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Cour des Comptes et médecine

285 pages pour critiquer l’inefficience de notre système de soins et les médecins. Une charge de plus.

Au fait qui sont ces accusateurs qui savent mieux que quiconque ce qui est bien fait et mal fait et qui sait comment faire pour nous sortir de là ? Allez donc sur le site de la Cour, allez sur Accueil et en bas « A la Cour ». Cliquez sur la première ligne « Devenir magistrat à la Cour des Comptes » (https://www.ccomptes.fr/fr/nous-rejoindre/a-la-cour) et vous avez, toujours première ligne :

« Les magistrats de la Cour sont directement recrutés à la sortie de l’École nationale d’administration (ENA).

Les élèves de l’ENA qui ont choisi de rejoindre la Cour des comptes à la sortie de leur scolarité sont ainsi nommés dans le grade d’auditeur de 2e classe. Ils sont généralement promus auditeurs de 1ère classe après 18 mois de services dans le grade, puis conseillers référendaires trois ans après leur sortie de l’ENA, sur proposition du Premier président, après avis du conseil supérieur de la Cour des comptes. »

Voilà pour les accusateurs et donneurs de leçons. Aucun métier, aucune expérience. Secteur réservé et sans concurrence.

Maintenant qui est responsable de cette situation tant critiquée ? A de très rares exceptions près (Rocky), les mêmes, tous conseillers de l’Elysée et de Matignon, tous les directeurs de cabinets, de la CNAMTS, de l’UNCAM. La plupart sont d’ailleurs ENA, puis Cour des Comptes puis Assurance maladie comme le directeur actuel de l’UNCAM. Le procureur actuel de la Cour est ancien directeur de la Cnamts après être passé d’abord par la Cour, pour y retourner ensuite.

Alors pour nos problèmes, qui est premier responsable : ceux qui décident ou ceux qui exécutent ? Les médecins ou ceux qui ont mis en place le système ? On dirait que ceux qui sortent de cette école ont une haine des médecins et des libéraux, et on le sait la haine rend aveugle, au point de ne pas voir qu’ils sont les premiers responsables, qu’ils se critiquent eux-mêmes (malheureusement l’autocritique, la remise en question parfois salutaire ne leur est pas enseignée). C’est l’éternelle histoire de la paille et de la poutre.

Le résultat de leur raisonnement purement comptable est là : pénurie, dégradation de la qualité et de l’accès aux soins, avec effet inverse sur les comptes.  Quel échec cuisant ! Echec dans le raisonnement, mais ces gens résonnent. Diminuer l’offre pour diminuer la demande ? Qui a sorti cela et l’a mis en application ? Efficace ? Les dépenses dérapent malgré la pénurie. Pénurie ? Qui a géré le numérus pourtant très simple pour organiser la démographie. Qui décide de tout, jusqu’aux tarifs ?

Voilà qu’ils veulent tout réorganiser, sans doute forts de leurs compétences et de leur expérience. De tout ce que j’ai lu, rien pour revaloriser la médecine, mais le contraire, et quand je dis revaloriser, ce n’est pas principalement financièrement. Je n’y vois que des mesures d’asphyxie supplémentaires, une volonté de dévalorisation des conditions d’exercice de l’art médical, avec comme corolaire dégradation de la qualité, de l’accès, des coûts.

Je crois qu’il y a autre chose à changer avant. Einstein ne disait-il pas que l’on ne pouvait pas régler les problèmes avec ceux qui les ont créés. Ceci dit la critique est facile et certaines responsabilités doivent être partagées. Il y a eu trop d’acceptations, de collaborations moyennant finances au lieu de défendre une certaine idée de l’acte médical, tant libéral qu’hospitalier. Et ceux qui les ont mis en place, c’est à dire nous tous, en premier la majorité silencieuse, ont aussi une petite part de responsabilité.

Gérard Maudrux

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20 commentaires

  1. La santé est-elle un service public? Si oui, la puissance publique a pour devoir d’assurer la disponibilité des soins à chacun. Après avoir défini les besoins de médecins généralistes et spécialistes pour 100 000 habitants, par exemple, en tenant compte aussi de l’âge, elle pourrait définir le quotas de médecins conventionnés par spécialité et par département. Dans les départements en sureffectif l’installation serait possible mais non conventionnée. Dans les départements en sous-effectif l’installation serait possible conventionnée. Ne serait-ce pas une mesure de bon sens qui ne va pas à l’encontre de la liberté d’installation et permettrait une meilleure répartition des offres de soins sur le territoire? En cas de pénurie généralisée c’est le numérus clausus qui doit évoluer par anticipation pour tenir compte du délai de formation (la démographie est une science assez précise).

    • Oui la démographie est une science exacte, ce sont d’ailleurs les seuls experts qui ne se trompent pas dans leurs prévisions. Leur rôle n’est-il pas de prévoir que celui qui a 30 ans aujourd’hui en aura 65 dans 35 ans, et qu’il vivra alors 21 ou 22 ans à la retraite ? La marge d’erreur est faible. A la caisse de retraite des médecins j’ai retrouvé des prévisions démographiques faites 25 ans plus tôt, et l’erreur concernant la démographie médicale était de 1 000 sur 125 000, moins de 1% à 25 ans.
      La pénurie était prévisible et organisée : diminuer l’offre pour diminuer la demande qu’ils disaient. Ils sont coupables des morts à venir demain (avant 5 ans) faute de trouver un médecin.
      Quant au numérus clausus à l’installation sous convention, j’avais fait un édito dans un bulletin de la caisse il y a 8, 10 ans pour expliquer que cela arriverait un jour (il faut être logique), et qu’il fallait le prévoir plutôt que le subir et pleurer après.

  2. “Lettre à mon avocat” D’une infirmiere liberale harcelée par l’assurance maladie

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    ——– Message d’origine ——–

    Objet : Recherche

    Cher B. comme tu le vois sans doute je lis et me documente sur tous les commentaires, tendances, projets de lois, sondages, rapports de la Cour

    des Comptes, ouvrages, discussions à l’Assemblée Nationale, réactions sur les réseaux sociaux, mouvements et protestations, enquêtes, HAS…

    En synthèse, pour ce qui m’interpelle,  les pathologies chroniques se développent en très forte proportion,  la Sécu creuse son déficit par une mauvaise gestion et répartition des soins, et  rien ne laisse présager une amilioration de la pression mise sur les soignants! 

    Autrement dit ce que je vis à l’autre bout de la chaîne, en tentant de trouver des solutions pour respecter et prendre soin des patients (libre choix) pour un coût moindre que l’HAD ou l’hôpital et sans travailler à perte, tout en pratiquant éducation thérapeutique, prévention, évaluations douleur, continuité des soins 24/24h, me revient dans la tronche comme un boomerang: ce que l’Assurance Maladie est incapable de gérer! Elle me renvoie une responsabilité qui n’est pas la mienne car elle ne propose rien en local, est verouillée sur le plan national, et m’accuse d’appliquer la seule solution encore possible avant l’épuisement et le découragement professionnel, et l’abandon de mes patients: une tarification mixte entre tarification à l’acte (T2A) pour les soins bien définis comme les pansements ( virage ambulatoire), et prise en charge forfaitaire globale pour les patients chroniques ou en soins palliatifs et/ou fin de vie.

    Me harceler et m’obliger à décortiquer 230 pages de tableaux sur 2 ans de soins ne réglera en rien ce vide et limitera mes prise en charge. Les sommes lourdes (pour moi) que je paierai ne règleront pas ce problème et mettront en danger la présence des infirmières au sein de la Maison Médicale. Est- ce le but ???

    La solution d’obliger les soignants à survivre (ou pas) plutôt que de chercher des solutions comme je le fais, mène tout le monde dans le mur.

    La Secu y envoie “les petits” en continuant elle-même à y foncer tout droit!

    Elle court sur son erre comme un navire en perdition incapable de rectifier son cap. Ne pourrait-on pas associer des experts soignants de terrain et patients pour agir beaucoup plus vite en mettant aux commandes l’ensemble de ceux qui la financent? On pourrait rêver encore de solidarité plutôt que de pénalités? De bienveillance plutôt que de suspicion?

    Je refuse d’obéir à de vieilles règles bornées qui nous mettent tous à genoux. Et je ne veux pas fuir car ce serait renier les 30 années de passion et de précieuse humanité partagées au quotidien avec les patients, leurs proches, et tous ceux qui les accompagnent.

    Chercher ensemble plutôt que se tourner le dos et quitter le navire: désolée Capitaine moi je ne retourne pas au port.

    Nathalie LAUGERY

    Envoyé depuis mon smartphone Samsung Galaxy.

  3. Si vous voulez fermer l’ENA et mettre les ènarques hors d’état de nuire, pourquoi ne pas commencer par le premier d’entre eux. Vous rendez vous compte qu’ils sont partout, à tous les postes décisionnels, dans tous les partis politiques. Bon courage les gars, vous pouvez toujours réver. Les français eux ont fait un autre choix, celui du plus d’énarques et ont sciemment confié notre pays à cette haute administration néfaste et je ne vois pas comment nous ne nous inclinerions pas devant ce choix.

  4. C est incompréhensible votre charabia…Concrètement, vous proposez quoi ? Si je ne respectais pas les énarques, je dirais que vous parlez comme eux. Très verbeux

    • “incompréhensible charabia … vous proposez quoi ?” rien que dans cette phrase vous évoquez “le fond” “la forme” et “le réel”. Et fortiche, pour finir votre intervention : une note “d’affect” vous en émettez deux : l’attachement pour les uns et le rejet pour l’autre. Nous voilà bien n’est ce pas ?
      Vous êtes en l’occurence une parfaite représentation de ce qu’est le positionnement des ENAques devant la contestation : un platonnisme souverain face à socrate . Je vous laisse envisager leurs différences de fonctionnement.
      Sachez que les médecins sont des gens basiques parce que ils sont confrontés quotidiennement à des problèmes de base, plutôt Socratien donc !

    • Très sincèrement et sans plaisanter, j’aimerais bien être comme vous, ne pas voir le monde qui nous entoure pour être plus heureux.

      • Bonjour, je relève simplement qu à part tailler les énarques, vous ne rentrez pas sur le fond…il serait intéressant que vous repreniez les principales préconisations de la cour des comptes et expliquiez pourquoi elles n ont pas de sens…bien à vous

        • Difficile de résumer 287 pages en 1 (plus long ce n’est pas lu). Tout d’abord en ce qui concerne les constats et les perspectives de la Cour, les 4/5 du rapport, pas de problème, mais permettez-moi de constater et de dire que toute leurs critiques s’adressent à des situations que les critiqueurs ont mis en place, et ce constat n’est pas guidé par le fait qu’ils soient énarques. Sachez aussi que je ne suis pas forcément pour la suppression des énarques, qui font d’excellents administrateurs, mais pas de bons décideurs. Je leur reproche aussi d’avoir mis en place un système qui leur donne tous les pouvoirs de façon népotique et non démocratique, outrepassant leurs droits, devoirs et compétences.

          Fort de ce constat critiquer ceux qui appliquent les mesures qu’ils ont mis en place n’est pas sain. Dès le début, « Au plan financier, l’augmentation du niveau et de la proportion des services conditionnés à des dépassements tarifaires, surtout chez les spécialistes en ville mais également pour les séjours en clinique et même, quoiqu’à un degré moindre, pour les consultations des médecins hospitaliers, constitue un autre indice préoccupant. » Si le S2 déséquilibre l’accès aux soins, le réduire ne résout en rien le problème des dépenses et qui l’a mis en place ? Ce n’est pas le problème, mais la solution agresse les médecins et justifie la situation des S1.
          « Le rôle central du médecin traitant est limité par la liberté pour le patient de choisir son médecin – à la différence par exemple du modèle anglais –«  plus loin on propose le système allemand pour ce qu’il « encadre précisément les résultats, notamment sur les dépassements d’honoraires et l’installation des professionnels en fonction des besoins de santé ». Non. Oui à 90% sur le constat sur « les politiques de maîtrise de la dépense trop souvent mises en défaut », mais non quand on met en cause le paiement à l’acte. Puis quand on écrit que « Des réformes profondes doivent donc encore être conduites en vue de maîtriser les volumes et orienter les actes vers la qualité et l’efficience. » c’est dire que nos actes ne sont ni efficients ni de qualité et « le simple réajustement de certains tarifs permettrait d’envisager des gains élevés » ne va pas dans ce sens mais est purement comptable. « Ceci limite de facto la liberté de choix du patient et la liberté des professionnels dans leur pratique ». Non. Oui en ce qui concerne « une prédominance coûteuse de l’hôpital », mais en ce qui concerne la délégation de tâches, la limitation de la liberté d’installation (seules mesure contre la pénurie) et « sur la base de l’exemple allemand, des enveloppes limitatives devraient être mises en place pour les médecins libéraux en fonction des caractéristiques des patients suivis », ne vont pas dans le bon sens et montrent bien la non compréhension de la Cour de la situation des médecins libéraux qu’il faut encourager et non contraindre, au risque de leur faire quitter le métier plus tôt ou de les pousser vers des structures que la Cour juge plus coûteuses. Si je vous propose la campagne en S1 ou en S2, quelle option est pour vous la plus incitative ? Eh bien ils proposent l’inverse, obligation et uniquement S1 (ou non conventionné ce qui aggrave les inégalités d’accès qu’ils fustigent).

          Quant aux 17 recommandations toutes ne sont pas à réfuter, loin de là, mais celles encadrant encore plus les médecins, la coercition, les contrats multiples, les charges supplémentaires, les tarifs,.. montrent qu’ils n’ont pas pris conscience de la gravité de la pénurie dans les 5 ans qui ne s’arrangera pas en augmentant les ras le bol des médecins les poussant au burnout. 1 Obliger à l’équilibre des comptes, OK. 2 Règle permettant de réduire les tarifs en cas de non-respect des objectifs : non. 3 Conventionnement sélectif et restrictions du S2, non. 4 Faire travailler plus les médecins de ville en augmentant les heures d’ouverture des cabinets !!! 13 indicateurs de résultats, recertifications périodiques, oui mais pas en situation de pénurie et de surcharge (pas évoqué), c’est contre-productif. 8 augmenter les rémunérations forfaitaires, non car on sait qu’ensuite l’habitude est de ne pas faire évoluer les tarifs en fonction des coûts. 9 Enveloppes régionales pour « limiter le nombre d’actes et de prescriptions, non. Quid de l’égalité des patients dans les régions richement ou pauvrement dotées, et de l’égalités des praticiens aux ordres de chefs aux objectifs différents ? 10 Aligner la tarification des activités des établissements sur les coûts observés dans les plus performants. Oui si la performance est la qualité (mais va à l’encontre des objectifs si c’est les plus coûteux), non si la performance cible n’est que financière (probable). 16 et 17 Renforcer l’action de l’Etat, non car historiquement dans tous les domaines, il fait toujours plus mal et plus cher !
          Le plus grave : rien dans ces recommandations pour garder les médecins, les soulager mais tout pour les faire fuir, et rien sur le premier responsable : l’assuré. Rien pour le responsabiliser. Il y a des départements qui n’ont pas de service de contrôle des assurés, et ceux qui sont pris la main dans le sac ne risque rien, au maximum le remboursement des indus (donc aucune sanction, aucun risque), pas de suspension des droits alors qu’on n’hésite pas à ruiner la carrière d’un médecin en le suspendant pour mal utiliser des cotations dépassées depuis 20 ans. Rien sur la carte vitale et les anomalies qu’elle permet.

          Revenir en arrière en redonnant le pouvoir aux assurés qui discuteraient des tarifs et des remboursements directement avec les professionnels, qui décideraient eux-mêmes via leurs élus s’il faut augmenter les cotisations ou diminuer les prestations, est plus responsabilisant que de renforcer le rôle de l’Etat et de créer une Agence Nationale de Santé.

  5. Déconventionnés, désyndiqués, oui
    Désunis, désordonnés, non
    Il faut tout reconstruire pour nos successeurs et leur donner la place qu’il mérite et la valeur de leur métier dans cette société qui se cherche .

  6. Il y a un principe à la bureaucratie qui nous gouverne c’est de ne jamais se dédire : cela saperait l’image de la haute autorité administrative. Ce principe s’étend à tous les sous-groupe qui la constitue y inclus les ENAïcoïdes. Quand un probléme se fait jours, aprés le premier temps d’occultation, le principe suivant est de le déplacer ailleurs : géographiquement, temporellement, financiérement, et moralement, bien entendus initialement le probléme est toujours réglé définitivement (les mémoires étant si courtes)! Le but c’est que la façade et la mystification puisse se poursuivre,et que les carrières des ENAques puissent se dérouler avec brillances sous les ors de la République, c’est cela l’aristocratie républicaine, ils ne sont jamais sanctionnés. Députés, aux grands postes, et pantouflards ils se soutiennent tous. Ils seraient issus de l’Ecole Républicaine, de la méritocratie et comme quelques syndicalistes, sortis de la gangue ouvriére par la force de l’esprit, donc de bons droits aux commandes ! Les citoyens votent, Eux ils dirigent.

  7. ok
    excellentes remarques que nous faisons sans résultat depuis 50 ans
    Osons dire que ces inspecteurs font depuis tant d’années des commentaires stupides sans avoir la moindre experience ce qui est le minimum requis dans toutes entreprises ou toutes societes, y compris en medecine ou l’on ne peut etre expert sans etre soit meme competent donc nous devons exiger que les inspecteurs de sante de l’IGAS soient obligatoirement des anciens médecins ayant un cursus libéral s’ils analysent le secteur libéral ou hospitalier s’ils formulent des recommandations dans ce secteur ce que l’on exige pour les medecins expert de l HAS ou de L ARS
    il ne devrait pas etre possible de devenir expert en medecine sans avoir la moindre experience a faire valoir
    Donc soyons plus simples : les experts ou soi disants experts de l’IGAS sont des sots, des incompetents voire des gougnafiers qui n’ont meme pas 5 ans d’etudes, qui n’ont produit aucune these, ne savent pas lire un compte rendu medical ou chirurgical
    c’est sur ce terrain de la competence a rediger des articles que les medecins doivent se battre et pas sur le fond du sujet,que ces Enarques ne connaissent absolument pas
    a force de repeter 20 fois ou 50 fois que ces gens sont des idiots, alors on nous prendra au serieux
    il ne faut pas laisser l’autre envahir votre terrain ce que les syndicats ont accepté
    il faut beaucoup d’intelligence pour répondre à un crétin ou à un imbecille avec des mots qu’ils puissent comprendre
    je pense que Gerard MAUDRUX a le vocabulaire pour formuler cette réponse médicale avec des mots médicaux que l’ENARQUE de base est incapable de comprendre
    bon courage et amitiés
    JG

  8. Je serais candidat aux présidentielles de 2022.
    Une seule ligne dans mon programme : “fermeture de l’ENA et mise au chômage immédiat de tous les énarques.”
    Même chômeurs de longue durée, ils nous coûterons moins cher que les décisions imbéciles qu’ils prennent de longue date.
    Je réitère le coup Macron : chiche.

  9. Bonsoir, une seule solution face à une telle oligarchie . Le déconventionnemment massif des” libéraux” . ! Il y aurait sans doute un prix à payer, mais on retrouverait notre dignité.

    • Tout a fait d’accord, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Toutefois, cela devient de moins en moins problématique avec la pénurie, le déconventionné aura toujours des patients, et s’il y a trop de déconventionnés, on s’intéressera peut-être à rendre la convention plus attractive. Actuellement les patients qui vont chez les déconventionnés ne se plaignent pas lorsque les honoraires sont décents, ce qui est presque toujours le cas. Demain ils n’auront pas le choix, ce sera un déconventionné ou la galère, et s’ils sont bien soignés pour un coût normal, ils y prendront goût et ne voudront plus de l’ancien système. On peut rêver, mais parfois les rêves deviennent réalité, celui là en prend le chemin.

  10. S’il n’y avait qu’en santé que les énarques font des dégâts !!! À quand la suppression de cette école de la prétention et de l’imcompetence verbeuse

  11. Bonjour Gérard
    Une des causes des dépenses est l’hospitalo -tropisme. On connait la phrase des patients,” je préfère l’hôpital parce que à l’hôpital il y’a tout ” l’hôpital est le centre de formations des médecins, tous les médecins y sont passés.Mais l’hôpital a de gros défauts:entre autres une productivité mauvaise, une pression syndicale outrancière, un taux d’absentéisme anormal. l’idéal est de parvenir à profiter des qualités de l’hôpital et de celles du secteur libéral plus souple, à productivité meilleure et d’établir avec ces deux secteurs un système équilibré et efficace . On peux toujours rêver
    Amicalement.