lâcher cet os. Si le tableau est un montage, Nathan et son pote pourront s’exiler en Sibérie. S’il est vrai, ça prouvera que les Rantanplan de la médecine sont capables de démontrer l’efficacité d’un médicament qu’ils prétendaient inutiles voire dangereux – avant le résultat de leur étude, ce qui en dit long sur leur sérieux scientifique.

      • En fait tout est là : https://www.chu-lyon.fr/fr/covid-19-essai-discovery
        Le nombre de 750 patients est atteint vers le 9 avril, ce qui correspond au tableau puisque le bras Remdesivir n’y est pas évoqué avec 150 patients de plus et cette étape d29 est discutée dans une réunion le 11 mai. Mais un problème s’est posé avec une rupture de dispo du Remdesivir pendant 15 jours qui a empêché l’inclusion de patients dans TOUS les bras. De plus l’objectif français était de seulement 800 patients les autres devaient provenir des autres pays… On peut dire que l’objectif des 800 patients etait atteint depuis longtemps, 50 patients en avril c’était moins de 2 jours d’inclusion (530 patients en 16 jours au 7 avril). Je pense que la décision de Véreux (pardon Véran) visait plutôt l’essai en cours à Montpellier (je crois) mené sur les patients modérés avec le protocole exact de Raoult qui avait démarré peu de temps auparavant. Donc le 4 juin à la reprise d’inclusion la France a déjà tous ses patients Recovery, mais ce sont les autres pays qui ne fournissent pas les 2400 qui manquent. Quant à l’état à 800, il est heureusement (pour Véreux pas pour les malades) non significatif et personne n’en aurait entendu parler sans le tweet du petit infectiologue crapaud qui se prétend plus gros que le boeuf de Marseille.

        • Un grand fiasco ce Discovery, et l’absence de transparence, la rétention de l’information 5 mois après le dernier patient, ouvre la porte à toutes les suppositions et rumeurs, dont le premier responsable est l’Etat. Incapacité dans tout, incapacité à conduire une étude banale (tout en reprochant à Raoult de na pas savoir le faire !)

  14. Merci pour vos informations, il est toujours bon de s’instruire, même si on découvre des vérités déplaisantes.
    Il semble donc qu’il n’y a pas seulement de la bêtise /incompétence dans ce sabordage en règle de l’économie, il y a peut-être de la malveillance.

    Une illustration de l’incompétence, ou de la malveillance:
    https://twitter.com/Quoi2news/status/1276263020386279425

    Dans votre article:
    les médecins n’ont plus n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent …
    autre orthographe possible ?
    les médecins, non plus, n’ont pas à savoir ce que leurs confrères donnent …

  15. Il faut regarder la réalité : le but de nos autorités, de toutes nos autorités, est autre chose que soigner au mieux les Français.

    Je vous laisse réfléchir à ce que peut être cette autre chose. Chacun son idée.